Chapitre 2 : le Pouvoir Flashcards

1
Q

définition du pouvoir selon Wolin

A

Il y a pouvoir lorsque la nature de l’ordre social rentre en jeu : le pouvoir est le rapport de force entre les acteurs : comment on se partage les ressources, etc.

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2
Q

Qui sont les précurseurs de la S.P.

A

Thrasymaque et Platon (400 ACN)

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3
Q

Par quelle entrée étudient Lasswall et Kaplan la pouvoir

A

L’administration et le pouvoir vont de pair : “la S.P. est l’étude de l’émergence du pouvoir”

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4
Q

Quelle est la définition du pouvoir selon Niccolo Machiavel

A

Macchiavel voit la politique comme l’art pour les gouvernants ou candidats gouvernants d’adapter pragmatiquement leurs actions aux circonstances changeantes en alliant force et ruse dans le but d’accéder/de conserver le pouvoir.

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5
Q

selon macchiavel, le pouvoir c’est quoi (pas la définition)

A

Le pouvoir c’est arriver à repérer les rapports entre les gens et les raisons pour lesquelles ils s’entendent ou pas : le pouvoir c’est utiliser ces relations pour obtenir quelque chose (ex. : diviser pour mieux régner)

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6
Q

Quels sont les 3 vertus du prince selon Machiavel

A
  • il allie bonté et fermeté pour ne pas être contesté
  • un gouvernant doit savoir ne pas être bon, mais l’être le plus possible
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7
Q

Comment machiavel appréhende l’exercice du pouvoir politique

A

Hors de toute considération morale et de manière réaliste

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8
Q

Par quelle entrée Machiavel analyse-il le pouvoir ?

A

Par la manipulation et les rapports entre les groupes de personnes.

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9
Q

Par quelle porte d’entrée Thomas Hobbes analyse-il le pouvoir

A

Par le principe de la guerre : “l’état naturel des êtres humains est la guerre de tous contre tous” : la politique et le pouvoir, c’est “sortir de cet état pour diminuer les effets négatifs ou rationnellement les individus renoncent à leur souveraineté respective pour créer une structure souveraine supérieure : l’état, qui nous protège.”
Ex. : on accepte que si on vole on ira en prison pour éviter qu’on nous vole nous.

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10
Q

Comment Parsons analyse-il le pouvoir ?

A

Le pouvoir est l”équivalent de la monnaie, sauf que le pouvoir n’est pas quantifiable : mais tous deux sont remplis de contraintes.

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11
Q

Peut on avoir du pouvoir en faisant croire qu’on en a même si on en a pas ?

A

Oui, car le pouvoir est la capacité à “faire faire” donc si quelqu’un s’exécuterait car il croit qu’on a du pouvoir, on a réellement du pouvoir : le pouvoir est impossible à quantifier.

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12
Q

Y a t il pouvoir si A est obligé de faire ce que B veut ?

A

Non, car le pouvoir nait d’une influence, on doit avoir plusieurs options.

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13
Q

Comment peut se caractériser le pouvoir?

A

Par les ressources et les acteurs, ou bien par les institutions (Aristote)

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14
Q

Qu’est ce que la conception institutionnalisée du pouvoir ?

A

Le pouvoir est synonyme de « gouvernants », il est représenté par les organes de l’état, par les institutions

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15
Q

Qu’est ce que la conception substantialiste du pouvoir ?

A

Le pouvoir est considéré comme un instrument, une énergie, une force à canaliser : un capital ; l’exercice du pouvoir passe alors par un détenteur du pouvoir.

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16
Q

Qu’est ce que la conception interactionniste du pouvoir ?

A

Le pouvoir est la relation entre au moins 2 personnes. C’est le pouvoir sur quelqu’un.

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17
Q

Quels sont les 3 conceptions du pouvoir et peuvent elles s’entrecroiser, donne un exemple

A

Oui elle peuvent : ex. : un député :
- il vote des lois : conception institutionnaliste
- Il a été élu, il a donc une position au sein de son parti : conception substantialiste
- il peut influencer ses collègues : conception interactionniste

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18
Q

Quelles sont les 3 dimensions du pouvoir ?

A

La dimension rationaliste, structurelle et discursive

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19
Q

Qu’est ce que la dimension rationaliste du pouvoir ?

A

Le pouvoir d’un acteur se mesure à la taille de l’avantage qu’il obtient d’un autre acteur : les acteurs, c’est la raison

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20
Q

Comment Weber définit il la dimension rationaliste du pouvoir ?

A

le pouvoir « signifie toute chance pour un acteur de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette chance. »

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21
Q

Comment Dalh voit le pouvoir

A

Capacité de A à obtenir quelque chose de B qu’il n’aurait pas accompli sans le pouvoir de A

22
Q

Quelle est la différence entre pouvoir et puissance

A

la puissance est un pouvoir potentiel, une capacité non-exercée.

23
Q

Quelle est la différence entre pouvoir d’influence et d’injonction

A
  • Pouvoir d’influence : exercer du pouvoir sur un autre sans le sanctionner (stabilité)
  • Pouvoir d’injonction : besoin de rappeler à l’ordre.
24
Q

Qu’est ce que l’école élitiste du pouvoir et développée par qui ?

A

Développée principalement par Mils, mais aussi un peu Hunter : le pouvoir est détenu par ceux qui occupent des positions importantes dans les institutions

25
Q

Qu’est e que l’école pluraliste du pouvoir, à quoi s’oppose-elle et par qui est elle développée ?

A

Elle s’oppose à l’école élitiste, car le pouvoir n’est jamais centralisé, les personnes influentes n’arrivent pas toujours à imposer leurs décisions :
se base sur une étude empirique du pouvoir :
développée par Dale

26
Q

Quelles sont les idées importantes de Bachrach et Baratz dans la dimension rationaliste du pouvoir

A

L’objet de l’analyse du pouvoir inclus autant la décision que la non-décision
Ex. : comment un acteur arrive à imposer leurs idées en bloquant celles des autres, comment ils utilisent leurs biais, etc.

27
Q

Qu’est ce que la dimension structurelle du pouvoir

A

 Le pouvoir n’est pas uniquement une relations entre acteurs, il vient aussi de la structure. En effet, la position structurelle d’un acteur est un bon indicateur pour savoir le pouvoir qu’il possède : le pouvoir c’est la position sociale.

28
Q

Comment Steven Lukes voit le pouvoir et quelle dimension

A

 Le pouvoir c’est persuader quelqu’un d’agir contre ses propres intérêts, et est donc une relation négative

29
Q

Comment Carl Marx voit le pouvoir dans quelle dimension. Par quelle porte d’entrée Marx voit-il le pouvoir

A

Une classe sociale dominante oppresse une classe sociale dominée : plus on a de capital, plus on a d’influence sur les classes inférieures et donc de pouvoir. Porte d’entrée par le capital

30
Q

Selon Carl Marx, avec quoi le pouvoir se confond-il ?

A

Avec l’état

31
Q

Par quelle porte d’entrée Bourdieu voit-il le pouvoir ?

A

par le capital symbolique et culturel : le pouvoir s’exerce par une certaine prestance/charisme

32
Q

Qu’est ce que l’habitus ?

A

« un système de dispositions durables et transposables, intégrant toutes les expériences passées comme une matrice de perception, d’appréciation et d’action.»
-> L’habitus est une contrainte à laquelle tous les individus ne peuvent pas échapper.

33
Q

Qui est le principal auteur de la dimension discursive du pouvoir ?

A

Michel Foucault

34
Q

Par quelle porte d’entrée analyse Foucault le pouvoir ?

A

Par le discours : Le discours est un vecteur de connaissance et la connaissance est un vecteur de pouvoir.
-> Celui qui contrôle le discours, contrôle le pouvoir.

35
Q

Qu’étudie Michel Foucault?

A

les changements intervenus dans les systèmes ( Comment on est passé d’un pouvoir souverain (= propre au territoire et au souverain), à un pouvoir disciplinaire (= développement d’institutions comme l’école, l’armée, la prison, etc.) avant d’arriver au pouvoir gouvernemental (= propre à la population, cette masse doit être gérée, canalisée, etc.))

36
Q

Quelle est la vision de Foucault ?

A

La vision panoptique de Michel Foucault : vision selon laquelle chaque individu est surveillé en permanence
–> Selon Foucault, le panoptique perfectionne l’exercice du pouvoir, c’est un activateur du pouvoir (principalement de l’ordre du disciplinaire).

37
Q

Foucault considère-il le pouvoir comme centralisé ?

A

Non, Le pouvoir circule : « il n’y a pas de pouvoir, mais bien des rapports de pouvoir, qui naissent nécessairement, comme effets et conditions d’autres processus », il y a du pouvoir dans chaque relation sociale.

38
Q

Quelles sont les 3 types de ressources, de “répertoire d’action” lorsqu’on lutte contre le pouvoir et selon quel auteur

A

Selon Tilly, 3 types :
- Répertoire ancien : révoltes paysannes pour montrer les limites de sa soumission au pouvoir face au seigneur.
- Répertoire moderne : syndicat, organiser des grèves, etc.
- Répertoire contemporain : pétitions via les réseaux sociaux.

39
Q

Quels sont les 2 formes de recours à la force, et donne la double fonction de la force

A
  • La coercition : la force s’applique directement au corps ou à l’esprit de l’autre pour l’amener à agir dans un sens conforme à la volonté de celui qui s’en sert.
  • La contrainte : elle s’appuie sur la menace d’une sanction pour obtenir d’un acteur un alignement sur les intérêts d’un autre (il faut que cette menace soit crédible).

La force a une double fonction : instrumentale et répressive.

40
Q

Peut-on considérer la force comme une réussite de la relation du pouvoir ?

A

Non, On recours généralement à la force physique quand tous les autres moyens ont échoués, la force est un échec de la relation de pouvoir

41
Q

Quel moyen est meilleure que la force

A

Le consentement car moins couteux et plus facile.

42
Q

Sur quoi repose la tyrannie, qui le développe ?

A

Etienne de la Boétie : La tyrannie ne peut tenir que par le consentement de ceux sur lesquels elle s’exerce.

43
Q

Définis la persuasion, la corruption et la propagande

A

persuasion : il y a un échange, une réciprocité. On cherche à convaincre rationnellement - grâce à des arguments - notre interlocuteur.
(Elle repose sur le softpower.

Propagande : Affirmation d’un discours séducteur indiscutable. C’est unidirectionel, il n’y pas d’échange.
pas de mensonges mais bien une présentation des faits osées, radicales et manipulée -> interprétation de la réalité.

corruption : Les rapports de pouvoirs officiels et reconnus ne reflètent plus la réalité car quelqu’un a mis de l’argent sous la table
–> sorte de « triche ».

44
Q

Quels sont les 3 théories sur le pouvoir et selon qui ?

A

Joseph S. Nye :
- le softpower : Capacité à attirer, à séduire : on fait comprendre à d’autres acteurs qu’ils ont intérêt à nous suivre sans faire usage de la contrainte ou de la force.
- le hardpower : recours à la force, essentiellement militaire
- le smartpower : combinaison intelligente entre softpower, hardpower et le pouvoir économique (stratégie)

45
Q

Est-il possible de fonder un pouvoir uniquement sur la force brute ?

A

Non, couteux, et moralement difficile sur le plan public. La légitimité est nécessaire pour les dirigeants et les gouvernés

46
Q

Qu’est ce que la légitimité ?

A

La légitimité renvoie aux croyances des individus qu’une personne a ou non à avoir du pouvoir, non aux régimes ou systèmes politiques.

47
Q

Quels sont les conditions de la légitimité ?

A

Pour être légitime il faut respecter des règles, que ces mêmes règles soient justifiées et que ces règles soient consentie par une majorité des dominée (la légitimité est donc relative, un pouvoir est plus ou moins légitime).

48
Q

pourquoi la légitimité du gouvernant est nécessaire pour le gouverné ?

A

pour qu’ils croient qu’ils ne subissent pas la domination de manière absurde

49
Q

que confère la légitimité au pouvoir ?

A

La légitimité confère au pouvoir sa justification.

50
Q

définis la légitimité selon Lipset

A

capacité d’un système à engendre et à maintenir la croyance que les institutions politiques actuelles sont les plus appropriées pour la société

51
Q

définis la légitimité selon Easton

A

conviction qu’il est juste et convenable d’accepter les autorités, de leur obéir et de se soumettre aux prescriptions du régime politique

52
Q

quels sont les 3 types de légitimités selon Weber ?

A
  • La légitimité rationnelle-légale :
     L’exercice du pouvoir repose sur les règles juridiques clairement identifiables auxquels tout le monde est soumis (principe de légalité).
  • La légitimité traditionnelle :
     Le pouvoir doit sa légitimité à une pratique consolidée au cour de l’histoire. Il est définit par les coutumes et les valeurs traditionnelles au cours du temps.
  • La légitimité charismatique :
     La légitimité provient de l’attraction psychologique et émotionnelle de celui qui prétend incarner le pouvoir (le leader).

–> Il faut entrecroiser ces 3 types de légitimité