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biologie session 4 > chapitre 2 - biologie judiciaire > Flashcards

chapitre 2 - biologie judiciaire Flashcards

1
Q

quels sont les trois organismes canadiens responsables des services forensiques

A

1- le laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de montréal
2- les services nationaux de laboratoire judiciaires de la GRC
3- le centre des sciences judiciaires

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Q

quels sont les sources d’ADN

A 
sang
salive
sperm
cheveux
os et dents
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3
Q

quelles sont les trois étapes d’identification du sang

A

1- déterminer la nature de la tache
2- est-ce du sang humain
3- à qui appartient

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4
Q

décris l’étape de déterminer la nature de la tache

A

la majorité des tests utilise les propriétés réactives du fer, retrouvé dans l’hémoglobine, pour catalyser une réaction d’oxydoréduction entre le peroxyde d’hydrogène et une autre molécule chimique qui révèlera la présence de sang

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5
Q

décris le test par luminol

A

réaction entre la péroxyde d’hydrogène et le luminol catalysée par l’hémoglobine produira un acide 3-aminophtalique et de la lumière bleue (méthode par chimiluminescence)

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6
Q

décris le test de Kastle-Meyer

A

la forme réduite de la phénolphtaléine (C20H1504-) peut être oxydée en présence d’hémoglobine et de peroxyde d’hydrogène pour donner de l’eau et de la phénolphtaléine normale révélée par une coloration rose

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7
Q

décris l’étape de détermination du sang humain

A

des tests spécifiques de réactions anticorps/antigènes ou de spectroscopie peuvent être menés.

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8
Q

décris le precipitin test

A

réaction anticorps/antigènes qui utilise des anticorps capables de reconnaitre des antigènes humains spécifiques. la zone de rencontre entre les antigènes du sang et les anticorps présente un précipité visible lorsqu’il y a liaison entre les deux.

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9
Q

décris l’étape d’appartenance du sang

A

implique une réaction anticorps/antigènes.

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10
Q

dans un échantillon sanguin l’ADN provient d’ou

A

des globules blancs, car les globules rouges sont des cellules énuclées lors de leur différenciation

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11
Q

comment extraire l’ADN des globules blancs

A

utiliser un détergent afin de lyser les cellules. l’ADN peut ensuite être purifié et concentré. Certains kits permettent d’isoler et de purifier l’ADN grâce à l’utilisation de billes magnétiques ayant une affinité pour les acides nucléiques.

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12
Q

Quelle source d’ADN peut être repéré par Polylight entre 450 et 490nm comme d’autres sécrétions biologiques

A

le sperme

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13
Q

quels tests de détection sont possibles pour le sperme

A

chimiques et immunologiques basés sur la détection d’antigènes prostatiques sont possibles (PSA, Prostate Specific Antigen). on peut aussi détecter la présence d’une enzyme, la phosphatase acide (plusieurs tests existent)

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14
Q

à quoi ressemble le principe général d’extraction pour analyse génétique du sperme

A

ressemble à celle du sang. l’ADN issu du sperme est obtenu à partir de celui des spermatozoides, majoritairement. Toutefois, d’autres cellules porteuses d’ADN génomique peuvent être trouvées dans le sperme

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15
Q

est-ce que le test polylight est utile pour la salive

A

efficace dans des longues d’ondes similaires à celles utilisées pour détecter le sperme

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16
Q

les tests de détection de salive se basent sur quoi

A

sur la détection de l’activité enzymatique de l’amylase salivaire

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17
Q

quel est le fait intéressant sur les cheveux et poils

A

ils peuvent donner de l’information sur la consommation de drogues et plusieurs tests chimiques en criminalistique sont menés sur les cheveux

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18
Q

la quantité d’ADN qu’on peut obtenir à partir des cheveux dépend de quoi

A

de la phase de croissance de celui-ci. ce sont les cellules du bulbe (dans le follicule pileux) qui peuvent servir pour faire l’extraction. le reste du cheveux ne contient pas assez d’ADN. le cheveux se compose de cellules appelées kératinocytes qui produisent de la kératine abondamment, meurent et constituent elle-même le cheveu, ne laissant aucune trace ADN génomique.

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19
Q

qu’est-ce qui peut aider à identifier la phase du cheveu

A

l’étude par microscopie (optique ou électronique) et aussi savoir si celui-ci est un cheveux ou poil humain ou encore poil animal. on peut s’Avoir s’il a été arraché ou tombé seul

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20
Q

les os et les dents sont de bonnes sources d’ADN lorsque:

A

les cadavres retrouvés après beaucoup de temps ou encore de catastrophes (ex: Mégantic)

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21
Q

décris les enzymes de restrictions

A

protéines ayant la capacité de découper les molécules d’ADN. rôle de protéger la cellule bactérienne contre d’autres organismes, principalement les bactériophages. la bactérie est protégé de ses propres enzymes.

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22
Q

décris la technique de l’électrophorèse sur gel d’agarose

A

technique de séparation des acides nucléiques. lorsque soumis à un champ électriques ils se déplacent vers l’anode (positif). la vitesse de migration et la distance parcourue dans la matrice par les fragments d’ADN dépend de leur taille. les plus petits migrent davantage

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23
Q

qui a concue l’amplification en chaine par polymérase

A

K. Mullis en 1985 (prix nobel de chimie en 1993 pour l’invention)

24
Q

décris la technique de PCR

A

permet l’amplification rapide (production de nombreuses copies) de n’importe quel segment d’ADN. se base sur la complémentarité des bases azotées des brins d’ADN et la réactivité naturelle d’un acide nucléique sous la forme simple brin.

25
Q

quels sont les éléments nécessaires pour faire un PCR

A

1- échantillon d’ADN à amplifier
2- ADN polymérase
3- Amorces
4- Nucléotides libres

26
Q

décris l’élément: échantillon d’ADN à amplifier

A

petite quantité d’ADN retrouvé sur une scène de crime

27
Q

décris l’élément: ADN polymérase

A

enzyme servant à polymériser les nucléotides dADN (sens 5’ vers 3’) en se servant d’une molécule d’ADN simple brin comme matrice. elle doit se lier à une amorce (courtes séquences d’ADN ou d’ARN) pour débuter l’élongation d’un nouveau brin d’ADN.

28
Q

quelle est l’ADN polymérase la plus utilisée pour l’amplification en chaine par polymérase

A

TAQ polymérase
provient de Thermophilus aquaticus, une bactérie thermophile vivant dans des sources thermales. possède une série d’enzymes lui permettant de vivre dans des températures élevées (entre 50 et 100 degré)

29
Q

décris l’élément: amorces

A

courtes séquences d’ADN (environ 20 nucléotides) complémentaires et spécifiques aux extrémités de la zone d’ADN que l’on veut amplifier

30
Q

décris l’élément: nucléotides libres

A

afin de fournir des monomères libres nécessaires au travail de polymérisation de la TAQ polymérase, les nucléotides adénine, cytosine, guanine et thymine sont ajoutés au mélange

31
Q

quelles sont les trois phases du PCR

A

1- dénaturation thermique de l’ADN
2- hybridation des amorces
3- l’extension ou élongation

32
Q

décris l’étape 1 du PCR

A

les fragments sont chauffés à haute température (environ 95 degrés). l’ADN double brin est dénaturé en simple brin qui devient accessible aux amorces.

33
Q

décris l’étape 2 du PCR:

A

mélange refroidi rapidement (de 45 à 60 degrés) ce qui permet l’appariement des amorces à leurs régions complémentaires dans les brins d’ADN

34
Q

décris l’étape 3 du PCR

A

élongation unidirectionnelle de chaque amorce hybridée par l’enzyme polymérase (environ 72 degrés). enzyme copie brin matrice en ajoutant nucléotides à 3’. résultat=ADN double brin.

35
Q

que se passe t’il suite à l’extension de l’étape 3 du PCR

A

le cycle recommence, chaque fragments précédemment synthétisés servent de matrice pour la synthèse de nouveaux fragments. après quelques cycles, l’ADN néo-synthétisé se comporte comme la matrice dominante. le taux d’amplification théorique est 2^n (n=nombre cycle). pour 30 cycles on pourrait obtenir un milliard de copies de cet ADN.

36
Q

le polymorphisme est dû à quoi

A

aux mutations d’insertion, de substitutions ou de délétion qui se sont introduites dans le matériel suite à des erreurs de recopiage. peuvent avoir lieu dans des zones codantes ou non codantes de l’ADN

37
Q

qu’est-ce qu’un marqueur génétique

A

un gène ou une séquence particulièrement polymorphe dont l’emplacement est connu dans le génome.

38
Q

décris le SNP

A

différence d’un seul nucleotide à l’intérieur d’un segment d’ADN (polymorphisme de séquence)

39
Q

décris le STR

A

zone de l’ADN non codant ou l’on retrouve de courtes séquences répétées en tandem et dont le nombre de répétitions est très variables entre les individus (polyphormisme de longueur)

40
Q

décris le RFLP

A

technique qui utilise les enzymes de restrictions pour digérer des échantillons d’ADN afin de révéler des différences par la présence de fragments de restriction de taille différente (polyphormisme de longueur de fragment de restriction)

41
Q

décris l’analyse par PCR

A

une première étape pour obtenir en grande quantité un segment d’ADN ciblé
l’amplification par PCR de zones contenant des STR, combinée à l’électrophorèse sur gel d’agarose, est suffisante en soi pour révéler des variations dans le nombre de répétitions d’une courte séquence en tandem.

42
Q

pourquoi chaque personne possède deux copies du marqueur génétique

A

car possède du matériel génétique hérité par son père et mère

43
Q

qu’est-ce que l’entomologie judiciaire

A

l’utilisation des insectes et autres arthropodes pour faire progresser des enquêtes.

44
Q

qu’est-ce qui permet de déterminer le PMI avec l’étude d’insectes

A

l’étude des insectes nécrophage (qui se nourrissent de détritus). la méthode la plus fiable lorsque le décès remonte à plus de 72 heures

45
Q

quels sont les colonisateurs les plus utiles pour évaluer le PMI

A

les individus âgés dérivés des premières pontes

46
Q

quelles sont les deux méthodes pour estimer le PMI

A
  • l’examen de l’âge et du développement des asticots (pour les premières semaines suivant mort)
  • analyse des vagues successives de colonisation des insectes. au cours de la décomposition, le cadavre passe par différentes phases qui attirent une succession prévisible d’insectes différents
47
Q

quel facteur doit être prit en compte pour estimer le PMI

A

la température puisque le développement des mouche est directement influencé par la température ambiante

48
Q

qu’est-ce qu’un body farm

A

un laboratoire de recherche qui étudie, en conditions classiques et en zone “ciel ouvert”, les étapes de décomposition de cadavres placés dans différentes conditions connues.

49
Q

l’estimation est plus précise lorsque le décès remonte à moins de 24h grâce à quoi

A

à l’utilisation des indicateurs de mort récente, soit livre mortis, algor mortis et rigor mortis

50
Q

décris lividité cadavériques (livre mortis)

A

les lividités cadavériques, de couleur rouge violacée, commencent à apparaître sur la peau moins d’une heure après le décès, mais s’intensifient progressivement pour atteindre leur maximum d’intensité autour de la 12e heure

51
Q

pourquoi les lividité épargnent les zones du corps qui sont en contact avec le sol

A

puisque les vaisseaux sanguins sont comprimés dans ces régions

52
Q

les lividités deviennent fixes quand

A

après 12 heures, suite à la perte d’étanchéité des vaisseaux sanguins et à l’accumulation de sang dans le liquide interstitiel

53
Q

décris l’étape du refroidissement du cadavre

A

après la mort, le corps ne peut plus maintenir 37 degrés (98,6F), elle diminue d’environ 1-1,5 F par heure

54
Q

qu’est-ce que l’équation de Glaister

A

heure depuis le décès = (98,4 F - T interne cadavre) / 1.5

55
Q

l’algor mortis peut être utilisé dans un délai de combien de temps

A

1 à 36 heures après le décès mais la meilleure fiabilité est dans les premières 12 heures

56
Q

quels facteurs peuvent influence la vitesse de déperdition de chaleur

A

la température extérieure, l’habillement du cadavre et sa masse corporelle

biologie session 4 (3 decks)

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