Chapitre 2: Approches théoriques de la monnaie. Flashcards
La théorie quantitative classique de la
monnaie
Equation des échanges
Les classiques considèrent que la monnaie est un bien comme
les autres dont l’utilité est d’être l’intermédiaire des échanges.
Iving Fisher (1907) a établi l’équation quantitative de la monnaie
qui se présente comme suit:
𝐌 × 𝐕 = 𝐏 × 𝐘 (𝟏)
Où M désigne la masse monétaire, V la vitesse de la circulation
de la monnaie, P le niveau général des prix et Y le produit
global.
- Les hypothèses de Fisher :
Hypothèse 1:
Le niveau de la production global Y est constant.
Hypothèse 2: * La vitesse de la circulation de la monnaie V est constant
- Déterminants de la vitesse de circulation : (fisher)
- Habitudes des paiements des agents économiques.
- La loi.
- Les banques.
- Technologie de transactions.
- Rythme de versement.
- L’impôt.
- Coût d’opportunité de la détention de la monnaie.
- Facteurs psychologiques
Equation de Cambridge:
Dans l’équation des échanges (1) , les agents économiques
expriment une demande de monnaie Md tel que:
𝐌𝐝 = 𝐊 × 𝐏 × 𝐘 𝟐
Avec:
- k =1/V - Et Md la demande de monnaie.
2- La théorie keynésienne de la monnaie
Keynes considère qua le fonction de la demande de la monnaie
en terme réel chez les classiques reste incomplète. Le taux
d’intérêt nominal est un autre déterminant de la demande de la
monnaie en terme réel.
Keynes considère que les agents économiques détiennent la
monnaie pour trois motifs:
Le motif de transaction.
Le motif de précaution.
Le motif de spéculation.
Le motif de transaction:
Fait référence aux disponibilités nécessaires aux agents
pour effectuer leurs transactions,
se justifie par le fait que
les agents économiques éprouvent le besoin de détenir
des encaisses pour leurs dépenses quotidiennes.
Il dépend
essentiellement du revenu.
Le motif de précaution
Qui se justifie par le fait que les agents ont besoin de se
constituer une réserve de pouvoir d’achat qui reste stable.
Le niveau de cette encaisse est déterminé par le revenu.
Le motif de spéculation:
Est déterminé par le désir des agents de faire des
bénéfices sur leurs investissements financiers. Avec
l’objectif de réaliser des plus-values en capital sur les
marchés financiers.
3- La théorie monétariste de la monnaie
En 1956, Milton Friedman (1912-2006) propose une nouvelle
théorie de la demande de monnaie qui constitue selon lui
une nouvelle formulation de la théorie quantitative de la monnaie.
La demande de monnaie relève de la théorie de la demande d’actifs
(c’est la même démarche que celle de Keynes), elle dépend de la
richesse des individus et des rendements anticipés des autres actifs
comparés à celui de la monnaie. Friedman cherche une relation
entre la valeur désirée des encaisses réelles (pouvoir d’achat que
les agents détiennent sous forme monétaire
equation de friedman
Cela le conduit à la formulation suivante de la demande de monnaie
𝐌𝐝
𝐏
= 𝐟(𝐘𝐩 , 𝐫𝐛 − 𝐫𝐦 , 𝐫𝐞 − 𝐫𝐦 , 𝛑𝐞 − 𝐫𝐦)
𝐌𝐝
𝐏 : la demande d’encaisse réelle.
𝐘𝐩: le revenu permanent.
𝐫𝐦 : le rendement anticipé de la monnaie.
𝐫𝐞 : le rendement anticipé des actions.
𝐫𝐛 : le rendement anticipé des titres.
𝛑𝐞 : le taux d’inflation anticipé.
Les signes +/- indiquent l’influence de chaque variable explicative sur la
demande de la monnaie.