Chapitre 16 Flashcards

1
Q

Les attributions sont des croyances par rapport… ?

1) aux causes d’un fait non observable
2) aux conséquences d’un fait non observable
3) aux causes d’un fait observable

A

Réponse 3)
Les attributions sont des croyances par rapport aux causes d’un fait observable (un effet), - les réponses à la question “pourquoi ?”.

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2
Q

Qu’explique les théories d’attribution ?

HEIDER, 1958; MICHOTTE, 1946; KELLEY, 1967 par exemple

A

Explication des processus et des règles par rapport à la construction des relations causales entre les événements

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3
Q

Qu’explique les théories attributionnelles ?

WEINER, 1986 par exemple

A

Explication des conséquences des attributions pour les processus motivationnels et affectifs (vécu affectif)

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4
Q

Quelle est l’idée de base de l’attribution concernant l’individu ? Que veut-il connaître ?

A

L’individu est un chercheur naïf qui veut connaître les causes des événements pour augmenter son contrôle. Si on a compris, alors on peut prédire.

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5
Q

Qui a inventé la théorie attributionnelle de la motivation ?

A

Weiner, 1986.

Première version de Weiner et al., 1971

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6
Q

Quelle est la fonction des attributions des échecs et des succès ?

A

Connaître les causes de ses performances d’accomplissement pour avoir du contrôle sur sa vie

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7
Q

Sur quelles dimensions peuvent être situées les attributions basées sur des informations préalables ? Sur quoi ont-elles des effets ?

A

Dimensions causales.

Elles ont des effets sur le vécu affectif et le comportement.

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8
Q

On attribue les échecs et les succès à 4 types de causes, lesquelles ?

A
  • la capacité
  • l’effort
  • la difficulté de la tâche
  • la chance
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9
Q

Ces causes se situent sur 2 dimensions, lesquelles ?

A
  • la stabilité de la cause

- le locus de la cause (interne ou externe)

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10
Q

Que détermine la dimension de stabilité ?

Que détermine la dimension de locus ?

A

La stabilité détermine le changement des attentes par rapport au succès.
Le locus détermine les émotions par rapport à la valeur/à l’évaluation de soi :
si locus interne –> réussi car effort –> fierté,
si locus externe –> loupé car difficile –> honte.

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11
Q

Qu’étudie l’étude de Meyer (1973) ?

A

Elle étudie le changement des attentes (de succès) suivant l’attribution faites, soit attribution aux causes stables, soit aux causes variables.

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12
Q

Explique l’étude de Meyer (1973) sur le changement des attentes.

A

Les participants ont des échecs successifs. Mesures après chaque échec de la cause et de la probabilité de succès pour la tâche qui suit

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13
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Meyer (1973) sur le changement des attentes ?

A

Lorsqu’il y a attribution aux causes stables (capacité, difficulté) –> l’attente de succès diminue.
Lorsqu’il y a attribution aux causes variables (effort, chance) –> l’attente de succès reste relativement stable.

Il faut donc apprendre à réattribuer les échecs aux causes variables.
Les causes stables entraînent moins de changements (échecs car on est pas bon ou la tâche est trop difficile donc on ne fait pas d’effort).

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14
Q

Qui a pensé la version actuelle de l’attribution ?

A

Weiner, 1986

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15
Q

Weiner, dans sa version actuelle de l’attribution, a ajouté une 3ème dimension causale, laquelle ?

A

La contrôlabilité.

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16
Q

Sur quoi a des effets la contrôlabilité ?

A

La contrôlabilité a des effet sur les émotions à caractère social (culpabilité, colère).
Ex: on est en colère si on a échoué à un examen difficile et que l’examen est toujours difficile –> biais de l’instructeur.

17
Q

Qu’est ce que le motif d’accomplissement ?

A

Le motif d’accomplissement est la disposition d’attribuer les succès aux causes internes et stables et d’attribuer les échecs aux causes externes ou variables
–> disposition hédoniste:
succès = c’est moi (interne, fier),
échec = ce n’est pas moi (externe, le moins de honte possible).

18
Q

Quelle théorie Weiner (1972) a-t’il critiqué ?

A

Il a critiqué la théorie d’Atkinson (1957).

19
Q

Les émotions sont:
1) des conséquences de la difficulté de la tâche
2) des produits des attributions
selon Weiner ?

A

Les émotions sont des produits des attributions selon Weiner.

20
Q

Pour avoir un maximum d’informations par rapport à ses capacités, on préfère des tâches:

1) faciles
2) intermédiaires
3) difficiles

A

On préfère des tâches intermédiaires car on reçoit un feedback des vraies capacités de l’individu car les tâches trop faciles ou trop difficiles ne nous disent rien sur nos capacités.

21
Q

Explique l’étude de Meyer (1973) sur le motif d’accomplissement et le style d’attribution.

A

Deux groupes de participants par rapport à leur résultats au TAT:
- N ach (need achievement) fort –> motivé par le succès
- N ach faible –> évité l’échec.
Manipulation du nombre de réponses correctes dans un test: au dessous vs au dessus de l’attente de succès.
Mesure les attributions.

22
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Meyer (1973) sur le motif d’accomplissement et le style d’attribution ?

A

Le groupe N ach (qui évite l’échec) attribue le succès moins à la capacité et plus à la chance, mais les échecs plus à la capacité et moins à la chance (comparé au groupe N ach fort).

23
Q

Quel groupe (N ach fort ou faible) attribue le plus les échecs à l’effort ? (dans l’étude de Meyer (1973) sur le motif d’accomplissement et le style d’attribution)

A

C’est le groupe N ach fort qui attribue les échecs plus à l’effort.

24
Q

Explique l’étude de Weiner et al. (1978) sur les attributions et les vécus affectifs.

A

Les participants lisent des descriptions d’autres personnes qui effectuent des tâches.
Manipulations du succès vs échec de la personne et de l’attribution de la personne.
La tâche est de choisir le sentiment que la personne dans l’histoire va ressentir suite à l’attribution.

25
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Meyer et al. (1978) sur les attributions et les vécus affectifs.

A

C’est l’attribution plutôt que le résultat en tant que tel qui détermine la réaction affective aux succès et aux échecs.

26
Q

Quelle est l’hypothèse de l’étude de Trope (1975) sur le rôle de la diagnosticité ?

A

L’hypothèse est que la diagnosticité, plutôt que les effets affectifs, détermine la préférence pour des tâches de Ps=.50

27
Q

Explique l’étude de Trope (1975) sur le rôle de la diagnosticité ?

A

Deux groupes d’individus avec un N ach fort (Ms) vs faible (Mee) selon un questionnaire (“achievement scale”).

Choix entre des items de six tests qui diffèrent par rapport à la difficulté et la diagnosticité pour la capacité:

  • difficulté: facile, modérée, difficile
  • diagnosticité: basse vs élevée

Mesure: on peut choisir un total de 25 items parmi tous les tests - lesquels ?

28
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Trope (1975) sur le rôle de la diagnosticité ?

A

Sur chaque niveau de difficulté on préfère des items diagnostiques (élevés).
La préférence augmente avec la force du N ach.

29
Q

A quoi correspond le biais d’auto-complaisance (Miller et Ross, 1975) ?

A

Le biais d’auto-complaisance correspond à:

  • l’attribution des succès à l’interne stable
  • l’attribution de l’échec à l’externe variable
30
Q

A quoi correspond le biais acteur/observateur (Storms, 1973)

A

L’acteur fait des attributions externes.

L’observateur fait des attributions internes.

31
Q

A quoi correspond le “sexual attribution bias” (Försterling et al., 2007) ?

A

Attributions des succès des personnes attractives avec le même genre à la chance (concurrence–>dérogation), et des personnes attractives de l’autre genre à leur capacités (glorification).

32
Q

Selon Weiner (1985), quels événements motivent les attributions ?

A

Les évenements négatifs ou pertinents ou surprenants.

33
Q

Attribue-t-on toujours ? pourquoi ?

A

On n’attribue pas toujours, les analyse causales étant relativement coûteuses en termes de ressources attentionnelles.

34
Q

D’après Gendolla et Koller (2001), quel élément est déclenché par les évenements négatifs et pertinents, puis entraîne les attributions causales ?

A

Il s’agit de la surprise.

35
Q

Que pouvons nous conclure sur la validité de la théorie attributionnelle.

A

La théorie attributionnelle est limitée à quelque situations. Mais il reste la possibilité de forcer des attributions avec des conséquences motivationnelles (“reattribution training”).