Chapitre 13 Flashcards

1
Q

Quelles sont les questions des causes proximales?
Comment

A

Comment fonctionne le trait? Quel est le stimulus déclencheur? Quels sont les
processus internes supportant le comportement ? Cela implique les sens autant
que l’expression des gènes, la physiologie neuronale, la mobilisation musculaire,
etc. Comment se développe le trait chez un individu?

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2
Q

Quelles sont les questions des causes ultimes?
Pourquoi

A

Quelle est la valeur adaptative du trait (quelle est sa fonction et quel est son
effet sur le fitness)? Quelle est l’histoire évolutive du trait ?

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3
Q

Qu’est-ce qu’un comportement?

A

Un comportement est une réponse coordonnée (au sein de l’individu) à un stimulus externe.
Cette réponse peut être une cascade de réponses internes.

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4
Q

Vrai ou faux. Un comportement est un trait phénotypique comme les autres?

A

Vrai. On connait une foule de gènes qui influencent le comportement. Comme d’autres traits, il
y a souvent plusieurs gènes qui affectent un comportement, et l’environnement peut
influencer le trait comportemental (plasticité). On peut démontrer que le comportement
n’est pas ‘seulement’ une forme de plasticité phénotypique.

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5
Q

Est-ce que les phénomènes évolutifs s’appliquent aux comportements?

A

Oui, de même que toutes les forces évolutives

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6
Q

Qu’est-ce qui gère les comportements?

A

Les neurones sont les cellules de bases du système nerveux qui ‘gère’ les comportements
des animaux. Les protéines neuronales impliquées dans les synapses entre les neurones
sont d’origine évolutive plus ou moins ancienne, certaines étant présentes chez les
éponges…. qui n’ont pas de neurones

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7
Q

Qu’est-ce qu’un comportement inné?

A

Un comportement inné est généralement peu variable. Il s’agit d’une réponse directe à un
stimulus précis en lien avec une situation prévisible. Le comportement est, au moins dans sa
version d’origine, adaptatif. Les comportements innés peuvent varier au sein d’une espèce.

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8
Q

Est-ce que les animaux peuvent modifier leur comportement en fonction de l’environnement?

A

Oui. Néanmoins, cette plasticité a comme substrat un comportement qui est souvent fortement
héritable.

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9
Q

Qu’est-ce que la plasticité synaptique?

A

Plusieurs animaux peuvent apprendre de nouvelles tâches et s’en souvenir. Les bases neuronales
sont complexes, mais impliquent souvent la reconfiguration des réseaux de connexions entre les
neurones en réponse à un stimulus.

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10
Q

Quelle capacité cognitive utilisée pour résoudre des problèmes de manière innovatrice a été associée à
un cerveau plus gros (relativement à la taille corporelle)?

A

Innover et adopter de nouveaux comportements
On sait que cela est aussi possible grâce
à une forte densité de neurones dans certaines zones du cerveau ou à des différences dans l’expression de gènes
particuliers.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un comportement social?

A

Interaction entre individus de la même espèce : un individu a un comportement (l’acteur) qui affecte un autre individu en présence (ou plusieurs; le ou les
‘receveurs’).

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12
Q

Par quoi les comportements des animaux sont d’abord et avant tout explicables?

A

Par la sélection naturelle agissant sur les individus, et non au niveau du groupe. La sélection agit d’abord et avant tout au niveau individuel.

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13
Q

Expliquer la sélection au niveau de l’individu

A

Sélection qui résulte de la différence entre le fitness de différents individus en raison des comportements héritables de ces individus. Autrement
dit, certains individus ont un meilleur fitness que d’autres en raison de leur comportement.

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14
Q

Expliquer la sélection au niveau du groupe

A

Sélection qui résulte de la différence entre le fitness de différents groupes d’individus en raison des comportements héritables des individus de ces
groupes. Il y a une meilleure survie et reproduction de certains groupes. Autrement dit,
certains groupes ont un meilleur fitness que d’autres en raison du comportement des
individus du groupe.

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15
Q

Quel est le coeur de l’argument en faveur de la sélection au niveau de l’individu?

A

elle est plus
efficace et rapide que la sélection au niveau du groupe. Les groupes se divisent moins vite que
les individus se reproduisent, ainsi la sélection en faveur d’individus tricheurs et égoïstes
(même lorsqu’ils menacent la survie du groupe) peut rapidement contrer et supplanter la
sélection favorisant les altruistes qui donne un avantage à long terme au groupe. La sélection
individuelle est rapide et myope (ne voit pas loin devant dans le temps). Les individus sont
égoïstes quant à leur propre succès reproducteur. Ils ne se comportent pas pour le ‘bien’ de
l’espèce.

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16
Q

Coûts et bénéfices de la vie de groupe

17
Q

Bénéfices mutuels

A

Les individus ‘acteurs’ et ‘receveurs’ sont des parents non apparentés
 Les actes sont des soins parentaux prodigués par mères et pères aux oisillons après
l’éclosion des œufs dans un même nid.
 Les bénéfices mutuels se mesurent au succès reproducteur supérieur des individus
pondant leurs œufs dans un même nid vs des couples ayant leur propre nid (succès nul
de ces derniers).

18
Q

Égoïsme

A

Les acteurs sont des têtards, leur acte est de manger les œufs (receveurs) de leur
propre espèce (toxiques pour les autres espèces).
Les effets sont bénéfiques pour les têtards cannibales qui ont une croissance plus
rapide suite à la réduction de densité (et de la compétition) que cause leur
cannibalisme. Le coût est extrême pour les œufs consommés (survie nulle!).

19
Q

Altruisme

A

Quand un individu a un comportement coûteux qui réduit son
propre fitness et que ce comportement contribue à augmenter le fitness d’un autre
individu. Ce type de comportement expose un paradoxe : un trait qui nuit au fitness
d’un individu (et les allèles qui le déterminent) et qui favorise le fitness d’un autre
individu devrait tout simplement disparaître

20
Q

Quel modèle permet de résoudre le paradoxe de l’altruisme?

A

Le modèle de la sélection de parentèle (anglais ‘kin selection’) permet de résoudre ce
paradoxe. Ce modèle stipule que le coût d’un geste altruiste peut être compensé par le
gain en fitness d’un individu apparenté.

21
Q

Comment aider des individus apparentés peut procurer des bénéfices indirects qui compensent le coût direct associé au comportement d’aide?

A

Un altruiste pose un geste coûteux réduisant son fitness direct, mais bénéficiant au fitness d’un apparenté
o Cet altruiste fait un gain de fitness indirect, car ses allèles sont transmis via un
individu apparenté. Ce gain sera d’autant plus élevé que l’individu aidé est plus
apparenté (plus grande fraction du génome partagé).
o Si le bénéfice indirect lié au geste (pondéré par le degré de parenté) est plus
grand que le coût du geste, alors l’altruisme peut s’installer et se maintenir, car
cela augmente le fitness inclusif de l’individu qui aide (l’altruiste)

22
Q

Qu’est que le fitness individuel inclusif? Quelle équation exprime cette idée?

A

Fitness individuel direct + Fitness individuel indirect
si Br > C, où B = bénéfice indirect
et C = Coût en termes de rejetons produits, alors l’altruisme peut évoluer et se
maintenir

23
Q

Donner un exemple d’altruisme

A

Exemple des spermophiles de Belding qui vivent en colonies : certains individus
émettent un cri d’alarme à l’approche d’un prédateur aviaire et cela augmente la
probabilité qu’ils soient la victime du prédateur (coût du comportement). Les
femelles sont plus fidèles au site de leur naissance, alors que les mâles dispersent
beaucoup plus vers les autres colonies. Les femelles, plus apparentées aux autres
individus de la colonie, émettent plus souvent le cri d’alarme. Les femelles
immatures et sans petit émettent aussi ce cri d’alarme plus fréquemment que les
jeunes mâles. Cela montre qu’il ne s’agit pas seulement d’une forme de soin
parental (avertir son propre petit).

24
Q

Qu’est -ce que la notion de réputation?

A

Dans plusieurs cas, des
comportements ou autres phénotypes sont nécessaires pour que les individus
coopérants puissent se reconnaitre et éviter les inévitables tricheurs qui veulent
augmenter leur fitness individuel sans ‘payer en retour’.