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Sciences forensiques et criminalistique > Chapitre 12 : Les documents et les traces numériques > Flashcards

Chapitre 12 : Les documents et les traces numériques Flashcards

1
Q

Quand a eu lieu le déchiffrement des messages cryptographiques ?

A

IXe siècle (801-873)

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2
Q

Quand a eu lieu les premiers travaux sur l’identification des écritures ?

A

Début du XIVe siècle

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3
Q

En quelle année l’expertise en écriture fut reconnue par Charles V ?

A

1370

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4
Q

En quelle année est apparue la communauté d’écrivains experts examinateurs ?

A

1590

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5
Q

Quand a eu lieu le premier traité d’expertise en écriture ?

A

1604 (François Demelle)

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6
Q

En quelle année Raveneau a publié son Traité des inscriptions en faux ?

A

1666

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7
Q

Qu’est-ce que la graphologie ? Quand est-elle apparue ?

A
  • Juger les hommes sur leur écriture
  • XIXe siècle
    (Abbé Michon, Crépieux-Jamin, Solange-Pellat)
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8
Q

En quelle année est apparue la comparaison d’écritures ? Qui ?

A
  • XXe siècle

- Pierrehumbert, Osborn, Reiss, Locard

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9
Q

Qu’est-ce qu’une pièce à conviction ?

A

Diffamation, menaces, escroquerie, vol, etc.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un corps du délit ?

A

Faux, plagiat, usurpation d’identité, menaces. etc.

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11
Q

Nommez des exemples de litiges d’une pièce à conviction et d’un corps du délit ?

A
  • Criminel
  • Économique
  • Conventionnel
  • Propriété intellectuelle
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12
Q

Quels sont les intérêts dans l’étude des documents ?

A
  • Le document
  • Son contenu
  • Les circonstances
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13
Q

Les documents sont …

A

… un support de traces et d’informations

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14
Q

Comment détermine-t-on la falsification des documents ?

A

Par 4 questions :

  • Comment : Mode de fabrication, état
  • Quoi : Authentique ou faux
  • Où : Provenance
  • Qui : Extraction de traces, de données, d’images
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15
Q

Quels sont les types de modifications avec l’intention de tromper ?

A
  • Par enlèvement : Gommage, grattage, lavage chimique
  • Par addition
  • Par substitution
  • Caviardage
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16
Q

Quelles sont les cibles des contrefaçons ?

A
  • Documents de valeur
  • Billets de banque
  • Chèques
  • Documents fiduciaires
  • Marques
  • Brevets
  • Droits d’auteur
  • Sécurité
    COMMERCE, PROTECTION DE L’ÉTAT
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17
Q

Quels sont les types d’imitations visant à tromper ?

A

Matériels et méthodes

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18
Q

Nommez les types d’examens non destructifs.

A
  • Enregistrement photographique ou numérique
  • ESDA
  • Examens optiques
  • Macroscopie et microscopie
  • Microspectrométrie pour les encres
  • Spectrométrie Raman
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19
Q

Nommez les types d’examens destructifs.

A
  • Encollage, fibres, cendres.

- CCM pour les encres

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20
Q

Quels sont les principes d’un foulage ?

A
  • Plateau de bronze perméable
  • Document plaqué sur plateau (pompe à vide)
  • Recouvert par un film polyester (5um)
  • Chargée électrostatiquement électrode sous HT 6-8 KV (Corona)
  • Application d’un tuner
  • Détection
  • Prélèvement (feuille adhésive transparente)
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21
Q

Quel est l’avantage d’un foulage ?

A

Pas de limite de temps

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22
Q

Quelles sont les conditions opératoires ?

A
  • 65% d’humidité relative chambre hydrostatée

- 20 ± 2 °C

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23
Q

Quels sont les objets d’analyse pour les documents ?

A
  • Papiers
  • Instruments scripturants
  • Machine de bureau ( machine à écrire, périphériques, imprimantes, photocopieuses)
  • Papiers-valeurs
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24
Q

Quelles sont les composantes du papiers des documents ?

A
  • Fibres de celluloses comprimées
  • Principalement copeaux de bois
  • Blanchiment, charges, colles, adultérants
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25
Q

Quelles sont les avantages des composantes contenues dans le papier ?

A

Variabilité des procédés + produits utilisés (chiffon, filasse, herbes) = Discrimination des différentes productions

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26
Q

Quels sont les examens physiques non destructifs du papier ?

A

Normalité: Gammage (g/m2), surface, épaisseur, pliures

  • Structure : Transparence, vélin, satiné, vergé, toilé (papier valeur : N° de série, guilloché, impressions, timbre sec ou humide etc.)
  • Couleur, tonalité, UV
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27
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques d’un filigranes ? Définir les caractéristiques.

A
  1. Signe de qualité : Marque d’origine/date
  2. Pression d’une rouleau filigraner sur la feuille humide
  3. Création de densités différentes, donc d’opacités différentes
    * ** Pas de différences d’épaisseur de papier
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28
Q

Quelles sont les différences techniques pour la détection de faux filigranes ? Définir les techniques. (2)

A
  1. Pression (molette) sur papier humide :
    - Compression du papier
    - Amincissement du papier
    - Impression des parties opaques
    - Sandwich
  2. Méthode chimique :
    - Transparence locale
    * Possibilité d’un gaufrage (tampon, sceau) sur le document fini **
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29
Q

Quelles sont les méthodes de détection des faux filigranes ?

A
  • Lumière frisante dirigée
  • Examen microscopique de surface
  • Examens optiques sous différents éclairages
  • Détection des couches multiples de papier
  • Comparaison avec des références
  • Luminescence
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30
Q

Quels sont les éléments de sécurité des documents ?

A
  • Fibres, planchettes : Couleur, luminescence, origine
  • Fil de sécurité : Métallique, argenté, avec ou sans message porté
  • Fil de couture
  • Mélange d’encres visibles et réactives aux UV
  • Impressions de sécurité : Irisée, taille douce, micro-impressions
  • Encres spécifiques : Image latente révélée à l’UV, encre délébile ou gommable avec trace.
  • Marque UV dans le film de protection de document
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31
Q

Quelle est l’origine de l’encre ?

A
  • Sépia, pigments animaux, colorants végétaux.
  • Pigments minéraux : Ocres, oxydes de Pb (blanc, jaune), carbone
  • Suspension de particules de carbone : Encre de Chine
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32
Q

Quelle est la composition de l’encre de Chine ?

A

Eau, gomme arabique et noir de fumée

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33
Q

À quelle partie d’un document appartient cette phrase :

Adaptation de l’outil scripturant et de l’impression.

A

Encre

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34
Q

Quelle encre est utilisée au XIIe siècle ?

A

Encres gallotanniques

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35
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’encre gallotonique?

A

Résistance, permanence, insolubilité et acidité

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36
Q

Quelle est la composition de l’encre gallotonnique ?

A
  • Noix de galles
  • Sels métalliques
  • Tanins végétaux
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37
Q

Quelle encre est utilisée au XXe siècle ?

A

Encres aqueuses

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38
Q

Quelle est la composition de l’encre aqueuse ?

A
  • Colorants (ou pigments) : Dérivés phtalocyanines chélatés, prémétallisés
  • Solvants : Glycol, formamide, huiles minérales, de lin, acide ricinoléique, etc.
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39
Q

Quelles sont les propriétés de l’encre aqueuse ?

A
  • Additifs: Tensioactifs, viscosité, lubrifiants, acide gras, résines, anticorrosifs
  • OVI (Variation optique)
  • Encre magnétique (caméra opte-magnétique
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40
Q

Quel instrument scripturant est apparu à l’Antiquité ?

A

Pinceaux, Kalam.

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41
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1564 ?

A

Crayon: 15-70% graphite + 3-60% glaise + graisse

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42
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1795 ?

A

Crayon à mine

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43
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1850 ?

A

Plume à réservoir (Encres gallotonniques ou aqueuses)

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44
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1944 ?

A

Stylo à bille avec composés thixotropiques

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45
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1964 (1952)?

A

Style à pointe poreuse

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46
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1970 ?

A

Stylo à bille flottante

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47
Q

Quel instrument scripturant est apparu en 1984 au Japon ?

A

Gels Pens

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48
Q

Nommez des instruments scripturants plus récents ?

A
  • Machine à écrire
  • Photocopieurs
  • Imprimantes et autres périphériques
  • Fax
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49
Q

En quoi consiste l’analyse des instruments scripturants ?

A

Qualité du trait ou de la frappe, empâtement, bords du trait, foulage, stries, dépôts, bronzing, composition des encres, absorption, luminescence, couleurs, teintes, etc.

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50
Q

Quelle sont les caractéristiques d’un crayon ?

A

Usure d’une mine à base de graphite et d’argile: Lignes perlées

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51
Q

Quelles sont les analyses possibles pour la qualité du trait d’un crayon ?

A

Macroscopique:

  • Type d’instrument
  • Mode d’utilisation
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52
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une plume ?

A
  • Écoulement de l’encre par capillarité entre 2 branches qui s’écartent
  • La régularité ou non de l’arrivée d’encre distingue la plume à réservoir
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53
Q

Quelles sont les analyses possibles d’une plume ?

A 
Qualité du trait : 
- Macroscopique : Type d'instrument, manière d'utilisation (position de la plume par rapport à la ligne)
Examens des encres: 
- Microspectrométrie (MSP)
- CCM
- Raman (pigments)
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54
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un stylo à bille à encres grasses ?

A

Dépôt, foulage, stries, bronzing, amas d’encre, largeur constante

55
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un stylo à bille flottante à encres fluides non grasses ?

A

Foulage faible, trait uniforme

56
Q

Quelles sont les analyses possibles d’un stylo ?

A 
Qualité du trait : 
- Macroscopique : Type d'instrument, Défauts des billes
Examens des encres: 
- Microspectrométrie (MSP)
- CCM
- Raman (pigments)
- FTIR (colorants)
57
Q

Quelles sont les caractéristiques des pointes fibres poreuses ?

A

Foulage faible, trait uniforme, bande large, état de la pointe

58
Q

Quelles sont les analyses possibles des pointes fibres ?

A 
Qualité du trait : 
- Macroscopique : Type d'instrument, Défauts de pointes
Examens des encres: 
- Microspectrométrie (MSP)
- CCM
- FTIR (colorants)
59
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un stylo gels pens?

A
  • 60-80% eau et pigments
  • Aqueuses, métallique, «milky»
  • Fortes quantité d’encre
  • Foulage faible, trait uniforme avec deux sillons, bronzing, particules d’aluminium
60
Q

Quelles sont les analyses possibles d’un stylo gen pens?

A 
Qualité du trait : 
- Macroscopique : Type d'instrument (aspect sablonneux), Défauts de pointes
Examens des encres: 
- Microspectrométrie (MSP)
- CCM
- Raman (pigments)
61
Q

Nommez d’autres types d’outils scripturants.

A
  • Marqueurs
  • Stylo à bille sous pression de gaz : Encre spéciales
  • Encres effaçables
62
Q

Quelles sont les analyses possibles de ces outils ?

A 
Qualité du trait : 
- Macroscopique : Type d'instrument (aspect sablonneux), Défauts de pointes ou de billes, surcharge d'encre 
Examens des encres: 
- Microspectrométrie (MSP)
- CCM
- Raman (pigments)
- FTIR (colorants)
63
Q

En quoi consiste les examens optiques de l’inspec-8?

A
  • Analyse de la réflectance et de la luminescence des encres

- Visualisation sur documents endommagés

64
Q

En quoi consiste les examens optiques d’un microspectrophotométrie ?

A

Mesure localement l’absorption d’une encre dans le domaine du visible entre 380 nm et 720 nm.

65
Q

Quels sont les intérêts des croisements de traits ?

A
  • Ordre de la séquence

- Litige : Ajout de texte, faux

66
Q

Quelles sont difficultés des croisements de traits ?

A
  • Homogènes
  • Stylo-Stylo : Lorsque l’un des 2 traits est noir ou plus dense, celui-ci paraît toujours postérieur. Nécessité de basculer de l’optique vers SEM et AFM
  • Hétérogènes
67
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’héliogravure ?

A
  • Gravure du cylindre d’impression et de cuivre ou en ions (diamant ou laser)
  • Encre liquide pour pénétrer dans les creux
  • Papier de faible grammage
68
Q

Quelles sont les caractéristiques de la sérigraphie et du chablon ?

A
  • Impression au pochoir par un système ajouré sur tous types de supports
  • Réseau de mailles, pointillés
  • Résolution de 50um
69
Q

Quels sont les principes d’un laser (Xérographie) ?

A
  • Dessin du laser sur un tambour rotatif photosensible.
  • Dispositif électrique polarisant l’image magnétique.
  • Toner inversement chargé adhère aux zones marquées.
  • Déposition électrostatique sur une feuille chargée
    appliquée contre le tambour encré.
  • Fixation de l’encre sur la feuille par chauffage.
  • Compression de la feuille dans un four thermique.
70
Q

Quelles sont les caractérisations d’un laser (Xérographie)?

A
  • Relief provoqué par le toner (observable en lumière
    frisante).
  • Lignes de balayage (ex: sur les faux billets) surtout
    pour les imprimantes couleur.
  • Coloration en surface.
  • Présence de toner fondu qui recouvre complètement le papier cachant alors les fibres du support.
71
Q

Quels sont les 4 éléments de l’imprimantes ?

A
  1. Corona
  2. Tambour photoconducteur
  3. Rouleaux de fixation
  4. Rouleaux d’entraînement du papier
72
Q

Quelles sont les caractéristiques acquises du corona ?

A
  • Rayures ou lignes blanches

- Image de fond

73
Q

Quelles sont les caractéristiques acquises du tambour photoconducteur ?

A
  • Rayures
  • Taches noires répétitives
  • Taches blanches répétitives
74
Q

Quelles sont les caractéristiques acquises des rouleaux de fixation ?

A
  • Rayures répétitives sur les caractères imprimés si sales
75
Q

Quelles sont les caractéristiques acquises des rouleaux d’entrainement du papier ?

A
  • Bandes plus ou moins marquées sur la feuille
76
Q

Quel élément de l’imprimante cause des répétitions de défauts sur le document ?

A

Dimension du tambour

77
Q

Comment identifie-t-on des imprimantes laser ?

A

Code latent dans l’impression laser (Interpol)

  • Matrice de 1 cm2 environ, points jaunes invisibles à l’oeil nu
  • Code unique à l’imprimante : # de série, voire date et heure d’impression
78
Q

Quel est l’intérêt de l’identification des imprimantes laser ?

A

Identification de l’imprimante si on dispose du décodeur de matrice, ou comparaison directe entre deux documents

79
Q

Quelles sont les 7 compagnies majeures de l’impression à jet d’encre ?

A

HP, Lexmark, Canon, Epson, Kodak, Brother, Hitachi

80
Q

Comment peut-on reconnaitre les documents imprimés à jet d’encre ?

A
  1. Reconnaissance au macroscope par une distribution des points (1, 4 voire jusqu’à 12 couleurs
  2. Technologie de projection des ponts sans relief:
    - A jet continu (industrie)
    - A jet sur demande (domestique) : Thermique / Bubble, Piezzo
  3. Possibilité de déterminer la taille de(s) (la) buse(s) sur du papier de style photo
81
Q

En quoi consiste le principe d’un piezzo ?

A

Projection par un cristal vibrant soumis à des pulsations électriques

82
Q

En quoi consiste le principe du thermique/bubble?

A

Une fine couche d’encre est chauffée à 480 °C durant une fraction de seconde pour former une bulle de vapeur qui pousse l’encre dans la buse

83
Q

Quels sont les deux types de toners ? Définir.

A 
Poudre: 
- Pigments, polymères, additifs
- Taille : 6-20 um
- Épaisseur : 5-10 um
Liquide: 
- Pigments, additifs
- Taille : < 2 um 
- Épaisseur: 1-3 um
84
Q

Quels sont les catégories de poudre dans les toners?

A
  • Mono-composant

- Bi-composant (présence de fer)

85
Q

Quelle est la particularité du toner mécanique/chimique ?

A

Particules non régulières/ régulières

86
Q

Nommez les composants des toners ? (5) Quelles sont leurs fonctions et leurs concentrations ?

A 
Polymères (résine, divinyl sulfone)
- Fonction: Particules sphériques <7 um
- Concentration: 85-95 %
Pigments ou colorants :
- Fonction: Couleur
- Concentration: 1-5%
Oxyde de métal conducteur: 
- Fonction: Matériel magnétique
- Concentration: <2%
Silice de TiO2 (hydrophobique):
- Fonction: Revêtement de particules
- Concentration:5-70%
Composés chromium:
- Fonction: Humidifie, pénètre
- Concentration: <5%
Additifs:
- Fonction: Lubrifiants, agents de surfaces
- Concentration: —
87
Q

Qu’est-ce que l’écriture ?

A
  • Art de représenter la parole ou la pensée par des signes conventionnels.
  • Partie de l’étude criminalistique des documents (papiers, encres, foulages, etc.)
88
Q

Qu’est-ce qu’une signature ?

A

Inscription qu’une personne fait de son nom pour affirmer l’exactitude, la sincérité d’un écrit ou en assumer la responsabilité.

89
Q

Quelles sont les missions du criminaliste par rapport aux écritures et signatures ?

A
  • Identification d’une personne, un auteur, une écriture, une signature
  • Mise en évidence de l’authenticité ou non d’un document contesté
90
Q

Quels sont les postulats (3) de la comparaison de l’écriture ?

A
  1. Chaque être est unique, y compris dans ses habitudes et son comportement
  2. Donc l’écriture de chacun est unique et individuelle
  3. Influence culturelle, mais aussi de différenciation individuelle lors de l’apprentissage
91
Q

Qu’est-ce que l’intravariabilité dans la composition d’écritures ?

A

Une personnes n’écrit jamais deux fois de manière rigoureusement identique

92
Q

Qu’est-ce que l’intervariabilité dans la composition d’écritures ?

A

Il n’y a pas deux personnes qui ont la même écriture

93
Q

Quelles sont les limites dans les documents ?

A
  • Les différences graphiques ne sont pas forcément des indices de faux
  • Difficile de distinguer entre véritables différences graphiques et différences dues aux variations naturelles, surtout dans le domaine des signatures
94
Q

En quoi consiste l’expertise criminalistique matérielle classique ?

A

Protéger les autres traces de transferts (digitales, biologiques, foulage)

95
Q

En quoi consiste l’expertise en comparaison d’écritures (écritures et signatures) ? (2 phases)

A
  1. Phase rigoureusement scientifique de comparaison

2. Phase décisionnelle : Expression d’un opinion d’expert

96
Q

Qu’est-ce que l’étape préliminaire ?

A

COMPARER CE QUI EST SEMBLABLE.
- Vue globale du cas.
— Question.
o État : Physique, détérioré, intégrité, original ?
o Quantité.
o Typologie : Anonymes, contestés, complets, cohérents ?
o Contenu : Chèque, valeur, lettre, document officiel, menace ?
o Histoire : Circonstances, continuité jusqu’à l’expertise ?
— Comparaison : Nature, qualité, pertinence (temps, authenticité, quantité).
- Questions posées dans la mission ?
- Est-il possible d’y répondre? Réflexion !
- (Re)formulation des hypothèses de travail.

97
Q

Les crimes et délits classiques qui utilisent accessoirement les technologies numériques comme …

A

… moyen de communication (internet, GSM…) et comme moyen de logistique (bureautique…)

98
Q

Qu’est-ce que la cybercriminalité ?

A

Les crimes et délits classiques qui utilisent principalement les technologies numériques:
- Diffusion de propos et contenus illicites (xénophobie, pédopornographie, recettes de fabrication de bombes…)
- Contrefaçon de musique, vidéo…
Les crimes et délits dont l’objet est constitué par les technologies numériques:
- Atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données
- Atteintes à la loi informatique et libertés
- Contrefaçon d’objets électroniques, de bases de données ou de logiciels

99
Q

Qu’est-ce que l’âge numérique ?

A
  • Ordinateur (numérique)
  • GSM
  • GPS
  • Enregistrement des données en temps réel des assurances
  • Vidéosurveillance
  • Internet
  • Réseaux sociaux
  • Abonnements de transports
  • Paiements bancaires
  • Passage de véhicules
  • Connexion à des relais ou des spots wifi, indoor, microlocalisation
  • Etc.
    ==> CAPACITÉ TECHNIQUE
100
Q

Qu’est-ce que le hacking ?

A

Accès frauduleux dans un système informatique sans influence (espionnage, jeu, etc.)

101
Q

Qu’est-ce que le phishing?

A

Recueil des informations par l’envoi de pourriels en masse d’un faux organisme de confiance

102
Q

Qu’est-ce que le pharming ?

A

Le serveur DNS redirige une requête non pas sur l’adresse IP correspondant au vrai site bancaire, mais vers un site contrefait criminel

103
Q

Qu’est-ce que le Money Muling?

A

Invitation, sur fonds de bons sentiments, de se charger de mouvement de fonds illégaux

104
Q

Qu’est-ce qu’un SMS piégeur ?

A

Message trompeur pour inciter à rappeler un # surtaxé, d’ouverture de lignes GSM, d’acquisition de codes de jeux sur des sites d’instants gagnants

105
Q

Qu’est-ce que le phreaking?

A

Piratage des téléphones par l’activation de microprogrammes malveillants et dissémination de virus dans les capacités de plus en plus importantes de mémoires de masses

106
Q

Quelles sont les deux catégories de GSM ?

A
  • Code IMEI

- Carte SIM

107
Q

Qu’est-ce qu’un code IMEI ?

A

de série de 15 à 17 chiffres

108
Q

Qu’est-ce qu’une carte SIM ?

A
  • Stockage des informations d’un réseau (GSM, UMTS, LTE, …)
  • Stockage des données et des applications
  • Contient l’identifiant de l’abonné (n°IMSI) et de l’opérateur mobile qui a édité la carte (MCC + MNC)
109
Q

Quelles sont les objectifs des GSM ?

A

Analyses de cartes SIM de téléphones portables sans écrire sur la puce :

  • Lire les messages courts (SMS) effacés
  • Identifier les réseaux ayant refusé la connexion
  • Récupération des données de documents cryptés
  • Traduire les EMS (SMS étendus)
110
Q

Quelle est l’origine de l’internet ?

A

Infrastructure issue de la recherche militaire (ARPANET en 1969) pour différents services de communication et d’échanges.

111
Q

Nommez les 7 principaux services de communication et d’échanges.

A
  1. www: clearweb, deepweb et darkweb
  2. E-mail
  3. Réseaux sociaux
  4. Chats synchrones (IRC)
  5. P2P (Freenet)
  6. Les mondes virtuels
  7. Les groupes de discussion (asynchrones)
    N.B. : Anonymisation de l’adresse IP par Proxy, pas nécessairement volontaire
112
Q

En quoi consiste les services de communication et d’échanges ?

A
  • Hébergement d’informations sur les personnes, les organisations
  • Mercantilisation
  • Veille criminelle (chantage, vols, usurpations d’identité, etc.)
  • Veille sécuritaire (renseignements de sécurité)
113
Q

Qu’est-ce que le «Surface Web»?

A

Yahoo!, Google, reddit, bing …

4%

114
Q

Qu’est-ce que le «Deep Web» ?

A
  • Bases de données scolaires
  • Dossiers médicaux
  • Dossiers financiers
  • Documents légaux
  • Certains rapports scientifiques
  • Certains rapports gouvernementaux
  • Informations sur abonnement uniquement
  • Répertoires de certaines organisations spécifiques
115
Q

Qu’est-ce que le «Dark Web» ?

A
  • TOR
  • Protestation politique
  • Traffic de drogues et autres activités illégales
116
Q

En quoi consiste une mémoire de masse ?

A

Recherche sur les fichiers présents et effacés : Ilook, Encase, FTK

117
Q

Quelle est la citation de Casey en 2011?

A

« Les enquêteurs numériques devraient être capables d’estimer et de décrire le niveau de certitude de leurs opinions. […]. Cependant, l’inforensique ne possède ni mathématiques formelles, ni statistiques pour évaluer les niveaux de certitude associés à ces types de traces. »

118
Q

Quel est le constat de la reconnaissance de la trace numérique par l’OSAC en 2018?

A

Une trace est toute modification, potentiellement observable, résultante d’un événement

119
Q

Nommez les 5 processus forensiques spécifiques.

A
  1. Authentification
  2. Identification
  3. Classification
  4. Reconstruction
  5. Évaluation
120
Q

En quoi consiste la reconnaissance du locuteur à propos de la trace numérique/ multimédia?

A
  • Analyse analogique et numérique des enregistrements de la voix
  • Comparaison avec une voix connue ou inconnue
  • Décompte de locuteurs, segmentation d’un enregistrement en fonction des différents locuteurs.
  • Standard international des outils biométriques (ISO/IEC 19795-1) pour tester les performances.
121
Q

En quoi consiste l’identification faciale à propos de la trace numérique/ multimédia?

A

Gestion de photographies et de vidéos contenant un visage inconnu pour le comparer à des images faciales en base de données, ou avec un sujet connu.

122
Q

En quoi consiste l’analyse de vidéos et d’images à propos de la trace numérique/ multimédia?

A

Gestion d’images et de vidéos pour classer et identifier des objets ou les lier avec des autres images

  • Authentification d’ images et de vidéos
  • Analyse de métadonnées
  • Analyse de non uniformité dans une photographie
  • Évaluation de la qualité d’une image et détection d’une manipulation.
123
Q

En quoi consiste la preuve numérique à propos de la trace numérique/ multimédia?

A

Gestion des traces numériques, comme la classification et l’identification d’objets, la reconstruction d’une activité, la détection de manipulation
(ex : authentification, camouflage de données).

124
Q

Qu’est-ce que l’identification vocale ?

A

• Révolution des technologies de communication
• Démocratisation de la téléphonie mobile
• Outil logistique efficace, moyen de facilitation du crime
• Analyse criminelle
• Analyse des données liées au trafic téléphonique
• Représentation de liens et de flux de connections
• Reconnaissance de locuteurs
**L’EMPREINTE VOCALE N’EXISTE PAS! CE QUI EST DIT A PLUS D’IMPORTANCE QUE LA PERSONNE QUI LE DIT **

125
Q

Quelles sont les sciences à la bases de différents volets de la criminalistique informatique ?

A
  • Biologie
  • Physique
  • Mathématique
  • Ingénierie informatique
  • Imagerie
  • Vidéo
  • Télévision
  • Acoustique
  • Linguistique
  • Anthropologie
  • Statistique
  • Gestion des données
    N.B.: Les principes de la sciences sont appliqués aux traces, données et systèmes examinés par les forensiciens.
126
Q

Beaucoup de traces numériques consistent …

A

… en des changements de l’état d’un système informatique résultant d’action d’un utilisateur

127
Q

La découverte des principes de fonctionnement des systèmes informatiques est un ____1____ de la preuve digitale, qui est rendue ____2____ par la nature évolutive de la technologie sous-jacente.

A
  1. Aspect fondamental

2. Plus compliquée

128
Q

Quel est le but dans la recherche des principes fondamentaux propres à la trace numérique ?

A

Obtenir de la connaissance généralisée reproductible et acceptée de la preuve numérique par les forensiciens

129
Q

Il est possible de tester la performance d’un système particulier …

A

… sous un jeu particulier de variables afin de répondre à une questions spécifique à un cas.

130
Q

Quelles sont les sources d’erreur non techniques ?

A
  • Le manque de compétence peut entrainer des traces négligées et mal interprétées
  • La gestion des laboratoires peut contribuer aux erreurs en utilisant des mesures de performance basées sur la rapidité des résultats
  • Les biais cognitifs et les effets des observateurs
131
Q

Nommez des exemples de piratages ?

A
  • Activation des moniteurs pour espionner les familles,
  • Analyses des publications sur les réseaux sociaux pour
    cambrioler les domiciles,
  • Exploitation des GPS des smartphones pour harceler,
  • Vol d’identité, vols sur comptes bancaires, effacement des serveurs, etc
132
Q

Plus les connexions sont nombreuses…

A

… plus les risques sont importants

133
Q

L’Internet des objets créé une grille d’information mondiale vivante où …

A

… chaque objet est en ligne.

134
Q

Quelles sont les menaces de demain ?

A
  • Des dispositifs médicaux implantables piratés pour délivrer une décharge électrique mortelle ?
  • Les freins d’une voiture désactivés à distance ?

Sciences forensiques et criminalistique (6 decks)

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