Chapitre 10 : développement pré-natal et sensori-moteur Flashcards

1
Q

Que considère-t-on comme étant la source des tout premiers apprentissages ?

A

Les interactions entre la perception et la motricité, qui permettent à l’enfant de se construire une représentation du monde physique (Piaget) et donc de construire son intelligence sensori-motrice.

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2
Q

Comment se construit l’intelligence sensori-motrice selon Piaget ?

A

Selon Piaget, les structures se complexifient en partant des schèmes réflexes pour aller vers l’intériorisation des conduites, en passant par les adaptations acquises et habitudes et les actions intentionnelles et dirigéées..

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3
Q

Pourquoi expliquer le développement sensorimoteur ne se résume pas à la somme des deux développements ?

A

Le développement sensorimoteur est un domaine spécifique où perception et motricité se nourrissent l’un l’autre pour permettre une connaissance intégrée du monde environnant (= cognition située ou incarnée).

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4
Q

Comment peut-on définir la perception ?

A

La perception permet :

  • de reconnaître l’espace interne (= sensations somesthésiques, proprioceptives ou vestibulaires) et l’espace extérieur du corps (= stimulations visuelles, sonores, tactiles et olfactives)
  • et d’intégrer les qualités sensorielles afin d’en identifier les stimulations
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5
Q

Vrai ou faux: L’immaturité relative des systèmes sensoriels est un obstacle à leur fonctionnement.

A

Faux: on sait aujourd’hui que le bébé possède des capacités multidimensionnelles se mettant en place dès la vie fœtale et lui permettant d’entrer en contact avec autrui.

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6
Q

Quel est l’ordre d’apparition de la fonctionnalité des sens ?

A

Dès 13 semaines d’aménorrhées (SA), la sensibilité tactile est la première à être fonctionnelle, suivie par l’équilibre (23 SA), l’odorat (26 SA), la gustation (26 SA), l’audition et enfin la vision (Vauclair 2004).

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7
Q

En quoi consiste la méthode Kangourou ?

A

La méthode Kangourou a été créée à l’origine en Colombie par Rey et Martinez (1978) pour pallier à la pauvreté et au manque de couveuses. Elle consiste à mettre aussi souvent que possible et le plus longtemps possible le bébé peau contre peau avec sa mère ou son père, enveloppé et bien emmitouflé contre son parent.

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8
Q

Quels sont les bénéfices de la méthode Kangourou ?

A

Le peau-à-peau de la méthode Kangourou permet d’augmenter l’activité gastrique et la prise de poids du bébé, tout en réduisant le niveau de stress de la mère.
La méthode Kangourou favorise par ailleurs la synchronisation des stimulations multimodales et améliore la qualité des interactions mère-enfant, favorisant ainsi le lien d’attachement avec une diminution des pleurs et des sourires plus fréquents (Klauss et Kenel, 1982)

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9
Q

Quels sont les principaux résultats des recherches d’Arlette Stréri ?

A

La chercheure Arlette Stréri a travaillé sur le transfert intermodal et l’intelligence perceptive chez les bébés. Elle a notamment montré:

  • que les nouveau-nés peuvent différencier tactilement un cylindre d’un prisme (Stréri, Lhote et Dutilleul, 2000)
  • que les bébés présentent dès 2 mois une mémoire tactile de la forme, certes fragile (Lhote et Stréri, 1998) mais qui deviendra plus robuste 2 mois plus tard (Lhote et Stréri, 2003)
  • que les bébés peuvent transférer des informations acquises tactilement au système visuel (Stréri et Ghentaz, 2003)
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10
Q

Que peut-on dire de la sensibilité thermique du bébé ?

A

La sensibilité thermique est présente très précocement, avec une sensibilité au froid qui semble plus précoce. A la naissance, un bébé peut discriminer 2 tétines de températures différentes, ou 2 fioles contenant de l’eau froide ou de l’eau chaude (Hernandez-Reif et al., 2004 et 2003)

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11
Q

Que montrent les recherches sur le développement de l’olfaction ?

A
  • Les nouveau-nés se calment et s’endorment plus rapidement lorsqu’ils sentent une odeur maternelle par rapport à celle d’une autre femme (Schaal, Montagné, Hertling, Bolzoni, Moyse, A., et Quichon, 1980)
  • Ils s’orientent préférentiellement vers l’odeur de leur mère ainsi que vers leur liquide amniotique qu’ils différencient de celui d’une autre femme (Schaal, Marlier et Soussignan, 1995)
  • Ils sont sensibles aux odeurs plaisantes (sucre, vanille) et manifestent des expressions faciales de dégoût face aux odeurs déplaisantes (poisson, oeuf pourri…) - (Engen et Lipsitt, 1965)
  • L’expérience olfactive que les bébés ont eu in utero via le liquide amniotique (ail, anis) influencent leurs réponses olfactives à la naissance (Schaal, Marlier et Soussignan, 2000)
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12
Q

Décrivez brièvement l’expérience pionnière de DeCasper et Fifer (1980)

A

DeCasper et Fifer (1980) ont montré que le nouveau-né était capable de modifier la durée des pauses qui interrompent périodiquement sa succion non-nutritive soit en l’allongeant soit en la raccourcissant afin d’entendre l’enregistrement de la voix de sa mère plutôt que celle d’une autre femme (étrangère).
La mise en évidence d’une mémoire auditive pourrait se mettre en place dès la fin de la gestation.
Cette expérience capitale permet de dire que le bébé reconnaît la voix de sa mère et préfère l’entendre à toute autre femme.

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13
Q

Comment le bébé répond-il à une stimulation auditive ?

A

A la naissance, le bébé répond à une stimulation auditive en modifiant son rythme cardiaque et son comportement (clignement des yeux, mouvement de la tête vers la source auditive, succion non-nutritive).

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14
Q

Que peut-on dire des capacités de traitement du signal sonore du nouveau-né ?

A

Le bébé naît avec des capacités de traitement du signal sonore déjà très fines, proches de celles observées ultérieurement. Ils sont en particulier capables de percevoir:
- des différences d’amplitude et de hauteur
- des différences spectrales
- des hauteurs relatives indépendamment du timbre
- des contours mélodiques
Ils sont également capables de séparer deux flux auditifs simultanés. (Winkler et al., 2009)

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15
Q

Citer 4 résultats de recherches concernant la perception auditive des bébés

A
  • Les nouveau-nés préfèrent leur langue maternelle à une langue étrangère (Nazzi, Bertoncini et Melher, 1998)
  • Ils sont capables dès la naissance de distinguer les mots de la parole des non-mots et à un mois de discriminer les lettres [b] et [p] et les sons [ba] et [pa] (Eimas, Siqueland, Jusczyk et Vigorito, 1971)
  • Le nouveau-né est capable de discriminer différentes langues étrangères si elles possèdent des caractéristiques rythmiques différentes.
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16
Q

Que peut-on dire des capacités auditives des fœtus ?

A

Certaines des capacités auditives sont déjà présentes chez les fœtus proches du terme de la gestation.
Le fœtus peut développer in utero une mémoire spécifique pour des séquences de paroles ou de musique très fréquemment et régulièrement présentées au cours des dernières semaines de gestation.

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17
Q

Comment se développe l’acuité visuelle du bébé ?

A

L’acuité visuelle se développe au cours des 2 premières années de vie et reste réduite dans les 1ères semaines.
Le bébé vit dans un monde aux formes imprécises jusqu’à 4 mois (Durant, 2004).

18
Q

Que permet l’acuité visuelle du bébé dès la naissance ?

A

Le bébé est capable, dès la naissance:
- de distinguer les contrastes
- de fixer les contours de cibles
- de fixer et suivre une cible lumineuse de façon saccadée (puis douce à partir du 3ème mois)
Il est également sensible aux mouvements dès les 1ers instants de vie.

19
Q

Quelles sont les compétences visuelles du bébé ?

A
  • Le bébé est capable dès la naissance de différencier des formes géométriques entre elles (Slater, 1995)
  • Il préfère regarder des configurations structurées et régulières (par exemple des points lumineux évoquant un humain) (Berthendal, Proffitt et Cutting, 1984).
  • il peut reconnaître le visage de sa mère à 3 jours ([…], 1995)
20
Q

Compléter le texte:
La motricité a eu longtemps plus à faire avec le bon fonctionnement ………………….. que …………………… . En témoignent les nombreux tests effectués à la maternité qui témoignent de la bonne mise en place des principaux ……………….. ………………………… et signent la vitalité …………………… et ………………………….. du bébé.
Pourtant, les activités motrices ont tout à voir avec la ………………………… .

A

La motricité a eu longtemps plus à faire avec le bon fonctionnement neurobiologique que cognitif. En témoignent les nombreux tests effectués à la maternité qui témoignent de la bonne mise en place des principaux circuits neurobiologiques et signent la vitalité psychique et physique du bébé.
Pourtant, les activités motrices ont tout à voir avec la psychologie.

21
Q

Pourquoi peut-on dire que les activités motrices ont tout à voir avec la psychologie ?

A

Les activités motrices sont génératrices d’intelligence (Piaget, 1936).
Elles sont au centre du développement cognitif:
- pour agir sur les objets de l’environnement (gestes manuels, fabrication d’outils…)
- pour communiquer (mimiques, langage articulé)
- pour exprimer des émotions (attitudes, etc.)
- pour se déplacer (locomotion).
Elles doivent donc être envisagées comme produit du développement et source de développement (Lehalle et Mellier, 2013).

22
Q

Donnez un exemple d’échelle de développement psychomoteur et décrivez-là brièvement.

A

L’échelle standardisée de développement moteur DF-MOT de Laurence Vaivre-Douret (1997, 2003)
Cette échelle évalue à la fois le niveau de coordination global, posturo-moteur et locomoteur (PML) ainsi que le niveau de ccoordnation visuo-manuelle (PCVM) fine.
Elle donne des normes statistiques des âges d’acquisition des conduites motrices.

23
Q

Toute action n’est possible qu’avec une ………………… et un ……………………… adaptés.

A

Toute action n’est possible qu’avec une posture et un tonus adaptés.

24
Q

Définir le tonus musculaire et la posture

A

Tonus musculaire = état de tension des muscles qui s’exerce de façon permanente (ex. tenue de la tête, redressement du dos…)

Posture = position prise par le corps (ou une partie) dans l’espace (position assise, marche, saut, etc.)

25
Q

Quelles sont les deux “lois du développement” qui régissent les développements postural et tonique ?

A
  • la loi du développement céphalo-caudal : témoigne d’une augmentation du tonus de la tête vers les pieds
  • la loi du développement proximo-distal : caractérise l’augmentation du tonus des extenseurs progresant des épaules jusqu’aux mains
26
Q

Donnez un exemple de réflexe postural du nouveau-né

A

L’ATNR, ou réflexe asymétrique du cou (= position de l’escrimeur) : le bébé, la tête tournée sur le côté, a le bras opposé replié vers sa tête et l’autre bras dirigé ver le côté où regarde sa tête (Corryell et Michel, 1978).
Ce réflexe culmine entre 6 et 8 semaines et apparaît avoir un rôle fondateur dans le développement et l’organisation des conduites sensorimotrices, notamment visuo-manuelles (Bullinger, 2007).

27
Q

Expliquez dans quelles situations le bébé peut effectuer des conduites d’approche d’objets dites volontaires ou dirigées.

A

Des pédiatres ont montré qu’en tenant la tête ou la nuque fixement dans le prolongement de l’axe vertébral, on neutralisait de nombreux réflexes permettant en quelque sorte de “libérer” la motricité volontaire du bébé (Amiel-Tison et Grenier, 1980).
Cette méthode a permis notamment de montrer et décrire les 1ers gestes d’approche des objets chez le nouveau-né (Hofsten, 1982).

28
Q
Il est d'usage, comme le préconise la tradition biologique, d'opposer les réactions ........................ (vues comme des conduites ..................... et ......................) au conduites ..................... (vues comme ...........et ................).
Mais Touwen (1984) propose de parler plutôt de "..................  ................... aux ................... du nourrisson".
A
Il est d'usage, comme le préconise la tradition biologique, d'opposer les réactions réflexes (vues comme des conduites fermées et rigides) au conduites intentionnelles (vues comme ouvertes et souple).
Mais Touwen (1984) propose de parler plutôt de "conduites spécifiques aux besoins du nourrisson".
29
Q

Expliquez ce que Touwen décrit comme des “conduites spécifiques aux besoins du nouveau-né” (1984)

A

Touwen (1984) préfère parler de “conduites spécifiques aux besoin du nourrisson” plutôt que de réflexes. Cela signifie qu’en fonction des conditions environnementales, les systèmes réflexes peuvent traiter des stimulations de l’environnement.
Jouen et Mollina (2000) ont en effet montré que le nourrisson de 3 jours utilisait le réflexe d’agrippement (grasping) pour explorer la texture de l’objet tenu et pour différencier les textures d’objets de même forme.

30
Q

En faisant tomber la frontière Réflexe / Volontaire, la motricité apparaît alors comme ……… , ………… et …………. en fonction de l’…………… .

A

En faisant tomber la frontière Réflexe / Volontaire, la motricité apparaît alors comme modulable, souple et adaptable en fonction de l’environnement.

31
Q

Qu’appelle-t-on un “module sensori-moteur” ?

A

L’association d’une compétence perceptive et d’une compétence motrice.

32
Q

Que permettent les modules ou couplages sensorimoteurs ?

A
Les modules ou couplages sensorimoteurs permettent au bébé de relier des informations sensorielles et motrices entre elles, temporellement réglées pour atteindre un même but.
Pour Bullinger (2007), ces couplages sont des outils qui permettent au bébé d'apprendre et d'expérimenter sur l'environnement.
33
Q

Les couplages sensorimoteurs incitent à envisager la ………. et l’……………… conjointement, dans une perspective ……………… .

A

Les couplages sensorimoteurs incitent à envisager la perception et l’action conjointement, dans une perspective intégrée.

34
Q

Définir l’imitation

A

L’imitation correspond à la coordination sensorimotrice qui consiste en un ajustement entre un comportement perçu visuellement et un comportement produit activement, cela dans une fenêtre temporelle précise et étroite.

35
Q

Pourquoi l’imitation précoce (néonatale) a longtemps été ignorée ?

A

L’imitation précoce ou néonatale a longtemps été ignorée car on pensait, comme Piaget, qu’il fallait une représentation interne du schème d’action pour que l’imitation puisse exister (soit à partir de 9-10 mois).
Les âges précédents étaient alors perçus comme des “préparations réflexes à l’imitation”.

36
Q

Qu’est-ce qui a permis de reconsidérer l’imitation précoce ?

A

Les observations de Meltzoff et Moore (1977) ont montré des bébés âgés de 12 à 21 jours (et même âgés de 42 minutes en 1983) produisant des réponses imitatives adaptées (protrusion des lèvres et de la langue, ouverture de la bouche). Cela a permis une reconsidération de l’imitation précoce et, plus généralement, des coordinations sensorimotrices.

37
Q

Décrivez les capacités d’imitation du bébé, de 2 mois à 6-9 mois.

A

Le bébé est progressivement capable d’imiter:

  • à 2 mois: des mouvements de bras, de tête et du buste (Nadel et Poirier, 2000)
  • à 3 mois: des trajectoires de mouvements ciblés sur son corps
  • à 4 mois: des séquences de mouvements des doigts
  • après 6 mois: des actions simples familières impliquant des objets familiers
  • entre 6 et 9 mois: des actions nouvelles pour lui
38
Q

Quelles données témoignent d’un continuum de l’imitation ?

A

Les capacités d’imitation évoluent progressivement (cf. capacités d’imitation du bébé de 2 à 6-9 mois).
En outre, à 2 mois les bébés imitent en réponse aux imitations de leur mère (Nadel, 2004) et à 5 mois, ils accompagnent leur imitation de manifestations émotionnelles intenses témoignant d’une reconnaissance d’être imité.
Enfin, entre 7 et 14 mois, on observe l’émergence de modifications dans la forme des séquences imitatives (enchaînements, répétitions, accélérations ou ralentissements d’action) avec attente des réponses imitatives de l’adulte (Meltzoff, 1990).
Ces données témoignent d’un continuum de l’imitation: “il n’y a pas plusieurs imitations, mais une seule” (Nadel, 2005).

39
Q

Que montrent les recherches en neurobiologie de Decety et Grèzes (1999) ?

A

Les recherches en neurobiologie de Decety et Grèzes (1999) montrent que:
- faire une action,
- regarder faire une action,
- imaginer faire une action
et - imiter une action
ont des mécanismes neuronaux et cognitifs communs.

40
Q

Quel rôle joue l’imitation sur le développement ?

A

Les coordinations sensorimotrices précoces, dont l’imitation, ont un rôle tout-à-fait fondamental sur le développement, en tant qu’outil d’apprentissage et de communication. (Nadel, 2004, 2005, 2011).

41
Q

Quels sont les 3 principaux bénéfices de l’imitation pour le développement du bébé ?

A
  • Bénéfice moteur: l’imitation permet d’apprendre à faire quelque-chose que l’on voit faire (au départ une action simple et familière puis de plus en plus complexe et nouvelle)
  • Bénéfice social: l’imitation permet de communiquer, d’entrer en interaction dès la naissance par l’alternance imiter/être imité. Cela renvoie au développement de l’intersubjectivité des 1ers mois. En ayant un même centre d’intérêt, les 2 partenaires se retrouvent en interaction, en synchronie (Nadel, 2011). => cette synchronie est essentielle pour le développement socio-cognitif.
  • Bénéfice sur la conscience de soi: l’imitation permet au bébé de s’approprier une action propoée par un autre et de se rendre compte des conséquences de sa propre action.