CHAPITRE 1 : L’ONTOGÉNÈSE ET LA PHYLOGÉNÈSE DES COMPORTEMENTS Flashcards
Qu’est ce qu’étudie l’éthologie ?
L’éthologie étudie les comportements sous différentes approche tel que l’expression des comportements, leurs fonctions, l’écologie et l’évolution.
D’après Tinbergen (1963), Les comportements en éthologie peuvent être étudiés en se posant quatre grandes questions. Les quelles ?
1) Comment fonctionne un comportement (mécanisme interne et externe) ? C’est-à-dire d’un point de vue proximal ;
2) Comment le comportement se met en place au cours de l’ontogénèse (développement) de l’individu ? C’est-à-dire d’un point de vue de l’ontogénie ;
3) Quelle est sa valeur pour la survie de l’individu ? C’est-à-dire d’un point de vue de l’adaptation ;
4) Comment s’est-il mis en place au cours de la phylogénèse (histoire de l’espèce) ? C’est-à-dire d’un point de vue de la phylogénie.
D’après Tinbergen (1963), Les comportements en éthologie peuvent être étudiés en se posant quatre grandes questions. Celle-ci peuvent être classées en deux ensembles de catégories. Qu’elles sont ces catégories et qu’étudients t-elles ?
Ces quatre questions peuvent être classées en deux ensembles de catégories : les aspects proximaux et ultimes.
Les aspects proximaux qui étudient les mécanismes neurophysiologiques et sensorimoteurs des comportements. De plus, qu’ils étudient le développement des comportements chez un individu (dimension génétique et ontogénétique).
Les aspects ultimes qui étudient la valeur adaptative des comportements. Ils étudient les mécanismes de l’évolution favorisant l’apparition des comportements (phylogénèse).
Comment Darwin a-t-il expliqué les phénomène de l’évolution ?
Darwin a développé deux théories fondamentales : la sélection naturelle et la sélection sexuelle. Il les développa en 1831 lors de son voyage à bord du Beagle en faisant 5 grandes observations suite aux quelles il développa trois propositions.
Darwin, à développa deux théories (séléction naturelle et sexuelle) à partir de 5 observations. Quelles sont-elles ?
La première observation fut que chez la majorité des espèces il existe une grande fécondité (surproduction de descendant).
La deuxième fut que la taille des populations est stable (sauf fluctuation saisonnière).
La troisième fut que les ressources naturelles sont limitées.
La quatrième était que les caractéristiques des individus d’une même population varient.
Et la cinquième et dernière observation fut que les variations sont, en grande partie, héréditaires.
Darwin, à développa deux théories (séléction naturelle et sexuelle) en partant de deux propositions. Quelles sont-elles ?
Il fit une première proposition disant qu’il existe une compétition entre les membres d’une même espèce.
La deuxième fut que la survie n’est pas due au hasard mais qu’elle dépend en partie du patrimoine héréditaire (les individus les plus aptes à survivre et à se reproduire dans un environnement donné gagne la compétition et laisse le plus de descendant).
Et la troisième proposition fut que la population se modifie graduellement : les caractères favorables, dans un environnement donné, s’accumulent au fil des générations.
Donnez deux exemples de séléction (naturelle et sexuelle).
La cocinnelle et le phalène du bouleau.
V/F : il y a une influence de l’héridité sur l’évolution des caractères orésents chez une espèce.
Vrai : Il y a une influence de l’hérédité sur l’évolution des caractères présents chez une espèce. Ces caractères sont morphologiques, anatomiques et comportementaux.
V/F : les nouvelles technologies ne permettent toujours pas d’observer des liens directs entre un gène et un comportement.
Faux : Les nouvelles technologies telles que la biologie moléculaire (manipulation des gènes) ont permis d’observer un lien indirect entre un gène et un comportement.
Expliquez l’experience et les observations faites sur les campagnols d’Amerique du Nord.
En Amérique du Nord, il existe deux espèces de campagnols qui ont été étudié car possédant de grandes différentes comportementales.
Les males campagnols des prairies sont des animaux très sociables : ils font des soins aux jeunes et sont monogames.
Les males campagnols des montagnes ne sont au contraire pas sociables : ils n’aident pas auprès des jeunes et sont polygames.
Ces variations comportementales semblent liées. Il y aurait la présence/absence dans le cerveau de récepteurs à une hormone : l’arginine-vasopressine. Ces derniers sont présents chez le campagnol des prairies et absents chez le campagnol des montagnes.
Les chercheurs ont observés que lorsqu’on injectait de l’arginine-vasopressine chez le campagnol des pairies cela augmentait les interactions qu’il porte à sa partenaire. Cependant il n’y avait aucun effet chez le campagnol des montagnes dues au fait qu’il n’est pas de récepteur adéquat.
La présence ou l’absence de récepteur dépend d’un gène. Si celui-ci est présent dans le patrimoine génétique, les récepteurs sont également présents.
Si on met ce gène dans le campagnol des montagnes, il devient alors un animal transgénique. Ce dernier se comporte alors comme le campagnol des champs. Son cerveau devient similaire à celui du campagnol des prairies.
Dans ce cas, la modification d’un gène influence un comportement complexe c’est-à-dire un comportement sexuel.
Donnez un exemple où la modification d’un gène influence un comportement complexe et dites quel est ce comportement.
C’est le cas chez les campagnols d’Amériques du Nord où la modification d’un gène influence le comportement sexuel.
V/F: Les chercheurs peuvent inactiver un gène particulier dans le génome d’un animal.
V: Les chercheurs peuvent inactiver un gène particulier dans le génome d’un animal.
Les chercheurs peuvent inactiver un gène particulier dans le génome d’un animal. Donnez un exemple.
Les souris “knock-out”
Quelle est l’action du gène Oxt chez les souris ? Que ce passe-t-il si celui-ci est desactivé ?
Les souris males au gène Oxt désactivé ne fabriquent plus d’ocytocine –hormone utile dans l’attachement et les interactions sociales. L’absence de cette hormone va agir sur la capacité du mal à se souvenir des femelles.
Deux souris utilisent l’olfaction pour se connaitre. Lorsqu’ils se rencontrent, le mal sent la femelle, puis on enlève cette dernière, on la remet et ainsi de suite. Au fur et à mesure sent de moins en moins la femelle.
Mais chez le male ayant le gène Oxt bloqué, le male passe toujours autant de temps à sentir la femelle. Ainsi le male ne se souvient plus des femelles avec qui il a été en interaction.
Qu’entraine le blocage du gène TRP2 chez la souris male ?
Ce blocage entraine l’altération de l’appareil vomero-nasal servant à l’olfaction. Cet appareil intervient dans la reconnaissance des odeurs males et femelles.
Ainsi quand ce gène est bloqué, le male perd la capacité de reconnaitre et différencier les odeurs des males et des femelles. Les males avec un gène bloqué tentent de s’accoupler avec tous nouveaux congénères (males ou femelles).