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Processus d'influence sociale > Chapitre 1 > Flashcards

Chapitre 1 Flashcards

1
Q

Définition de Processus d’influence sociale

A

L’influence concerne les processus par lesquels les individus et les groupes façonnent, maintiennent, diffusent et modifient leurs modes de pensée et d’action lors d’interactions sociales directes ou symboliques

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Q

Lors d’un schéma d’influence de S sur C, comment s’appelle le phénomène si S=C après influence ?

A

Un phénomène de conformité absolue

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Q

Donner 5 exemples de ressources psychosociales pertinentes (interdépendance)

A
  1. Nombre
  2. Catégorisation
  3. Crédibilité
  4. Attrait
  5. Pouvoir
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4
Q

Citer les 4 principes classiques à la base de l’interdépendance

A
  1. Validité des jugements
  2. Renforcements liés à l’accord ou désaccord avec une entité
  3. Similarités et catégorisation sociale
  4. Gestion du conflit sociocognitif
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5
Q

Quels sont les 2 modèles classiques de l’influence sociale et leurs propriétés ?

A
  1. Influence comme dépendance informationnelle
    - Incertitude
  2. Influence comme dépendance normative
    Kelman (1958) :
    - Pouvoir de punition et de récompense => complaisance
    - Influence supérieure de l’intragroupe => identification
    - Pouvoir expert, légitime => intériorisation
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6
Q

Dans les modèles classiques, quelles sont les sources privilégiées, possédant un statut psychosocial supérieur ?

A

Experts
Majorités
Sources de pouvoir
Intragroupes

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7
Q

Dans un modèle classique, pourquoi communiquons-nous ?

A
  • Divergence
  • Pertinence (motivation à traiter la divergence)
  • Cohésion (motivation d’appartenance)
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8
Q

Comment Festinger (1950) décrit-il l’influence sociale ?

A

L’influence (changement) diminuera d’autant plus que les opinions et les attitudes impliquées seront ancrées dans les appartenances sociales, ou bien du fait qu’elles répondront à des besoins importants pour l’individu (fonctionnalité des opinions et attitudes)

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9
Q

Dans les modèles classiques de l’influence sociale, quels sont les processus de la divergence ?

A
  • Traitement de l’information (modèles de la persuasion)
  • Elaboration du conflit (information + relation sociale)
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10
Q

Quels sont les 2 niveaux d’influence et leur définition ?

A

Influence manifeste :
=> réponses en rapport explicite avec la tentative d’influence

Influence latente :
=> réponses en rapport implicite avec la tentative d’influence

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11
Q

Donner 4 exemples de l’influence manifeste

A
  • Influence politique
  • Influence immédiate
  • Influence directe
  • Influence consciente
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12
Q

Donner 4 exemples d’influence latente

A
  • Influence privée
  • Influence différée
  • Influence indirecte
  • Influence inconsciente
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13
Q

Qu’est-ce que la complaisance ?

A

C’est le fait de se conformer au point de vue de la majorité malgré un point de vue divergent

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14
Q

Qu’est ce que la conversion ?

A

C’est le fait de changer/adopter un point de vue ou un comportement, on ne se conforme pas mais on se convertit complètement à un point de vue.

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15
Q

Quelles sont les 2 tendances générales dans l’influence et leurs propriétés ?

A
  1. Sources de haut statut psychosocial :
    => davantage d’influence manifeste
    => sans que cela préjuge d’une influence latente
  2. Sources de bas statut psychosocial :
    => peu d’influence manifeste
    => mais peuvent induire une influence latente
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16
Q

Quel est le modèle de l’influence de Kelman (1958) ?

A

Processus :
Complaisance
Indentification
Intériorisation

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16
Q

Quel est le modèle de l’influence de Kelman (1958) ?

A
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17
Q

Quelle est la nature de l’influence de Kelman (1958) ?

A
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18
Q

Normalisation - En quoi consiste le paradigme de Sherif (1935) ?

A

Paradigme: effet autocinétique (illusion optique)

  • Pièce noir
  • Point lumineux
  • Estimation du mouvement
19
Q

Quelles sont les caractéristiques de la tâche et du contexte social de la Convergence Réciproque ?

A

Caractéristiques de la tâche:
– L’absence de référent antérieur saillant (incertitude)
– Représentation du savoir scientifique (nécessité de consensus)

Caractéristiques du contexte social:
– L’absence d’enjeux interférents (concessions réciproques ou
indifférence: évitement du conflit)
– L’égalité de statut (absence de rapports – interpersonnels ou
intergroupes- [antérieurs] saillants)
– L’absence de menace identitaire (p.ex. dissimilation)

20
Q

Dans l’étude de conformisme de Asch (1956), à partir de combien de participants ceux-ci se conforment malgré l’erreur ? Quels sont les taux de réponses conformistes et le taux d’au moins une réponse conformiste ?

A
  • 3 personnes
  • 36.8 de réponses conformistes
    • 75% au moins une réponse conformiste
21
Q

Dans l’expérience de Deutsch et Gerard (1955) la dépendance informationnelle conduit à plus d’incertitude en situation visuelle et en situation de mémoire, vrai ou faux ?

A

Faux. Seulement en situation de mémoire

22
Q

Dans l’expérience de Deutsch et Gerard (1955), quelle est le bon ordre croissant vers l’incertitude normative ?

A
  • Groupe - Face à face - Anonyme
  • Face à face - Anonyme - Groupe
    • Anonyme - Groupe - Face à face
23
Q

Quels sont les facteurs modérateurs classique du conformisme

A
  • Stimulus
  • Caractéristiques du groupe
  • Traits de personnalité
  • Culture
  • Réponse
  • Sexe
    *
24
Q

Quelle est la définition de l’obéissance

A

Le fait de répondre (se conformer) aux ordres d’une personne ou d’une institution qui a une position d’autorité

25
Q

En quoi consiste la procédure expérimentale de Milgram (1963-1965-1974) ?

A

25 pairs de mots à mémoriser
- Max 450 Volt.
- Décharge signée
- Protocole ordres
(expérimentateur) et réactions
(apprenti)
- Fin: questionnaire et entretien
- 19 variantes

26
Q

Quelles sont les différences individuelles qui mènent à l’obéissance ?

A

Culture : Cultures collectivistes vs individualistes => pas de différences

Genre : hommes vs femmes => pas de différences

Personnalité => différences :

Plus d’obéissance :

  • Autoritarisme
  • Manque de contrôle
  • Orientation politique (droite plus obéissante)
  • Five-Factor model

Moins d’obéissance :

  • Désir de contrôl
  • Forte empathie
  • Faible névrotisme avec émotions négatives pendant la séance
    *
27
Q

Quels sont les 3 stades de la théorie de l’état agentique de Milgram (1974) ?

A

a) Les conditions préalables:
• Famille (éducation et autorité)
• Idéologie dominante (légitimité de la science).
b) L’état d’obéissance (ou état agentique; proche de l’état hypnotique) :
• Syntonisation (avec l’autorité et diminuée avec l’extérieure)
• Perte du sens de la responsabilité (redéfinition de la situation selon l’autorité légitime)
c) Les causes qui maintiennent l’obéissance :
• L’anxiété (soupape de sécurité: se prouver à lui-même son désaccord)
• Le rire (relâcher la tension)
• Tricher (désobéir pour obéir)

28
Q

En quoi consiste l’effet de gel (Lewin, 1947) ?

A

« L’effet de gel traduit ce phénomène d’adhérence à la décision prise.
Tout se passe comme si la décision prise gelait le système de choix
possibles en focalisant l’individu sur le comportement directement
relié à sa décision. »

=> ex : pousser les ménagères à consommer des abats

29
Q

Quels sont les principes fondamentaux de la théorie de l’engagement ?

A
  • Nos comportements ne sont pas le fruit de nos attitudes ou de nos idées
    mais des actes qui nous engagent dans un cours d’action donné
  • Un individu peut être engagé à des degrés divers dans ses actes
30
Q

Dans quelles conditions un acte est-il engageant ?

A
  • Répété
  • Couteux
  • Produit en public
  • Irrévocable
  • Important ou implique de fortes conséquences
  • Si identification de l’action congruente
  • Acte non-problématique
  • IMPORTANT : si il est produit dans un contexte de libre choix (sentiment de
    liberté)
31
Q

Quelles sont les différentes techniques d’engagement ou techniques de soumission librement consentie ?

A
  • Le pied-dans-la-porte : Principe : demander peu pour obtenir beaucoup
  • La porte-au-nez : Principe : demander beaucoup pour obtenir moins
  • L’amorçage : Principe : utiliser une amorce afin d’obtenir une première acceptation, laquelle gèlera le comportement final.
    • Déclarer des avantages fictifs
    • Cacher des inconvénients
      • L’hypocrisie induite : Principe : rendre saillant des événements passés où l’individu a transgressé la norme (par ex., trier ses déchets)
32
Q

En quoi consiste la communication engageante ?

A

« La réalisation d’un acte préparatoire consistant avec un message persuasif subséquent facilite le changement d’attitude et le changement comportemental dans le sens de l’argumentation développée »

Changement clé : La cible acquiert un statut d’acteur dans la dynamique persuasive

33
Q

En quoi consiste l’effet d’ancrage ?

A

Ancrage = point de départ raisonnable pour les jugements ultérieurs;

Explications:
- l’ancrage modifie l’échelle de jugement et la cible est placée sur un point
différent de l’échelle
- L’ancrage redéfini la cible avec des attributs consistants (processus
d’activation sémantique

34
Q

En quoi consiste le conditonnement évaluatif (EC) ?

A

=> connexion mentale entre la représentation cognitive de deux objets : CS-US)

  • Travaux classiques:
  • Razran (1954): slogans politiques et contexte (repas vs mauvaise odeur)
  • stimuli verbaux, visuels et auditifs …
  • Kill-the-messenger effect (association source-message):
  • Skowronski et al (1998; mémoire caractéristiques), Manis, Cornell & Moore (1974) Gawronski & Walther (2008)
  • Contamination morale (Rozin et al., 1990, 1994)
  • Spreading attitude effect (Walther, 2002)
    • Stigma by association (Hebl & Mannix, 2003)
35
Q

En quoi consiste l’amorçage ?

A

Association d’un stimulus avec un comportement => la simple exposition à
ce stimulus peut faciliter la réalisation du comportement qui lui est associé

36
Q

Citer quelques exemples d’amorçage

A
  • Marketing
  • Sommeil
  • Compotement prosocial
  • Effet des stéréotypes

Modérateur : Motivation de l’individu

37
Q

En quoi consiste l’activation environnementale des normes ?

A

Les actions en faveur de l’environnement sont le résultat de l’activation de normes personnelles reflétant des sentiments de devoir moral d’agir ou de s’abstenir.

38
Q

Qu’est ce que l’inférence normative ?

A

Contrôle social : normes sociales

  • Enfants: à partir de 3 ans perçoivent les attentes:
  • régulent leur comportement en accord
  • Réagissent aux comportements des autres
39
Q

En quoi consiste le Goal Contagion ?

A

Représentation mentale d’un état désiré associé à une action

40
Q

En quoi consiste le Mimicry ?

A
  • Imitation verbale et non-verbale (postures, gestes, expressions faciales, etc.)
  • Aussi entre personnes qui ne se connaissent pas et dans des conditions minimales
  • Perception et action: traités dans les mêmes zones cérébrales
  • Développement social (saisir, moduler et communiquer dans l’environnement)
  • Créer des liens sociaux positifs:
  • Si on est imité on se sent plus proche des autres et on sent l’interaction plus fluide
  • Imiter nous aide à ressentir ce que les autres ressentent (facial feedback mechanism from muscles to brain)
41
Q

En quoi consiste les Processus identitaires ?

A

Motivations à se conformer aux autres

42
Q

Quelle sont les approches classiques et actuelle du processus identitaire ?

A

Approches classiques :

  • Dépendance informative vs. normative
  • Complaisance (relation intéressée), identification (relation désirée) et intériorisation

Approche actuelle :
- Understanding : Agir de manière valide/efficiente/correcte (normalisation et dépendance informative; validity-seeking)
- Being : gestion du concept de soi, cohérent et positif (ego-defensive)
- Relating : assurer des relations satisfaisantes avec les autres (récompenses et
punitions; impression related motives)

43
Q

Quels sont les deux conceptions de la déviance dans l’identité positive vs distinctive ?

A

A) Déviance = identité négative (conformisme = identité positive)
=> Recherche de caractéristiques positives qui facilitent l’acceptation et l’inclusion de
la part des autres qui sont importants pour soi, de manière privée et publique

B) Déviance = identité positive
Déviance = distinctive, définie davantage l’individu (saillance, principe d’attribution, principes de la gestalt)
• position minoritaire (vs. majoritaire) augmente la clarté et consistance du
concept soi
• d’autant plus si la position est représentative des valeurs personnelles et qu’on
s’identifie au groupe
• faible estime de soi implicite augmente le désaccord avec les autres afin de
compenser leur déficit/incertitude (self-uncertainty).

=> Lien avec la différence entre norme descriptive et prescriptive (chapitre suivant)

=> Lien avec la regulatory focus theory : prévention (obligations : éviter identité négative) vs promotion (idéaux : poursuite d’une identité positive)

44
Q

Quels sont les deux processus identitaires du conformisme ?

A

a) Rehaussement de soi (self-esteem) :
• Incorporer un comportement qui valorise l’image de soi
• Maintien d’un comportement à la suite d’une défense de
l’identité menacée (motivation défensive)

b) Consistance de soi (continuity : self-consistency, self-verification)
• Incorporer un comportement consistant avec l’image de soi
• Reproduire un comportement consistant avec l’image de soi

45
Q

En quoi consiste la théorie d’Uncertainty-identity theory ?

A

L’identité sociale est fondamentalement motivée par le besoin de réduire l’incertitude par rapport à soi

  • Caractéristiques du groupe sont intériorisées comme des prototypes qui décrivent et prescrivent comment on doit agir et comment on doit être traité par les autres
  • La catégorisation réduit l’incertitude sur comment nous devons et les autres (in & out) doivent agir
    • Les groupes entitatifs (distinctifs and clairement définis) sont plus efficaces dans la réduction de l’incertitude
46
Q

En quoi consiste la théorie de l’identité sociale Coping with stigmatization ?

A

Stratégies pour faire face à la stigmatisation :
– Stratégies individuelles (SI) : abandonner le groupe, se distancier
– Stratégies collectives (SC) : renforcer l’attachement au groupe et le défendre
• Mécanisme protecteur (support, acceptation et appartenance, résistance au stigma, et rejet du stéréotype
• Stigmatisation augmente l’identification au groupe, qui à son tour augmente l’estime de soi
• Modérateurs SC > SI :
- Identification au groupe
- Illégitimité de la stigmatisation
- Irréversibilité de la situation (faible perméabilité et contrôle)
- Haute estime de soi collective et faible estime de soi individuelle

Processus d'influence sociale (1 decks)

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