Chap 2 Psychologie Medicale Flashcards
Évolutions actuelles de la relation médecin malade
Évolution culturelle avec passage :
- d’un modèle paternaliste ( relations verticales)
- à un modèle d’autonomie (relations partenariale voire consumériste
Nouvelles obligations (moi 4 mars 2002) liées :
- droit patient à l’information et au devoir d’informer du médecin
- au consentement éclairé du patient concernant les soins ( autrefois implicite devient explicite)
- à la communication du dossier médical au patient
Néanmoins lés ressorts fondamentaux de la relation médecin (soignant) malade restent inchangés !
Les attitudes relationnelles
La qualité du contre transfert se traduit par l’attitude relationnelle adoptée par le soignant
Apathique : néglige l’émotion du patient
Antipathique : rejette l’émotion
Sympathique : adhère à l’émotion du patient
Empathique
De quoi dépend une relation de malade-soignant de qualité
Une relation médecin malade de qualité dépendra donc :–des attitudes relationnelles du médecin et de sa capacité à adopter une attitude empathique neutralité bienveillante
- de sa connaissance de lui-même être à l’écoute de ses émotions
- de ses compétences pour reconnaître les mécanismes psychologiques en jeux
le contre-transfert
réactions affectives consciente et inconsciente qui éprouve le médecin vis-à-vis de son patient mécanisme analogue est symétrique au transfert projection d’affect inconscient réactualisation des conflits infantiles
ce mécanisme de contre-transfert est dépendant de l’histoire personnelle du soignant et de sa personnalité
Contre-transfert positif ou négatif
Un contre-transfert positif est gage d’une relation médecin malade de qualité–attitude empathique–compréhension des attentes du patient–respect de la distance nécessaire à l’objectivité et la prise de décision
un contre-transfert négatif entraîne distance et froideur excessive
-non respect des besoins du patient –agressivité frustration de ses attentes
un contre-transfert excessivement positif est dommageable–pour le patient : perte de l’objectivité nécessaire aux décisions thérapeutiques–pour le soignant : conséquences psychologiques de l’identification malade
L’apport des travaux de Monsieur Balint
La médecine traditionnelle étudie plus les maladies que les malades
1/3 de l’activité professionnelle d’un médecin généraliste ne relève que d’une action psychothérapeutique
la relation médecin malade s’organise entre deux pôles extrêmes de domination et de soumission
Elle partage de nombreuses similitudes avec la relation parent enfant
Le concept psychanalytique de transfert
Correspond aux réactions affectives consciente et inconsciente qu’éprouve-le patient à l’égard de son médecin
- le patient projette sur le soignant des affectif inconscient
- le processus favorisée par la régression infantile provoquée par la maladie
- ses affects inconscients correspondent à des affect de refouler liés à des situations conflictuelles vécu dans le passé réactualisation des conflits infantiles
- projection fantasmatique sur l’image paternelle du médecin ou maternelle de l’infirmière
ce mécanisme de transfert est dépendant de l’histoire personnelle du malade et de sa personnalité
Les attentes du patient versus les attentes du médecin
Les attentes du patient : être écouté et compris, comprendre, et être aidé le contenu du soin sera alors une dimension empathique dimension pédagogique et dimension thérapeutique
Les attentes du médecin : choix individuels de la profession motivation consciente : intérêt scientifique, altruisme, gagner de l’argent
des mobiles inconscient voir, savoir, touché, comprendre, pouvoir…
couple pulsionnel voyeur exhibitionniste réparation de tendances agressives sadique
mais aussi attentes de la société
La relation médecin malade
Caractéristiques générales :
- relation d’inégalités
- relations centrées sur le corps mais passant par la parole
- relation organisée autour d’attente réciproque
Elle est particulière du fait de l’apparition d’attitude régressive chez les malades
Les types de réactions à la maladie
–Réaction anxieuse : fréquentes lié à la peur de la mort la souffrance l’altération des liens affectifs ou sociaux témoigne en général d’un processus normal d’adaptation aux contraintes et aux conséquences de la maladie
–Minimisation, négation et refus de la maladie : courante déni de la maladie rationalisation de la maladie parfois comportement d’hyperactivité centré sur la maladie consultation multiples
-réaction d’ordre narcissique : la maladie menace l’intégrité de l’individu expérience de faille narcissique repli sur soi égocentrisme idées dépressives associé à la crainte de ne plus être digne d’être aimé
Réaction dépressive : fréquentes au cours des maladies chroniques et où sévères confrontation avec la mort favorisée par certains facteurs biologiques, lésionnels et thérapeutique exprimer ou masquée par les plaintes somatiques
attitude agressive et persécutives : reflet de la perception d’une menace peuvent s’exprimer de façon très variés agressivité passive verbale voir physique
Psychologie et psychologie médicale
Psychologie : discipline scientifique qui étudie lés conduites des êtres vivants (processus mentaux pensées/ émotions ressentis / comportements agis ) au travers de l’observation (dû comportement psycho moteur / des processus psychiques perception apprentissage mémoire pensée langage motivation émotion
Le caractère pathologique de la réaction a la maladie
Il n’y a pas de stratégie défensive idéale vis a vis de la maladie
Le caractère pathologique de la réaction et la nécessité d’une intervention thérapeutique découlent de :-La souffrance du patient et son inadaptation a la situation
-Le caractère inhabituel de la réaction (intensité/durée)
Phases de la réaction
Les différentes modalité peuvent se succéder dans le temps et ou être associées :- étape initiale dominée par l’angoisse -puis adaptation
Dans les maladies chroniques ou graves on rencontre souvent la séquence : sidération/déni/révolte/acceptation
-similitudes avec les réactions face à la mort : dénégation,colère,marchandage,dépression, acceptation
(E Kubler-Ross)
recherche de soutien social
effort pour obtenir la sympathie (mediation affective)
Stratégie comportementales visant a obtenir: soutien/écoute/aide/réassurance
Le Coping
“une stratégie de coping est efficace ou fonctionnelle si elle permet à l’individu de maîtriser la situation et/ou de diminuer son impact sur son bien etre physique et psychique
3 types de réactions sont retrouvées-centrée sur Problème/émotion/soutien social