Ch1 : Des cartes pour comprendre le monde Flashcards
Citer et décrire les représentations qui existent aujourd’hui.
Aujourd’hui il existe deux représentations du monde : celle de Mercator et celle de Peters. La représentation de Mercator date de l’époque des grandes découvertes (XVIème siècle) et met en valeur les pays du Nord mais respecte la forme des continents, celle de Peters des années 1980 tente de respecter la taille des continents mais pas leur forme. Elles ont toutes deux une vision européocentrée du monde, ce qui montre que l’auteur d’une carte choisit comment représenter le monde.
Que représente généralement une carte ?
Une carte représente généralement des aménagements, l’organisation, des dynamiques qui réorganisent le territoire… Une représentation varie selon le pays, l’idéologie, les intérêts…De manière générale, le monde est aujourd’hui complexe et polycentrique.
Définir développement.
Développement : accroissement des richesses (PIB) associé à l’amélioration des conditions de vie (IDH) accompagnée d’une amélioration des conditions politiques (démocraties).
Définir développement durable.
Développement durable : développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générationsfutures à répondre aux leurs, de plus il est économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Définir la notion de puissance.
Puissance : capacité d’un pays à influencer le reste du monde à différentes échelles à travers le hard et le soft power. Le hard power correspond aux pouvoirs militaire et économique et le soft power aux pouvoirs culturel et politique/idéologique.
Définir mondialisation.
Mondialisation : mise en réseaux de territoires et d’acteurs à travers des flux matériels et immatériels (argent, information).
Définir les réseaux.
Réseaux : ensembles des axes par lesquels circulent les flux qui mettent en relation les acteurs et les territoires de la mondialisation.
Quels types de conflits existe-t-il ?
Il existe trois types de conflits : internes, interétatiques et terrorisme/piraterie.
Aujourd’hui, que sont la majorité des conflits ?
- Les conflits interétatiques sont désormais peu nombreux dans le monde.
- La plupart des conflits sont des guerres civiles ou des interventions dans des pays voisins déstabilisés.
Les conflits sont-ils également répartis dans le monde ?
- À l’échelle du monde apparaît un “arc de crise” dans lequel se concentrent les principaux conflits. Partant d’Afrique de l’Ouest, il s’achève en Afghanistan.
- Ces zones connaissent des facteurs de déstabilisation multiples, à la fois politique, économique et identitaire (religions et cultures).
- Cependant il faut faire attention aux échelles d’étude. Par exemple le conflit israélo-palestinien ne peut être cartographié qu’à une échelle locale pour en donner une représentation exacte.
Pourquoi ces conflits ont-ils lieu ?
Ces conflits n’ont pas lieu pour rien, il y a des enjeux tels que
- la monopolisation des ressources énergétiques ou minières
- la domination d’une religion
- un sous développement
- un déficit démocratique (pas de moyen efficace de rejeter un «gouvernement» ou d’influencer, d’une certaine manière, la vie politique et l’élaboration des politiques).
Quels sont les critères permettant de cartographier les puissances ?
- évaluer le “hard power” de chacun des grands acteurs géopolitiques à toutes les échelles. À l’échelle mondiale, la possession de l’arme nucléaire peut être un critère valable (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine, Inde, Pakistan,…)
- nombre de soldats
- budget militaire
- rayonnement de la puissance militaire : quels États disposent de bases ailleurs que sur leur territoire
- intervention militaire (ex: États-Unis engagés, présents en Irak et en Afghanistan)
Comment peut-on déterminer les hiérarchies géoéconomiques du globe ?
On dispose de plusieurs indicateurs :
- le PIB, global ou rapporter au nombre d’habitants, donne une idée de la richesse d’un territoire
- l’IDH donne une idée de son développement
Là encore, il faut affiner par un effet d’échelle : on verra ainsi apparaître les régions riches et la régions pauvres au sein d’un État (ex: En Chine, le littoral est plus riche et plus développé que l’intérieur).
Quel est l’intérêt d’une carte par anamorphose ?
L’utilisation d’une carte par anamorphose, déformant la réalité, conditionnant la dimension d’un territoire à l’intensité du phénomène étudié, peut être éloquente, qu’elle conserve les formes générales ou qu’elle réduise le pays à un carré.
L’utilisation de plages de couleurs permet de juger d’un gradient (variation d’intensité d’un phénomène par unité de distance entre un lieu et un centre/axe donné) d’intensité d’un phénomène.
Que doit-on nécessairement cartographier pour une claire vision géoéconomique ?
On doit cartographier les circulations de toute nature qui structurent l’espace mondial : circulations de matière première, notamment agricoles et énergétiques, de produits manufacturés, mobilités humaines, flux “invisibles” liés à la finance et aux nouvelles technologies (ex : Internet).