Ch 3. Comment traduire les opérations commerciales ? Flashcards
- La tenue des comptes en PARTIE SIMPLE correspond à quelle logique ?
Elle correspond à une LOGIQUE BUDGÉTAIRE qui conduit à CALCULER UN SOLDE pour un seul compte ou type de compte (ex. Calculer un solde de trésorerie à partir de flux divers).
- La tenue des comptes en PARTIE DOUBLE correspond à quelle logique ?
Elle correspond à une LOGIQUE D’ENGAGEMENTS qui donne pour chaque opération :
- L’UTILISATION ou l’affectation (emploi) ;
- L’ORIGINE DES MOYENS ou la raison de leur conservation (ressource). Pour chaque opération, chaque flux a donc une origine et une destination.
- Parmi les trois TYPES DE FLUX suivants, lequel ne fait pas l’objet d’ENREGISTREMENTS COMPTABLES ? - les flux d’INFORMATION ;
- les flux “PHYSIQUES” de biens et de services ;
- les flux MONÉTAIRES.
Les FLUX D’INFORMATION ne font pas l’objet d’enregistrements comptables.
- Quels sont les DEUX FLUX à enregistrer pour une opération d’ACHAT À CRÉDIT de 10 000 euros ?
- l’UTILISATION des 10 000 euros pour obtenir un flux physique d’achat à enregistrer en EMPLOI (au débit à gauche) ;
- l’ORIGINE des 10 000 euros qui se manifestent temporairement sous la forme d’une dette vis-à-vis du fournisseur à enregistrer en RESSOURCES (au crédit à droite) ➡️ l’origine est souvent bancaire pour des paiements au comptant.
- Comment appelle-t-on le RELEVÉ CHRONOLOGIQUE qui répertorie tous les ENREGISTREMENTS comptables ?
C’est le JOURNAL (ou livre-journal). Le journal peut se décliner en journaux divisionnaires spécialisés par types d’opération (ex. Journal des achats, des ventes, de la trésorerie, etc.).
- En quoi les JOURNAUX DIVISIONNAIRES peuvent-ils être utiles ?
Les JOURNAUX DIVISIONNAIRES permettent de PARCOURIR LES ÉCRITURES comptables par catégorie pour mieux CIBLER LES RECHERCHES parmi les enregistrements.
- Comment calcule-t-on le SOLDE D’UN COMPTE ?
Le SOLDE est la DIFFÉRENCE entre le TOTAL des DÉBITS (destinations) et le TOTAL des CRÉDITS (origines).
Débits > Crédits ➡️ Solde débiteur.
Crédits > Débits ➡️ Solde créditeur.
- Pourquoi le solde d’un compte PEUT-IL ÊTRE DÉBITEUR OU CRÉDITEUR si le MONTANT DES DÉBITS est toujours ÉGAL au MONTANT DES CRÉDITS pour chaque enregistrement ?
Il y a PLUSIEURS COMPTES qui sont utilisés dans les écritures comptables, parfois UNIQUEMENT AU DÉBITS, parfois UNIQUEMENT AU CRÉDIT. L’équilibre des écritures est obtenu car les mouvements au débit de chaque compte sont COMPENSÉS par des mouvements au débit d’autres comptes (ex. 607 D - 44566 D - 512 C). Le CUMUL DES SOLDES de tous les comptes qu’on retrouve dans la BALANCE DES COMPTES permet de retrouver L’ÉGALITÉ ENTRE LES DÉBITS ET LES CRÉDITS (application de la partie double).
- Qu’est-ce qui distingue la présentation d’un COMPTE EN “T” d’une présentation à COLONNES MARIÉES ?
Dans le COMPTE À COLONNES MARIÉES, en plus des montants au débit et au crédit, on trouve le SOLDE DU COMPTE APRÈS CHAQUE OPÉRATION.
- Si une entreprise enregistre une CRÉANCE CLIENT, LE CLIENT concerné est-il un CRÉANCIER ou un DÉBITEUR ?
Le client concerné par une CRÉANCE (composante de l’actif) est notre DÉBITEUR car il a une obligation envers l’entreprise.
Le CRÉANCIER est celui qui est en droit de réclamer l’exécution prochaine d’une obligation.
- Quel document décrit la proposition de vente avec son tarif ?
C’est le DEVIS.
Il n’est pas enregistré en comptabilité.
- Quel document atteste de l’ACHEMINEMENT des articles vendus ?
C’est le BON DE LIVRAISON.
Il n’est pas enregistré en comptabilité.
- Quel document OBLIGATOIRE rédigé PAR LE FOURNISSEUR détaille le CONTENU et les CONDITIONS de vente et de règlement ?
C’est la FACTURE, elle prouve l’existence de la créance.
Elle DOIT ÊTRE ENREGISTRÉE en comptabilité.
- Quel document constate un RETOUR DE BIENS et donc une DIMINUTION DE LA CRÉANCE SUR LE CLIENT ?
C’est la FACTURE D’AVOIR.
Montant de la CRÉANCE après l’AVOIR = Montant de la facture de doit - Montant de la facture d’avoir.
- Quelles sont les principales MENTIONS OBLIGATOIRES à faire figurer sur une FACTURE ?
- les NOMS et les ADRESSES du fournisseur et du client ;
- les RÉFÉRENCES détaillées du FOURNISSEUR (n°RCS ou n° au répertoire des métiers, forme juridique, montant du capital social) ;
- la DATE de la vente ;
- la QUANTITÉ et la DÉNOMINATION précise des biens ou des services ;
- le PRIX avec les RÉDUCTIONS éventuelles et les MODALITÉS DE PAIEMENT;
- les CONSÉQUENCES d’un RETARD DE PAIEMENT, etc.