Ch. 1 : Vie politique durant l'entre-deux guerre Flashcards
Les institutions françaises en 1919 ?
IIIeme République 2 chambres : Députés et Sénat : les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect
Le pouvoir executif : le président est élu par les 2 chambres : il nomme le président du Conseil et des ministres qui est responsable politiquement devant les chambres
Quelles sont les caractéristique du régime de la IIIeme République ?
- Régime parlementaire qui se méfie d’un pouvoir executif fort (opposants à Louis Napoléon Bonaparte)
- Le gouvernement est responsable devant le sénat
- Le président peut être renversé par les chambres
- Instabilité des gouvernements parce que soumis à la majorité de l’assemblée, qui n’est elle-même pas stable : les gvmts ne durent rarement plus d’un an.
Quelles ont été et à quelle période les tentatives de renforcer le pouvoir parlementaire ?
- Dans les années 20, par les candidats à la présidence :
- Clémenceau (candidat)
- Deschannel (chosi par le parlement en 1920 mais démissionne quelques mois après son élection)
- Gaston Doumergue élu en 1924 a un pouvoir de renforcement du pouvoir executif
- Dans les années 30, par la population :
• conexte internat lourd : menace de la guerre • affaires de corruption de députés, affaire Stavisky • 6 févier 1934 manifestation insurrectionnelle = démission du gouvernement + avènement d’un gouvernement d’union nationale pour réformer les institutions -> Gaston Doumergue chef de ce gouvernement : ces réformes ne seront jamais faites mais met en place les “décrets-lois” qui permettent de faire passer une loi sans passer par le parlement
Quels sont les partis politiques de la IIIeme République ?
Pas de partis politiques seulement des groupes :
- groupe central : Parti Radical
- droite parlementaire
- extrême droite
- SFIO
- PCF
La Parti Radical dans le gouvernement sous la IIIeme République ?
a) Le parti radical
- 1er créé en 1901 à l’extrème gauche avec Clémenceau, Parti par excellence de la IIIeme République
- Décalé vers le centre par le Parti Socialiste SFIO
- Laïcité : anti-clérical, a porté la loi de 1905
- Libéral : propriété privé, méritocratie Républicaine
- Liens avec la presse : très attachés à la liberté de la presse
- parti peu structuré
- Années 20 : Edouard Heriot et Edouard Daladier
- Années 30 : des jeunes essaient de renouveler leur parti, difficile face à l’épuisement idéologique : “les jeunes turcs” : Pierre Mendes France, Jean Zay et Gaston Bergey
La SFIO dan sle gouvernement sous la IIIeme République ?
- créé en 1905 (2eme parti)
- entre 20 et 24% des voix
- Se veut révolutionnaire et se définit comme marxiste
- Discours volontiers révolutionnaire mais en réalité réformiste au contact des responsabilités
- rejoint le PR sur l’attachment aux gdes libertés : presse, conscience, laïcité
- se distingue du PR par son programme économique : intervention de l’État, augmentaiton de l’impôt riches, sur les sociétés.
Favorables aux gdes réformes sociales : congès payés, réduction du temps de travail, syndicats
- réformisme accru en 1920, avec la scission du congrès de Tours
- La scission emporte 120 000 adhérents qui créeront le PCF
-
La droite au gouvernement sous la IIIème République ?
3 gdes familles selon René Raymond :
- l’extrême droite : au 19eme les ultras ou les ligues
- la droite libérale : gdes libertés, souple sur le plan de la morale, libéraux économiquement, pas d’intervention de l’État éco et social
- la famille bonapartiste : autoritaire, culte du chef, favorable à l’intevention de l’État en questions sociales, mais insiste sur l’autorité. Gaullisme résurgeance de cette mouvance
=> les 3 familles ont en commun :
morale pour suppléer la nature humaine faible, puis la nation, opposée au collectivisme, prorpiété privé, marquée par la hierrachie.
Elle est très présente dans l’armée, la diplomatie, les hauts fonctionnaires, intellectuelle, presse (majorité de droite à l’époque),
Sur le plan international, cette droite est opposée à la politique de conciliation avec l’Allemagne, tout en étant pacifistes.
3 ensembles
- Modérés
plus importante, la droite orléaniste Raymond Poincarré. Ouverte éco et sociétal sur les lois laïques,
- Conservateurs
raliée à la république tardivement, 1890, catholicisme conservateur, noblesse, conception autoritaire, mais sociale et paternaliste
- Jeunes
Parti démocrate chrétien, démocrate et républicain, en faveur d’une république sociale. Assez proche des socialistes, sauf avec la présence de l’Eglise : pas d’accord sur la laïcité.
-> nombreux militants anti fascistes : Jean Moulin, G. Bidault
Le PCF en oppositions à la République entre-deux guerre ?
a) PCF
- les purges : bourgeois, intellectuels…
- Directives de Moscou de ne pas s’allier avec la SFIO
- effondrement puisque pas d’alliances : 1933 = 29 000 adh (alors qu’ils sont partis avec 120 000 de la SFIO dix ans plus tôt)
- Maurice Thorez choisi par Staline à la tête du PCF
- Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Staline redéfinit la stratégie électorale en 1934 et prône l’aliance avec les bourgeois pour battre le fascisme.
- > le PC s’allie au parti radical
1939 = pacte germano soviétique : les communistes rentrent dans la clandestinité et fuient notamment en URSS.
L’extrême droite en opposition à la République entre-deux guerre ?
- Actives et diverses surtout lorsque la gauche est au pouvoir
- Ont seulement en commun l’opposition au régime parlementaire et la volonté d’un régime autoritaire veulent toutes différents régimes
- structurés en ligues : orga entre club et parti para-militaire, spécialisés dans les manifs, culte du chef
(type d’action qui apparaît à la fin du 19eme et connaît un âge d’or dans les années 20 et 30…)
• AF : Charles Maurras
Apparaît pendant l’affaire Dreyfus, monarchiste. Charles Maurras = synthèse entre nationalisme et monarchisme (seul régime réellement efficace ≠ monarchie traditionelle, qui veut juste un retour en arrière).
- Invente un système de pensée très cohérent qui le conduit à être anti-germanique au moment de la signature du traité de paix, car il ne veut pas de monarchie parlementaire où un pouvoir législatif serait dans les mains d’une assemblée.
- antisémitisme justifié par le fait que les juifs constituent une supra nationalité qui dissout les identités nationales
- milice étudiante : les camelots du roi, violente
- a formé la plupart des leaders d’ED
Se dilue à partir de 1926 : le pape excomunie ses membres et en 1930, c’est un mouvment de pensée
- on retrouve des résistants dans ses rangs
• les jeunesses patriotes (années 20)
- bonapartistes dans le sens du culte du chef
- influencé par Mussolini
- à cheval entre le refus du régime et son accpetation
1926 : 300 000
• Georges Valois (années 20)
- original : EG -> ED
- révolution nationaliste, garde sa conviction anti capitaliste
- antisémites
- récupèrent quelques communistes
- dissout en 1928, peu de succès
• chemises vertes (années 30)
- Jacques Doriot ( fonde le PPF en 1936)
- attire pas mal de gens en 36/37, mais dès 1938, sa sympathie pour le régime de Mussolini et le nazisme lui vaut d’être enterré pour traitrise. Il renaît en 1940.
Reste un des partis les plus collaborationistes, pro-nazi
• Les croix de feu (1927)
- anciens combattants
- veut réformer dans le sens ‘un executif plus fort
- autoritaire mais pas explicitement fasciste
- 1er parti de masse de droite
CONCLUSION
L’ED n’a jamais percé, preuve des racines républicaines de la France