CGI / CT1 Flashcards
Feux d’espaces clos - comment lutter contre les propagations ?
- rechercher tous les accès, conduits et éléments de
construction (gaines, cages d’escaliers, joints de
dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du
feu, parfois jusqu’en partie haute - fermer les portes
- barrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité)
CAT extinction par pénétration - espace clos ?
- Découverte rapide du foyer et attaque dans le sens du tirage avec moyens adaptés
- Modifier si possible le sens du tirage avec ventilation positive (moyens du GMV)
- Penser au Ventilateurs AD (Raccords ZAG, trouées) si impossibilité de canaliser les fumées
- Dispositif d’éclairage à adapter en fonction de l’avancée des reconnaissances
CAT extinction par l’extérieur- espace clos ?
- Refroidir ambiance thermique a l’aide de moyens hydrauliques par toutes les ouvertures disponibles
- Utilisation mousse après réduction de la T° (tapis bas foisonnement pour compléter le refroidissement puis remplissage total des locaux)
Au besoin : trouées - MEF aux canalisations - Avoir identifier et surveiller les sortants par lesquels la fumée va s’extraire (risque de propag)
- Dès baisse de T° - engagement des ELD (communication ++ avec le chef de section sur idée de manoeuvre)
Composition du Groupe Mousse Ventilation ?
- 1 VLR OFF Prev
- 1 EP (pas de PS 4g)
- 1 BPM + VTGB
- 1 PEV
- 1 G.REX
- 1 VLR Chef de section ELD
Moyens mousse BSPP ?
- ESAVI : 1 LC 2000L/min avec 400 L d’émulseur
- BEM : 6000 L d’émulseur, peut alimenter 4 lignes de 110 en émulseur avec 2 MPVE
- BPM : - 2000 L d’émulseur en cuve de 1000 + 10 bidons de 20 L / Lances bas et moyens foisonnement / générateurs moyen foisonnement / TURBEX : 190 m3 / min haut foisonnement
- FMOGP : 1000 L
Feux de PSC - la situation à l’arrivée des secours peut présenter ?
- un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés
- un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés
- un effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse
l’attaque au niveau sinistré - une température élevée entrainant une fragilisation
de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le
cas échéant (Mef emballements de batterie) - éventuellement une notion de victimes à l’intérieur
du parc
Moyens de prévention généraux PSC ?
- la stabilité au feu des planchers intermédiaires
d’un PSC peut varier de une ½ heure à 1 h 30, même
en IGH. Il faut donc que le COS prenne en compte un
risque possible d’effondrement de la dalle supérieure
au foyer notamment si elle est surchargée (toiture
terrasse ou surcharge du niveau) - les PSC peuvent disposer de moyens de secours
type colonnes sèches et/ou système d’extinction
automatique à eau (station de charge en dessous du -2 par exemple) - les PSC ayant plus d’un niveau peuvent être
également dotés de moyens de désenfumage
mécanique dont les commandes manuelles sont en
général situées au niveau de la rampe d’accès du parc - la coupure de l’alimentation générale doit rester
exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le
désenfumage mécanique du PSC
Idée de manoeuvre du COS - feux de PSC ?
- une prise en compte des moyens de secours
propres à l’établissement - des reconnaissances approfondies dans
l’ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants - une localisation rapide du foyer (CTHE)
- une attaque massive du foyer (ne pas hésiter à mettre en oeuvre des moyens hydrauliques lourds)
- l’utilisation du désenfumage mécanique du PSC,
lorsqu’il existe, ou de nos moyens de ventilations
propres, qui permet d’abaisser la température,
d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances - une utilisation de la mousse qui peut s’avérer
judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas,
attaque « classique » impossible (demande du groupe
mousse ventilation GMV)
Au bout de combien de temps survient généralement un emballement de batterie d’un véhicule électrique soumis aux effets d’un feu ? Par quoi se caractérise cet emballement ?
- 45 min
- Augmentation brutale de la T°, surpression du volume, flux thermiques incompatibles avec nos EPI, réaction en chaîne. Le tout pouvant provoquer la ruine des structures
CAT si CR d’un chef de point d’accès d’une détection par un binôme engagé en attaque de signes d’emballement de batterie ?
- Repli immédiat des équipes engagées avec amarrage de lance si possible par les/l’équipe (débit max)
- Attaque depuis les cages d’escalier avec moyens lourds
- Mousse ++
- REX
- anticiper une évacuation des bâtiments en superstructure
Principes de ventilation PSC ?
- Désenfumage mécanique en PV (GV uniquement par zone si possible)
- Ouverture de la rampe d’accès : Oui mais pas une priorité
- Mettre en surpression SAS d’accès (protection du point d’accès et communs) VM / VAR / VGD
- Ventilation du PSC possible par ventilation immersive ( VM en ligne par exemple )
- Dans tous les cas s’appuyer sur moyens de ventilation du BPM et du PEV du GMV, ne pas hésiter à demander des moyens de ventilation si nécessaire (G.VEN, G.VGD etc)
Moyens de ventilation BSPP ?
- MEA : G.VEN (VM+VAR)
- PEV : antidéflagrants - VEAD,VSAD (élec)
VM + 2 VGD PARKFAN 115 000 m3/h - BPM : antidéflagrants - ANETI, VHA (hydrau) TURBEX (élec)
- VGD PARKFAN associé à VM
- VTGD 220 000 m3/h
Pour les demandes :
- G.VEN
- G.VGD
- G.VTGD
- G.VAD
Composition section ELD ?
- 1VLR Chef de section ELD
- 2 GELD
- 1 REX
Composition G.INC ?
- 1 FMOGP / BEM / VL CDG FMO
- 1 BEA
- 1 FACA
- 1 CRAC
- 1 CD
- 1 VSAV
- 1 AR
- 1 G.REX
- 1 G.RCP
Structure CDT : PC, drone, DO, off ZDI
Module de départ Feu/explo chantier souterrain ?
- G. ÉTARÉ
- S. ELD
- REX
- CRAC
- GST
- G. d’aide au CDT
- VLR OGC
- AR
Connaissances secteur - GPE GARE ARCUEIL - CACHAN
- adresse principale + PCS : 7 avenue LEON EYROLLES - CACHAN
- adresses sec. : Face 25 av. Carnot / Face 4 rue auguste rodin - CACHAN
- ZDI : Av. CARNOT angle Av. ARISTIDE BRIAND
- Départ : 1 G.ETARE , 1 S.ELD + REX , 1 CRAC + PC, 1 AR, GST
Pts sensibles :
- Phase de système et d’aménagement. (passage de câbles).
- 5 niveaux de sous-sols à -30m sous terre (les quais au 4e sous-sol).
- Effectif pouvant atteindre 150 personnes sur l’ensemble du site.
Consignes :
- Plusieurs radios portatives mises à disposition + plans (clés au PCS).
- Salle de crise dans les bureaux au R+2.
- GRIMP si souci d’accessibilité de la victime.
- Comptage précis des compagnons sur le chantier sans localisation.
- Le quai se situe au N-4.
- Accès simple pour pénétrer dans le tunnel.
Moyens de secours :
- Système de comptage manuel des compagnons engagés en infra
- Détecteurs de gaz portatifs et fixes reliés à une unité centrale
- Un système d’alarme (déclencheur manuel avec report loge gardien)
- Un éclairage de sécurité
- Extincteurs
- 2 ascenseurs non secourus jusqu’au -3 (1T) et un palan du -3 au -4 (3T)
Connaissances secteur - GPE GARE BAGNEUX LUCIE AUBRAC
- adresse principale : Face 2 Rond-point des martyrs Chateaubriand - BAGNEUX
- ZDI : Avenue Victor Hugo angle Avenue Aristide Briand - BAGNEUX
- départ : 1 G.ETARE, 1 S.ELD + REX , 1 CRAC, 1 PC, 1 AR, GST
Points sensibles :
- Phase d’aménagement de la gare en cours par l’entreprise Razel BEC.
- Fin de la gare prévue à -50m sous terre
Consignes :
- Salle de gestion de crise au N+2 au PCS
- Report d’alarmes à la base vie si déclenchement dans le tunnel (+ envoie de 5 SMS automatiquement aux responsables) : distinction SAP/Feu.
- Un tourniquet avec comptage précis de l’effectif est présent en sous-sol (sans localisation). Environs une centaine de personnes selon les journées.
Moyens de secours:
- Extincteurs (au 4 coins de chaque niveau en sous-sol)
- Ascenseurs x2 (Charge portante 2T) + escaliers x4 larges en béton
- 3 colonnes sèches
- Nacelle pour blesser (2p/240kg)
REX : bon à savoir
- Alimenté par un EP dédié
- débit à la lance pouvant aller de 1000 L/min à 1400
- alimenté par tuyaux de 70
- peut tracter établissement en eau (160 m max)
- dispose d’une caméra thermique et J/N avec report direct vers l’extérieur
Prévention PSC - Quelle est la durée CF séparant un PSC intégré à un IGH et ITGH ?
2H IGH / 3H ITGH
Par ordre de priorité, quels sont les accès à privilégier sur un feu de PSC ?
1- les bâtiments desservis : accès à privilégier car
ils permettent de trouver les plans des sous-sols
dans les halls d’entrée afin de repérer les éventuels
autres accès. Le ou les accès au parc se font par
l’intermédiaire de sas
2- les différentes issues directes sur l’extérieur (ex secteur : 3 accès sur dalle Av. de l’europe) ATTENTION si fragilisation de dalle !
3 - les rampes pour véhicules si aucune autre solution
n’est possible (engagement REX)
Prévention PSC ERP - caractéristiques
- Compartimentage si surface du niveau supérieure à 3000m2 (peut être porté à 3600).
Si sprinklers dans le PSC compartimentage tous les 6000m2 - Parois CF 1H
- Portes d’accès PF 1h (comprends communications pour piétons et portes d’obturation coulissantes)
A quelle distance maximum se trouvent les issues empruntables par le public dans un PSC ?
- 40 m si le public se trouvent entre deux issues
- 25 m autres cas
Alarmes PSC caractéristiques ?
Présent en Hab. si :
- plus de 4 niveaux au-dessus du niveau de
référence - plus de 2 niveaux au-dessous du niveau de
référence
Obligatoire en ERP en DM ou DA, leurs déclenchement entraîne :
- la décondamnation des issues dans l’ensemble du
parc - l’affichage à l’entrée des véhicules de l’interdiction
d’accès - la diffusion d’un message préenregistré lorsque le
parc dispose d’un équipement de sonorisation
LHP : Bon à savoir
- pression 300 bars
- possibilité d’utilisation en hauteur par communications existantes (+60m)
- la mise en oeuvre ne change en rien la MGO
- débit 60L/min
- distance d’utilisation max : 400m
- perce tout les types de matériaux de construction
- NB COS : Interdire toute action à proximité immédiate d’une LHP lorsqu’elle est en manoeuvre (5m pour un binôme avec une autre lance, 10 m pour les autres)
Prérogatives 1ère EP feu infra ?
- Prise de renseignements
- Barrage gaz (pas d’engagement hors PSC si gaz pas barré sauf sauvetage)
- Fermeture de toutes les portes
- Asc. au RDC
- Rechercher plans ++
- Mise à disposition de la CTHE pour le 1er binôme
- Dès que TGR activé avec équipe en reconnaissances, le chef de point d’accès ne bouge plus. Il gère binôme de sécu et attentif radio tactique.
- Dès que foyer découvert - envoi d’un moyen hydraulique au plus vite.
NB : Au vu des derniers RETEX le 1er CA doit repeindre le 1er binôme de consignes de sécurité et doit s’attacher à sacraliser le rôle de chef de point d’accès = Je suis chef de point d’accès, je reste avec mon binôme de sécu et fait en sorte que mon accès reste sain (portes un maximum fermées, silence de rigueur), au besoin CR au COS pour adapter dispositif
Messagerie OPE : Quels sont les cas dans lesquels il est obligatoire de passer un message de renseignement en phonie ?
o Pour toute intervention SSUAP avec arme blanche ou arme à feu
o Tout départ pour feu ou explosion, fuite de gaz, fumées suspectes, alarme incendie déclenchée ou NRBC ;
o Plan spécial déclenché ;
o Demande de moyens de renforcement demandés ;
o Présence de personnalité ou autorité, impliquée ou non, elles doivent être présentées dans le message ;
o Découverte de victime décès certain, même en présence de la police ;
o À partir de 2 victimes sur l’intervention ;
o Pour les CMA : 909 / 91718 / réquisition ;
o Transmis par téléphone dans le cadre d’une CIAM.
Cas LCPP : Déversement et émanations
- Fuite / déversement d’hydrocarbure en espace clos générant un risque explo non maîtrisé
- Fuite / émanation de gaz naturel, lorsque la société distributrice de gaz et la BSPP ne trouvent pas l’origine
- émanation oxycarbonée non identifiée et/ou non maîtrisée
- intoxication oxycarbonée ayant entraînée une victime décédée
- émanation ou déversement de produit de toute nature dont l’origine est inconnue et/ou suspecte, en présence de victime
- intervention à caractère NRBC, dont l’origine est inconnue et/ou non maîtrisée
- pollution d’un cours d’eau ou des égouts
Quels sont les points essentiels à respecter lors d’une attaque d’atténuation ?
- Coordination intérieur / extérieur
- Angle d’attaque ( D = Nb étages x 2 + 1m )
- Qualité du jet
- Temps d’application ( disparition des flammes / production de vapeur + 10sec )
Cas LCPP : Incendie ou explosion
- feu ou explosion avec victime décédée ou une victime en urgence absolue
- feu dans un ERP ayant nécessité une demande de moyens complémentaires
- feu en IGH ou bâtiment institutionnel
- feu nécessitant une demande de renfort incendie ou de renfort habitation
- feu d’équipement technique ou de véhicule énergie nouvelle (hors électrique)
- échauffement de bouteille d’acétylène lors d’un incendie
- découverte d’engin explosif ou de matière explosive
- explosion de toute nature
CGI : A sa prise de service :
A
Il prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours.
Il inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel (ex : permis de conduire).
Il fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur complétement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à jour des ressources dans le système ADAGIO.
Il prend connaissance des mesures opérationnelles de son secteur, des répertoires d’indisponibilité des BI/PI et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion.
Il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent, il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant, ont été réalisées par le stationnaire.
Il consulte la liste des services à fournir
CGI : Pendant son service :
Il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité du matériel et des engins.
Il lui est rendu compte de l’engagement d’un de ses engins sur des interventions particulières (renfort secteur voisin par exemple)
Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours.
Il peut, lorsque la situation opérationnelle l’exige, augmenter le volume des moyens figurant sur l’ordre de départ, selon son appréciation et sa connaissance du secteur.
Il rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires :
o Indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel.
o Manifestation sur la voie publique.
o Baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les PEI.
o Indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (IGH, ETARE, etc.).
Il contrôle l’exécution des tournées des PEI et s’assure, à l’issue, du signalement des appareils indisponibles.
Il s’assure par sondage que les rapports de sorte de secours sont correctement rédigés et validés et que les interventions nécessitant un « imprimé réglementaire » soient incrémentés
(BOPE)
Il contrôle, par sondage, la rédaction des « fiches bilan ».
Il organise et dirige les séances de PREPAOPS :
o Séances de préparation physique.
o Manœuvre de la garde.
o Instruction théorique.
o Perfectionnement des conducteurs
o PREPAOPS des stationnaires et auxiliaires (ETM).
o Etude des ETARE.
CGI : A la fin de son service :
Il assure la continuité entre garde montante et descendantes.
Il vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.
Principe de la manœuvre
Sauvetages, mises en sécurité
Lutte contre les propagation
Ventilation
Attaque et Extinction
Protection
Engagement tactique sur feu : 1er EP
Dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse :
o Faciliter la mise en œuvre des moyens
o Permettre l’engagement des MEA sur les façades
o Se mettre à l’abri du rayonnement et des risques d’explosion
o Permettre à l’équipage de descendre et se préparer à couvert.
S’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche
S’engager conformément au principe de la manœuvre
Pouvoir être désengagé facilement dès que possible
Engagement tactique sur feu : 1er MEA
Se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
Laisser la place pour la mise en station éventuelle d’un 2ème MEA
S’engager conformément au principe de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA
Engagement tactique sur feu : 2ème EP
S’assurer de la présence effective du 1er EP à l’adresse
S’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
Veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement
S’engager conformément au principe de la manœuvre
Définition feu circonscrit
Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.
Définition Maitre du feu
On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu
Définition Feu éteint
Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion
Temps de vulnérabilité
Période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention.
Durant le temps de vulnérabilité, seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone d’exclusion sans moyen hydraulique et sans provoquer de modification aéraulique volontaire dans les volumes concernés
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre « cubique ») afin :
De se faire une idée générale de la situation
De demander les moyens qui lui semblent nécessaires
D’ordonner immédiatement les premiers sauvetages
Définition Reconnaissance d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
Définition Reconnaissance périphérique
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique
Définition Reconnaissance à vue
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique