cancer prostate Flashcards
examens diagnostiques
-Antigène prostatique spécifique (APS sérique)
-Phosphatase acide prostatique (PAP sérique)
-Examen rectal digital (ERD)
-Biopsie de la glande prostatique
-Échographie transrectale
-scintigraphie osseuse, TDM, IRM (pour détecter métastase)
c’est quoi APS sérique
Test sanguin
-APS est une protéine fabriquée par la prostate en faible concentration. Si grande concentration: marqueur fiable du cancer, mais peut aussi indiquer HBP
-APS sérique sert aussi à indiquer l’efficacité du traitement et pour évaluer la récidive du cancer
c’est quoi PAP sérique
Test sanguin
-C’est une enzyme du liquide séminale et prostatique qui est présente en faible concentration dans les reins, le foie, la rate, la moelle osseuse et les érythrocytes.
-Si augmentation: métastase osseuse (augmente la pap à cause de l’ostéolyse par les métastases)
ERD (toucher rectal)
-Palpation directe de la prostate par voie rectale
-Ne peut confirmer un cancer, mais indicateur d’anomalies (oedème, masse)
-Combiné à l’APS
Biopsie de la glande prostatique
-par voie trans-rectale
-injection d’un anesthésique local
-Guidée par échographie trans-rectale
-Indique le type de cellules dans la masse, donc nous guide pour le pronostic et type de tx
échographie trans-rectale
-Permet de visualiser la prostate et sert de guide pour biopsie
-Préparation: cesser anticoagulant 7 à 10 jours avant, lavement 1 à 4h avant, urine juste avant
-Pendant: coucher sur le côté, genoux repliés sur le thorax, sonde inséré dans le rectum, sensation de pression
incidence
-le plus courant chez l’homme
-75% chez les 60 ans et plus
étiologie
3 moyens de dissémination:
-extension directe (se dissipe sur les tissus voisins) (vésicule séminale, muqueuse urétrale, paroi de la vessie, sphincter externe)
-Métastases par circulation sanguine (par le sang vers les os pelviens, la tête du fémur, le rachis lombaire, le foie et les poumons)
-Métastases par l’envahissement du système lymphatique ( extension aux ganglions lymphatiques qui cause des métastases)
facteurs de risque
-âge
-origines ethniques (+ élevé chez africains)
-atcd familiaux
-génétique (mutations génétiques sporadiques)
Physiopathologie
Adénocarcinome qui évolue lentement
manifestations cliniques
Asymptomatiques dans les premiers stades
-Premiers symptômes (dysurie, retard mictionnel, miction impérieuse, rétention, interruption du débit urinaire et hématurie)
-Symptômes spécifiques (hémo-spermie, éjaculation douloureuse, dysfonctionnement érectile (rare), douleur combo-sacrée, perte du contrôle intestinale)
-Symptômes si métastase osseuse (douleur sévère au niveau du bassin, colonne vertébrale et si compression de la moelle épinière: douleur jambe, engourdissement aux jambes, perte contrôle vessie et intestin)
processus thérapeutique
-surveillance active
-prostatectomie radicale (résection périnéale ou retropubienne)
-cryothérapie
-orchidectomie
-radiothérapie externe
-curiethérapie
-hormonothérapie
-chimiothérapie
-lymphadectomie bilatérale
surveillance active
utilisée si espérance de vie en bas de 10 ans, observation vigilante, cancer à évolution lente donc il peut simplement ne pas être traité chez des patients qui n’en mourront pas ou pas le temps de développer sx (APS et ERD annuels)
prostatectomie radicale
-retrait de la prostate, des vésicules séminales et d’une partie du col vésical
-dissection des ganglions retropéritonéaux
-traitement le plus efficace chez les moins de 70 ans avec cancer localisé
-Périnéale: incision entre scrotum et anus (risque d’infection ++), peut pas enlever ganglion
-Rétropubienne: incision médiane au pubis, accès à la prostate et aux ganglions
cryothérapie
-technique chirurgicale qui détruit les cellules cancéreuses par le froid
-traitement initiale ou radiothérapie non efficace
-sonde transrectale insérée pour visualiser la prostate et aiguille inséré pour injecter l’azote liquide. Anesthésie générale
-Complications possibles: lésion urètre, fistule urétrorectale, dysfonctionnement érectile
orchidectomie
-ablation des testicules (elles produisent la testostérone qui peut stimuler l’évolution du cancer)
-permet de contrôler les cancers stade 4
-peut entraîner gain de poids et perte de masse musculaire
radiothérapie externe
-méthode la plus utilisée pour stade 1, 2 et 3
-complications: affection de la peau, diarrhée, saignements et crampes, dysurie, mictions impérieuses, dyserection, myelosupression
curiethérapie
-grains radioactifs implantés avec aiguille guidée par échographie trans-rectale
-implants radioactif dans prostate
-doses radiation élevé qui épargne les tissus sains
-pour les cancers stade précoce
-peut être combiné à radiothérapie externe si cancer avancé
Hormonothérapie
-Réduit le taux d’androgène (inhibition croissance tumorale)
-presque toutes les tumeurs traitées deviendront résistantes avec les années
-Si pu efficace: APS augmente
-Traitement complémentaire avant la chx ou avec radiothérapie quand cancer stade 3
chimiothérapie
-limitée aux patients avec cancer de la prostate hormono-résistants (CPHR)
-un CPHR progresse malgré la chimio
-traitement palliatif
Complications reliés
-dyserection
-incontinence urinaire
-infection
-rétention urinaire
-hémorragie
soins infirmiers
-soutien
-soins de la sonde
-vérifier Jackson pratt
-gestion de la douleur
-exercice de Kegel
-discuter du fonctionnement sexuel
-enseigner les signes et symptômes d’infection