CALCUL Flashcards

1
Q

Pour s’intéresser à la cognition mathématique ?

A
  • nombres sont au quotidien dans notre vie.
  • 1 à 10% des enfants rencontrent des difficultés mathématiques.
  • beaucoup de stéréotypes de genre
  • anxiété mathématique
  • prédictif de la réussite scolaire et de l’intégration socioprofessionnelle
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2
Q

Quels intervenants dans le TAM ?

A
Enseignants
Psychologues
Psychomotricien/ ergothérapeute 
Éducateurs
Médecins
Orthophonistes
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3
Q

Rôle du psychologue dans le cadre des TAM ?

A
  • Dépistage et l’évaluation des enfants en difficulté mathématique
  • Prévention auprès des professionnels
  • Intervention auprès des enfants en difficulté mathématique
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4
Q

Trois types de facteurs vont influencer les performances de l’enfant ?

A

1- Liés à la tâche mathématique
2- Liés aux capacités de l’enfant
3- Liés à l’environnement

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5
Q

Facteurs liés aux capacités de l’enfant ?

A
  • Facteurs cognitifs généraux
  • Intelligence non verbale
  • Lecture
  • Contrôle exécutif

+ Facteurs cognitifs numériques

  • Dénombrement
  • Ligne numérique
  • Arithmétique
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6
Q

Citer les facteurs cognitifs généraux (facteurs liés aux capacités de l’enfant)

A
  • Anxiété
  • Mémoire verbale
  • Mémoire de travail
  • Mémoire visuo-spatiale
  • Mémoire à long terme
  • Inhibition
  • Mapping (voir correspondance entre deux contextes)
  • Raisonnement analogique (extraire des caractéristiques communes d’un objet en les appliquant à d’autres/utiliser les éléments d’un contexte dans un autre)
  • Langage (conscience phonologique, lexique, morphosyntaxique, pragmatique)
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7
Q

Facteurs liés à la tâche mathématique ?

A
  • Subitizing
  • Estimation
  • Nombres arabes
  • Mots-nombres (comptine)
  • Ligne numérique
  • Transformations
  • Dénombrement
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8
Q

Quels processus dans le code analogique ?

A

Subitizing = Perception quasi instantanée des petites quantités sans recourir au comptage. –> présents chez des bébés de 1 à 3 jours

Estimation = Perception quasi instantanée des grandes quantités (au-delà de 5) sans recourir au comptage, mais de manière approximative.

Processus sont quasi innés car ils sont très précoces. Quand on les teste à 3, 4, 5 ans, processus prédicteurs des capacités arithmétiques.

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9
Q

Qu’est ce que le code analogique ?

A

système sémantique, traits sémantiques de la quantité. Pas lié à un objet en tant que tel. Sert à effectuer des comparaisons numériques et des calculs approximatifs., permet d’appréhender le sens du nombre, autrement dit la signification des quantités

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10
Q

Qu’est ce que le code arabe ?

A

symboles indo-arabe du système écrit des nombres
Intervient dans les activités de calcul exact et permet de réaliser des calculs mentaux complexes ainsi que des jugements de parité

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11
Q

Qu’est ce que le code oral ?

A

celui qu’on va acquérir en premier, pas inné mais acquis avec le langage
Utilisé principalement dans l’activité de comptage et dans l’utilisation des tables. Il permet de coder la numérosité et intervient dans les activités de calcul précis.

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12
Q

Quel processus dans le code oral ?

A

La comptine numérique

C’est ce qui qui nous différencie des animaux au niveau mathématique.

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13
Q

Modèle nombre ?

A

Une autre compétence permet aux enfants de généraliser : on montre une figure, on cache, on montre qu’on ajoute une figurine, on montre un résultat cohérent ou incohérent.
Résultat : enfants réagissent aux résultats incohérents. = capables de percevoir petites de transformations (+1+2, -1,-2). Permet d’inférer, qu’à chaque fois qu’il y a +1, c’est un mot différent. Donc quand j’apprends la comptine, chaque mot fait +1.

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14
Q

Modèle de la ligne numérique mentale ?

A

Premier constat : adultes plus rapides pour comparer 2 nombres horizontalement que verticalement = effet de direction

Deuxième constat : plus rapides pour comparer petites quantités que grandes quantités = effet de taille

Troisième constat : plus rapides pour comparer paires quand petit nombre à gauche et grand nombre à droite = effet snarc

–> Ligne numérique horizontale très précise pour les petites quantités, plus approximative autrement, organisée de la gauche vers la droite

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15
Q

En quoi consiste la tâche classique de ligne numérique ?

A

Auteurs donnent une ligne de 0 à 100, et les participants doivent y placer un nombre le plus précisément possible.
Plus on s’éloigne de cette représentation (graphique, fonction linéaire), plus on peut dire que les représentations numériques de la personne sont imparfaites. Donc fonction linéaire = position donnée correspond à la position demandée.

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16
Q

Qui peut présenter des difficultés mathématiques ?

A

Enfants avec un Trouble Développemental du Langage (dysphasie) : tout ce qui va être lié aux aspects langagiers : lecture et dictée de mots, comptage, résolution de problèmes, arithmétique.
Enfants avec un TDA/H : pas de difficultés spécifiques sur le traitement du nombre : difficultés en calcul et en résolution de problèmes
Enfants avec un Trouble des Apprentissages en Lecture (dyslexie)
Enfants avec des difficultés langagières en contexte de surdité
Enfants avec des difficultés langagières en contexte de trouble génétique
Enfants avec des difficultés langagières en contexte de déficience intellectuelle

+ Tous les enfants à un moment de leur apprentissage !

17
Q

Définition du TAM ?

A

1) Difficultés d’utilisation et d’apprentissages des capacités académiques : données chiffrées, sens du nombre, calcul, raisonnement
2) Persistantes depuis au moins 6 mois, apparition en primaire
3) Sous le niveau escompté selon l’âge, répercussions vie scolaire et quotidienne
4) Pas mieux expliquées par un autre trouble (sensoriel, neurologique …)

18
Q

Facteurs de développement mathématique ?

A
  • Facteurs cognitifs généraux (raisonnement, mémoire, fonctions exécutives, langage)
  • Facteurs cognitifs numériques (subitizing, estimation, comptine, identification des chiffres)
  • Facteurs environnementaux (environnement d’apprentissage à la maison)
19
Q

Quelles sont les difficultés pour le Dénombrement ?

A
  • Erreur et inconsistance des résultats
  • Difficulté dans la compréhension du principe de cardinalité
  • Difficulté dans la coordination oro-manuelle
  • Difficulté dans l’organisation
  • Difficulté dans l’utilisation du subitizing et de la comptine raccourcie
20
Q

Quelles sont les erreurs pour la Numérisation ?

A
  • Non-compréhension de la valeur : Erreur Positionnelle (ne pas comprendre que la valeur des chiffres dépend de la position, si 22, pas la même valeur de chaque 2 car pas la même position), Multiplicative (erreurs de comptage), Somme, Figurative
  • Difficulté à décomposer un nombre (erreur «même valeur»)
21
Q

Quelles sont les erreurs pour le Transcodage ?

A

Erreur de précisions dans la dictée et la lecture de nombre : vitesse de lecture et d’écriture allongée, écriture persistante de chiffres en miroir.

Erreur de transcodage :

  • Erreurs lexicales : 86 –> 85, en mémoire, pas le symbole du 6 qui est trouvé mais le 5, garde l’ordre de grandeur du nombre
  • Erreurs syntaxiques : 86 –> 4206, ne respecte pas la magnitude/l’ordre de grandeur du nombre
22
Q

Donner les 5 stratégies qu’on retrouve chez l’enfant pour calculer.

A
  • Dénombrement
  • Comptage digital
  • Comptage verbal
  • Décomposition de nombres (7+8 = 7+7 c’est 14, + 1 donc ça fait 15)
  • Récupération mentale
23
Q

Citez les trois procédures de résolution des additions.

A
  • Procédure all : on compte tout
  • Procédure max : 2+4 : je garde 2 dans ma tête et je surcompte
  • Procédure min : on commence par le plus grand et je surcompte
24
Q

Que sont les procédures mentales automatiques ?

A

Déplacements automatiques et extrêmement rapides sur la ligne numérique mentale. Extrêmement difficile pour les enfants dyscalculiques car n’arrivent pas à construire de ligne numérique.

25
Q

Quelles conséquences des difficultés pour les procédures mentales automatiques sur les additions et soustractions ?

A

Vitesse de calcul allongée, Erreurs de précision de calcul, Stratégies immatures et peu variées de calcul, Calcul mental très difficile

26
Q

Quelles conséquences des difficultés pour les procédures mentales automatiques sur les multiplications ?

A

Vitesse de calcul allongée, Encodage et récupération des FM difficiles
Erreurs : interférence forte

27
Q

Quelles conséquences des difficultés pour les procédures mentales automatiques sur la résolution de problèmes ?

A

Vitesse de résolution allongée,

Erreur –> Précision de calcul, Sélection des données, Opération choisie

28
Q

Donner les 3 hypothèses concernant l’origine cognitive du TSAM.

A

Hypothèse d’un déficit d’accès au sens du nombre via le code arabe = Déficit du sens du nombre : difficulté à subitizer ou à estimer aussi précisément que les autres.

Hypothèse d’un déficit d’accès au sens du nombre via le code oral. Pas de difficultés langagières, et pourtant moins performants que les enfants témoins.

Hypothèse d’un déficit de reconnaissance des codes symboliques (arabe, oral) : je te dis un mot, et tu me dis si c’est un nombre ou pas/ je te montre un symbole et tu me dis si c’est un chiffre ou pas. Pas d’accès au sens nécessaire.

29
Q

Dans quel trouble le TSAM prend-il son origine ?

A

Trouble du traitement des nombres