Cahier 2: chap. 5, Adénopathies réactionnelles Flashcards

1
Q

Les ganglions sont regroupés où?

A

Dans certains territoires appelés chaînes ganglionnaires où ils
drainent la lymphe provenant des diverses régions anatomiques de l’organisme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Caractéristiques des ganglions

A

-Dérivés du mésoderme
-Sert de relais immunologiques sur le trajet des vaisseaux lymphatiques
- font partie des organes lymphatiques périphériques, comme la rate et les plaques de Peyer,
-Nombreux ( 500 à 600)
-Diamètre varie 1 à 5 mm (0,5 cm)
-rarement palpables à l’état normal, ou visibles sur des radiographies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Adénomégalie ou adénopathie = cb de diamètres

A

> 1 cm

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Territoire de drainage: Chaînes supérieures,
* Aire sous-mentonnière
* Aires sous-mandibulaires
* Aires amygdaliennes

A

Nez – Bouche – Langue - Pharynx - Dents

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Territoire de drainage: Chaînes cervicales:
* Antérieures superficielles
* Antérieures profondes
* Postérieures

A

*Oreille inférieure et Parotide
*Oreille – Cou - Langue – Trachée
– Pharynx - Cavité nasale – Palais
– Oesophage – Thyroïde
* Oreille - Cou - Pharynx

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Territoire de drainage: Aires sus-claviculaires

A
  • Thyroïde
  • OEsophage supérieur
  • Région mammaire
  • Thorax et abdomen supérieur
  • Ganglions sus-claviculaires
    gauches = organes sousdiaphragmatiques
    Ex : ganglion de Troisier (estomac)
  • Ganglions sus-claviculaires droits =
    organes sus-diaphragmatiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Territoire de drainage: Aires axillaires

A

Membres supérieurs - seins

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Territoire de drainage: Aires inguinales et fémorales (ou crurales)

A

Membres inférieurs - organes génitaux -
anus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Territoire de drainage: Aires hilaires et médiastinales

A

Trachée, bronches - poumons - larynx

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Territoire de drainage: Aires rétropéritonéales et iliaques

A

Organes pelviens - rein - membres inférieurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Territoire de drainage: Aires mésentériques

A

Intestin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Caractéristiques des adénopathies aigus

A

Volume variable (> 1 cm) - douloureux et sensibles à la palpation mobiles. Consistance molle et parfois il peut y avoir fluctuation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quoi rechercher en adénopathies aigus locorégional

A

a) une cause infectieuse dans le voisinage ou dans le territoire ex: ganglions cervicaux : infection de la sphère ORL, des dents, du cuir chevelu - ganglions axillaires : blessure aux membres supérieurs, griffure chat ou infection de la peau, cellulite, etc.
b) la présence d’autres adénopathies;
c) en l’absence de cause infectieuse, se méfier d’une néoplasie du territoire correspondant (parfois progression métastase mime une réaction inflammatoire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

De quel façon peut se présenter un lymphome au début?

A

un lymphome (hodgkinien ou non hodgkinien) peut avoir un début locorégional et les ganglions peuvent prendre les caractères d’adénopathies aiguës
avec parfois diminution spontanée ou régression complète, temporaire, des masses
ganglionnaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

adénopathies aigus généralisées s’accompagnent souvent dequoi?

A

Les adénopathies aiguës généralisées s’accompagnent souvent de symptômes
systémiques : T°, courbatures, frissons, sudations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Causes fréquentes des adénopathies aigus généralisées

A

Leurs causes les plus fréquentes sont des maladies systémiques et des infections
comme la mononucléose infectieuse, la primo-infection par le VIH, la toxoplasmose,
l’infection à cytomégalovirus, l’histoplasmose, la brucellose, la tularémie.
Il peut parfois s’agir d’une réaction immune aiguë, par exemple : une maladie sérique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Caractéristiques Adénopathies Chroniques

A

-volume variable mais peuvent parfois être très volumineux, surtout les lymphomes.

-pas douloureux, consistance est ferme, plutôt
caoutchouteuse dans les lymphomes et ligneuse (consistance de bois) dans les métastases
de carcinomes ou de sarcomes.

-généralement mobiles, mais peuvent être fixés sur les plans profonds dans les
pathologies malignes.

-peuvent être séparés les uns des autres ou devenir confluents et former des masses pluri-ganglionnaires.

  • Ils peuvent s’accompagner ou non de symptômes généraux (fièvre, etc.).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quoi rechercher en adénopathies chronique locorégional

A

a) une cause infectieuse : moins probables, mais la tuberculose peut donner des adénites subaiguës ou chroniques, confluentes, adhérentes à la peau, qui
peuvent être confondues avec des adénites malignes lorsqu’il n’y a pas de fluctuation ni de fistule.
b) une tumeur maligne dans le territoire correspondant. L’investigation doit être très
soignée car la tumeur primitive n’est pas toujours évidente. En l’absence de lésion causale, il faut faire une biopsie de toute adénopathie chronique suspecte, locale ou loco-régionale.
c) la présence d’adénopathies dans d’autres territoires. Un lymphome commence
souvent par un ou quelques ganglions régionaux, non douloureux, dont le volume augmente lentement, sans s’accompagner de signes généraux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Causes d’adénopathies chroniques généralisées:

A

a) d’adénomégalies réactionnelles lors de maladies auto-immunes en particulier lupus érythémateux, arthrite rhumatoïde) ou de traitement avec
certains médicaments ( par exemple, anticonvulsivants comme le Dilantin).

b) de sarcoïdose où les ganglions sont le plus souvent médiastinaux, mais généralisés dans 30 % des cas.

c) de pathologies hématologiques malignes : ce sont les premières causes à considérer pour ce genre d’adénopathies, soit principalement :
i Les lymphomes hodgkinien ou non hodgkinien se présentent habituellement
par des adénopathies situées dans l’une ou l’autre des chaînes palpables de
même que dans le médiastin et les régions rétropéritonéales para-aortiques et
iliaques.
Cahier 2, chapitre 5 ©Centre d’Hématologie du CHU
[66]
ii La leucémie lymphoïde chronique et les autres syndromes
lymphoprolifératifs apparentés à expression leucémique comme les lymphomes
du manteau, ou le syndrome de Sézary par exemple.

20
Q

Dequoi peuvent être accompagnés les adénopathies chroniques généralisés

A

Splénomégalie

21
Q

Quels pathologies hématologiques malignes peuvent donner des adénopathies chroniques généralisées

A

i Les lymphomes hodgkinien ou non hodgkinien se présentent habituellement par des adénopathies situées dans l’une ou l’autre des chaînes palpables de
même que dans le médiastin et les régions rétropéritonéales para-aortiques et
iliaques.
ii La leucémie lymphoïde chronique et les autres syndromes lymphoprolifératifs apparentés à expression leucémique comme les lymphomes
du manteau, ou le syndrome de Sézary par exemple.

22
Q

démarche diagnostic des adénopathies (8)

A

Histoire d’adénopathie
Examen clinique
Recherche d’autre cause
Investigation radiologique
FS
Sérologie pertinente
Ponction à l’aiguille
biopsie ganglion

23
Q

Décrire démarche diagnostic: Histoire d’adénopathie

A

âge du patient, mode de présentation du ou des
ganglions, présence de symptômes associés (voir symptômes «B» dans la section sur la maladie de Hodgkin), durée des adénopathies, symptômes associés d’infection, facteurs de risque pour VIH, prise de médicaments (Dilantin);

24
Q

Décrire démarche diagnostic: Examen clinique

A

1- nombre et caractéristiques des ganglions : dimensions, consistance, mobilité, sensibilité, distribution (vérification de toutes les aires ganglionnaires palpables);
2- recherche d’une hépatosplénomégalie clinique;

25
Q

Décrire démarche diagnostic: recherche d’une cause

A

locale ou régionale ou systémique

26
Q

Décrire démarche diagnostic: Investigations radiologiques

A

radiographie du poumon, échographie abdominale, tomodensitométrie thoracique, abdominale et pelvienne à la recherche d’adénopathies dans les chaînes profondes, tomographie par émission de
protons (TEP/PET-scan) selon le contexte clinique.

27
Q

Décrire démarche diagnostic: FS

A

à la recherche d’une lymphocytose (> 5x10^9
lymphocytes/litre) laquelle, si elle existe, devra ensuite être caractérisée morphologiquement (blastes vs lymphos atypiques vs petits lymphocytes matures)
et/ou par une analyse cytométrique des marqueurs de surface (immunophénotype lymphocytaire).

28
Q

Décrire démarche diagnostic: Sérologie

A

Monotest, EBV, VIH, CMV, Toxoplasmose

29
Q

Décrire démarche diagnostic: Ponction aiguille

A

du ganglion dans certains cas afin d’éliminer ou de
confirmer rapidement un diagnostic particulier (exemple, métastase d’un carcinome)

30
Q

Décrire démarche diagnostic: Biopsie ganglion

A

en évitant autant que possible la petite adénomégalie
inguinale souvent non spécifique.

31
Q

Adénopathie localisé palpable

A
32
Q

Adénopathie disséminé palpable

A
33
Q

Causes des adénopathies profondes

A
  1. Adénopathies médiastinales isolées
  2. ADÉNOPATHIES ABDOMINO-PELVIENNES ISOLÉES
34
Q

Exemples ADÉNOPATHIES ABDOMINO-PELVIENNES ISOLÉES

A
  1. Lymphome non hodgkinien
  2. Lymphome de HODGKIN
  3. Métastases de cancers
    * Digestifs
    * Rénaux
    * Ovaire
    * Prostate
    * Utérus
  4. Adénite mésentérique (plus rare)
35
Q

Exemples ADÉNOPATHIES MÉDIASTINALES ISOLÉES

A
  1. Lymphome de HODGKIN
  2. Lymphome non hodgkinien
  3. Tuberculose
  4. Sarcoïdose
  5. Cancer du poumon ou de l’oesophage
36
Q

Histologie du ganglion normal

A

Les ganglions lymphatiques sont encapsulés.

Sous la capsule, on identifie un sinus où
arrive la lymphe afférente qui circule à travers le tissu lymphoïde pour aboutir au niveau de la médullaire où l’on retrouve un ensemble bien développé de sinus anastomosés drainant dans un canal efférent.

37
Q

Zones du tissu lymphoide du ganglion

A

Le tissu lymphoïde du ganglion peut se subdiviser en
deux zones : la zone B se retrouve au cortex et est caractérisée par des follicules lymphoïdes primaires et la zone T interfolliculaire et para-corticale. Après
stimulation le follicule primaire se transforme en centre germinatif ou follicule secondaire.

38
Q

Décrire l’anatomie du ganglions

A
39
Q

Réactions à prédominance inflammatoire: lymphadénites aigus

A

Les lymphadénites aiguës accompagnent ordinairement des lésions infectieuses, le plus
souvent bactériennes, ou des lésions néoplasiques ulcérées ou nécrotiques.

40
Q

Réactions à prédominance inflammatoire: lymphadénites chroniques

A

Les lymphadénites chroniques sont ordinairement secondaires à la persistance de l’agent
causal ou à des états réactionnels récidivants.
Parmi celles-ci, les lymphadénites granulomateuses sont celles qui ont une importance clinique.

41
Q

Causes des lymphadénites granulomateuses

A

Leurs causes sont variées et incluent entre autres : infections (mycobactéries, champignons, etc.), réactions médicamenteuses, substances étrangères,
association à des néoplasies, maladie de Crohn, syndromes d’immunodéficience et
sarcoïdose.

42
Q

Réactions à prédominance immune: quels zones sont affectées

A

Bien que les réactions à prédominance immune peuvent intéresser spécifiquement la zone
B ou la zone T, le plus souvent, les deux zones sont impliquées en même temps (hyperplasie mixte).

43
Q

Réactions à prédominance immune: Hyperplasie zone B

A

L’hyperplasie de la zone B, appelée hyperplasie folliculaire réactionnelle, survient ordinairement chez les enfants et les jeunes adultes. Il s’agit le plus souvent d’une réaction non spécifique accompagnant une maladie infectieuse, ordinairement virale.
Plus rarement, surtout chez les adultes, elle peut accompagner une maladie auto-immune
telle l’arthrite rhumatoïde. Le diagnostic différentiel à considérer est celui des du lymphome folliculaire (classe de lymphome non-hodgkinien).

44
Q

Réactions à prédominance immune: Hyperplasie zone T

A

L’hyperplasie de la zone T est une réaction non spécifique qui accompagne ordinairement une infection virale. De plus, on la retrouve au niveau des ganglions lymphatiques drainant une lésion
cutanée (lymphadénopathie dermatopathique). Le diagnostic différentiel inclut entre autres les lymphomes non hodgkiniens d’origine lymphocytaire T et la maladie de Hodgkin. La ponction–biopsie ganglionnaire, lorsque justifiée comme dans le cas
d’adénopathies persistantes, pourra faire établir le diagnostic.

45
Q

Lymphadénites spécifiques: Certaines conditions pathologiques, le plus souvent infectieuses, donnent des altérations morphologiques relativement spécifiques. Nommez des exemples:

A

la toxoplasmose, la maladie de la griffure de chat (lymphadénite granulomateuse pyo-épithéliale)
la mononucléose infectieuse
les réactions médicamenteuses

  • sont importantes à reconnaître principalement en raison du diagnostic différentiel qu’elles impliquent.
  • une toxoplasmose (lymphadénite granulomateuse à cellules épithélioïdes en foyers) peut parfois être confondue avec une maladie de Hodgkin.
    -La mononucléose infectieuse peut également être confondue avec une maladie de Hodgkin ou un lymphome non hodgkinien.

Certaines sont importantes par le fait qu’un traitement approprié peut alors être institué
(eg. : tuberculose).

46
Q

Ganglions lymphatiques peuvent aussi témoigner de la présence de …

A

Désordres immunitaires
ex: Les syndromes d’immunodéficience, quelques maladies auto-immunes et états d’hypersensibilité peuvent présenter un aspect caractéristique au
niveau des ganglions lymphatiques.

47
Q

Désordres immunitaires donnant des changements ganglionnaires caractéristiques:

A

Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA),
et certaines affections rares tel le lymphome T angio-immunoblastique