BSP 202.2 Les principes fondamentaux Flashcards

1
Q

Définitions
La victime :

A

En SUAP, la victime est une personne présente et
concernée par un événement ou un état qu’elle subit :
* soit elle présente des sensations anormales, qu’elle se
sache ou non malade ;
* soit elle a subi un traumatisme, quelles que soient les
circonstances ;
* soit elle est intoxiquée ;
* soit c’est une parturiente (femme qui accouche).
Et elle nécessite une action de secours urgente (gestes de
secourisme, bilan, mise sous oxygène…) et une possible
évacuation.

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2
Q

L’impliqué :

A

Un impliqué est une personne qui n’a subi aucun dommage
physique ou psychique immédiatement apparent, mais
qui est directement liée à l’événement, compte tenu de
sa proximité géographique avec des victimes.

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3
Q

La chaîne des secours est composée de plusieurs maillons
interdépendants et indispensables :

A

❶La sécurité.
❷L’alerte des services de secours.
❸La réalisation des gestes de secours par un témoin.
❹La prise en charge par les sapeurs-pompiers.
❺La médicalisation pré-hospitalière.
❻La prise en charge hospitalière.

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4
Q

La sécurité:

A
  • supprimer le danger ;
  • baliser la zone dangereuse ;
  • dégager en urgence la (les) victime(s), si possible.
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5
Q

L’alerte:

A

Il s’agit principalement :
* des services d’incendie et de secours (BSPP, SDIS,
BMPM) lorsque l’on compose le 18 ;
* de la police ou de la gendarmerie, lorsque l’on
compose le 17 ;
* des structures d’aide médicale urgente (SAMU),
lorsque l’on compose le 15.

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6
Q

Le message d’alerte:

A

L’appelant doit pouvoir décrire la situation et répondre
aux questions posées par les services d’urgence et
donner les indications suivantes :
* le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on
appelle (si nécessaire, donner son nom) ;
* la localisation très précise de l’événement ;
* la nature du problème, maladie ou accident.
Un dialogue peut s’instaurer entre l’appelant et les
services d’urgence qui peut préciser :
* le nombre approximatif de personnes concernées
et leur état apparent ;
* les premières mesures prises et les gestes
effectués ;
* les risques éventuels persistants : incendie,
explosion, effondrement, produits chimiques et
tout autre danger.
Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les
instructions avant d’interrompre la communication.

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7
Q

Les gestes de premiers secours:

A

La mise en oeuvre par les premiers témoins des gestes
de premiers secours améliore les chances de survie des
victimes (arrêt cardiaque…). Ils permettent de les maintenir
en vie ou d’éviter l’aggravation de leur état avant l’arrivée
des sapeurs-pompiers et, si nécessaire, des renforts
médicalisés de type ambulance de réanimation (AR) ou
unité mobile hospitalière (UMH).

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8
Q

La prise en charge par les sapeurs-pompiers
L’intervention précoce des sapeurs-pompiers, dotés de
matériels spécifiques et adaptés permet de :

A
  • dispenser des soins d’urgence vitale ;
  • stabiliser l’état de la victime ;
  • assurer une surveillance étroite ;
  • transmettre un bilan complet ou de demander un
    éventuel renfort médicalisé ;
  • transporter, si nécessaire, la victime vers une structure
    hospitalière d’accueil.
    Autant que possible, les mesures prises doivent être
    expliquées et comprises par la victime et son entourage
    direct.
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9
Q

La médicalisation pré-hospitalière:

A

Les renforts médicalisés peuvent être envoyés soit :
* dès réception de l’appel, en complément des engins
de premiers secours, dès lors que les renseignements
initiaux le justifient ;
* à la demande du chef d’agrès (cf. chapitre 4).
Ces moyens assurent les actes de réanimation qui
permettent de stabiliser l’état de la victime, avant et
pendant son transport vers une structure hospitalière.

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10
Q

La prise en charge hospitalière:

A

Lorsque l’état de la victime le justifie, celle-ci est
généralement admise dans un établissement de soins.
Suivant son état, sa pathologie et ses antécédents, elle
est dirigée sur une structure des urgences (SU) ou sur
un service spécialisé (service de réanimation, centre de
traitement des brûlés, service de pédiatrie, service de
soins intensifs de cardiologie…).

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11
Q

Les acteurs de la chaîne des secours
et leurs rôles
Pour faire fonctionner la chaîne des secours, plusieurs
moyens, publics et privés, participent régulièrement à
l’organisation des secours. Il s’agit des :

A
  • citoyen ;
  • réserves communales de sécurité civile ;
  • médecins libéraux et des entreprises de transport
    sanitaire agréées ;
  • associations agréées de sécurité civile ;
  • gendarmerie et police nationale ;
  • sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
  • structures d’aide médicale urgente (SAMU) ;
  • structures des urgences au niveau des hôpitaux (SU)…
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12
Q

Le citoyen
L’État, dans le cadre de la Loi de modernisation de la
Sécurité Civile de 2004, a positionné le citoyen au coeur du
dispositif de la Sécurité Civile. Par voie de conséquence, il
est devenu le premier responsable de sa propre sécurité et
de celles des autres.
Il doit maintenant acquérir les savoirs et les comportements
nécessaires pour :

A
  • prévenir une situation de danger (baliser, alerter…) ;
  • se protéger ;
  • porter secours.
    Par ailleurs, l’acquisition de savoirs « sécuritaires » est
    imposée dans le cursus scolaire obligatoire des élèves et
    comprend :
  • une sensibilisation à la prévention des risques de
    toute nature ;
  • un apprentissage aux gestes de premiers secours.
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13
Q

Il réalise un bilan secouriste mais n’établit pas de diagnostic
médical.
Le sapeur-pompier de Paris est formé et entraîné pour agir :

A
  • seul lorsqu’il n’est pas en service ou en cas de
    nombreuses victimes ou dans le cadre de missions
    particulières liées au service ;
  • en équipe constituée pour effectuer les missions de
    secours à victimes (SAV) ;
  • dans le cadre de plans particuliers.
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14
Q

Le sapeur-pompier de Paris, pour assurer sa mission, doit :

A
  • intervenir rapidement et de manière adaptée sur les
    lieux d’un accident, au chevet d’un malade ou pour
    une détresse vitale ;
  • se protéger, protéger la zone de l’accident et protéger
    la ou les victimes et les témoins ;
  • examiner la victime, agir face à une détresse vitale,
    une maladie, un traumatisme ou un accouchement ;
  • réaliser ou faire réaliser correctement les gestes
    nécessaires ;
  • demander les moyens de renforcement adaptés ;
  • transmettre, rapidement si nécessaire, un bilan,
    rédigé de manière exhaustive sur la fiche bilan, et
    rendre compte des actions réalisées ;
  • surveiller la victime en attendant une équipe médicale
    ou durant son évacuation ;
  • rendre compte à son autorité lorsque l’intervention
    présente un caractère particulier ;
  • réaliser un rapport d’intervention.
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15
Q

Le comportement général du
sapeur-pompier
Tout sapeur-pompier doit garder à l’esprit qu’il est
le recours officiellement mandaté sur les lieux où un
événement perturbant et inhabituel s’est produit. Il
représente l’institution qui a une obligation légale et
morale de secourir toute personne en détresse :

A
  • l’efficacité et la crédibilité ; elles reposent autant sur
    la qualité des gestes techniques que sur l’aptitude à
    développer une relation humaine d’aide et de soutien
    bénéfique aux personnes en difficultés ;
  • un comportement et une attitude irréprochables visà-
    vis des victimes et des tiers.
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16
Q

À la prise de garde:

A

Le personnel doit :
* vérifier et contrôler la présence, l’état et l’hygiène du
matériel ;
* vérifier la présence, les dates de péremption et la
quantité des consommables ;
* compléter ou remplacer les matériels et
consommables, si nécessaire ;
* vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le
bio-nettoyage.
Le chef d’agrès doit, en plus :
* vérifier la tenue et l’hygiène du personnel.

17
Q

Lors du départ en intervention
Le départ en intervention doit se faire dans les plus brefs
délais. Pour cela, le chef d’agrès doit :

A
  • faire le point au poste de veille opérationnelle (PVO),
    au centre de surveillance opérationnelle (CSO),
    ou dans le véhicule s’il est dirigé par radio sur une
    nouvelle intervention ;
  • prendre les renseignements et, au besoin, demander
    un complément d’informations qui lui sera transmis
    au cours du trajet ;
  • informer son personnel du motif de départ et adapter
    la tenue d’intervention si nécessaire (tenue de feu…) ;
  • indiquer au conducteur l’itinéraire à prendre pour se
    rendre sur les lieux de l’intervention tout en rappelant
    les consignes de sécurité, notamment le port de la
    ceinture de sécurité et les règles de circulation des
    engins d’incendie, en particulier à l’approche des
    intersections ;
  • faire respecter les règles d’utilisation des avertisseurs
    sonores et lumineux dans le respect de l’article R 432-1
    du Code de la route et des règlements en vigueur
    (BSP 118) ;
  • se rendre à l’adresse indiquée sur l’ordre de départ,
    sauf ordre contraire interrompant ou modifiant sa mission.
18
Q

Afin d’éviter les événements indésirables parfois très
graves dont l’origine est un défaut de transmission entre
soignants, les professions de santé ont mis au point un
outil d’aide à la communication qui permet de standardiser
les informations. Il s’agit du SAED :

A
  • S = situation ;
  • A = antécédents utiles ;
  • E = évaluation ;
  • D = demande.
    Cet outil peut être transposé aux transmissions entre le
    chef d’agrès et l’IOA :
  • S = bilan circonstanciel : « femme de 30 ans qui a
    appelé pour une difficulté respiratoire depuis 1 heure » ;
  • A = antécédents utiles : « elle est asthmatique depuis
    l’enfance et a déjà fait un séjour en réanimation sans
    avoir été intubée » ;
  • E = bilan : « consciente sans PCI, elle peut parler et
    faire une phrase complète, a un léger sifflement à
    l’expiration, mais sans tirage, ni sueurs ni cyanose, avec
    une SpO2 AA 97 %, des paramètres normaux pour la
    circulation et n’a pas de fièvre. Nous l’avons placée sous
    O2 à 9 L/min au MHC. Elle n’avait plus de Ventoline » ;
  • D = décision de la coordination médicale : « nous vous
    l’amenons pour sa prise en charge, elle est toujours sous O2 et siffle encore. Mais elle a besoin d’un aérosol ».
19
Q
A