BSP 200.11 Flashcards
Combien de types de reconnaissances existent-t-ils ? Citez les.
Il existe 3 types de reconnaissances :
- Reconnaissance d’attaque
- Reconnaissance périphérique
- Reconnaissance à vue
Définition : Reconnaissance d’attaque
Reconnaissance d’attaque :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque »
Conformément aux principes de la manœuvre et à la Marche Générale des Opérations (MGO) les reconnaissances sur feux consistent à :
( 4 points )
- réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation ou le confinement
- s’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux
- déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir
- apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des murs, des toits, et des dispositifs de sécurité (Tirer Lâcher, commande de désenfumage, barrage des fluides, etc.).
Citez les 10 régles de sécurité à respecter pour une équipe engagée pour une reconnaissance.
PS: ne pas mélanger avec celle au point d’accès.
- Se replier immédiatement en binôme dès que l’un des deux sapeurs- pompiers n’est plus en mesure de remplir sa mission, dès la réception du « signal d’alerte », dès la perception du signal d’un détecteur d’immobilité d’un autre binôme
- Respecter les codes conventionnels d’alerte et de compte-rendu transmis au moyen de la corne d’appel
- Contrôler la pression affichée par le manomètre de l’ARI. Pas d’engagement initial avec une pression inférieure à 250 bars
- Respecter une pression minimale de 180 bars pour tout engagement ultérieur
- Rejoindre le point d’accès dès que la mission est remplie ou compromise en amarrant la ligne guide à un point fixe
- Ne jamais se décrocher de la liaison personnelle
- Rester en contact permanent par le biais de la liaison personnelle
- Ne jamais se séparer
- Rejoindre immédiatement le point d’accès dès que le manomètre de l’ARI indique une pression de 90 bar
- Contrôler régulièrement la pression affichée par le manomètre de l’ARI en cours de reconnaissance
Les reconnaissances doivent-t-elles toujours s’effectuer dans le sens du tirage ?
Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage hormis dans le cas express d’un sauvetage.
Un binôme de reconnaissance peut-il s’engager d’emblée avant même la mise en place d’un binôme de sécurité, d’un moyen hydraulique et du TGR ?
Seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser, constaté par le COS, justifie qu’un binôme de reconnaissance s’engage d’emblée, sur ordre, avant même la mise en place d’un binôme de sécurité, d’un moyen hydraulique et du TGR, ce qui induit une prise de risque.
Définition : Reconnaissance périphérique
Reconnaissance périphérique :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique »
Il existe 3 façons de porter l’ARI, lesquels ?
- Binôme sous ARI :
Un binôme sous ARI a le masque coiffé
- Binome porteur de l’ARI :
Un binôme porteur de l’ARI ne coiffe pas le masque
- ARI en position d’attente :
Après le contrôle croisé des EPI, l’ARI de l’équipe de sécurité est dit en « position d’attente » lorsque le micro régulateur est encliqueté, le masque non coiffé et la bouteille fermée
Quelle est la différence entre une équipe organique et une équipe de circonstance ?
Equipe organique : Equipe d’un engin-pompe
Equipe de circonstance : Toute équipe constituée d’un chef et d’un servant ou d’un chef d’agrès et d’un sapeur-pompier.
Qu’est ce qu’un binôme de sécurité ?
Le binôme de sécurité est composé d’un chef et d’un
servant (ARI en « position d’attente »), il est en mesure d’intervenir sans délai au profit du binôme engagé en «reconnaissance d’attaque » ou en « reconnaissance périphérique ».
Dans quelle circonstance utilise-t-on le signal d’alerte lors d’une opération de reconnaissance ?
Celui-ci se compose de deux séries de signaux d’alerte successif, lesquels ?
( on ne parle pas des signaux du DIM ni de la corne d’appel )
- Le signal d’alerte est transmis sur ordre et sous la responsabilité du COS quand la situation évolue défavorablement pour les équipes engagées en reconnaissance, le signal d’alerte permet de désengager rapidement toutes les équipes.
- Il se compose de 2 séries de signaux successifs :
1. Émission sur le ou les canaux tactiques utilisés du message « Alerte Repli, Alerte Repli, Alerte Repli »
2. Mise en œuvre de l’ensemble des moyens sonores disponibles sur le site de l’intervention (corne de brume, porte-voix) pendant la durée d’une minute jusqu’au retour effectif de tous les binômes alertés.
De quoi est composée la ligne de vie ? que permet-t-telle ?
La ligne de vie est composée de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » et éventuellement en « reconnaissance périphérique » de rester indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec l’extérieur.
Lors des reconnaissances qu’elle est la priorité ?
- visiter en priorité les appartements du premier étage et monter étage par étage jusqu’au niveau le plus haut par le cheminement le plus adéquat. OU
- visiter en priorité les appartements du dernier étage et redescendre étage par étage jusqu’au niveau le plus bas par le cheminement le plus adéquat.
Lors des reconnaissances la priorité sauf événement particulier sera de visiter en priorité les appartements du dernier étage et redescendre étage par étage jusqu’au niveau le plus bas par le cheminement le plus adéquat.
Après une reconnaissance d’attaque, une récupération de 35min est obligatoire. Qu’elle est la conduite à tenir par le personnel pour un remise en condition optimum ?
ARI et casque déposés, veste enlevée, surpantalon baissé sur les bottes, réhydratation et alimentation.
Combien de binôme engagés pour « reconnaissances d’attaque » ou « périphériques » peut superviser simultanément le responsable du point d’accès ?
En plus du binôme de sécurité, le responsable du point d’accès ne peut superviser simultanément la reconnaissance que de 4 binômes maximum engagés pour des « reconnaissances d’attaque » ou «périphériques »
Si au bout de 25 min le binôme de « reconnaissance d’attaque » n’est pas de retour que se passe-t-il ?
Le responsable du point d’accès engage le binôme de sécurité sur une nouvelle ligne de vie (exceptionnellement sur une commande) en suivant la ligne guide du binôme à secourir.
Combien de fois peut-être engagé un binôme après un passage en zone de remise en condition ?
Après un passage en zone de remise en condition, un sapeur-pompier ne peut être engagé qu’une seconde et dernière fois dans une mission de reconnaissance sous ARI.
Avant de s’engager pour une reconnaissance sous ARI il est indispensable de définir des règles de communication au sein du binôme. Ils existent quelques gestes simples prédéfinis, lesqels ?
L’utilisation de l’ARI limitant les possibilités de communication entre l’équipe de reconnaissance et le point d’accès, il convient de respecter scrupuleusement les codes de compte rendu et d’alerte, citez les.