BSP 200.10 - 200.19 Flashcards
Que veut dire “SIDACR” ?
Schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques
Définition du Départ Normal :
Le Départ Normal est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m² situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.
Donnez la composition d’un DN :
- 2 engins-pompe (EP)
-1 moyen élévateur
aérien (MEA) et VO
Qui commande un DN ?
Le DN est ommandé par un sapeur-pompier appelé « chef de garde », indifféremment à bord d’un engin-pompe (EP) ou d’un véhicule de liaison radio (VLR)
En l’absence d’un chef de garde, qui peut commander un DN ?
un officier de garde compagnie (OGC)
Quelles sont les missions d’un EP ?
► réaliser des sauvetages
► combattre les feux
► secourir les victimes
► effectuer des opérations diverses
Que veulent dire les acronymes suivants : PSE ?
PST ?
CCR ?
FA ?
FM ?
FPT ?
FPTL ?
PSE : Premier Secours Evacuation
PST : Premier Secours Tonne
CCR : Camion Citerne Rural
FA : Fourgon d’Appui
FM : Fourgon Mixte
FPT : Fourgon Pompe Tonne
FPTL : Fourgon Pompe Tonne Leger
Armement en matériel : Chaque engin-pompe dispose de :
- une citerne d’eau
- une ligne d’attaque (LA)
- matériels divers
- matériels de secours à victimes*
moyen mouillant / moussant (sur certains EP) * une réserve d’émulseur - tuyaux de différents
diamètres - deux dévidoirs mobiles à panier
- une pompe
- un dévidoir tournant muni de tuyaux
semi-rigides de 35mm et tuyaux 45mm équipés d’une lance (LDT) - lances
- matériels de sauvetage et
d’exploration
Armement en matériel d’un CA : L’équipage du Camion d’Accompagnement dispose de :
► lance canon à eau/mousse
► 6 tuyaux 110 mm x 40 m roulés sur eux-mêmes
► 2 x 1 600 m de tuyaux de 110 mm pliés en écheveaux
► 2 divisions 100 / 100 X 2 x 50
► 90 obturateurs
► 2 raccords 100 x 100 avec prise mâle x 50 mmraccord d’injection de produit « émulseur-mouillant »
► 8 modules de dispositifs de franchissement detuyaux (DFT)
► charriot de transport DFT
► 2 tenues d’approche
L’équipage du CA est de ?
2 hommes
Quelles sont les missions d’un MEA ?
► réaliser les sauvetages et mises en sécurité
► faciliter les reconnaissances5
► participer aux opérations de ventilation
► établir des lances
► effectuer des opérations diverses
Armement en personnel d’un MEA :
L’équipage du MEA se compose d’un conducteur dit « échelier », et d’un sapeur-pompier appelé « équipier » désigné en règle générale comme chef d’agrès
Armement en matériel d’un MEA : Chaque échelle dispose de :
► 2 lances de 500 l/min.
► tuyaux
► matériels divers (DOP, porte-voix…)
► ARI + cagoule d’évacuation
► LSPCC équipé d’une corde de 60 m
► module ventilateurs électriques opérationnels
Que veulent dire les acronymes suivants :
MEA ?
EPSA ?
EPA ?
EPAN ?
BEA ?
MEA : Moyen Elevateur Aérien
EPSA : Échelle Pivotante Semi-Automatique
EPA : Échelle Pivotante Automatique
EPAN : Échelle Pivotante À Nacelle
BEA : Bras Élévateur Articulé
Quand a lieu la vérification du matériel ?
► tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
► dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF).
► après une phase de réarmement et/ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel
Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au MEA :
► dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention afin de :
* faciliter la mise en œuvre de ses moyens
* permettre l’engagement de(s) MEA(s) sur la façade de l’immeuble
* se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion
* permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
► s’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus proche
► s’engager conformément aux principes de la manœuvre
À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du 1er engin pompe doit :
► transmettre un message de présentation (status et phonie)
► afficher un canal tactique sur sa radio
► analyser rapidement la situation
► donner un commandement initial
► rechercher des renseignements auprès du requérant, des témoins…
Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au MEA de :
► se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
► laisser la place à la mise en station éventuelle d’un second MEA
► s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associés aux types de MEA
À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du MEA doit :
► transmettre un message de présentation (status et phonie) et afficher un canal tactique
► faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
► s’équiper de l’ARI et se munir de la cagoule d’évacuation
► positionner le ventilateur conformément au BSP 200.14
► rendre compte au COS
Dans certaines situations exceptionnelles, le MEA peut se présenter en 1er engin. En l’absence de sauvetage à réaliser, si l’urgence de la situation l’exige le chef d’agrès peut procéder aux :
premiers établissements de lances pour couper une propagation en façade. Dans ce cas, le point d’attaque doit toujours se situer sur la voie publique.
Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au 2e
engin-pompe de :
► s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention
► transmettre un message de présentation (status et phonie) et afficher un canal tactique
► s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
► veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels moyens de renforcement (MEA…)
► s’engager conformément aux principes de la manœuvre
Les devoirs généraux de l’échelier sont :
- revêtir les EPI et le GHV
- stabiliser l’agrès une fois la mission donnée
- procéder au balisage de l’engin
- rejoindre le poste de commande principal afin d’être en mesure de développer l’agrès :
◦ à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
◦ sur ordre - recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
- positionner les DFT
Les devoirs généraux de l’équipe sont :
- réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès
- rendre compte de l’exécution de leurs
missions et/ou des difficultés rencontrées - prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises
- se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins
d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission - Le 2e servant recueille les renseignements nécessaires à l’établissement du rapport d’intervention
Il existe 4 niveaux de barrage du gaz sur les robinets de branchement :
- organe de coupure générale
- robinet pied de conduite
- robinet de branchement particulier
- robinet de compteur
On distingue 2 types d’organe de coupure générale (OCG) :
- OGC coffret en façade
- OGC coffret sous trottoir
Quels sont les points clés d’une manoeuvre de barrage de gaz ?
► la fermeture d’un barrage s’effectue généralement par 1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre
► ne pas forcer sur un barrage
► ne jamais revenir en arrière
► après fermeture d’un barrage sous trottoir, refermer le couvercle
Qu’est ce qu’un CCR (Coffret de Coupure Rapide) ?
Le CCR est l’organe de coupure de l’alimentation électrique d’un immeuble manœuvrable par les sapeurspompiers
Où retrouve t-on les CCR ?
► en façade
► dans les halls d’entrée
► dans les sous-sols exceptionnellement
Pour poser un court-circuiteur le sapeur-pompier doit :
- Retirer le ceinturon ainsi que tout objet métallique et baisser l’écran facial du casque
- Poser la partie inférieure du court-circuiteur sur le rail de roulement (dit « négatif »). Ne pas se positionner
dans l’axe du court-circuiteur - Approcher la partie supérieure du rail conducteur (dit « positif ») et tourner la tête à l’opposé
- Plaquez fermement le court-circuiter sur le rail conducteur sans le lâcher, la tête toujours tournée à l’opposé
Les court-circuiteurs ne doivent pas être mis en place :
► sur les coupons de protection situés au niveau des sectionnements automatiques, et des sous-sectionnements.
Ils sont signalés par des flèches noires et jaunes peintes sur le mur du tunnel.
► sur les barres de guidage côté quai.
► sur les pans inclinés situés aux extrémités des rails de traction
Les règles d’établissement de tuyaux sont :
► faire une grande réserve en boucle au point d’attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au point d’attaque pour les petits tuyaux
► dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le plus près possible la bordure du trottoir ou du mur
► éviter de couper les rues, si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Cette opération doit se faire le plus près possible du point d’attaque
► employer le moins possible de tuyaux en leur faisant prendre le chemin le plus court et en évitant leur enchevêtrement
► éviter de leur faire subir des torsions, des plis ou des coudes brusques surtout aux angles des murs
► ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants
► les mettre à l’abri de la chute des matériaux
Quelles sont les précaution à observer pour éviter de détériorer les tuyaux ?
► faire reposer les tuyaux de manière à éviter un pli brusque s’ils risquent de porter sur une partie angulaire
► s’ils doivent être déplacés ou hissés, veiller à ce qu’ils ne puissent se détériorer près des coudes, notamment aux angles des murs
► ne pas marcher dessus, même pour les rouler
► ne pas les laisser franchir par des véhicules sans avoir placé au préalable des dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT)
► les rouler et les mettre à l’abri dès qu’ils ne sont plus utilisés en évitant de les traîner à terre au cours de ces opérations
► ne pas heurter les demi-raccords sur des objets durs
► manœuvrer doucement les robinets des lances, des divisions et des retenues pour éviter les coups de bélier
► ne pas les plier ni les rouler quand ils sont gelés
► les protéger au cours du transport
L’appareil respiratoire isolant est endossé systématiquement dans l’engin pour tout départ pour ?
feu, court-circuit, explosion, fuite de gaz ou sur ordre du chef d’agrès.
Définition d’un point fixe :
Tout objet d’une certaine masse ou d’une structure convenablement ancrée dans le sol ou dans les murs, sur lequel il est possible de s’amarrer constitue un point fixe.
Il doit :
► résister aux forces exercées lors des amarrages
► résister au choc produit par une chute éventuelle du sapeur-pompier
De quoi est constitué un dispositif d’amarrage ?
Le dispositif d’amarrage est constitué au moyen de deux anneaux de sangle sur un ou deux points fixes reliés entre eux à un mousqueton à virole à vis.
De quoi est constitué un dispositif de descente ?
Le dispositif de descente est constitué d’un dispositif d’amarrage auquel est ajouté un frein de descente.
Que permet un dispositif de descente ?
Il permet de laisser filer la corde de sécurité, de la freiner ou de la bloquer.
De quoi est constitué un frein de descente ?
Il est constitué par la corde engagée dans le descendeur « type 8 »
De quoi est composé un dispositif de renvoi ?
Le dispositif de renvoi est réalisé avec les
mêmes matériels que le dispositif d’amarrage auquel on ajoute éventuellement une poulie.
Que permet un dispositif de renvoie ?
► dévier la corde d’une trajectoire où elle pourrait subir des dommages
► placer la corde à l’aplomb de la victime
De quoi se compose un dispositif de préhension ?
Appelé aussi « nœud français », il est réalisé avec 1 anneau de sangle.
Que permet un dispositif de préhension ?
Le dispositif de préhension permet au sapeur-pompier de disposer d’une prise en main efficace sur la corde de sécurité lors d’une manœuvre de remontée.
De quoi se compose un dispositif de remontée ?
► d’un dispositif de descente
► d’un dispositif de préhension
► d’un ou de plusieurs dispositif(s) de renvoi si nécessaire
► d’un mouflage si nécessaire
Que permet un dispositif de remontée ?
Ce dispositif est utilisé pour remonter une victime ou un sauveteur.
Que permet un mouflage ?
Lors de l’installation d’un dispositif de remontée, il est possible de diviser sensiblement par 2 l’effort de traction fourni par les sapeurs-pompiers, grâce à la mise en place d’un mouflage
Donnez le nom des 3 brins de la corde lors d’un mouflage :
- brin tirant
- brin garant
- brin dormant
Compte tenu de la longueur de la corde
de sécurité du LSPCC il est impossible de
réaliser un mouflage si la hauteur entre la
victime et le dispositif de descente est supérieure à :
12m
Au cours d’une progression en hauteur, le sapeur-pompier doit :
► éprouver avec le pied la solidité de la toiture avant de s’engager
► observer la toiture et repérer les chassis vitrés qui peuvent avoir l’apparence du zinc
► se déplacer, autant que possible, à cheval sur le faîtage
► éviter de marcher sur les plaques de fibro-ciment. Si besoin, progresser sur les vis de fixation de ces plaques
► se méfier des dispositifs métalliques fixes placés à l’air libre dont les points d’attache peuvent être affaiblis par la corosion
► faire reposer le pied à cheval sur 2 tuiles ou 2 ardoises pour éviter les détériorations et leur chute
► amarrer les outils emportés en utilisant leur dragonne
► se déplacer avec un ARI ou une charge qui déséquilibre, qu’en cas d’absolue nécessité
Définition de reconnaissance d’attaque :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une «reconnaissance d’attaque».
Définition de reconaissance périphérique :
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses
capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
Définition de reconnaissance à vue :
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par
le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance
à vue »
Il existe 3 façon de porter l’ARI : Citez les et définissez-les :
- Binome sous ARI : Un binôme sous ARI a le masque coiffé
- Binome porteur de l’ARI : Un binôme porteur de l’ARI ne coiffe pas le masque
- ARI en position d’attente : Après le contrôle croisé des EPI, l’ARI de l’équipe de
sécurité est dit en « position d’attente » lorsque la soupape à la demande est encliquetée, le masque non coiffé et la bouteille ouverte
De quoi est composé un binome de reconnaissance et de quoi est il chargé ?
Binôme de reconnaissance : composé d’un
chef et d’un servant, il est chargé de la conduite de la reconnaissance
De quoi peut être composé un binome de reconnaissance ?
- cas général : d’une équipe organique
- cas particulier : d’une équipe de
circonstance
De quoi est composé un binome de sécurite et de quoi est il chargé ?
composé d’un chef et d’un servant
(ARI en « position d’attente »), il est en
mesure d’intervenir sans délai au profit
du binôme engagé en « reconnaissance
d’attaque » ou en « reconnaissance
périphérique ».
De quoi peut être composé un binome de sécurité ?
- cas général : d’une équipe organique
- cas particulier : d’une équipe de
circonstance
Définition de zone de soutien :
interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, il s’agit d’une zone qui ne nécessite cependant pas de protection particulière. S’y trouvent
toutes les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention (ZDI, PMA, PCP, zone de
remise en condition…).
Définition de signal d’alerte :
transmis sur ordre et sous la responsabilité du COS quand la situation évolue défavorablement pour les équipes engagées en reconnaissance, le signal d’alerte permet de désengager rapidement toutes les équipes.
De quoi se compose le signal d’alerte ?
Il se compose de 2 séries de signaux successifs :
- émission sur le ou les canaux tactiques utilisés du message « Alerte Repli, Alerte Repli, Alerte Repli »
- mise en œuvre de l’ensemble des moyens sonores disponibles sur le site de l’intervention (corne de brume, porte-voix) pendant la durée de 1 min. jusqu’au retour
effectif de tous les binômes alertés
Définition de la ligne de vie :
composée de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » et éventuellement en « reconnaissance périphérique » de rester indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec l’extérieur
Qu’est ce qu’une équipe organique ?
équipe d’un engin-pompe.
Les reconnaissances sous ARI doivent
toujours s’effectuer dans le sens du ?
du tirage hormis dans le cas express d’un sauvetage
Qu’est ce qu’une équipe de circonstance ?
toute équipe constituée d’un chef et d’un servant ou d’un chef d’agrès et d’un sapeur-pompier.
Une « reconnaissance d’attaque » peut se décomposer en 2 phases d’engagement distinctes :
► un engagement initial
► un engagement ultérieur
la durée maximum d’engagement d’un binôme en « reconnaissance d’attaque »
doit être limitée à :
25 minutes maximum engagement initial
et engagement ultérieur compris
Queles sont les mesures générales à la reconnaissance d’attaque ?
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- utilisation de la ligne de vie
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars
- aucun rengagement ultérieur si l’ARI
présente une pression inférieure à 200 bars - chaque accès doit être contrôlé par un
responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité - dans tous les cas après une absence
de 25 min. de l’équipe partie en
« reconnaissance d’attaque », le responsable du TGR donne l’ordre au
binôme de sécurité de s’engager pour
partir à sa recherche et rend compte au
COS - établissement d’un moyen hydraulique
de 500 l/min. au point d’accès
Quelles osnt les mesures particulières avant de partir en RA ?
► établir un moyen hydraulique délivrant 500 l/min. au point d’accès
► répertorier les dangers potentiels et les neutraliser si nécessaire
► réaliser un contrôle croisé des EPI
► rappellez les codes de compterendu et d’alerte
► désigner un binôme de sécurité
équipé
► renseigner le TGR
Quelles sont les mesures particulières au cours de la RA ?
► le chef progresse en tête, suivi du servant
► le binôme reste solidaire au moyen de la liaison personnelle
► le servant déroule la ligne guide au cours de sa progression
► afin d’améliorer sa sécurité, le binôme progresse au plus près du sol
► lorsque le foyer est découvert ou la mission de reconnaissance remplie, le chef amarre la ligne guide à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir indiqué au moyen de sa radio
► lorsqu’un signal de détresse retentit (instrument de contrôle et de sécurité (ICS) ou tout autre moyen de communication), le responsable du point d’accès engage alors immédiatement le binôme de sécurité pour retrouver les sapeurs-pompiers en difficulté
► si la ligne guide est trop courte, le chef l’amarre à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir signalé au moyen de sa radio. Il se munit d’une seconde ligne guide et procède à son
prolongement à partir d’un point fixe s’il remplit les conditions d’engagement ultérieur. Dans la négative, le COS engage un autre binôme de « reconnaissance
d’attaque »
► le binôme se replie immédiatement dès que le manomètre mécanique de l’ARI de l’un des 2 sapeurs-pompiers affiche une pression de 90 bars
Que doit-on retrouver dans un compte-rendu type « Reconnaissance » ?
- J’ai vu :
le cheminement et sa longueur, la nature et l’importance du feu, les volumes ou les
dimensions des locaux sinistrés, les autres accès éventuels ► ANALYSE
J’ai fait :
amarrer la ligne guide…► ACTION
Je redoute :
évolution du sinistre, risques de propagations dangers particuliers
Je propose :
moyens hydrauliques à utiliser, engagement ► ANTICIPATION
Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance d’attaque ?
- Peut-être rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI si :
◦ Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inférieur à 25 min.
◦ Pression minimum de l’ARI de 200 bars. - Doit rejoindre la zone de remise en condition si :
◦ Durée engagement initial supérieur ou égal
à 25 min.
◦ Pression de l’ARI inférieur à 200 bars.
Après un engagement initial de 25 min, quel est le temps à passer en zone de remise en condition ?
35 min
Une « reconnaissance périphérique » peut se décomposer en 2 phases d’engagement distinctes :
► un engagement initial
► un engagement ultérieur
Compte tenu des contraintes
physiologiques liées au port de l’ARI la durée maximum d’engagement d’un binôme en «reconnaissance périphérique» doit être limitée à
30 min
Les « reconnaissances périphériques » consistent à :
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
► rechercher d’autres accès au sinistre
► contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes
► vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours
► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
► vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
► inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
► conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
Les mesures générales à la reconnaissance périphérique sont :
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars
- aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars
- utilisation des liaisons personnelles
- chaque accès d’engagement doit être
contrôlé par un responsable muni d’un
TGR avec un binôme de sécurité - dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en «reconnaissance périphérique», le
responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
Que doit-on écrire sur une porte lorsque les locaux ont été visités ?
- « Vu »
- « fonction »
- « engin d’appartenance »
- « X CONF »
Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance périphérique ?
- Etre rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI dans les conditions suivantes :
◦ Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inférieur à 30 min
◦ Pression minimum de l’ARI de 200 bars - Etre rengagé après un changement de bouteille mais sans durée minimale imposée de récupération si pression de l’ARI inférieur à 200 bars
Les mesures générales à la reconnaissance à vue sont :
- La reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps
- Port de l’ARI
- Tout binôme engagé en reconnaissance à vue doit être inscrit sur un TGR
- Le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer
Qu’impose à l’équipe un changement de posture le plaçant d’une reconnaissance à vue à une reconnaissance périphérique suite à une situation évolutive défavorable ?
- soit poursuivre sa mission et rendre compte au COS sur canal tactique si elle est dotée d’une radio
- soit abandonner sa mission, rejoindre le COS et lui rendre compte de vive voix
Tout comme les « reconnaissances périphériques », les « reconnaissances à vue » consistent à :
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
► rechercher d’autres accès au sinistre
► contrôler les courettes intérieures
et rechercher les éventuelles victimes
défenestrées
► vérifier la vacuité des ascenseurs et
des monte-charges, les bloquer en
position ouverte au niveau d’accès des
secours
► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
► vérifier l’absence ou la présence de fumées ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
► inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
► conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
Quels sont les points à vérifier lors d’un contrôle croisé des EPI ?
- Le casque et la cagoule
- Le masque de l’ARI
- L’ARI
- Les gants
- La tenue textile
- Les contrôles divers
Quels sont les types de messages que l’équipe de reconnaissance peut passer à la radio ?
- Foyer découvert
- La ligne guide est fixée près du foyer
- Nous remontons
- Victime découverte
Quel le cas qui justifie le déclenchement de l’ICS ?
Seule l’atteinte de l’intégrité physique de l’un des sapeurs-pompiers justifie le déclenchement d’un code d’alerte (ICS).
Quelle est la conduite à tenir pour un sapeur-pompier lors de la défaillance de son binôme ?
► prendre contact avec le SP défaillant
► vérifier la pression d’air restante. Si absence : le raccorder à sa prise auxilliaire
► passer un compte-rendu radio (au préalable, arrêter l’alarme de l’ICS qui se serait déclenché) :
* « Urgent - Urgent - Urgent
* chef du point d’accès je vous rend-compte :
- identification du binôme
- localisation
- besoins éventuels
- problèmes rencontrés
- est-ce reçu ? »
► déclencher les ICS
► remonter ou attendre l’équipe de sécurité
A quoi sert uniquement la cagoule d’évacuation ?
La cagoule d’évacuation est uniquement destinée à des fins de sauvetage
Quelle est la longueur du flexible de la cagoule d’évacuation et son débit ?
Reliée au dossard du sauveteur par un flexible de 1,5 m et permet de délivrer un débit de 50 l/min.
De quoi est composé la ligne de vie ?
Ligne guide + liaison personnelle
Combien de mètre mesure la ligne guide ?
50 m
De quoi se compose la liaison personnelle ? Et quelle est sa longueur ?
La liaison personnelle est constituée d’une sangle de 1.25 m de long, non extensible, et de 2 mousquetons fixés chacun à une extrémité.
A minima, qui peut être chef de point d’accès ?
C’est au minimum un caporal-chef
titulaire du CT1 SP
Combien de points d’accès maximum peut avoir un chef de secteur ?
Il peut avoir sous sa responsabilité jusqu’à 3 points d’accès maximum
Définition de sauvetage :
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
Définition de mise en sécurité :
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
Définition d’évacuation :
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
Définition de confinement :
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à
l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent
On trouve, en partant du point d’eau vers le point d’attaque, les établissements :
► d’alimentation
► de manœuvre
► d’attaque
L’établissement d’alimentation permet ?
d’alimenter la pompe de l’engin
Quels tuyaux sont utilisés pour réaliser les établissements de d’alimentation ?
- Tuyaux de 70 mm
- Tuyaux de 110 mm
- aspiraux
L’alimentation peut être réalisée par :
► poteau d’incendie (PI)
► bouche d’incendie (BI)
► aspiration (nappe ou cours d’eau)
► relais (engin, motopompe, ESAVI…)
Qui réalise les établissements d’alimentation ?
Les conducteurs
Quelle pression doit on avoir à la lance ?
6 bars
Donnez les pertes de charge présents dans une ligne d’attaque, et donner la pression en sortie de pompe :
► perte de charge dans les tuyaux de 70 mm : 0,45 bar pour 60 m
► perte de charge due à la division poket wye : 1 bar
► perte de charge dans les tuyaux de 45 mm : 2,3 bars pour 40 m
La pression en sortie de pompe doit être de 9,75 bars, soit 10 bars pour un établissement de plain-pied.
Dans le cas où une 2de lance (500 l/min.) est établie grâce à la division, dans les mêmes conditions de longueur d’établissement (100 m), la pression en sortie de pompe sera alors de :
11 bars
Que permet l’établissement de manoeuvre ?
L’établissement de manœuvre permet d’amener l’eau à l’attaque, généralement au niveau de la division. Il est donc situé entre l’établissement d’alimentation et
l’établissement d’attaque.
Il permet également d’utiliser un point d’eau hors de portée des dévidoirs mobiles.
L’établissement de manœuvre est réalisé au moyen de :
► tuyaux de 70 mm
► tuyaux de 110 mm
Par qui est réalisé l’établissement de manœuvre pour les manœuvres courantes ?
Cet établissement est réalisé par la 2e équipe ou le 1er servant, selon les ordres du chef d’agrès ou du COS.
Qu’est ce qu’un établissement d’attaque ? Et à quoi est il raccordé ?
L’établissement d’attaque sont ceux qui sont utilisés par les équipes.
Ils sont raccordés directement à l’engin-pompe ou à un établissement de manœuvre.
L’établissement d’attaque est réalisé au moyen de :
► tuyaux de 45 mm et de 70 mm
► tuyaux de 110 mm dans le cas d’établissements de lance canon
► la lance du dévidoir tournant
Quels sont les 2 types de commandements donnés par le chef d’agrès pour toute les manoeuvres ?
- un commendemant initial
- un commandement d’exécution
Que précise le commandement initial ?
Il indique au personnel la manœuvre à réaliser et le matériel à emporter par
chacun.
Que précise le commandement d’exécution ?
Il précise la nature de la lance, le point d’attaque, l’emplacement de la division et le point d’eau à utiliser. Il se termine par
« ÉTABLISSEZ ! »
Le commandement d’exécution est répété par l’exécutant.
Quels sont les indispensables de la
sacoche opérationnelle engin-pompe ?
► Bons de prise en charge provisoire de matériel ST 25
► Bons de mouvement ST 30 bis
► Carnet de messages BOPE 8
► Fiches bilan
► Fiches accouchement
► Liste intermédiaire SINUS
► Cahier d’observation DSA
► Fiche informations patient BOPE 23
► Fiche informations famille du DCD
► Décharge de responsabilité - Refus de
transport
► Avis de passage des SP BOPE 13
► Fin d’intervention RATP-SNCF BOPE 12
► Transfert de responsabilité BSPP/GrDF
► Autorisation pénétrer dans une ambassade
► Étiquettes et plaquettes «Gaz barré»
► Croisillon de barrage de gaz sur palier
► Crochet métallique pour regard
► Crochet voleur
► Colliers rislan jaune
► Plaquette aimentée «intervention ascenseur»
► TGR* (tableau,montre, crayon)
► Corne de brune
► Obturateurs velcro
Quel est le matériel de base à emporter par le CA d’un EP ?
ARI
Liaison personnelle
Courroie(s) d’amarre
OFD
Radio + porte radio
Sacoche OPE
commande en sac
Quel est le matériel de base à emporter par le CA d’un MEA ?
ARI
Liaison personnelle
Courroie(s) d’amarre
OFD
Radio + porte radio
Ceinturon échelier avec sa sangle
d’amarre
cagoule d’évacuation
Quel est le matériel de base à emporter par le chef d’équipe ?
ARI
Liaison personnelle
Lampe portative
Courroie(s) d’amarre
Radio + porte radio
cagoule d’évacuation
Quel est le matériel de base à emporter par le servant ?
ARI
Liaison personnelle
Lampe portative
Ligne guide
Courroie(s) d’amarre
L’établissement de la ligne d’attaque permet :
► l’établissement d’une division au plus près du sinistre
► l’établissement rapide d’une 2de lance sur la division
► la coupure de l’alimentation à la division pour remplacer ou prolonger l’établissement
► l’établissement rapide d’une ligne de 70 mm en cas d’indisponibilité d’une colonne sèche ou humide
► de porter la puissance hydraulique à 1000 l/min par l’établissement d’une division 50/2 x 50
► de diminuer les pertes de charges et les « coups de bélier »
Donnez la composition de la ligne d’attaque :
► 5 manchons souples, de tailles variables, permettent de maintenir en place les tuyaux et de les guider au cours de l’établissement
► 3 tuyaux de 70 x 20 m pliés en écheveau (dont un équipé d’une division)
► 2 tuyaux de 45 x 20 m pliés en écheveau dont l’un est doté d’une lance
Les tuyaux de la ligne d’attaque sont roulés en :
écheveau
Quel est le but de la ventilation opérationnelle (MGO) ?
► favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations
► sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques
► faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
► favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu
La ventilation opérationnelle consiste à :
► mettre en œuvre si nécessaire les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique
► mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation opérationnelle adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre
► maîtriser le sens du tirage
Définition d’ouvrant :
Les ouvrants sont des ouvertures permettant à l’air de circuler, traditionnellement entre un volume intérieur et l’extérieur
On distingue deux types d’ouvrant :
les entrants et les sortants
Les entrants permettent :
l’arrivée d’air frais dans un volume. Ces entrants sont le plus souvent des portes (d’appartement, de cage d’escalier)
Les sortants permettent :
à l’évacuation des fumées.
Ces sortants peuvent être créés par les sapeurs-pompiers, ou prévus par la prévention, on parle alors généralement d’exutoire. Pour la ventilation
d’une cage d’escalier, le sortant doit être situé le plus haut possible. L’ouverture de la porte d’entrée et des fenêtres d’un appartement du dernier niveau peut compenser l’absence d’exutoire.
Citez les deux principes de ventilation :
► la ventilation naturelle
► la ventilation mécanique
La ventilation naturelle comprend:
► le désenfumage naturel
► la ventilation de circonstance
Qu’est ce que le désenfumage naturel :
Il est imposé dans certains bâtiments par le règlement de sécurité. Son déclenchement peut-être asservi à la
détection incendie ou nécessiter une action manuelle.
Qu’est ce que la ventilation de circonstance ?
Elle est réalisée par l’ouverture des portes, fenêtres ou par la création de trouées (cas de feux de toiture par exemple) dans le but d’évacuer les fumées et gaz chauds.
Quels sont les critères de succès d’une ventilation naturelle ?
► en partie basse : s’assurer de l’ouverture complète et permanente de l’entrant en partie basse : porte d’entrée de l’immeuble calée en position ouverte par exemple
► en partie haute : s’assurer de l’ouverture complète de l’exutoire ou du sortant
Obtenue grâce à la mise en œuvre de ventilateurs, la « ventilation mécanique » comprend :
► le désenfumage mécanique
► la ventilation opérationnelle
Que comprends la ventilation opérationelle ?
► la ventilation par surpression
► la ventilation par dépression
* l’aspiration
* l’extraction immersive
La ventilation opérationelle ne sera pas mise en œuvre dans les cas suivants :
► présence de victime au niveau du ou des sortants
► absence de sortant
► risque de BACKDRAFT
► feu de cage d’escalier (notamment en phase d’attaque)
► compréhension batimentaire complexe
► moyens de désenfumage fixe efficaces
Quelles sont les 2 techniques de ventilation opérationelle ?
- La ventilation par dépression
- La ventilation par surpression