BSP 118.2 Grands Feux Flashcards
Définition des grands feux
On entend par grands feux, les incendies de grande étendue et/ou à fort potentiel calorifique nécessitant l’établissement de moyens hydrauliques importants
Les principes opérationnels communs des grands feux sont ?
1- la lutte contre les propagations
2- l’optimisation du potentiel hydraulique
3- la sécurité des intervenants
Comment produire un effet marqué sur les propagations et sur le foyer principal
En valorisant le potentiel hydraulique de ses premiers engins ( LGP, lignes de 110, LGP sur BEA…..
Les reconnaissances ( tour du feu) permettent d’identifier en priorité…..
Les actions d’évacuation
Les sauvetages
Les mises en sécurité
Les propagations et les points d’attaque
Ou doivent être positionnées les divisions de 100mm
Aux angles des bâtiments, permettant ainsi une souplesse d’emploi sur le positionnement des points d’attaque sur deux faces
Quelles sont les particularités opérationnelles des feux dans les bâtiments industriels/entrepôts
- Reconnaissances (tour du feu)
- Etablissements
- Les axes logistiques
- La sécurité
Dans quels cas les établissements d’attaque sur les points hauts sont efficaces
Si le feu a percé la toiture
Si le jet des lances n’est pas dirigé sur les exutoires de désenfumage
Principe de sectorisation par l’OGC
- Un secteur par faces (secteur géographique) qui peut être complété d’un secteur sur un point sensible
- Donner des noms par face (A BC.. , rue, bâtiment….)
- Connaître en permanence les moyens engagés sur chaque secteur et leur mission
- Renforcer les moyens sur les secteurs menacés
Quels sont les 5 points de vigilance de l’OSG
- Les relèves
- Les moyens d’éclairage (PEV,DILT)
- Les compléments de ravitaillement (carburant, émulseur…)
- La remise en condition du personnel
- Le maintien de la sécurité sur la durée de l’opération
Quelles sont les trois grandes familles d’installations précaires
- installations provisoires ou mobiles
- dépôts d’ordures publiques, déchets industriels sauvages
- chantier de construction et de démolition où bâtiments désaffectés
Qu’est-ce que le taux d’application
C’est le calcul de la quantité de solution moussante, en litre, à appliquer par mètre carré et par minute
Q. Extinction taux d’application (l/min/M2) ×. Surface (M2)
Qu’est-ce que le taux de concentration
C’est le pourcentage d’émulseur contenu dans la solution moussante. Ce taux est fixé par le fabricant généralement 3 % pour les produits non miscible à l’eau ou 6 % pour les produits miscibles à l’eau
Qu’est-ce que le taux d’application forfaitaire
Taux fixé par arrêter en fonction du liquide inflammable, de l’application de la mousse et de la stratégie de lutte contre l’incendie adopté par l’exploitant
Qu’est-ce que le taux d’application critique
Taux minimum au-dessous duquel il n’est plus possible d’éteindre
Qu’est-ce que le taux d’application expérimental T.exp
Taux propre à chaque famille d’émulseur déterminé à partir d’une campagne d’essai
Qu’est-ce que le taux d’application réel T. Réel
T.exp × K + 0,5
K est un coefficient de majoration lié aux conditions d’application. Ce coefficient est propre à chaque site. Une majoration forfaitaire de 0,5 l par mètre carré et par minute est effectué pour tenir compte des incertitudes inhérentes à toute détermination expérimentale.
C’est ce taux que le COS retrouvera dans le POI
Qu’est-ce que le taux d’application reflex
C’est le taux que l’on peut appliquer dès les premières minutes d’attaque d’un feu.
10l/m2/min non miscible à l’eau
16l/m2/min miscible à l’eau
Qu’est-ce que le taux de foisonnement
C’est le rapport entre le volume de mousse et le volume de solution moussante.
Quels sont les types de foisonnement TF
Le bas foisonnement TF < à 20 ex LCM
Le moyen foisonnement (de 20 à 200) ex: générateur BIRO, lance SF 225 de la BPM
Le haut foisonnement TF > à 200 ex générateur Turbex
Ex si 100l de pré-mélange donne 1000 litres de mousse. Le foisonnement est donc de 1000/100= 10
Dans les dépôts pétroliers les scénarios prévoient l’extinction des incendies en moins de ?
3h après le début de l’incendie puis maintien d’un tapis de mousse
Quelles sont les surfaces réglementaires maximum d’une rétention ou d’une sous rétention dans un dépôt pétrolier
6000 m² pour les liquides non miscibles à l’eau
3000 m² pour les liquides miscibles à l’eau
Quels sont les renseignements qui doivent figurer obligatoirement dans un dossier ETARE d’un dépôt pétrolier
- Le nombre de lances
- la durée de la temporisation
- les moyens de protection
- la durée de la phase d’attaque
- les moyens à fournir par les secours public
- l’emplacement des ZDI ZE ZAL ZAT PC Exploitant, axes logistiques
- l’emplacement des moyens à mettre en place
Dans un dépôt pétrolier de quels moyens l’exploitant doit-il disposer
- d’un réseau d’eau (PEI, réservoirs, darse)
- des réserves d’émulseur fixes ou mobiles
- des déversoirs qui projettent de la mousse dans les rétentions
- des boîtes à mousse déversoir qui déversent de la mousse dans les rétentions en large nappe ou contre la paroi intérieure de la robe du réservoir à toit flottants
- des chambres à mousse déversoir qui déverse de la mousse à l’intérieur des réservoirs à toit fixe ou flottant
- des couronnes fixes qui délivrent de la mousse ou de l’eau sur les pourtours de chaque réservoir par l’intermédiaire de buses de pulvérisation
- de générateur mousse
- des lances canon eau/mousse
- des lances queue de Paon fixes ou mobiles destinées à créer des rideaux d’eau qui luttent contre les effets thermiques
- un réseau sprinkler
- une salle POI qui devient le PC exploitant
- une organisation de gestion crise décrite dans son POI
Expliquez le cas particulier des sites autonomes dans les dépôts pétroliers
Lors de certains scénario d’incendie certains sites peuvent être autonomes pour obtenir l’extinction.
Dans les cas suivants :
Feu de réservoir
Feu dans la rétention, surface des réservoirs déduite
Feu de récipient mobile de liquide inflammable ou d’équipement annexe au stockage
Dans ce cas précis seul un officier OGC se présente au PC exploitant et prend contact avec le directeur des opérations internes. Il n’est pas COS tant que la situation est sous contrôle de l’exploitant
Il transmet le message suivant :
Feu de dépôt hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyen du dépôt en manœuvre, moyen BSPP reste à disposition du DOI.
ATTENTION on ne donne pas d’appréciation ( CRI 101)
À partir du moment où des moyens brigades sont mises en œuvre l’OGC prend le commandement des opérations de secours
Dans un site autonome de dépôt pétrolier quel message l’OGC doit-il passer lorsque la situation devient défavorable
Je prends le commandement des opérations de secours et je demande un groupe environnement hydrocarbure + X FACA et/ou X EGP , feu de dépôt d’hydrocarbure raison sociale, adresse
CRI 111
Volume de départ “environnement hydrocarbure”. 6
1 OGC off ZDI
1 OGC off Anticipation - log
1 OGC off ZAT
1 OGC off ZEM
1 Off garde prévention, coordination, alimentation
1 VL CdG coordination ZAL
Message de l’OGC lorsque le feu est maîtrisé par l’exploitant mais nécessite des opérations complémentaires BSPP
Feux de dépôt d’hydrocarbure autonome, raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyen du dépôt en manœuvre, bilan provisoire reconnaissances en cours
CRI 110
Dans les sites non autonomes que précise le POI
- le type d’émulseur à mettre à disposition des secours
- la quantité d’émulseur
- le conditionnement approprié (alimentation des points d’injection)
- les zones où l’émulseur doit être maintenu.
Dans le site non autonome comment est défini le nombre de FACA
Défini pour chaque site en fonction du scénario le plus défavorable
Dès le début de l’intervention l’OGC devient COS et le DOI le conseiller technique
Quels sont les différentes cellules du PC exploitant
- cellule anticipation logistique (officier anticipation logistique technicien du dépôt POI)
- cellule conduite ( SITAC , plans de site frise du temps, OGC Off PC.
- cellule commandement (plans du site, COS, DOI, technicien et secrétariat du dépôt)
- salle de tableau de gestion des moyens (sous-officier PC, officier PREV, technicien du dépôt, services publics)
Quelles sont les différentes phases d’attaque d’un feu de dépôt d’hydrocarbure
- une phase de temporisation (50 % des moyens SP ou 50 % du taux d’application)
- une phase d’extinction
100% des moyens ( mini 40 min) - une phase de refroidissement
Quels sont les trois conditions pour lancer la phase d’extinction
1- les moyens de projection de mousse requis pour atteindre le débit d’extinction sont établis
2- la continuité en émulseur peut-être assurée pendant un minimum de 40 minutes
3- la fuite de liquide inflammable n’est plus alimentée et ne perturbera pas la progression de la mousse
Comment est lancé la phase d’extinction
Le lancement de la phase d’extinction est donnée par le COS par le top extinction
Sur les feux d’hydrocarbure après la phase d’extinction quelles sont les consignes à mettre en place
- assurer le refroidissement des structures et contrôler son efficacité
- conserver à minima le dispositif complet pendant 4 heures pour prévenir tout risque de reprise
- effectuer des relevés explosif métriques
- maintenir un tapis de mousse d’au moins 15 cm TA 0,2l/m2/min
- appliquer le débit d’extinction pendant 10 minutes toutes les heures
Comment est mener la phase de refroidissement
Elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction les ouvrages situés dans un rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir
Quels sont les moyens BSPP pour les feux d’hydrocarbures
- 10 FACA (180m3/h chacun)
- 3 FMOGP (360m3/h + 1000 l d’émulseur chacun)
- 4 BEM (6000l d’émulseur chacun)
- 7 BEA (LC 180m3/h chacun)
Quels sont les différents seuils d’effets du flux thermique sur l’homme
- SEI : seuil des effets irréversibles 3 kW/m2 “zone contrôlée”
- SEL : seuil des effets létaux 5kW/m2 “zone d’attaque”
- SELS : seuil des effets létaux significatifs 8kW/m2 “zone d’exclusion”
Qu’est-ce que l’IFM
L’indice forêt météo, indicateur qui permet d’estimer le danger météorologique des feux de forêt il existe trois niveaux faible moyen et fort
En matière de feu de forêt qu’est-ce qui garantit une intervention réussie
-la sectorisation
-l’anticipation
-une demande précoce des moyens
Composition d’un groupe d’intervention feu de forêt GIFF
1 VLTT
4 CCF
En cas de besoin un nécessaire peut-être remplacé par un engin camion-citerne grande capacité
Quels sont les quatre phases essentielles pour les feux d’espaces naturels
- la reconnaissance
- la sauvegarde des personnes et des biens
- l’attaque
- la surveillance
Concernant les feux d’espace naturel quels sont les deux types de tactiques d’engagement
Manœuvre offensive
Manœuvre défensive
Quels sont les différents types d’attaques sur des feux de forêt. 5
- l’attaque direct
- l’attaque de front
- l’attaque de flanc
- par jalonnement de flanc
- l’attaque par percée de flanc