BSP 118.1 PECCH Flashcards

1
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

MISSIONS DE COMPÉTENCE EXCLUSIVE
La BSPP est chargée de :

A
  • la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile ;
  • la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours ;
  • la protection des personnes, des biens et de l’environnement ;
  • l’assistance et les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation.
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2
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

MISSIONS DE COMPÉTENCE PARTAGÉE
La BSPP concourt à :

A
  • la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes ;
  • l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels ;
  • aux secours d’urgence.
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3
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ
Citez 5 interventions dont l’objet relève de sociétés ou de secteur privé :

A
  • brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire ;
  • mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion ;
  • transport de patient par carence de moyens sanitaires privés ;
  • distribution d’eau potable auprès des populations
  • divagation des chiens et des chats ;
  • débouchage d’égout ou de canalisation ;
  • personne bloquée dans une cabine d’ascenseur (sauf enfant, malaise, personne vulnérable) ;
  • destruction d’hyménoptères (sauf VP, lieu public et certains établissements publics) ;
  • ouverture de portes sans risque à l’intérieur ;
  • fuite d’eau ;
  • panne d’origine électrique ;
  • assèchement et nettoyage de locaux ;
  • enlèvement de banderole ou d’emblème ;
  • écobuage.
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4
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS
Citez 5 interventions dont l’objet relève de services publics spécialisés :

A
  • accident matériel de la circulation ;
  • alerte à la bombe ;
  • engin explosif ;
  • objet, colis ou enveloppe suspect ;
  • ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles, etc…) ;
  • dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables ;
  • opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes ;
  • reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques ;
  • recherche d’objets ;
  • recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers ;
  • personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) ;
  • transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires).
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5
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

INTERVENTIONS D’ASSISTANCE À LA POPULATION EN L’ABSENCE DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES
Citez 3 interventions d’assistance à la population en l’absence de réquisition des l’autorités compétentes:

A
  • transport ou déplacement de personnes décédées ;
  • maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre ;
  • mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie) ;
  • brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours ;
  • services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement
    assurés par des moyens associatifs conformément
    à la réglementation en vigueur.
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6
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LE TERRITOIRE DE COMPÉTENCE
Combien de communes la BSPP défend-t-elle ?

A

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris
défend les 124 communes des départements
de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la
Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne
(94).

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7
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LE PERSONNEL ET LES MOYENS
Combien de militaires servent à la BSPP ?

A

Forte d’environ 8 800 militaires dont plus

de 500 en détachement

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8
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

L’ARTICULATION EN SECTEURS
Par quel groupement le secteur de l’UES Roissy est-il défendu ?

A

Le secteur de l’UES Roissy est de la compétence du groupement des appuis et de secours (GAS)

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9
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

L’ARTICULATION EN SECTEURS
Quels sont les deux grands types de secteurs à la BSPP ?

A
  • Le secteur administratif détermine les
    responsabilités organiques des autorités
    compétentes
  • Le secteur opérationnel est soit superposé
    au secteur administratif (par défaut), soit
    défini pour garantir l’équilibre fonctionnel
    de la couverture opérationnelle (secteurs
    nautiques, NRBC, aéroportuaires…)
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10
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LA NOTION DE LIEU DE STATIONNEMENT
Quels sont les trois types de lieu de stationnement à la BSPP ?

A
  • lieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers ;
  • lieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et para médicaux ;
  • lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des CIAM (LS SDIS).
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11
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LES NIVEAUX DE RÉPONSE
Combien de niveaux de réponse opérationnelle existe-t-il ?

A

3 Niveaux de réponse opérationnelle :

  • niveau 1 : risque courant
  • niveau 2 : risque particulier
  • niveau 3 : risque majeur
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12
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LES FONCTIONS OPÉRATIONNELLES.
Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en trois familles :

A

1/ les fonctions intégrantes
il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP :
- CDT (commandement) ;
- SIC (système d’informations et de commandement) ;
- LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN ;
- SIO (soutien infrastructure opérationnelle).

2/ les fonctions d’engagement
il s’agit des fonctions nominales pour intervenir :
- INC / EXT (incendie/extinction) ;
- SAUV (sauvetage) ;
- RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée) ;
- SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier) ;
- VENT (ventilation).

3/ les fonctions d’environnement
il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialités :
- NRBC (nucléaire radiologique biologique chimique/antipollution) ;
- RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain) ;
- NAUT (nautique) ;
- IMP (intervention milieu périlleux) ;
- CYNO (cynotechnique) ;
- PROTEC (protection) ;
- ECL (éclairage) ;
- COM (communication).

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13
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LE RENFORCEMENT DES COMPAGNIES
En cas d’évènement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées :

A
  • en interne par tous les groupements selon
    les conditions définies par le commandement
    et/ou décrites par certains plans ;
  • en externe par les moyens demandés à
    l’échelon zonal via le centre opérationnel
    (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM
    avec les services départementaux d’incendie
    et de secours limitrophes ne peuvent plus
    répondre au besoin opérationnel.
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14
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LES DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRES
Citez les 5 unités élémentaires spécialisées (UES) :

A

Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont
implantées de manière permanente à Kourou,
Biscarrosse, sur la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle, à la bibliothèque nationale
de France et au Louvre.

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15
Q

PARTIE 1
TITRE 1 - L’ORGANISATION GÉNÉRALE DES SECOURS

LES DÉTACHEMENTS PERMANENTS ET TEMPORAIRES
Citez les 7 détachements permanents installés dans certains édifices publics :

A

Des détachements permanents sont installés
dans certains édifices publics tels que la
Présidence de la République, les ministères
de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice,
l’Assemblée Nationale, le musée d’Orsay et
l’Hôtel national des Invalides.

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16
Q

PARTIE 1
TITRE 2 - L’ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS

COMPOSITION DE LA GARDE
Au niveau du centre de secours la garde comprend :

A
  • 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement ;
  • 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier du grade de sergent-chef1 minimum dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours ;
  • le personnel équipant les engins en service ;
  • le personnel du poste de veille opérationnelle (PVO) ;
  • le service de jour.
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17
Q

PARTIE 1
TITRE 2 - L’ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS

COMPOSITION DE LA GARDE
Au niveau du groupement la garde comprend :

A
  • 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur
    de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi ;
  • 1 officier poste de commandement (OPC), titulaire de la qualification « officier poste de
    commandement » ;
  • le personnel du poste de commandement tactique (PC TAC2) qui accompagne systématiquement
    l’OPC en intervention ;
  • le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel (CSO) ;
  • les conducteurs.
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18
Q

PARTIE 1
TITRE 2 - L’ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS

COMPOSITION DE LA GARDE
Au niveau de la brigade la garde comprend :

A
  • le commandant opérationnel Brigade
  • le colonel de garde, chef d’état-major
    opérationnel (CEMO) ;
  • le médecin-chef Brigade de garde ;
  • le chef CO, l’officier de garde CO, le médecin
    coordinateur chef et le personnel du centre
    opérationnel (CO) jusqu’au niveau 3 inclus ;
  • le directeur des secours médicaux (DSM)
    et la garde des secours médicaux constituée
    d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un
    psychologue, du médecin d’astreinte et des
    équipages des ambulances de réanimation
    (AR), du véhicule poste de commandement
    médical (VPCM) et du véhicule d’accompagnement
    santé (VAS) ;
  • les officiers ou sous-officiers « environnement
    poste de commandement tactique » : prévention,
    sécurité et dessinateur opérationnel ;
  • l’officier communication opération ;
  • les officiers ou sous-officiers « experts de
    niveau tactique et opératif » : officiers NRBC,
    NAUTIQUE, chef de section RSMU, chefs de
    groupes IMP, CYNO, représentant des cultes,
    investigateurs RCCI ;
  • les officiers de liaison Brigade
  • le personnel du GSS, et du GFIS armant
    certains moyens spéciaux, d’aide au
    commandement ou d’appui à la couverture
    opérationnelle ;
  • le sous-officier du service général ;
  • les conducteurs de la section transport ;
  • le personnel de garde et d’astreinte technique
    ou administrative.
19
Q

PARTIE 1
TITRE 2 - L’ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS

ARMEMENT DES ENGINS
Citez les 6 types d’équipage pour l’armement des engins brigade.

A
  • équipage à 1 : moto d’intervention rapide (MIR) ;
  • équipage à 2 : véhicule d’interventions diverses (VID), véhicule de liaison radio (VLR), échelle
    pivotante automatique (EPA), bras élévateur articulé (BEA), camion d’accompagnement (CA),
    véhicule de détection d’identification et de prélèvement (VDIP), etc. ;
  • équipage à 3 : véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), ambulance de
    réanimation (AR), véhicule d’intervention grande intempérie (VIGI), berce unité mobile de
    décontamination (BUMD), etc. ;
  • équipage à 4 : véhicule d’intervention voie publique (VIVP), véhicule poste de commandement
    (VPC), véhicule de reconnaissance chimique (VRCH), etc. ;
  • équipage à 5 : véhicule d’intervention en milieu périlleux (VIMP), etc. ;
  • équipage à 6 : premier-secours (PS), camion-citerne rural (CCR), fourgon pompe tonne (FPT), etc.
20
Q

PARTIE 1
TITRE 2 - L’ORGANISATION DE LA GARDE D’INCENDIE ET DE SECOURS

MAINTIEN DU POTENTIEL RH OPÉRATIONNEL EN CAS DE CRISE
Citez les 4 niveaux de maintien du potentiel RH opérationnel en cas de crise.

A

NIVEAU ALFA : Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS
NIVEAU BRAVO : Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS
NIVEAU CHARLIE : Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS
NIVEAU DELTA : Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS

21
Q

PARTIE 1
TITRE 3 - LES MISSIONS GÉNÉRALES
DES DIFFÉRENTS ÉCHELONS

LE SERVICE DE JOUR
De quoi est composé le service de jour dans un centre de secours autre que le PC de compagnie ?

A

Le service de jour dans un centre de secours autre que PC de compagnie comprend les fonctions de gradé de jour et de caporal de jour.
Ce personnel est relevable en cas de départ des secours.

22
Q

PARTIE 1
TITRE 3 - LES MISSIONS GÉNÉRALES
DES DIFFÉRENTS ÉCHELONS

LE SERGENT DE JOUR
Quel est le rôle du sergent de jour en PC de compagnie ?

A

Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement
(SIOC). Dans ce cadre :
- il tient à jour, en permanence, la liste de garde et des services de jours. Il avertit immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant ;
- il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention ;
- il gère l’absence d’un personnel au départ des secours ;
- il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer, d’y manger et d’y boire ;
- il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du plan délestage ;
- il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général ;
- il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants :
- intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de tenir informé l’officier de garde compagnie ;
- feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie ;
- pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention ;
- déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur ;
- il s’assure que le stationnaire a alerté l’officier de garde compagnie dans tous les cas prévus au § 1 du présent titre ;
- en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde ;
- en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés
sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel ;
- il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention.

23
Q

PARTIE 1
TITRE 3 - LES MISSIONS GÉNÉRALES
DES DIFFÉRENTS ÉCHELONS

LE GRADE DE JOUR
De quoi est responsable le gradé de jour en centre de secours ?

A

Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de jour.

24
Q

PARTIE 1
TITRE 3 - LES MISSIONS GÉNÉRALES
DES DIFFÉRENTS ÉCHELONS

LE CAPORAL DE JOUR
Quel est le rôle du caporale de jour ?

A

Il est en permanence à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour l’aider dans l’exécution de son service.

25
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

GENERALITES
Que veut dire OBNSIC ? SIOC ?

A
Ordre de base national des
systèmes d’information et de communication
(OBNSIC)
Système d’information opérationnel
et de commandement (SIOC)
26
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

GENERALITES
Donnez les trois dimensions du SIOC

A

Le SIOC peut être caractérisé par 3 dimensions principales :
- dimension applicative (application opérationnelle ADAGIO, système SINUS, etc.) ;
- dimension technique (serveurs, unités centrales, câbles…) ;
- dimension organisationnelle (structure du réseau constitué entre les stations utilisatrices,
qu’elles soient directrices ou secondaires, fixes ou mobiles, etc.).

27
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

GENERALITES
Que signifient les sigles suivants ?
ADAGIO
ANTARES 
STRADA
SIG
A
  • ADAGIO : application de diffusion de l’alerte et de gestion informatisée des opérations ;
  • ANTARES : adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours ;
  • STRADA : système de transmissions de données alphanumériques (alerte du personnel) ;
  • SIG : système d’information géographique ;
28
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

GENERALITES
Quels sont les deux critères primordiaux qui permettent de garantir la fiabilité du SIOC ?

A

La robustesse (maintenance du fonctionnement
en mode nominal) et la résilience (assurance
du fonctionnement en mode dégradé) du SIOC
sont les 2 critères primordiaux pour garantir sa
fiabilité. Ils constituent à ce titre les priorités
absolues de sa maintenance.

29
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

GENERALITES
Quelles sont les trois types de stations directrices à la BSPP ?

A

Les stations directrices fixes s’articulent en 3 échelons hiérarchisés :
- la station directrice primaire : le CO.
Il est compétent sur les CSO, les PVO du secteur Brigade et le CTAR ;
- les stations directrices secondaires : les CSO.
Ils sont compétents sur les PVO du secteur administratif du groupement ;
- les stations directrices tertiaires : les PVO.
Le PVO compagnie est compétent sur les PVO de ses centres de secours.

30
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

PVO
Quelles sont les missions du PVO ?

A

Le poste de veille opérationnelle, station directrice tertiaire, est également un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un centre de secours, en charge :
- de l’exploitation locale du SIOC ;
- du suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle
(intervention, exercice, sport, contrôle technique…) ;
- de l’engagement de ses moyens :
réception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation, sonne
engin(s), impression ODE) ;
gestion des moyens affectés temporairement ;
clôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours par
les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS ;
- de la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains
courantes opérationnelles sur ADAGIO ;
- de la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
suivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
suivi des exercices ;
- du contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pour un PVO de Cie).

31
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

PVO
Quels sont les rôles du stationnaire avant sont service ?

A

En prenant son service, il doit :
- prendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation réglementaire
du PVO (rues barrées, BI-PI…) ;
- s’assurer du bon fonctionnement des installations qui compose le PVO (ADAGIO, sonneries
de feu, pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations…) et de la garantie de
leur mode de fonctionnement dégradé ;
- assurer le suivi de ses moyens ;
- vérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressources ;
- prendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur.

32
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

PVO
Quels sont les rôles du stationnaire pendant son service ?

A

Pendant son service, il doit :
- en permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire de
compétence. Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention particulière
sur son secteur ;
- s’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif (limites,
artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ;
- sur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ;
- faire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de communications
téléphoniques, il se présente systématiquement, en respectant la contexture des exemples
suivants :
appel sur le réseau interne (RETENIS) : « caporal X, stationnaire du CS Y, j’écoute » ;
appel sur la ligne de ville : « les pompiers, j’écoute » ;
appel sur la ligne de feu, le cas échéant : « urgences pompiers, j’écoute » ;
s’il s’agit d’une demande de secours, il se conforme au présent règlement Partie 2 / Titre 5.

33
Q

PARTIE 2
TITRE 1 - L’ORGANISATION DU SYSTÈME
D’INFORMATION OPÉRATIONNEL ET DE
COMMANDEMENT

PVO
Quelle est la seule exception de la centralisation de la réception des appels 18/112 ?

A

Le CTAR est un centre de traitement de l’alerte armé 24h/24, co-localisé avec le poste nord du
service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) de l’aéroport Paris –
Charles de Gaulle.
Seule exception sur le secteur Brigade à la règle de centralisation de la réception des appels 18/112
au centre opérationnel, il a pour missions :
- d’assurer la réception des appels 18-112
provenant de la plateforme aéroportuaire
Paris-Charles de Gaulle et la distribution des
ordres de départs entre les différents services
concernés ;
- de coordonner l’action des acteurs du secours
sur la plateforme aéroportuaire : en particulier,
envoyer les secours (ADP, SDIS 77, 95
ou BSPP) et demander des renforcements,
en liaison avec le CSO de rattachement.
Il est armé chaque jour par 1 sous-officier chef de salle (SIC 5) et 2 opérateurs (SIC 4).
Un règlement opérationnel spécifique définit les particularités opérationnelles applicables sur la
plateforme aéroportuaire Paris–Charles de Gaulle.

34
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du départ ETARE

A

Hormis pour les tunnels de plus de 300 m et les sites soumis à un plan d’opération interne (POI),
le volume de moyens « premier départ » pour les motifs d’alerte « feu ou explosion » dans un
ÉTARÉ, quel que soit son niveau, est constitué de :
 1 OGC
 3 EP dont 1 F
 1 MEA
 1 ventilateur opérationnel
 1 VSAV
Un PC TAC de niveau 2 est systématiquement associé aux départs dans un ÉTARÉ 3 et pour tous
les IGH et ITGH.

35
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du complément par anticipation

A

En fonction des informations recueillies lors de l’instruction des demandes de secours laissant
présager un sinistre grave ou d’ampleur, le CO peut compléter le premier départ par un complément
par anticipation :
 1 EP
 1 MEA
 1 CRAC
 1 VSAV
 1 AR
Il peut également adapter le premier départ par l’engagement d’un groupe, de moyens spéciaux
(CD, AR, etc.) ou de moyens génériques (EP, MEA, etc.) dans la limite d’un volume équivalent
à un complément par anticipation.
Prévenu par le CO, le CSO territorialement compétent demande l’intervention d’ErDF - GrDF et
engage manuellement un module commandement constitué de :
 1 OGC
 1 PC TAC de niveau 2

36
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Citez les différents types de renfort

A
Au nombre de 4, les renforts sont des
détachements préconstitués et paramétrés,
engagés sur demande ou intégrés dans un
module au départ des secours. En règle
générale, les moyens sont sonnés par
le CSO, tandis que les AR et les moyens
spéciaux sont envoyés par le CO.
Dès lors qu’un renfort est engagé sur une intervention,
la présence du VE2I, d’une DEP et
d’un module commandement est requise.
37
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du module commandement pour toute demande de renfort

A
Engagé manuellement, le module commandement est constitué a minima de :
 1 OSG
 1 OGC
 1 OGC officier ZDI
 1 PC TAC de niveau 2
 le dessinateur opérationnel
38
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du renfort incendie

A

Prévu pour les incendies nécessitant la mise en oeuvre d’un dispositif hydraulique important, il
est composé de :
 2 EP les plus proches, dont au moins 1 F
 2 FA-CA
 3 MEA (dont au moins 1 de 30 m et 1 BEA)
 1 VSAV
 1 AR
 1 PEV
 1 CD
 1 GRCP

39
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du renfort habitation

A
Prévu pour conduire simultanément les opérations de reconnaissances, de prise en charge des
victimes et des personnes impliquées, ainsi que de l’extinction.
Il est non modulable et composé de :
 5 EP, dont au moins 2 F
 2 MEA, dont au moins un de 30 m
 2 VSAV
 2 AR
 1 PEV
 1 CD
 1 GRCP
40
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du renfort poste de commandement

A

Ce renfort est destiné aux opérations de grande ampleur nécessitant un renforcement des fonctions
du poste de commandement tactique de niveau 2. Une fois ce renfort engagé, le PC TAC
passe en posture de niveau 3.
Le renfort poste de commandement est composé de :
 3 OGC (officier MANFUT, RENS/SYNT et CTRZ)
 1 VLR cdg (adjoint fonction MOYENS)
 1 VSTI
 la garde environnement PC TAC

41
Q

PARTIE 2
TITRE 3 - LES DÉTACHEMENTS
PRÉCONSTITUÉS

Composition du renfort secours

A
Le renfort secours est un volume de moyens destiné à la recherche, au sauvetage et à la prise en
charge médicale des militaires du corps qui se trouveraient en difficulté à la suite d’un accident.
Il est composé de :
 1 OGC
 1 F
 1 DN de substitution
 1 GELD
 1 section RSMU
 1 groupe CYNO
 1 AR
42
Q

PARTIE 2
TITRE 5 - LE PROCESSUS
D’ENGAGEMENT DES SECOURS

A quoi correspondent les procédures ADAGIO suivantes :

  • Procédure blanche
  • Procédure verte
  • Procédure rouge
  • Procédure orange
A
  • Procédure blanche = inter classique
  • Procédure verte = conseil SAMU
  • Procédure rouge = Détresse vitale
  • Procédure orange = conférence à trois
43
Q

PARTIE 2
TITRE 6 - LES RÈGLES
D’ENGAGEMENT PARTICULIÈRES

CAT présentation spontanée en se rendant sur intervention (MMA indisponible)

A

Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur
opération, indisponible de facto, et se présentant
spontanément sur une intervention, doit
demander par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « faites partir les secours,
tel motif, telle adresse ».
Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son
intervention initiale, en laissant si nécessaire un
seul personnel sur place, sauf ordre contraire
du CSO modifiant ou interrompant sa mission.
Un opérateur du CSO collationne le motif d’alerte
et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention
au moyen de l’application 18-112 pour engager
les secours.

44
Q

PARTIE 2
TITRE 6 - LES RÈGLES
D’ENGAGEMENT PARTICULIÈRES

CAT présentation spontanée au retours d’intervention (MMA disponible)

A

Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le
trajet retour d’intervention (ou de toute autre
activité), et se présentant spontanément sur
une intervention, doit transmettre le message
de renseignements par phonie à la station directrice
secondaire (CSO TC) « présentation spontanée,
tel motif, telle adresse » et employer
l’état de mise à jour « présentation spontanée »
(STATUS), afin de garantir la non sélection de
son engin dans une SAR sur ADAGIO.
Il reste sur place et traite l’intervention, renforcé
par le CSO le cas échéant à la demande ou en
fonction du motif d’alerte (masque renfort).
Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de
l’engin (état de mise à jour : « présentation
spontanée »).
Un opérateur du CSO crée l’intervention (départ
régularisé au moyen de l’application 18-112) et
ajoute manuellement le ou les moyens qui se
sont présentés spontanément. Cet ajout peut
également être réalisé au niveau du (des) PVO(s)
gestionnaire(s) de ce ou ces MMA présenté(s)
spontanément.