BSP 118.1/118.2 Flashcards
Personnes ensevelies - La difficulté de l’intervention est accrue par ?
► l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
► l’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence
► le risque de décès pour les personnes ensevelies
par :
* asphyxie dans des volumes clos
* manque de soins
* écrasement de membre (crush syndrome)
* privation d’aliments
Personnes ensevelies - Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :
► de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
► du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches
► des chutes de matériaux
Personnes ensevelies - Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :
► procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles
► procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement :
* à la recherche des victimes de surface
* à la recherche dans les parties peu endommagées
* aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles
* à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres
Personnes ensevelies - Pendant l’opération, il faut :
► demander les moyens RSMU adaptés
► utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques)
► n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides
► dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes «sauvetage déblaiement »
► amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles
► garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable
► si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements
Personnes ensevelies - Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :
► d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important
► d’exiger le silence en toutes circonstances
Personne tombé en profondeur - quels sont les risques pour la personne qui est tombée ?
► le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie
► la difficulté à manifester sa présence
Personne tombé en profondeur - Pour le sauveteur, le risque est lié à :
► une chute pendant la progression, liée à un problème matériel
► une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage
Personne tombé en profondeur - Avant l’opération, le sauveteur doit :
► chercher à entrer en contact avec la personne
► essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique
► rechercher des renseignements :
* auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident
* auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.)
* auprès des voisins
* en consultant les plans spécifiques
► contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation
Personne tombé en profondeur - Pendant l’opération, il faut :
► n’engager que le personnel strictement nécessaire
► amarrer les sauveteurs
► que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi
► si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de
déclenchement d’une explosion
► pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface
Accidents liées aux ascenseurs - Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :
► personne bloquée dans la cabine entre 2 étages (pas d’intervention en règle générale)
► personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine
► personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine
► personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine
► personne tombée dans la gaine
Accidents liées aux ascenseurs - Quels sont les risques pour la persones et pour le sauveteur ?
Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont la chute dans le vide de la gaine et les blessures par écrasement, cisaillement,
coupure, etc
Accidents liées aux ascenseurs - Avant toute action sur l’ascenseur, il faut :
► recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement
► localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeurpompier formé pour manœuvrer manuellement la
cabine à la demande
► couper l’alimentation électrique
► s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin
► s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute
► demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération
Accidents liées aux ascenseurs - Quel est la CAT lorsqu’un ascenseur dispose d’un système anti-vandalisme ?
► pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti-vandalisme
► un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti-vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de
commande
► le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur
Accidents liées aux ascenseurs - En fin d’intervention, il faut :
► s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées
► laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension
► préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
Accidents de la circulation - Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :
► de leurs blessures
► d’un sur-accident
► de la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement
► de brûlures
Accidents de circulation - Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait :
► de coupures sur des tôles acérées
► de la réalisation des manœuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.)
► d’un sur-accident
► d’un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection (airbags)
► de choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride
► d’un emballement thermique d’une batterie de traction
Accidents de circulation - L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais traités
simultanément :
► l’action sur les victimes
► l’action sur le véhicule
Accidents de circulation - Les facteurs essentiels de l’intervention sont :
► la rapidité d’intervention (urgence)
► l’emploi des moyens et procédés convenables
► le respect des mesures de sécurité
► le balisage en amont et en aval, pour éviter le suraccident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS, etc.)
Accidents de circulation - Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à
respecter impérativement :
► aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée (échangeur, voie de service, péage…)
► la signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet
haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel
sont permanents
► aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des
secours
► les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
► Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent :
► demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime
► informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné
► laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre
Accidents de circulation - La MGO SR comprend :
► la sécurisation de l’intervention
► la sécurisation du véhicule
► l’abord de la (des) victime(s)
► la recherche d’éventuelle(s) victime(s) éjectée(s)
► la demande de moyens
► la désincarcération
► la cueillette et l’évacuation
Accidents de circulation - La sécurisation de l’intervention comprends :
► le balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de
l’intervention
► le port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc.
► la mise en place d’un moyen d’extinction : extincteur, lance, etc.
Accidents de circulation - La sécurisation du véhicule comprends :
Identifier :
► les risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO)
► les risques liés au chargement : TMD
Inspecter :
► l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :
* toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC
* si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC
Interdire :
► toute action sur les câbles de traction (généralement orange) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START)
Intervenir :
► caler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position «N», «P» ou au «point mort» pour les véhicules non automatiques
► ouvrir toutes les portes (coffre)
► effectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou son déchargement
► sécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les) batterie(s) 12V
► pour les véhicules à énergie alternative : (phase réfléchie)
* pour les véhicules GNV : rechercher une vanne de barrage
* pour les véhicules électriques : en cas de choc violent sur le pack batterie, câbles orange au sol doutes sur la HT… : rechercher un organe de coupure électrique. (service PLUG). Toute action
sur ce type de dispositif sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et à minima gants d’intervention secs. Le COS a toutefois toute latitude pour effectuer une demande de boite électro-secours pour l’utilisation des gants isolants
* le contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d’un thermomètre infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention
* une augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs d’un emballement thermique. Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en œuvre de moyens hydrauliques conformément au BSP 305.2
* les fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques. Leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans et hors du véhicule) sont impératifs
Accidents de circulation - L’abord de la (des) victime(s) :
► il doit être effectué conformément au BSP 200.2 titre 16
► renseigner la coordination médicale
► rechercher les éventuels éjectés
► en cas d’accident mortel, soustraire les victimes de la vue du public en les recouvrant
► par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible :
* couper les ceintures
* dégarnir les endroits de coupe
* déposer les vitres et pare brises
* ouvrir toutes les portières et le coffre
► dans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les curieux
Accidents de circulation - La demande de moyens doit être effectuée en fonction :
► du nombre et de l’état des victimes
► des risques liés au mode de propulsion et/ou la nature du chargement
Accidents de circulation - La désincarcération :
► la désincarcération ne devra être entreprise qu’après sécurisation du véhicule
► l’étude des fiches d’aide à la décision permettra la localisation :
* des organes de coupure
* des batteries de traction, réservoirs de carburant, super condensateurs
* des câbles électriques de traction, ou tubulures de gaz
* des sécurités passives
* des renforts de structure
► la découpe des zones déconseillées doit être évitée
► la découpe sur des zones dangereuses est à proscrire. En cas d’absolue nécessité, le COS peut autoriser une intervention sur ces zones après s’être assuré que toutes les mesures de sécurités propres au véhicule ont été réalisées
Accidents de circulation - L’évacuation :
► l’urgence médicale prime sur la procédure judiciaire
► les accidents de la circulation entraînent souvent des blessures traumatiques qui peuvent se développer dans le temps. Le transport sur hôpital ou la médicalisation d’une intervention seront réalisés
conformément aux règlements en vigueur
Accidents de circulation - Les missions
principales de la police sur un accident de la circulation sont :
► balisage en amont et en aval pour éviter le suraccident
► régulation de la circulation routière
► assistance à personne et appui aux secours
► relevé des informations dans le cadre du traitement judiciaire de l’accident, notamment :
* l’identité des parties en cause (pouvant être considérées par les secours comme victimes)
* renseignements d’ordre administratif
* recueil des circonstances de l’accident par les différentes parties
* dépistage dans le cadre de la vérification de l’aptitude physique à la conduite d’un véhicule (emprise d’alcool, de stupéfiants, etc.)
Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT victime égarée :
► en liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime
► effectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface
► la recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC)
Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT Victime localisée au départ des secours :
Ne pas s’engager sans avoir au préalable confirmé l’emplacement de la victime, ou a minima le secteur dans lequel elle se trouve : le lieu de l’appel peut être différent du lieu de présence de la victime à l’arrivée des engins, notamment lorsque ce n’est pas la victime elle-même qui a contacté les secours.
Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT dans tous les cas :
► déterminer le ou les accès en liaison avec le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique du COS tout au long de l’intervention
► dans la mesure du possible, éviter de briser par la force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de la scie à disque du GRIMP
► en cas de médicalisation sur place de la victime, le personnel médical sera pris en charge par le personnel du GRIMP tout au long de la manœuvre de médicalisation
► le groupe cynotechnique peut être demandé par le COS en cas de recherches longues et/ou difficiles (victime inconsciente et/ou immobile) : la manœuvre combinée du groupe cynotechnique et du GRIMP se fera avec l’accord du COS, en liaison permanente
avec les chefs de groupe, qui détermineront ensemble la meilleure manœuvre possible
Possibilités de brancardage des MEA - Lors d’une manœuvre de brancardage à l’aide d’un moyen élévateur aérien (MEA), la difficulté pour le commandant
des opérations de secours (COS) est :
d’estimer la charge totale pouvant être transférée sur la nacelle.
Possibilités de brancardage des MEA - Actuellement, les MEA permettant de réaliser des manœuvres de brancardage sont :
► l’échelle pivotante automatique à nacelle (EPAN)
► le bras élévateur articulé (BEA)
Possibilités de brancardage des MEA - Le COS effectue sa demande en tenant compte :
► de l’accessibilité du point à atteindre
► des contraintes de la médicalisation de la victime, en concertation avec le médecin
► de la sécurité et de l’efficacité de la manœuvre
► et surtout du poids à transférer sur la nacelle du MEA
Possibilités de brancardage des MEA - Quelle est la charge théorique dans la plateforme d’une EPAN ? Et d’un BEA ?
EPAN : 400 kg
BEA : 500 kg
Possibilités de brancardage des MEA - Quelle est la capacité maximale de charge du support brancard d’une EPAN ? Et d’un BEA ?
EPAN : 150 kg
BEA : 250 kg
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Combien de VTBA est doté la BSPP ?
1 seul, remisé à LVV et modulaire avec le VRCP. Il est armé par le GSS.
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Le VTBA permet le transport d’une victime pesant ?
de 185 à 300 kg
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - L’engagement de ce vecteur bariatrique est lié :
► à la morphologie de la victime
► au poids de la victime supérieur à 185 kg
► à la disponibilité du vecteur
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Son équipage est constitué de :
► un chef d’agrès
► un conducteur titulaire du permis PL (en raison du VRCP)
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Le VTBA est équipé de :
► un brancard XXL
► un porte-brancard
► un matelas immobilisateur à dépression bariatrique
► une trousse de premier secours à victime (TPSV)
► moyens de communications :
* un boitier émetteur-récepteur (BER)
* un THP 700
* pagers du VRCP
* un GPS
Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Cas de déclanchement du VTBA ?
Le vecteur bariatrique est engagé sur demande du chef d’agrès après accord préalable de la coordination médicale (CM) et sous réserve de sa disponibilité.
Risque d’explosion - Par quoi est généré un risque d’eplosion ?
► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus
► de poussières en suspension dans l’air, en proportions variables susceptibles de propager le feu de façon comparable à une explosion (amidon, coton, sucre, aluminium, blé…)
► d’un récipient ou d’une conduite sous pression
► de produits explosifs par nature (poudres, nitroglycérine, TNT, mélinite…)
► de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.
Risque d’explosion - L’explosion peut être déclenchée par :
► une source externe (étincelle, flamme)
► un échauffement trop important (surpression)
► un refroidissement trop rapide (choc thermique)
► un choc mécanique
► un apport brusque de comburant
Risque d’explosion - La reconnaissance du risque sert à :
► COLLECTER les informations, renseignements
► DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion, ainsi que de leur propagation
► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres
Risque d’explosion - Que veut dire LIE ? Et LSE ?
LIE : Limite Inférieure d’Explosibilité
LSE : Limite Supérieure d’Explosibilité
Risque d’explosion - L’intervention vise à :
► empêcher le risque de se transformer en explosion
► préparer la mise en œuvre des moyens susceptibles de limiter les dégâts et dommages si l’explosion est probable
Risque d’explosion - On distingue globalement 2 types de risque d’explosion :
► risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
► risque d’explosion en présence d’un feu
Risque d’explosion - Quelle est la distance minimale du stationnement des engins lors d’un rique d’eplosion ?
50 m minimum
Risque d’explosion - Les seuls moyens permettant d’éviter les effets du BLAST sont :
la distance et/ou un écran solide.
Un véhicule de tourisme ne protège pas du risque.
Risque d’explosion - Quelles sont les missions des SP lors d’un risque d’explosion hors incendie ? Et que comprennent-elle ?
La mission des secours est exclusivement une MISSION DE SAUVEGARDE.
Elle comprend des :
► mesures préalables
► mesures d’intervention proprement dites
Risque d’explosion - Quelles sont les missions des SP lors d’un risque d’explosion en présence d’un feu ?
La mission des secours est alors double : SAUVEGARDE et EXTINCTION
Risque d’explosion - Dans quel cas le SP peut-il souffler une flamme afin d’accompagner un agent GRDF afin qu’il neutralise la fuite ?
Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire :
►urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.)
►impossibilité d’effectuer le barrage
(ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs
►possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
►absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une réinflammation spontanée
Risque d’explosion - Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Dans ce cas, il faut :
► éviter toute action mécanique ou thermique brutale
► ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL (exemple : bouteilles en acier (13 et 35 kg)
► ne pas négliger le risque d’inflammabilité et d’explosion de l’acétylène
Risque d’explosion - Les 3 effets du BLEVE sont :
► la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m
► la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s
► la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 m
Risque d’explosion - quels sont les seuils de ruptures des différentes bouteilles de gaz ?
O2 = 350°C
GPL et CO2 = 100°C
Acétylène = 65°C