Bioéthique féministe - Susan Sherwin Flashcards
Quand et comment la bioéthique féministe a-t-elle émergé ?
La bioéthique féministe a émergé dans les années 1960-1970 avec un intérêt pour les questions de reproduction. Elle s’est développée dans les années 1990 avec des ouvrages comme ceux de Holmes, Purdy, et Sherwin.
Quels sont les fondements de la bioéthique féministe ?
La bioéthique féministe se concentre sur les questions d’oppression, de pouvoir et de domination, en particulier celles liées au genre, à la classe sociale, à la race et aux capacités physiques. Elle critique l’usage de principes abstraits et universels.
Pourquoi la bioéthique féministe est-elle critique des normes sociales et médicales ?
Elle critique l’objectification du corps en médecine, qui traite le corps séparé de la personne. Elle remet en question des pratiques comme la chirurgie esthétique, qui reflète les normes oppressives de beauté pour les femmes.
Qu’est-ce que l’autonomie relationnelle dans la bioéthique féministe ?
Contrairement à l’autonomie individualiste, l’autonomie relationnelle prend en compte les relations sociales et les circonstances historiques qui influencent les décisions des individus.
Quelle est la perspective féministe sur la justice sociale en bioéthique ?
La bioéthique féministe considère la justice sociale au-delà de la simple distribution équitable des ressources. Elle prend en compte les inégalités structurelles qui rendent certains groupes plus vulnérables.
Comment la bioéthique féministe aborde-t-elle les questions de reproduction ?
Elle examine les pratiques reproductives en prenant en compte leur impact social et politique sur les femmes, en particulier les plus marginalisées. Elle critique l’approche isolée des questions comme l’avortement et la contraception.
Quel est le rôle de la bioéthique féministe dans la recherche médicale ?
Elle insiste sur la protection des groupes vulnérables contre l’exploitation dans la recherche et critique l’accent historique mis sur les hommes blancs au détriment des besoins des femmes et des minorités.
Quelle critique féministe est soulevée concernant les politiques d’euthanasie et de suicide assisté ?
Les féministes soulignent que ces politiques peuvent imposer un fardeau supplémentaire sur les femmes qui fournissent les soins, et que les vies des opprimés sont souvent dévaluées, les rendant vulnérables à de telles politiques.
Comment la bioéthique féministe envisage-t-elle le traitement du cancer du sein ?
Elle appelle à examiner les causes environnementales et sociales du cancer du sein, en plus de la recherche médicale, et propose des réformes politiques pour traiter ce problème de manière plus systémique.
Quelle est la contribution méthodologique de la bioéthique féministe ?
La bioéthique féministe rejette la distinction entre faits et valeurs, entre théorie et pratique, et insiste sur l’importance des expériences vécues et des contextes sociaux dans l’éthique médicale.
Qu’est-ce que la bioéthique féministe cherche à éliminer ?
Elle cherche à éliminer la subordination des femmes et des groupes marginalisés dans les structures sociales, politiques et institutionnelles.
Quelle est la différence entre la bioéthique traditionnelle et la bioéthique féministe ?
La bioéthique traditionnelle se base sur des principes abstraits et universels, tandis que la bioéthique féministe examine les contextes sociaux et les réalités vécues, en tenant compte des inégalités.
Pourquoi la bioéthique féministe critique-t-elle la recherche médicale historique ?
Parce que la recherche s’est historiquement concentrée sur les hommes blancs, négligeant ainsi les besoins de santé des femmes et des groupes minoritaires.
Comment la bioéthique féministe aborde-t-elle la chirurgie esthétique ?
Elle critique la chirurgie esthétique pour son rôle dans la conformité aux normes de beauté oppressives, qui compromettent la santé des femmes au profit de la réussite sociale.
Qu’est-ce que la bioéthique féministe dit à propos de l’autonomie ?
Elle critique l’idée d’autonomie individualiste et propose plutôt une autonomie relationnelle, où les individus sont influencés par leurs relations sociales et leur contexte historique.