APSA Athlétisme Flashcards
Quelles sont les activités athlétiques programmées au collège ?
- Trois courses: 1⁄2 fond, course de haies, relais vitesse
- Deux sauts: multibond, saut en hauteur
- Un lancer: javelot sont inscrits au programme d’EPS du collège (arrêté du 8/7/2008).
Quel est le niveau de compétence exigible en fin de collège ?
Le niveau 2 de compétence sert de base aux évaluations du Diplôme National du Brevet (note de service du 22/6/2012).
Quels sont les critères de sécurité de la note de service du 9 mars 1994 sur la « Pratique des activités physiques scolaires » ?
- Les conditions matérielles.
- Les consignes données aux élèves
- La maîtrise du déroulement du cours.
- Le caractère dangereux des activités enseignées.
Qu’est-ce qu’une forme de pratique scolaire ?
C’est une pratique qui intègre à la fois la dimension culturelle de l’activité, mais aussi les aspects
méthodologiques et sociaux propres à la discipline EPS, tout en tenant compte des caractéristiques et des
possibilités des élèves.
Selon A. Soler les formes scolaires de la pratique
sportive scolaire doit être:
- accessible: adaptée aux ressources des élèves,
- motivante: chargée de sens pour eux,
- authentique: conforme à ce qui définit l’activité,
- émancipatrice: facilite la connaissance de soi dans l’action
- sociale: s’intègredans une pratique collective.
Donnez les traits caractéristiques de l’athlétisme scolaire
- La (re)production d’une performance stabilisée.
- La mise en place de stratégies de régulation et
d’optimisation de la performance, élaborées lors des entraînements. - La confrontation à un milieu règlementé, mais adapté aux possibilités des élèves de collège et lycée.
- L’occupation de rôles sociaux.
Comment transformer les représentations négatives de l’athlétisme ?
cinq piliers :
- Donner à l’élève des repères sur sa pratique pour qu’il puisse se comparer à lui-même et qu’il s’engage
dans un projet de transformation de ses actions
- Appréhender de manière multiple la performance et de fait, la rendre plus accessible
- Aménager l’espace et le temps athlétiques
- Offrir le plaisir d’agir en équipe, soit au sein d’une épreuve (relais), soit dans des défis aux records
ou aux autres
Comment appelle-t-on un coureur de haies ?
Un hurdler ou une hurdleuse (de l’anglais hurdler).
Quel principe de sécurité essentiel doit-on respecter lorsqu’on installe une haie ?
La haie doit être placée de manière à ce que, si elle est percutée, elle bascule dans le sens de la course (les
montants au sol doivent pouvoir se soulever facilement)
Qu’est-ce que la jambe d’attaque, la jambe d’esquive en course de haies ?
- La jambe d’attaque est celle qui franchit en premier l’obstacle.
- La jambe d’esquive est celle qui franchit la haie en second (mouvement d’abduction – rotation).
Comment déterminer sa jambe d’attaque ?
Le coureur va s’organiser pour déclencher l’impulsion avec sa jambe forte. Ce qui signifie généralement
la jambe gauche pour un droitier. De fait, la jambe d’attaque sera la jambe droite pour ce même droitier.
Comment se répartit le bond avant et après la haie ?
On considère que la répartition du bond de part et d’autre de l’obstacle est proche d’un rapport deux tiers
(distance du point d’impulsion à la haie) – un tiers (distance de la haie au point de réception).
Quelles sont les variables sur lesquelles peut jouer l’enseignant lors d’un cycle de haies ?
- La distance de course.
- La hauteur des obstacles.
- La longueur des intervalles.
- La distance entre le départ et la première haie.
Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en course de haies. Décrivez la conduite typique observée.
Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement les perturbations engendrées par les obstacles.
- Situation de référence : comparaison des temps réalisés sur 2 parcours de 30 m (la performance est première). L’un plat et l’autre comportant 3 haies basses hauteur genou (pour minimiser l’impact affectif de l’obstacle) avec intervalles longs de 6 appuis (pour permettre de se rééquilibrer après la haie, puis de se remettre en situation de course) afin d’apprécier les ruptures dans la course engendrées par les obstacles.
- Critères d’observation : zone d’appel avant la haie ; nature de la réception après la haie ; différentiels de
temps entre le plat et les haies.
- Conduite typique : course « en accordéon » marquée par une série de courses entrecoupées de sauts au
dessus de l’obstacle.
Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en course de haies?
- Arriver vite sur la première haie.
- Franchir l’obstacle sans trop s’élever (grâce à une zone
d’impulsion éloignée). - Attaquer l’obstacle dans l’axe de la course.
- Effectuer une reprise de course rapide après l’obstacle (grâce à une réception pieds décalés).
Comment diminuer l’appréhension de l’obstacle (niveau 1) en course de haies ?
L’enseignant peut mettre en place des haies avec une latte posée et non accrochée. À défaut, il supprimera
les contre poids de manière à ce que la haie bascule facilement. Il peut aussi faire évoluer ses élèves sur un terrain plus souple (herbe). Enfin, il peut diminuer la distance entre le départ et la première haie de manière à réduire la vitesse d’approche.
Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en course de haies. Décrivez la conduite typique observée.
Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la technique de franchissement, ainsi la reprise de course. Ces deux éléments apparaissent en effet comme des conditions essentielles pour « élever le moins possible le centre de gravité, tout en réalisant 4 appuis dans l’intervalle ».
- Situation de référence : chrono (pour rester dans la logique de performance) sur un parcours de 20 m
comportant 4 haies de l’enfourchure de l’élève (ce qui nécessite une technique de franchissement avec
dissociation segmentaire), espacées de 3m (pour ne pas avoir le temps de se réorganiser en cas de déséquilibre sur un obstacle) avec un départ-1 ère haie espacé de 6 m (afin de ne pas avoir trop de vitesse avant ce 1 er obstacle).
- Critères d’observation : chrono ; nombre d’intervalles franchis en 2 appuis ; mouvements des bras au-dessus de l’obstacle.
- Conduite typique : course marquée par des franchissements déséquilibrés de l’obstacle (au-dessus et lors de la reprise de course).
Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en course de haies ?
- Contrôler les déséquilibres lors du franchissement.
- Raser la haie (grâce à un passage latéral de la jambe d’esquive).
- Anticiper la reprise de course lors du franchissement.
- Maintenir un rythme de 4 appuis entre les obstacles.
Décrivez l’épreuve d’évaluation en course de haies au Diplôme National du Brevet
- Épreuve : réaliser deux courses de 40 à 60 m. L’une sur plat, l’autre avec 4 à 5 haies de 70 à 84 cm.
- Critères :
1) Performance cumulée des deux courses (/8).
2) Efficacité de l’élévation du centre de gravité, du
nbre d’appuis dans les intervalles et dans l’appréciation de son ressenti associé l’utilisation des observations extérieures (/ 8).
3) Efficacité du starter, du chronométreur et de l’observateur (/ 4)
Quelle hauteur d’obstacle préconisez-vous pour vos élèves (niveau 1 et niveau 2) en course de haies ?
Une hauteur au moins équivalente à celle du genou (niveau 1), puis de « l’enfourchure » de l’élève (niveau 2, de 0,70 à 0,84 m) sont pertinentes.
Quel est le temps moyen d’un élève de 3e sur 50 m haies (garçon et fille) ?
- Garçons : entre 9“ et 12“
- Filles : entre 9“7 et 12“7
Quelle quantité de travail proposez-vous sur une leçon en course de haies ?
Globalement, un élève à vitesse maximum ne peut pas courir plus de 300 m. Soit 15 x 20 m ou 10 x 30 m.
Quelle est la distance de la zone d’élan et de la zone de transmission en relais-vitesse ?
- Zone d’élan : 10 m
- Zone de transmission : 20 m
Quels sont les deux principes de sécurité essentiels à respecter lorsqu’on fait pratiquer la course de relais ?
- Bien rester dans son couloir, même (et surtout) après avoir transmis le témoin.
- Se préparer sur le plan musculaire à un effort intense (risques réels d’élongation).
Quelle distance d’élan le relayeur peut-il prendre pour s’élancer en relais-vitesse ?
Le réglage de cet élan se fait par les élèves en fonction de leur vitesse de course. Cependant, une marque
d’environ 12 pieds est une référence qui peut servir de base à beaucoup d’élèves.
Quelle est la technique de transmission la plus sûre lorsqu’on débute l’activité ?
Il vaut mieux préconiser une transmission de haut en bas. Cela permet en effet au donneur d’avoir dans son champ de vision le témoin et la « cible main » et du coup, d’ajuster plus facilement ses mouvements. Par ailleurs, on conseillera au donneur de transmettre de la main droite (s’il est droitier), car c’est lui qui doit exécuter le geste le plus fin. Enfin, il est préférable, au premier niveau, que le receveur place systématiquement sa main derrière dès qu’il s’est élancé afin de simplifier la tâche au donneur.
Quelle distance de course préconisez-vous pour vos élèves (niveau 1 et niveau 2) en relais-vitesse ?
En fait, la course de relais-vitesse doit être conçue de manière à rester dans un effort de type anaérobie alactique. Ce qui signifie un temps maximum de course (8 à 9“). Soit un maximum de 50 m chez les collégiens (plus sûrement 30 ou 40 m).
Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en relais-vitesse. Décrivez la conduite typique observée.
Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement les variations de vitesse du témoin
lors de la transmission.
- Situation de référence : Comparaison entre la somme des temps individuels sur 30 m et le temps sur 2 x
30 m afin d’apprécier la mise en adéquation des déplacements des coureurs pour une transmission « en
mouvement ».
- Critères d’observation : Impression visuelle sur la vitesse de déplacement du témoin. Différentiel de temps entre le temps du relais et la somme des temps individuels. Attitude de course du receveur dans son couloir.
- Conduite typique : Dans la plupart des cas, suite à un départ peu réactif, on observe un ralentissement marqué, voire un arrêt du témoin lors de la transmission. Fréquemment, le donneur double le receveur qui reste longtemps tourné vers l’arrière. À ce niveau, c’est le contact avec le partenaire qui organise la transmission.
Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en relais-vitesse?
- Partir vite (donneur et receveur).
- Savoir quand partir (receveur).
- Transmettre à pleine vitesse (donneur).
- Transmettre le témoin sans risquer de le faire tomber (donneur et receveur)
Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en relais-vitesse. Décrivez la conduite typique observée.
Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la capacité à courir à pleine vitesse et à s’organiser entre le donneur et le receveur pour transmettre au mieux le témoin dans la zone de transmission.
- Situation de référence : Prise de performance individuelle sur 30 m, puis relais de 2 x 30 m (logique de course de vitesse). Les équipes sont constituées de trois coureurs de niveau hétérogène (2 coureurs et un observateur). Chaque équipe effectue 3 courses avec à chaque fois un changement de combinaisons (exploiter la zone en fonction des vitesses individuelles).
- Critères d’observation : Différentiels de temps entre le temps du relais et la somme des temps individuels. Endroit de la zone où le témoin est transmis. Moment du déclenchement du signal (donneur).
- Conduite typique : Les transmissions s’effectuent le plus souvent en mouvement, mais à des vitesses qui ne sont pas maximales. Les élèves combinent leurs courses à partir d’un prélèvement d’informations exclusivement visuel. Le receveur est parfois encore tourné vers le donneur. Le temps du relais est égal ou légèrement inférieur à la somme des temps individuels. Le donneur déclenche souvent le signal sonore trop tôt.
Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en relais-vitesse
- Réagir rapidement à un signal
- Savoir quand donner.
- Exploiter les zones d’élan et de transmission en fonction des vitesses des relayeurs.
- Adopter une attitude de course permettant de conserver une vitesse maximale