apraxie Flashcards
définition apraxie
= décifit dans la capacité à comprendre une action/la réaliser en réponse à une commande verbale ou par imitation, en absence d’un déficit moteur ou sensoriel de base
- déficit dans la représentation mentale d’aspects spécifiques d’une action
- associée à une lésion du lobe pariétal gauche, pariétal droit, temporal, frontal, noyaux de la base
- réseau fronto-pariétal gauche sous-tend en général l’apraxie
qui étudie l’apraxie en 1905?
Liepmann
fonction du cortex pariétal gauche
- formation de programmes moteurs spécifiant la séquence temporelle et spatiale d’une séquence de mouvements composant une action
apraxie idéatoire
= déficit dans la représentation conceptuelle d’une action, mène à des déficit dans l’utilisation d’outils/execution d’actions
- imitation est épargnée
exemple d’apraxie idéatoire
‘imite moi pendant que je mime de planter un clou avec le marteau’ : le fait de manière correcte (parce que l’imitation ne demande pas de se représenter l’action en tête)
- MAIS ne reconnait pas l’outil dans l’action de mime
apraxie idéomotrice
- région impliquée dans la programmation de l’acte moteur est ‘déconnectée’ des régions motrices et prémotrices
- patient peut conceptualiser (reconnaissance de l’outil épargnée)
- ne peut pas exécuter l’action correctement
- peut reproduire le mouvement mais il sera trop rapide ou trop lent ou trop ample
- type le plus courant d’apraxie
comment différencier un patient qui a une apraxie idéomotrice et un patient qui a une apraxie idéatoire ?
en les faisant faire une pantomime :
- idéatoire : peut reproduire
- idéomotrice : reproduit avec des erreurs
apraxie bucofaciale
spécifique au visage et à la bouche
apraxie tronculaire
juse le tronc
apraxie distale
jambes, bras (ideomotor apraxia for the limbs)
types d’erreurs des apraxiques
- erreurs temporelles
- erreurs spatiales
erreurs temporelles
- de séquence (mauvais ordre)
- de timing (mauvaise vitesse)
erreurs spatiales
- amplitude
- configuration (il faut configurer sa main pour prendre le verre)
comment pick (1905) diagnostique-t-il l’apraxie idéatoire?
manipulation de plus d’un objet dans une séquence gestuelle (désordre du plan de l’action : ferme l’enveloppe avant de mettre lettre dedans)
- controverse, est-ce que l’apraxie idéatoire est une forme sévère d’apraxie idéomotrice?
diagnostique apraxie idéomotrice
commande verbale et imitation
différence majeure entre apraxie idéatoire et apraxie idéomotrice
pations n’ont pas de perturbations motrices dans les activités quotidiennes (actes automatiques/émotionnels préservés dans l’apraxie idéomotrice)
erreurs de l’apraxie idéomotrice
- temporelles (vitesse irrégulière)
- erreurs spatiales (amplitude anormale, configuration de la main anormale)
- -> mouvmeent sont produits incorrectement mais le but de l’action est habituellement reconnu
anatomie de l’apraxie
- 30% des personnes ayant eu ont AVC ont de l’apraxie pendant la phase aigue
- 50% pour ceux qui l’ont eu dans l’hémisphere droit
- <10% pour HG
régions sous-métabolisées chez les patients apraxiques
- cortex fronto pariétal gauche
- cortex pariétal gauche
- aires supplémentaires motrices gauches + droites
lesion-symptom mapping study
- demande aux patients de mimer l’utilisation d’un outil imaginaire (brosser des cheveux, planter un clou)
- deux types d’erreurs :
- configuration/spatial (peigne loin de la tête)
- parties du corps comme objet (poing à la place du peigne)
BUT = quel type d’erreur correspong à l’activation de quelle région du cerveau
activation reliée aux erreurs de configuration/spatiale
- gyrus frontal inférieur gauche
- inférieur pariétal gauche
activation reliée aux erreurs ‘partie du corps comme objet’
- gyrus frontal inférieur gauche (aire de Broca)
- lésion allant du gyrus frontal supérieur à inférieur gauche
- matière blanche sous cette région
quel tissu lesé a le plus de chances de mener à un diagnostic double aphasie-apraxie ?
régions pariétales inférieures et temporales antérieures
que démontrent les injections wada par rapport à la latéralisation des fonctions ?
- il y a une correspondance anatomique élevée entre les systèmes neuronaux qui sous-tendent la praxis et ceux qui sous-tendent le langage
- la praxie est plus affectée après une injection à gauche pour les patients qui ont une dominance gauche et l’inverse
- les individus qui ont leur langage à gauche ont leur conceptualisation du mouvement à gauche aussi
dyspraxie
= problème développemental de la coordination (5-6% des enfants d’âge scolaire)
- coordination motrice de l’enfant est en deça des attentes pour son âge chronologique
- difficultés interfèrent avec les activités de la vie quotidienne
- les difficultés ne sont pas dues à une condition médicale
- 40% des enfants diagnostiqués avant le début de l’école ont encore des difficultés 10 ans plus tard
exemple de problèmes associés à la dyspraxie
- retard développemental (ramper, assoeoir, marcher)
- difficultés dans le saut à la corde
- difficultés à nager, patiner, faire de la bicyclette
- difficulté dans la pratique des sports
facteurs de risque de la dyspraxie
- petit poids à la naissance
- prématurité
- garçons plus atteints que les filles
- marche indépendante à plus de 15 mois
comorbidités de la dyspraxie
TDAH, dyslexie, autisme
caractéristiques uniques à la dyspraxie
- réseau de problèmes plus diffus qu’avec les autres
- différences réparties dans plusieures parties du cerveau
- anomalies d’activation + de connectivité entre les régions
lien épaisseur matière grise (temporal, frontal, pariétal)-déficit chez les enfants dyspraxiques
corrélation positive entre l’épaisseur de la matière grise et la gravité des symptomes chez les patients
(patients TDAH +DCD, ce lien est encore plus significatif et encore plus d’anomalies)
différences dans la matière blanche (voie cortico-spinale = voie motrice)
plus il y a d’anomalies dans la voie corticospinale, plus les enfants présentent de déficits moteurs
bases neuronales de la dyspraxie
- frontal
- temporal
- pariétal
- cervelet
- capsule interne
le patron des anomalies de la dyspraxie est …
diffus
le déficit moteur de la dyspraxie est fortement lié à…
la présence de dysfonctions neurologiques mineures (au moins 3 domaines : posture, régulation du tonus musculaire, dextérité fine, coordination)
approches en intervention (dyspraxie)
- orientée sur le processus
- orientée sur la tache
- ergothérapie/physiothérapie
orientée sur le processus
but = améliorer les fonctions corporelles sans penser à une tâche spécifique (intégration sensorielle, kinesthésie, force musculaire, stabilité, perception visuomotrice)
orientée sur la tache
but = améliorer la performance motrice en apprenant des habiletés motrices spécifiques
l’accent est mis sur les aspects de la performance causant des difficultés à l’enfant
physio/ergo
- enfants sont entrainés dans les compétences motrices les plus importantes (sauter, lancer, couper, dessiner, écrire) + les habiletés motrices de base qui sont des pré-requis pour certaines compétences
= approche centrée sur la problématique, on passe directement au comportement qui est problématique chez l’enfant
méta-analyse des méthodes d’intervention démontre que…
- meilleures interventions : orientée sur la tache (0,89), physio/ergo (0,83)
- orientée sur le processus = fonctionne le moins
- fréquence = 1x par semaine
- en groupe
est-ce que les patients qui ont des déficits à produire des mouvements spécifiques ont des problèmes analogiques dans la reconnaissance de ces mouvements ?
OUI : effet miroir entre exécution et reconnaissance
- patients apraxie bucofaciale : difficultés à reconnaitre des sons produits par la bouche
- patients apraxie distale : déficit limité aux sons produits par les membres
(pas de différence entre les mouvements transitifs et intransitifs)
- patients apraxies bucofaciale et distale : baisse de performance peu importe la catégorie de stimuli
liens neuronal-comportemental pour l’apraxie distale (LA)
comportemental : déficit dans reconnaissance d’actions de la main
neuronal : lésions postérieures gauche + frontal
liens neuronal-comportemental pour l’apraxie bucofasciale (BA)
comportemental : déficit dans reconnaissance d’actions de la bouche
neuronal : lésions antérieues gauche mais pas postérieures
les régions motrices servent aussi à ….
reconnaitre ce que quelqu’un fait
neurone miroir (Rizzolatti, 1992)
neurone qui répond lorsqu’un singe effectue un mouvement spécifique ET lorsqu’il observe un autre individu effectuer le même mouvement
- présents dans aire F5 (cellules du cortex pré-moteur ventral)
quel est l’homologue chez l’humain de l’emplacement des cellules miroir?
aire broadmann 44 —> aire de Broca
hypothèse de l’appariement direct
- les neurones mirroir sont essentiels pour la compréhension de l’action chez quelqu’un d’autre de manière très rapide et efficace
- une action est comprise lorsqu’on calque la représentation visuelle d’une action observée, sur notre propre représentation motrice de la même action
avantage du système des neurones miroir
- rapide
- efficace
rôle de l’expérience dans la réponse des neurones miroir
- les niveaux d’action sont moins élevés quand on observe les mouvements avec lesquels on est moins familiers
- expérience module la réponse (les réseaux ne sont pas statiques) —> on peut se familiariser avec une action et repondre plus vite
organisation topographique dans le cortex moteur…
si j’observe un mouvement d’index, la représentation de l’index dans le cortex moteur est activée, mais pas la représentation du pouce
— certaines régions dans le cortex sous-tendent des mouvements très précis
expérience avec les expressions faciales (vieille étude)
- pendant que des particuliers évaluent l’expression faciale (triste/joyeux), leur expression faciale mime le visage qu’ils observent
éléctrodes qui enregistrent la contraction musculaire repèrent que lorsqu’un sujet observe un visage en colère…
plus grande activité du corrugator supercilii (muscle entre les sourcils, sollicité quand on fronce)
éléctrodes qui enregistrent la contraction musculaire repèrent que lorsqu’un sujet observe un visage souriant…
plus grande activité du zygomatic major (muscle au dessus de la bouche, activé quand la personne sourit)
avantage du mécanisme miroir (cognition-cortex moteur)
- reconnaitre une émotion rapidement
- survie de l’espèce
rapidité du mécanisme miroir (cognition-cortex moteur)
activité survient 100ms après la présentation du stimulus
imitation
- fondamental dans le developpement de l’enfant
- les nouveaux nés sont capables d’imiter quelques heures après la naissance (contredit par une nouvelle étude)
- lorsque le bébé entend le son ‘a’ il a plus tendance à ouvrir sa bouche que le contraire
- à 3 ans : même régions du cortex moteur activées quand elle dessine et quand elle observe quelqu’un dessiner
empathie
- sujets dans l’IRMf, conjoints à l’extérieur, stimuli douloureux à l’un ou à l’autre
- certaines zones sont activées à la fois par la douleur ET par la douleur d’autrui
- cortex cingulaire intérieure et insula activées dans les 2 cas
—-> donc mécanismes miroir sont présents dans des mécanismes de haut niveau
corrélation empathie (questionnaire)-activation du cortex cingulaire+insula
très forte –> plus on est empathiques, plus nos réseaux mirroir sont activés
psychopathie
plus les personnes avaient de traits psychopathiques, plus ils avaient de réponse corticale à la douleur
—> le psychopathe n’a pas de problème à comprendre que l’individu est en détresse mais il a des réactions maladaptées par rapport à ça