Approche relationnelle, M.A.I.S Flashcards

1
Q

Objet et méthode de la médiation.

A

Objet: le dialogue

Méthode: le dialogue

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2
Q

Sont considérées comme «dangereuses» en matière de crimes dits graves les approches qui ont pour objectif de :

A
  1. changer, se transformer
  2. «se mettre à la place de l’autre» et «voir de l’autre côté
  3. Rechercher des garanties de réussite du modèle: impacts sur la récidive, traitement….
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3
Q

Quelles conditions pour le dialogue?

A
  1. La proximité temporelle de l’événement : combien de temps après le crime peut-on expérimenter une démarche de
    dialogue?
    Très rapidement ou très longtemps après
  2. Le degré de rétablissement de la victime : quel est le degré de rétablissement idéal pour entreprendre une telle démarche?
    A fins de rétablissement ou après rétablissement
  3. Les conditions psychologiques de la victime : quelles contrindications?
    A fins d’amélioration psychologique ou après récupération
  4. Le degré de responsabilisation de l’auteur : quelles exigences?
    A fins de réinsertion ou en cours de réinsertion
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4
Q

Exemples de déception possibles (quoi ne pas confondre avec quoi)…

A

• La reconnaissance par la dialogue?
A ne pas confondre avec la confirmation de la qualification juridique des faits
• La réinsertion sociale par le dialogue?
A ne pas confondre avec une promesse de non-récidive
• La réparation par le dialogue?
A ne pas confondre avec une garantie d’amélioration
• La responsabilisation par le dialogue?
A ne pas confondre avec un avoeu et/ou un transfert de
responsabilité
• La transformation par le dialogue?
La personne ne se transforme pas. Son discours, son point de vue, peut-être.

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5
Q

Vrai ou faux: on sélectionne les participants pour la médiation.

A

Faux
• Offre de service basée sur le principe de l’auto-sélection
• On ne les sélectionne pas, on les prépare, et la
préparation leur permettra de s’auto-sélectionner…

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6
Q

Les 3 outils du médiateur lors du dialogue…

A
  1. L’approche non-directive
  2. L’auto-exploration
  3. La co-médiation est le plus souvent recommandée
    (être toujours deux, un homme et une femme)
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7
Q

Vrai ou faux: le médiateur prend part à la conversation.

A

Faux:
• Ce sont les personnes qui sont au centre de la démarche, pas lui
• Il comprend qu’il va, par sa seule présence, influencer le dialogue.
(Rappelle son rôle souvent; pense, dit, fait)

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8
Q

Qu’est-ce que la ‘‘virginité’’ criminelle et psychologique?

A

Une grande «virginité» criminelle et psychologique:

• Ne pas attendre quelque chose de personnel des séances.

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9
Q

Quelques qualités que le médiateur doit posséder…

A
  • Le contrôle de soi tout en sachant rester sensible et démonstratif
  • La sensibilité et la générosité
  • Être vigilent, attentif et avoir envie de jouer son rôle
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10
Q

Deux choses que le médiateur ne doit pas faire…

A
  • Ne pas attendre de pouvoir inscrire l’expérience à son CV

* Ne pas juger - être ouvert au changement

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11
Q

Compléter: ‘‘Il ne s’agit pas d’…’’

A

Il ne s’agit pas d’aider mais de ne pas nuire

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12
Q

3 outils du médiateur en COMMUNICATION…

A
  • Gestion des silences, respect du rythme
  • Écho et «parler au je»
  • Rappelle constamment (si moment approprié) son rôle dans le processus
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13
Q

Qu’est-ce que signifie ‘‘laisser les clients aller à leur rythme’’ en médiation?

A

Les laisser aller à leur rythme, ce n’est pas attendre qu’ils décident, mais leur laisser le temps de prendre des décisions et de s’organiser à l’intérieur des balises et des contraintes.
La clé de la rencontre, c’est le temps

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14
Q

Qu’est-ce que le médiateur ne peut garantir (2)?

Que peut-il garantir (1)?

A

• Il ne garantit pas que la démarche est
nécessaire/pertinente/gratifiante
• Il ne garantit pas les émotions qui y seront vécues,
encore moins les conséquences de cette démarche sur un parcours personnel

• Mais il garantit que si l’expérience doit être vécue, il
possède le talent et le professionnalisme nécessaire pour accompagner la personne en amont, en cours et en aval de l’experience, et que chaque émotion vécue aura été préparée

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15
Q

Ce que le médiateur peut dire au client… avec quelques exemples.

A

En tout temps:
Les rassurer sur le
«comment»

• Sécurité
• Droits
• Son droit de se retirer, de
changer d’avis
• Votre profession, vos
compétences
• Ses autres recours,
alternatifs et/ou
complémentaires…
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16
Q

Ce que le médiateur ne peut pas dire… avec quelques exemples.

A

Le moins possible :
Les influencer quant au
«pourquoi»

• Ce qu’elle vient chercher,
• Ce qu’elle va trouver
• Les bienfaits ultérieurs
possibles
• Les raisons de la participation
des autres personnes etc.
17
Q

Exemples d’erreur en animation…

A

Faire en sorte que la rencontre ait lieu le plus vite possible
• Chercher le «consensus, l’harmonie, le pardon, la paix, le miracle, l’humanité…»
• Chercher et identifier des preuves de la satisfaction des parties
• Ne pas respecter les silences
• Insister sur le dévoilement des faits et rechercher la «vérité»
• Se prendre pour un expert (diagnostic)
• Empêcher ou craindre l’expression des émotions fortes (surtout
la colère)
• Être trop présent ou trop absent
• Chercher à avoir le dernier mot en faisant le résumé de la
situation
• Abuser des techniques de communication (écoute active,
relances)
• Suggérer les émotions («vous voyez, ça va déjà mieux!»)

18
Q

Le principe de scénarisation…

A

• Avoir tout prévisualisé
• Le sentiment de justice vient du fait qu’un
événement est prévisible
• Le libre arbitre : la personne a scénarisé tout ce qui
pourrait arriver. Elle a donc le choix en tout temps.

19
Q

Acronyme du M.A.I.S:

A

M…oi
A…utre (l’)
I…nformation
S…écurité

20
Q

Exemples de questions à poser durant la scénarisation…

A
  • Pourquoi aborde-t-il cet élément?
  • Qu’en attend-il?
  • Comment réagira-t-il si ses attentes sont comblées?
  • Comment réagira-t-il si ses attentes sont déçues?
21
Q

Qu’est-ce que l’écho? (étape 2 de la scénarisation)

Quelques exemples de questions…

A

• C’est une scénarisation en négatif. A chaque
affirmation de la personne: reposer la question en lui mettant en évidence la possibilité que la réalité se passe exactement de la manière contraire.

Ex:
• Je suis sûre que je vais pleurer
Et si vous vous mettez en colère?
• Je fais cette démarche pour connaître la vérité.
Et si on refuse de vous la dire, ou si on vous ment?

22
Q

Que fait-on à la 3e étape de la scénarisation?

A

• Guider la personne dans son processus de décision
• Couvrir et aborder tous les aspects possible
• La personne est prête quand elle est capable de faire
l’exercice toute seule, qu’elle a compris la démarche
et que les rencontres préparatoires sont saturées

23
Q

Quelle est la différence entre la préparation pour les médiations sociales et celle pour les médiations en SCC?

A

LE TEMPS DE PRÉP:
• Médiations sociales, petits conflits:
Une séance de préparation par personne (3x 20
minutes sur chaque séquence)
• Médiations SCC:
Les préparations peuvent durer de 6 mois à 2 ans.
(3 à 5 rencontres par personne, de plusieurs heures
chacune, espacées de plusieurs semaines ou mois)

24
Q

Quelques exemples de ce que le médiateur doit intégrer à sa préparation avec son partenaire… (AU MOINS 3)

A

Le médiateur et son partenaire
• Connaître les principes de base de la gestion de crise
• Connaître son rôle d’intervenant social
• Connaître ses propres limites et en faire part à son partenaire
• Se répartir les tâches
• Avoir des ressources immédiates à portée de main
• Se connaître et se faire confiance
• Ne jamais (dans aucune situation) se désolidariser

25
Q

Quelques exemples de garanties de sécurité physiques et psychologiques des participants (AU MOINS 3)…

A
  • S’assurer d’un soutien psychologique extérieur (voire en demander garantie)
  • Vérifier le rôle des tiers (famille, conjoint)
  • A qui puis-je en parler en toute confidentialité?
  • Ai-je le soutien d’un professionnel du monde médical ou paramédical?
  • Les déplacements de la victime
  • Le suivi
  • Évoquer le long terme
26
Q

Particularité du séquencement des rencontres…

A

On commence en groupes séparés (arrivée) puis tous ensemble (discussion) puis on se resépare (débriefing).

27
Q

Les quatre points d’application du M.A.I.S lors d’une intervention du médiateur…

A
  1. Toujours parler au «je». Toutes les émotions et sentiments sont bienvenus mais tout recours à la projection doit être évité. Employer la reformulation si nécessaire.
  2. Intervenir et encourager la personne à ne surtout pas donner une opinion mais à détailler ce qu’elle ressent
  3. Encourager la personne à s’adresser à l’autre (pas au médiateur)
  4. Se tourner vers l’autre et lui demander comment il reçoit ce qui a été dit.
28
Q

Qu’est-ce que le médiateur ne doit jamais laisser aller?

A

Ne jamais laisser aller une dynamique de duo non contrôlée.
Se tourner ensuite à nouveau vers la première personne et l’interroger
sur sa perception.
En cas de doute, une pause.

29
Q

Qu’est-ce que signifie IMPARTIALITÉ pour un médiateur? À quoi cela sert-il? Pourquoi ne dit-on pas qu’il est NEUTRE?

A

Assurer non pas l’impartialité ou la neutralité mais la
bi-partialité: Assurer l’équilibre des pouvoirs
• Le devoir de l’animateur: que les participants puissent témoigner, dialoguer d’égal à égal. A ce titre, le médiateur peut être qualifié d’impartial au sens où il ne prend partie pour aucun des participants en particulier.
• Par contre, il n’est jamais neutre puisque, pour être
impartial, il doit assurer l’équilibre des pouvoirs entre
les participants.