Anorexie Flashcards
critères DSM5 anorexie
- restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas
- peur intense de prendre du poids et de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale
- altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps ( dysmorphophobie), faible estime de soi (influencée excessivement par le poids ou la forme corporelle) ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle
types d’anorexie
1) restrictif : au cours des 3 derniers mois la perte de poids est essentiellement obtenue par le régime, le jeûne et/ou l’exercice physique excessif
2) accès hyperphagiques/purgatif : au cours des trois derniers mois : présence de crises d’hyperphagie récurrentes et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs
traits associés
- traits obsessionnels fréquents ( perfectionnisme, ascétisme, perte de flexibilité, recherche de contrôle)
- surinvestissement intellectuel, au détriment des autres champs relationnels et affectifs
- altération de la sexualité : désinvestie ou à l’inverse hyperactive, souvent conséquence de la dénutrition
Définition du mot Ascétisme
Austérité de vie liée à une autodiscipline importante, avec fréquemment une grande place faite aux mortifications et à l’effort héroïque de volonté.
Dans l’adolescence, cette ligne de conduite correspond, comme l’intellectualisation, à un mécanisme de défense contre l’angoisse et plus particulièrement à un essai de neutralisation des pulsions instinctives sans discrimination. Il est souvent poussé à l’extrême dans l’anorexie mentale.
mode de début
- surtout chez adolescente, avec des groupes à risque ( sportifs, mannequins, danseurs)
- débute souvent au moment de l’apparition des transformations corporelles de la puberté
- mode d’entrée fréquent sous la forme d’un régime restrictif
( du fait d’un léger surpoids prémorbide)
perte de poids
- plus ou moins rapide, banalisée par le patient
- associée à un sentiment de réassurance initiale, une impression d’absence de fatigue, d’euphorie voire de toute puissance
- aboutit à l’effacement des aspects sexués du corps
- ainsi qu’à des tbs trophiques ( altération des phanères, hypertrichose, lanugo, acrocyanose et oedèmes carrentiels)
- entraîne hypotension, bradycardie, hypothermie
retentissement clinique
- ostéoporose ( carence vit D, hypercatabolisme osseux lié à carence oestro)
- amyotrophie
- oedèmes ( 10%, surtout dans forme boulimique)
- troubles hydroélectriques : hyponatrémie, hypokaliémie, hypocalcémie
- insuffisance rénale fonctionnelle
- hypoglycémie avec malaises et PC
- anémie carentielle (fer, B9, B12) 15% des cas
- thrombopénie, leucopénie et lymphopénie ( augmente R infection)
- atteintes cardiovasculaires : tbs du rythme ( à rechercher) /!\ cause majeure de surmortalité, hypotension
- tbs dig: brûlure oeso, reatrd à la vidange gastrique, hypertrophie des glandes salivaires (mâchoires carrées), érosions dentaires (surtout si vomissements répétés)
- aménorrhée primaire ou secondaire dûe à un panhypopituitarisme d’origine hypothalamique avec une infertilité assoiciée.
Evolution sous traitement
-%age d’évolution favorable :
* si on considère uniquement la triade anorexie-amaigrissement-aménorrhée : 50%
* si on considère l’ensemble du tableau psychiatrique, la qualité de vie, la vie relationnelle et l’insersion sociale : 30 %
- passage à la chronicité : environ 30% ( 30% sont anorexiques à 5a, 20-30% à 10a)
- rechutes fréquentes: 30-50 % de rechutes dans l’année qui suit l’hospitalisation
- évolution généralement marquée par des fluctuations pondérales ainsi que la succession d’épisode anorexiques, avec ou sans épisodes boulimiques et le passage d’une forme à l’autre
- mortalité de 5-10 % dans les 10 ans suivant le premier épisode diagnostiqué. Décès le plus souvent dû à un arrêt cardiaque par tb conduction, un déséquilibre métabolique, des complications infectieuses, pulmonaires ou septicémiques ou un suicide.
critères anamnétiques d’hospitalisation
- perte de poids d’au moins 20% en 3 mois chez l’adulte ou perte de poids rapide : plus de 2kg /semaine chez l’adolescent
- malaises, chutes ou pertes de connaissance
- vomissements incoercibles
- échec de la renutrition ambulaitoire
- restriction extrême (refus de manger et/ou de boire)
critères cliniques d’hospitalisation
- idéations obsédantes intrusives et permanentes
- incapacité à contrôler les comportements compensatoires
- nécessité d’une assistance nutritionnelle (sng)
- amytrophie importante avec hypotonie axiale
- déshydatation, hypothermie, hypotension, bradycardie
- anomalies de l’ECG
critères paracliniques d’hospitalisation
- anomalie de l’ECG
- hypoglycémie
- augmentation ASAT ou ALAT >10N
- troubles métabolique ou hydroelectrique sévère
- insuffisance rénale
- leucopénie ou neutropénie
critères d’hospitalisation liés au risque suicidaire
- tentative de suicide ou projet suicidaire précis
- automutilations répétées
comorbidités justifiant une hospitalisation si sévères
- dépression
- abus de substances
- anxiété sévère
- symptômes psychotiques
- troubles obsessionnels compulsifs
critères d’hospitalisation liés à la motivation/coopération du patient
- échec de prise en charge ambulatoire
- patient peu coopérant aux soins ambulatoires
critères d’hopitlisation environnementaux et sociaux
- disponibilité de l’entourage : problème familiaux, absence de famille, épuisement de l’entourage
- stress environnemental : isolement social sévère, critiques environnementales élevées
- disponibilté des soins : pas de traitement ambulatoire possible (manque de structure…)