Analyse avec fin et analyse sans fin Flashcards
Peut-on raccourcir la durée es analyses?
Le travail psychanalystique ne peut être qu’“un travail de longue haleine” si l’on veut véritablement libérer une personne de ses symptômes et inhibitions névrotiques. Freud reprochera à Rank de vouloir raccourcir la cure en disant que la tentative de Rank est uniquement “destinée à aligner le temp de la thérapie analytique sur la précipitation de la vie américiane”. p232
L’analyse a-t-elle une fin naturelle?
La fin peut survenir lorsque le patient ne souffre plus de ses symptômes, de ses angoisses ou de ses inhibitions, et lorsque le refoulé a été rendu conscient, de sorte que l’on n’a plus à craindre la répétition de processus pathologiques. Si ces éléments manquent, l’analyse est incomplète.
Selon Freud, quels sont les cas les plus favorables au traitement psychanalytique?
Ceux qui ont une étiologie traumatique car l’analyse parvient à résoudre les situations traumatiques qui remontent à l’enfance précoce, dont le moi immature n’a pas pu se rendre maître à l’époque.
Selon Freud, quels sont les cas les moins favorables au traitement psychanalytique?
Lorsque la force des pulsions est excessive, elle empêche le “domptage” des pulsions par le moi, l’analyse est alors condamnée à l’impasse car l’impact des pulsions entraîne des modifications du moi. Freud précise qu’il s’agit de modifications du moi qui résultent de l’action défensive “au sens d’une dislocation et d’une restriction” p236. (sont ici une allusion sur le déni et le clivage du moi)
Existe-il un risque de rechute ultérieure après une analyse?
Freud: “Nous n’avons aucun moyen de prévoir le destin ultérieur d’une guérison”. p238. Pour Freud, une analyse peut se terminer de façon satisfaisante, mais par la suite, parfois plusieurs années plus tard, divers facteurs peuvent déclencher une rechute.
D’après Freud, le succès d’une thérapie analytique dépend essentiellement de trois facteurs. Lesquels?
L’influence des traumatismes, la force constitutionnelle des pulsions, la modification du moi.
En ce qui concerne la force des pulsions, quels sont les moyens dont dispose le moi du patient pour parvenir à les “dompter”, afin de liquider durablement et définitivement un conflit pulsionnel?
Si la force du moi cède ou si la puissance des pulsions devient excessive, il s’ensuit un déséquilibre qui entraîne des effets pathologiques. Le travail psychanalytique procure au patient la capacité de se rendre maître du renforcement des pulsions.
Les limites de la thérapie psychanalytique: peut-on protéger le patient contre des pulsions pulsionnels à venir?
Freud considère que tant qu’un conflit actuel ne se manifeste pas, l’analyste ne peut avoir aucune influence sur lui.
Freud aborde la question des résistances à la guérison qui proviennent du moi sous deux aspects. Lesquels?
D’abord sous l’angle d’une nécessaire alliance entre l’analyste et le moi du patient, ensuite sous l’angle de l’opposition du moi à la guérison.
Freud aborde la queston des résistances à la guérison sour l’angle d’une nécessaire alliance entre l’analyste et le moi. Expliquer.
Freud considère que l’analyste s’allie avec le moi du patient, mais avec un moi “moyennement normal” car le moi “normal” n’est pas une “fiction idéale”. Le but du travail analytique est de parvenir à “intégrer dans la synthèse du moi” les parties non maîtrisées de son ça, conception du travail d’élaboration qui va au-delà de la levée du refoulement, et implique une “synthèse du moi” rassemblant ses parties du moi qu’il suppose fragmentées.
Freud envisage que coexistent deux parties au sein du mot. Lesquelles?
Une partie roche du moi “psychotique” et une partie “normale”
Quel rôle jouent les mécanismes de défense?
D’un côté les mécanismes de défense tels que les a décrits Anna Freud (1936) ont pour but de protéger le moi face aux dangers intérieurs, mais lorsqu’ils sont trop développés, ils peuvent à leur tour constituer un danger et entraîner des limitations dommageables pour le moi.
Quelles sont les origines du moi?
On rencontre une grande variété de “moi”, chaque moi particulier étant doté dès le départ de tendances indiviuelles qui sont en partie acquises au cours des premières années, en partie innées et provenant de l’héritage archaïque. Ces tendances forment le caractère de la personnalité, avec ses résistances et ses défenses propres qui tendent à se reproduire dans la relation analytique.
Parmi les résistances d’une nature plus profonde, Freud mentionne 3 types de cas de personnes. Lesquels?
Le cas de personnes qui présentent une “viscosité de la libido” excessive, qui ralentit considérablement le processus de la cure. A l’opposé, il cite des personnes qui montrent une mobilité excessive de la libido et passent d’un objet à l’autre sans parvenir à les investir. Enfin, certains patients manifestent une sorte d’“entropie psychique”.
Pourquoi Freud montre qu’il est indispensable pour les psychanalystes de passer par l’analyse eux-mêmes?
La nécessité de l’analyse de l’analyste est indispensable pour la réussite d’une analyse. Les analystes sont des hommes tout comme les autres. Il est légitime que l’on exige de l’analyste “un assez haut degré de normalité et de rectitude psychique” p263. De plus, dans le but d’éviter autant que possible les différents dangers qui guettent l’analyste lui-même dans sa pratique, Freud recommande à chaque analyste de reprendre périodiquement une analyse, tous les cinq ans.