aînés Flashcards
Pourquoi le portrait de suicide chez les aînés est-il différent au Québec que ailleur dans le monde?
Parce que les aînés ont un moins haut taux de suicide au Québec que ailleur dans le monde. Le plus haut taux ailleurs dans le monde se trouve chez les 75 ans et plus, contrairement au Québec (35-49 ans)
Quelles sont les particularités du groupe d’âge des aînés?
- La létalité et l’intentionnalité
- Le ratio 4:1 au Québec
- Moins d’antécédents suicidaires
- Niveau d’impulsivité moins élevé
Le taux de suicide chez les aînés reste t-il stable? Si oui on pense que c’est pour quelle raison?
Oui il reste stable, on pense que cela aurait un rapport avec la prévention. Elle est efficace, mais par contre, contrairement au adolescents que le taux diminue, ici il reste stable.
Il faut se dire que cette population est à surveiller, car si le taux reste stable, mais que la population est vieillissante, donc plus de personne âgées, ce n’est pas vraiment bon signe
On peut donc dire que les efforts de préventions ne sont pas au maximum dans cette population.
Dans le suicide chez les aînés, quels seraient les événements précipitants du suicide?
- Maladie ou décès d’un proche ( 37,9%)
- Séparation ou conflit avec un parents ou un ami
- Problèmes financiers
- Fin des activités sociales
- Affecté par des difficultés des enfants
Dans le suicide chez les aînés, quels seraient les événements associés au risque suicidaire?
- dépression majeure (33,7%), donc le plus fréquent
- symptômes dépressifs (donc pas de diagnostique)
- anxiété
- abus et dépendance
- Même s’il y a présence de trouble ou absence de trouble, il y a très souvent des symptômes dépressifs, donc vraiment associé aux idées suicidaires.
- Dépression + anxiété ou dépression + abus d’alcool
- Perception et la capacité de résolution de problème limité
- Maladie physique ou perte d’autonomie souvent relié à la dépression. ( la dépression est plus difficile à cerner chez les aînés, car beaucoup de symptômes somatiques, donc dépression moins traitée.
- Facteurs neurobiologiques et neuropsychologiques
- Maladies physiques
- réseau de soutien diminué (solitude, vivre seul)
- maltraitance
- changement d’environnement
- accumulation et anticipation de pertes
- regret de vie
- accessibilité aux moyens létaux dont les armes à feu
Chez les aînés, quels sont les signes précurseurs du suicide?
- ils rapportent des idées de mort et des idées suicidaires
- Dire des messages discrets (je serais mieux morte ou vous seriez bien sans moi)
- Remet des objects significatifs à des proches
- Fait son testament, met de lé,ordre dans ses affaires
- achat d’une arme à feu
- Visites et dire au revoir
- Change brusquement ses habitudes de vie
- consulte son médecin à plusieurs reprises dans un cours laps de temps.
Chez les aînés, quels sont les facteurs de protection?
- Les mécanismes d’adaptation aux changements sont plus nombreux et efficaces que chez les adultes.
- Un sentiment d’appartenance et un sentiment d’utilité
- Un bon réseau de soutien
- Bon statut socio-économique
- Sens moral rattaché àl’importance de la vie, la prohibition au suicide (la religion)
Dans l’intervention chez les aînés, qu’est-ce qui est conseillé de faire en général?
- Prendre le temps
- dépister et donner des outils pour traiter les symptômes dépressifs
- Donner des outils pour que la personne puisse soulager la douleur physique
- Retirer l’accès aux moyens (armes, médicaments) idéalement en collaboration avec la personne
- travailler sur le sentiment d’utilité, et le sens à la vie.
- Sensibiliser les intervenants (MD, infirmières à domicile)
Quels sont les meilleures interventions au plan social que l’on peut faire auprès des aînés?
- Destigmatiser la recherche d’aide surtout dans la cohorte des hommes baby-boomers
- Mettre en place des activités sociales
- Travailler sur l’image associée au vieillissement et sur l’importance de redéfinir ses rôles
Pourquoi l’intervention au plan social chez les aînés est-elle une obstacle?
- C’est difficile, car notre société met l’accent sur la performance et la rapidité
- Les personnes âgées vont moins aller chercher de l’aide que les jeunes.
- Certains ne veulent pas aller participer à des activités avec les autres personnes âgées, car ils disent que c’est pour les vieux et qu’ils ne se reconnaissent pas dans ses activités làé
Nommer un facteurs de protection important chez les aînés.
Allez visiter nos parents vieillissant et faire des activités avec eux, comme cuisiner.
Vrai ou faux. Dans les 6 mois qui suit le diagnostique d’une démence, la personne a plus de chance d’avoir des pensées suicidaires que si cela fait plus que 6 mois?
Vrai.
Dans les facteurs associés au risque suicidaire chez les aînés, pourquoi fait-on référence à l’importance des variables psychologiques et sociales?
On pourrait parler des rendez-vous médicaux qui ne sont pas toujours bien entourés. Aussi qu’ils ont peur de perdre leur dignité, ils ont peur d’être un fadeau pour leurs proches.
Dans les facteurs associés au suicide chez les aînés, pourquoi parle-t-on des facteurs neurobiologiques? Qu’est-ce qu’ils comprennent?
- La diminution du système sérotoninergique au niveau du cortex frontal qui amène des difficultés associés aux processurs cognitifs comme la difficulté de jugement ou de résolution de problème.
- Donc atteintes au cortex préfrontal et processus cognitifs associés
- Un gène associé à l’impulsivité qui mène à des méthodes violentes de passage à l’acte chez les individus avec une vulnérabilité suicidaire
- Altérations épigénétiques du systèmes hypothalamo-hypophysaire dans l’hippocampe
Chez les aînés, qu’est-ce qui pourrait découler d’une altération du système hypothalamo-hypophysaire dans l’hippocampe et donnez un exemple d’événement de vie qui aurait pu mener à cette altération.
Les conscéquences de cette altération sont nuisance des processus décisionnels et à la capacité de résolution de problème.
Un exemple serait être victime de maltraitance dans l’enfance.
