Activité individuelle d'évaluation des connaissances Flashcards

1
Q

Quelle différence existe-t-il entre le structuralisme de Wundt et le fonctionnalisme de
James?

A

Alors que Wundt considère la conscience comme un assemblage d’éléments, James pense qu’elle s’exprime plutôt comme un flot de pensées constamment en changement. Wundt s’intéresse aux composantes de la conscience alors que James priorise l’ensemble de la conscience et sa fonction.

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2
Q

Expliquez ce qui distingue l’approche gestaltiste de l’approche béhavioriste.

A

Pour les tenants de l’approche béhavioriste comme Watson, la psychologie scientifique se limite à étudier quels stimuli provoquent quelles réponses. Les gestaltistes, quant à eux, insistent sur le fait qu’un stimulus n’a pas forcément la même
signification pour tout le monde et que c’est la relation entre le stimulus et l’organisme, c’est-à-dire la combinaison stimulus-organisme, qui déterminera la réponse.

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3
Q

Résumez les critiques formulées par Rogers à l’endroit de l’approche psychanalytique.

A

-ne pas accorder suffisamment de place aux facteurs sociaux dans l’explication des conflits personnels.
- l’approche psychanalytique ne se
rapproche pas des expériences individuelles, mais elle les interprète, les juge de l’extérieur, dans une perspective peu authentique

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4
Q

Exposez le contexte au sein duquel l’approche cognitive a vu le jour.

A

Vers 1950, l’essor de l’informatique et les progrès constants dans ce domaine permettent de réaliser qu’un ordinateur adéquatement programmé peut exécuter des tâches qu’on croyait auparavant réservées à l’esprit humain. Des chercheurs proposent alors d’étudier le cerveau en le considérant comme un organisme traitant de l’information et prenant des décisions en conséquence, un peu comme le fait un ordinateur.

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5
Q

Comment l’approche psychobiologique explique-t-elle les comportements et les
processus mentaux?

A

Selon cette approche, les comportements et les processus mentaux résultent de l’activité de certaines structures physiologiques telles que le système nerveux, les
gènes ou les glandes qui produisent les hormones.

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6
Q

En quoi la communication des résultats est-elle une étape primordiale de la démarche
scientifique?

A

La communication des résultats est cruciale puisqu’en diffusant leurs résultats dans la communauté scientifique, les chercheurs permettent le cumul de connaissances et rendent possible le progrès dans leur domaine d’étude.

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7
Q

Dans quel contexte serait-il approprié d’utiliser l’étude de cas afin de recueillir des
données de recherche?

A

Cette méthode de collecte des données est de mise dans l’étude d’un problème psychologique représentatif ou rare. L’étude de cas permet de mieux comprendre ce problème précis et de le traiter, ou de traiter d’autres cas du même type, le plus efficacement possible

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8
Q

De quelle nature le consentement délivré par les participants humains qui prennent
part à un projet de recherche doit-il être

A

Selon le Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche, le consentement des participants doit être donné volontairement, il doit être éclairé et il doit s’inscrire dans un processus continu, ce qui veut dire que les participants peuvent, à tout moment, se retirer de l’étude à laquelle ils prennent part.

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9
Q

Quel est le secteur de la psychologie qui vous apparaît le plus intéressant et en quoi ?

A

La psychologie scolaire s’avère très aidante pour les élèves qui éprouvent des problèmes d’apprentissage ou d’adaptation à l’environnement scolaire. La psychologie sportive, quant à elle, est très utile pour améliorer la performance des athlètes, notamment lorsqu’ils font face à des agents stressants tels que la pression de performance. Ces deux secteurs sont très différents, mais fort utiles et dignes d’intérêt, tout comme les nombreux autres secteurs de la psychologie.

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10
Q

Croyez-vous que l’idée de Freud selon laquelle l’énergie sexuelle jouerait un rôle
crucial dans nos émotions et nos motivations peut aider à comprendre les
comportements de tous les jours ? Justifiez votre réponse.

A

L’identification des causes des comportements humains constitue l’un des buts de la psychologie. Les principales approches reposent sur des théories et des concepts qui permettent justement de comprendre les phénomènes humains. Pour les tenants de l’approche psychanalytique, le concept d’énergie sexuelle s’avère essentiel dans la compréhension des comportements quotidiens puisque c’est cette énergie qui fournit
la motivation nécessaire à ces comportements

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11
Q

Dans quelle mesure le concept d’actualisation de soi prôné par Rogers et Maslow peut-il amener quelqu’un à réfléchir sur ses propres aspirations

A

Ce concept permet de nous questionner sur la nature de nos aspirations, mais aussi sur la satisfaction des autres besoins humains fondamentaux, besoins qu’il s’avère
primordial de combler si l’on souhaite atteindre ses objectifs, relever des défis,
s’épanouir.

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12
Q

Expliquez pourquoi le port de lunettes à lentilles orangées permet aux travailleurs de
nuit de rallonger leur temps de sommeil.

A

Les lentilles orangées permettent de déjouer l’horloge biologique en coupant les
longueurs d’ondes bleues, ce qui facilite le sommeil durant le jour. Les résultats
obtenus par les chercheurs ont montré que les travailleurs de nuit dorment de 34 à 40
minutes de plus par jour lorsqu’ils portent ces lunettes le matin au moment du retour à
la maison.

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13
Q

Pourquoi le sommeil MOR est-il aussi surnommé « sommeil paradoxal »?

A

Le sommeil paradoxal tire son nom du fait qu’on y observe une activité du cerveau qui
ressemble à celle d’un sujet en état de veille, situation qui semble paradoxale, puisque
le sujet est alors profondément endormi

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14
Q

En quoi consiste l’effet de rebondissement?

A

L’effet de rebondissement correspond à la tendance à passer plus de temps qu’à la
normale dans un stade de sommeil dont on a été privé, et ce, dans le but de récupérer
le temps perdu. Par exemple, lorsqu’un dormeur est privé de sommeil profond pendant
quelques nuits, il aura tendance à reprendre le temps perdu, c’est-à-dire à récupérer le
temps de sommeil profond dont il a été privé. Le même effet peut être observé dans le
cas d’une privation de sommeil paradoxal.

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15
Q

Résumez les découvertes que Michel Jouvet a réalisées lors de ses recherches auprès
des chats.

A

Jouvet a mis en évidence que le sommeil paradoxal constituait une période tout à fait
différente des autres : l’EEG traduisait une activité élevée de l’ensemble du cerveau,
comme s’il s’agissait d’un organisme éveillé, en même temps qu’était observée une
absence presque totale de mouvements dans l’ensemble du corps. Jouvet a aussi pu
isoler, dans le tronc cérébral et plus particulièrement au niveau du pont et du bulbe,
deux groupes de cellules qui concouraient, l’un à produire l’élévation d’activité
observée dans l’ensemble du cerveau, et l’autre à freiner les impulsions alors émises
par le cortex moteur.

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16
Q

Qu’est-ce qui explique le décalage entre le cycle veille-sommeil des adolescents et celui des adultes ?

A

La tendance à dormir est réglée entre autres par l’horloge biologique, qui détermine la
concentration de l’hormone du sommeil, la mélatonine, dans l’organisme : cette
concentration varie sur une période de 24 heures, et plus elle est élevée, plus on est
porté à s’endormir. Or, dès la puberté, l’horaire du pic de concentration en mélatonine
tend à être décalé par rapport à l’horaire de la société en général. Ce décalage, dont le
maximum survient aux alentours de 16à 17 ans, fait en sorte que les adolescents sont
non seulement portés à s’endormir plus tard, mais aussi… à s’éveiller plus tard.

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17
Q

En quoi consistent les techniques thérapeutiques cognitivo-comportementales mises au point pour traiter l’insomnie ?

A

Les techniques mises au point par les psychologues se concentrent sur la
réorganisation des habitudes ainsi que sur les croyances associées au sommeil. Sur le
plan comportemental, il s’agit d’apprendre à l’insomniaque à réduire l’activité de son
système nerveux sympathique et de l’amener, « d’une part, à créer une nouvelle
association entre l’heure du coucher, la chambre et un endormissement rapide et,
d’autre part, à établir un horaire de sommeil régulier » (Morin, 2004, p. 20). Du côté
cognitif, il s’agit d’amener l’individu à se défaire de croyances fréquentes chez les
insomniaques, par exemple le fait de devoir dormir huit heures par jour pour être en
santé. En l’aidant à se débarrasser de telles croyances, le thérapeute favorise
l’élimination du stress qui les accompagne et, de là, il contribue à lui faire retrouver
un sommeil régulier.

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18
Q

Résumez les facteurs qui contribuent à maintenir l’habitude de consommer.

A
  • Une activation accrue du système de récompense : Il a été établi que presque
    tous les psychotropes activent un « système de récompense » qui utilise la dopamine
    comme neurotransmetteur. La consommation de drogue aurait des répercussions
    physiologiques très marquées au sein de ce système de récompense, ce qui
    contribuerait à expliquer la dépendance alors susceptible de se développer et, avec elle,
    une poursuite et une augmentation de la consommation.
  • Le type de produit consommé : Alors que certains produits n’entraînent pas de
    dépendance ou n’occasionnent qu’une faible dépendance, et ce, très graduellement,
    d’autres créent rapidement une forte dépendance.
  • Des facteurs d’ordre individuel, familial, scolaire et social : Les différences
    individuelles et la façon dont la personne interagit avec son environnement social
    jouent beaucoup sur le fait qu’elle fera ou non une consommation précoce, sur le type
    de produit consommé et sur le fait qu’elle en viendra ou non à une consommation
    abusive.
  • Des prédispositions héréditaires : Il semble que « l’exposition à des substances
    psychoactives pourrait avoir un effet beaucoup plus grand sur quelqu’un qui transporte
    des gènes le rendant vulnérable à la dépendance à une substance que sur quelqu’un qui
    ne transporte pas ces gènes » (Traduction libre. WHO, 2004, p. 125).
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19
Q

Selon vous, pourquoi le nombre de personnes souffrant de troubles du sommeil est-il
si élevé et en croissance constante ?

A

Le stress vécu par les individus ainsi que le rythme de vie effréné de certains pourraient
être en cause dans les troubles du sommeil, plus précisément en ce qui concerne
l’insomnie, qui provient généralement de situations contextuelles stressantes ou
perçues comme telles par l’individu.

20
Q

Est-ce que vous accepteriez de vous faire hypnotiser ? Justifiez votre réponse.

A

L’hypnose présente plusieurs avantages. Elle peut par exemple remplacer l’anesthésie
chez le dentiste. La neutralisation de la douleur est une des applications de l’hypnose,
clairement confirmée tant en laboratoire que dans des conditions cliniques, dans la
mesure où le patient a confiance en la méthode et en l’hypnotiseur.
Toutefois, il importe de garder à l’esprit que l’hypnose présente certains risques,
notamment celui de se faire manipuler par l’hypnotiseur. Puisque l’appellation
« hypnotiseur » n’est pas un titre protégé, une personne devrait toujours s’assurer de
l’intégrité de l’individu qui dirige la séance, quel que soit le contexte dans lequel elle
accepte de se faire hypnotiser.

21
Q

Quel serait, d’après vous, le meilleur traitement possible pour aider une personne ayant
une dépendance aux psychotropes ? Expliquez votre réponse.

A

La thérapie psychologique permet de s’attaquer à la source du problème. Qu’il s’agisse
de problèmes conjugaux ou familiaux, de difficultés d’identité personnelle ou encore
de facteurs de stress, une multitude de moyens d’intervention peuvent être proposés
par un thérapeute dans le but d’aider l’individu à retrouver un état d’équilibre et de
bien-être.

22
Q

Résumez les caractéristiques des stimuli qui risquent davantage de capter votre
attention

A
  • son intensité soit assez forte
    pour qu’il puisse être détecté par l’organe sensoriel correspondant.
  • durée soit assez longue pour qu’on lui
    prête attention et qu’il soit détecté. On constate aussi que tout stimulus qui se démarque
    des autres d’une façon ou d’une autre attire l’attention.
23
Q

Qu’est-ce qui distingue les indices monoculaires et binoculaires de profondeur

A

Les indices monoculaires sont ceux qui correspondent à des informations dont la
détection ne nécessite qu’un seul œil. L’interposition et la perspective linéaire n’en
sont que quelques exemples. Les indices binoculaires sont ceux qui correspondent à
des informations dont la détection nécessite la participation des deux yeux. On en
reconnaît essentiellement deux : l’angle de convergence et la disparité rétinienne.

24
Q

Décrivez la démonstration de « la chambre d’Ames » élaborée par l’Américain
Adelbert Ames en précisant ce qu’elle tente d’illustrer.

A

Ames s’intéressait à la façon dont nous percevons la troisième dimension. Lors de
cette démonstration, un observateur est invité à regarder avec un œil à travers une
ouverture pratiquée dans un mur et à décrire spontanément ce qu’il y voit. Ce que
l’observateur ne sait pas, c’est que la pièce qu’il regarde est déformée, mais de façon
telle qu’elle projette sur l’œil la même image que le ferait une pièce normale. En
conséquence, puisque l’angle visuel des personnages dans la pièce observée varie en
raison de la différence de distance réelle à laquelle chacun se trouve, l’erreur sur la
distance perçue entraîne une erreur sur la taille perçue.

25
Q

Un individu qui, en regardant la photo de Stephen Hawking présentée en début de
chapitre, conclut que ce dernier est vraisemblablement atteint d’une déficience
intellectuelle est en fait victime de ses stéréotypes. Expliquez pourquoi.

A

Le fait de croire qu’une personne qui présente un handicap physique est probablement
aussi atteinte d’une déficience intellectuelle relève d’un stéréotype, soit une
description simplifiée d’un groupe donné : « Une personne gravement handicapée sur
le plan physique ne peut pas se développer normalement sur le plan intellectuel. »
Dans les faits, le Dr Hawking était une sommité mondiale dans le domaine de la
physique théorique. Le stéréotype entraîne donc ici une erreur d’interprétation notable

26
Q

Expliquez pourquoi il est dangereux d’utiliser son cellulaire tout en conduisant un
véhicule.

A

Un élément qui semble se dégager de l’expérience du psychologue britannique Edward
Colin Cherry est le fait que plus un stimulus (ou une tâche) demande de la
concentration, plus il tend à bloquer le traitement des autres stimuli. Converser au
téléphone diminue donc la capacité d’un conducteur à sélectionner efficacement les
stimuli en provenance de l’environnement, ce qui peut mettre sa vie et celle d’autrui
en danger.

27
Q

Pourquoi peut-il y avoir un sérieux danger à essayer d’éliminer des douleurs chez un
athlète de haut niveau pour lui permettre d’augmenter sa performance ?

A

La douleur est un indicateur important de l’état d’un membre, d’un muscle ou d’un
organe. Ignorer une douleur serait problématique puisqu’un effort intense pourrait
entraîner des lésions encore plus graves chez l’athlète habitué à un haut niveau de
performance. Il vaut mieux traiter la blessure avant de poursuivre son entraînement
afin de ne pas envenimer la situation

28
Q

. Si vous étiez incapable de filtrer l’information reçue par vos sens, quels en seraient les
impacts positifs et négatifs dans votre quotidien ?

A

Être incapable de filtrer l’information entraînerait des impacts surtout négatifs qui se
traduiraient par une hyperstimulation sensorielle difficile à tolérer. Il est vital, sur le
plan adaptatif, de pouvoir filtrer l’information pour qu’elle soit par la suite organisée
et interprétée. Plusieurs des informations reçues par les sens sont inutiles pour
l’individu.
Ne pas appliquer de filtre aurait l’avantage de nous donner accès à toutes les
informations présentes dans l’environnement immédiat. Certaines personnes seraient
rassurées à l’idée de ne rien manquer d’un spectacle ou d’un cours de psychologie, par
exemple.

29
Q

Pourquoi une même stimulation (par exemple, le spectacle d’un artiste connu) ne
produit-elle pas les mêmes impressions chez tous les individus ?

A

Il en est ainsi parce que l’impression qu’un individu se fait d’un spectacle ou de toute
autre chose relève, entre autres, de son expérience passée. Son vécu, incluant les autres
spectacles qu’il a vus par exemple, ainsi que les croyances qu’il a développées au cours
de sa vie teinteront son appréciation du spectacle. De croire que les artistes connus
sont tous hautains et complaisants influencerait probablement de façon négative
l’impression de l’individu.
Les caractéristiques visuelles et auditives de l’artiste (respectivement, son apparence
et la qualité de sa voix) ainsi que l’état physique et psychologique de l’individu qui
assiste à l’événement influenceront aussi cette perception. Par exemple, si une
personne s’est fait congédier immédiatement avant le spectacle, il serait raisonnable
de croire que cette dernière témoignera une moins grande appréciation du spectacle
que celui qui vient d’obtenir une promotion.

30
Q

Décrivez le trajet de l’influx nerveux à travers la cellule nerveuse en précisant le nom
de chacune des structures du neurone.

A

L’influx nerveux est d’abord capté par les dendrites d’un neurone récepteur.
L’impulsion électrique se dirige ensuite vers le corps cellulaire, puis vers l’axone.
L’influx nerveux poursuit rapidement son chemin en passant d’un nœud de Ranvier à
l’autre grâce à la gaine de myéline qui recouvre l’axone. L’axone se divise ensuite de
façon à former plusieurs arborisations terminales au bout desquelles se trouvent les
boutons terminaux. C’est lorsque l’influx atteint ces boutons que le signal est transmis
vers d’autres cellules.

31
Q

Démontrez qu’une production trop grande, ou à l’inverse, insuffisante, de dopamine
pourrait entraîner des désagréments considérables chez un individu.

A

Une insuffisance de dopamine est associée aux tremblements typiques de la maladie
de Parkinson alors qu’un surplus de ce neurotransmetteur est associé aux troubles
perceptifs liés à la schizophrénie. Produite en quantité normale, la dopamine permet la
bonne régulation des mouvements et joue un rôle important dans la sensation de
plaisir.

32
Q

Précisez la nature des modifications physiologiques qu’entraîne l’activation du
système nerveux sympathique.

A

Lorsque la branche sympathique du système nerveux autonome se déclenche, le
rythme cardiaque ainsi que la respiration s’accélèrent. Les vaisseaux sanguins se
contractent et les pupilles se dilatent. Les glandes surrénales produisent de l’adrénaline
et du cortisol, tandis que le foie libère du glucose. Ces modifications corporelles visent
toutes à mettre de l’énergie à la disposition de l’organisme pour l’aider à agir. La
contraction de l’estomac et la diminution du réflexe de salivation visent aussi l’atteinte
de cet objectif.

33
Q

Expliquez en quoi consiste la spécialisation hémisphérique.

A

La spécialisation hémisphérique fait référence aux spécialités que présentent les deux
hémisphères quant à certaines fonctions qu’ils remplissent. Les recherches ont
démontré que l’hémisphère gauche serait davantage activé dans des tâches à caractère
verbal et agirait de façon analytique et séquentielle. Il fonctionnerait ainsi
essentiellement de façon logique. L’hémisphère droit, quant à lui, serait plutôt actif
dans des tâches à caractère spatial et davantage caractérisé par un fonctionnement
global et parallèle.

34
Q

Expliquez ce qui distingue l’hormone du neurotransmetteur

A

Le neurotransmetteur est une substance chimique qui permet de transférer
l’information d’un neurone à un autre alors que l’hormone est une substance
synthétisée et libérée principalement par les glandes exerçant différentes actions sur
les organes, les muscles et d’autres glandes. Le neurotransmetteur circule dans
l’espace synaptique alors que l’hormone circule dans le sang

35
Q

Une de vos connaissances vient de faire un accident vasculaire cérébral (AVC) jugé
sévère par les spécialistes. Vous apprenez qu’il s’est produit du côté gauche du
cerveau. Quels sont les problèmes que vous pouvez anticiper chez cette personne ?

A

Une lésion dans l’aire de Broca aurait des conséquences désastreuses sur l’expression
du langage alors qu’une lésion dans l’aire de Wernicke altérerait la capacité de
comprendre le langage. En outre, une lésion dans le lobe frontal gauche entraînerait
des difficultés motrices du côté droit du corps et une lésion dans le lobe pariétal
gauche, une absence de sensibilité du côté droit du corps. Tout dépend de la section de
l’hémisphère gauche touchée par l’AVC.

36
Q

Votre ami pratique un sport de contact, comme le footballeur Laurent DuvernayTardif, depuis un bon moment. Quels arguments scientifiques pourriez-vous utiliser
pour l’amener à mieux se protéger pour éviter, si possible, une commotion cérébrale ?

A

Tout d’abord, lors d’un violent choc à la tête, le cortex vient frapper la boîte crânienne,
ce qui a pour effet de l’étirer et de le distordre. Les lésions qui en résultent peuvent
être la conséquence de certaines maladies. C’est le cas, par exemple, de la maladie
d’Alzheimer, laquelle est due à une dégénérescence de cellules du cerveau.

37
Q

Si vous connaissiez quelqu’un venant de subir des lésions cérébrales affectant sa
capacité à accomplir certaines tâches, en quoi les recherches actuelles sur la plasticité
cérébrale pourraient-elles vous sembler encourageantes ?

A

On sait maintenant que chez les enfants et, dans une certaine mesure, chez l’adulte,
des situations d’apprentissage peuvent entraîner la création de nouveaux neurones.
Ainsi, en pratiquant certaines tâches, il serait possible de reconstruire, au moins
partiellement, certaines zones du cerveau ayant subi des lésions. C’est particulièrement
le cas pour l’hippocampe, une structure du cerveau responsable de l’emmagasinage
des souvenirs.

38
Q

Qu’est-ce qui distingue l’habituation de la sensibilisation?

A

Il y aura habituation si un stimulus ne nécessite aucune action particulière et s’avère
sans importance d’un point de vue adaptatif. Si c’est le cas, l’individu risque fort de
développer rapidement une habituation par rapport à ce stimulus, c’est-à-dire que son
système perceptif apprendra à ne plus y réagir. En revanche, si le stimulus qui a capté
l’attention est perçu comme significatif, soit parce qu’il est perçu comme indésirable,
soit parce qu’il nécessite une action, le phénomène inverse peut se produire, faisant en
sorte que le système perceptif devient de plus en plus sensible au stimulus : on parle
alors de « sensibilisation »

39
Q

Démontrez que la peur des chiens peut se développer par conditionnement classique.

A

La peur des chiens, chez une personne qui n’en avait pas peur auparavant, peut
découler d’une malencontreuse expérience auprès d’un chien. Par exemple, le fait
d’être attaqué violemment par un chien agressif alors qu’on fait son jogging le matin
peut suffire à développer une peur prononcée des chiens. Dans cette situation, l’attaque
violente (SI) entraîne la peur (RI). Le chien (SN) est associé à l’attaque violente (SI).
Dans certains cas, et c’est le cas ici, une réaction de peur peut être conditionnée en une
seule fois. Une seule frayeur subie par l’attaque d’un chien peut suffire à produire une
réponse conditionnée de peur. Si la vue d’un chien suffit à faire apparaître l’émotion
de peur, alors nous sommes devant un cas de conditionnement classique en bonne et
due forme.

40
Q

Nommez un avantage et un inconvénient liés à l’utilisation de renforcements continus
et intermittents.

A

Le renforcement continu est celui qui permet l’acquisition la plus rapide d’une
réponse. En effet, si l’on procède par renforcement intermittent, l’acquisition sera plus
lente : parce que le sujet est renforcé moins souvent, il lui faudra plus de temps à
apprendre la relation qui existe entre la réponse et sa conséquence (le renforcement).
Une fois l’acquisition faite cependant, le renforcement continu est moins économique
et moins efficace pour maintenir la réponse, cette dernière étant aussi plus sujette à
l’extinction. Effectivement, lorsque l’arrêt complet de tout renforcement suit une
période de renforcement continu, le changement tranche davantage, et l’extinction
survient plus rapidement que lorsque le renforcement arrête après une période de
renforcement intermittent ; dans ce dernier cas, l’organisme avait déjà appris à ne pas
être renforcé après chaque réponse

41
Q

Pourquoi est-il difficile pour les joueurs compulsifs d’arrêter de jouer?

A

Les tenants du conditionnement opérant expliquent la difficulté qu’éprouvent les
joueurs compulsifs à arrêter de jouer par la grande résistance des réponses renforcées
de façon intermittente par rapport à l’extinction : en effet, le fait de gagner de temps à
autre, après un nombre d’essais souvent grand mais variable fait en sorte que
le moment où la personne peut gagner (renforcement) est imprévisible.

42
Q

Expliquez comment un dresseur de la Fondation Mira pourrait s’y prendre pour
enseigner à un chien d’assistance à ramasser des objets sur le sol pour faciliter
l’autonomie d’une personne handicapée.

A

Le dresseur pourrait procéder par renforcement positif. Ainsi, chaque fois que le chien
adopte le comportement recherché, par exemple ramasser un objet sur le sol, le
dresseur pourrait lui offrir une caresse ou une approbation verbale chaleureuse. De tels
gestes sont de puissants renforçateurs pour le chien qui comprend ainsi que son
comportement est bel et bien ce qui est attendu de lui.

43
Q

. Si vous aviez un enfant et que vous vouliez modifier un de ses comportements, quelle
est la procédure que vous utiliseriez et pourquoi ?

A

Plusieurs parents auraient tendance à favoriser l’apprentissage par observation. Les
études montrent qu’effectivement, la famille proche (parents, fratrie) et les amis
possèdent habituellement l’influence nécessaire pour entraîner l’adoption de nouveaux
comportements. Par exemple, un parent qui souhaite que son enfant soit plus patient
avec ses frères et sœurs pourrait lui-même démontrer plus de patience envers les
membres de sa famille. L’enfant, pour qui le parent constitue un modèle, aura ensuite
tendance à reproduire ce comportement.
Pour s’assurer de la modification du comportement, le parent pourrait accorder à son
enfant un renforcement tel qu’un encouragement ou un compliment chaque fois qu’il
fait preuve de patience. L’enfant pourrait ainsi prendre conscience de ce qui est attendu
de lui en matière de comportement.

44
Q

Comment pourrait-on, d’après vous, utiliser la technique du renforcement positif pour
inciter les conducteurs automobiles à respecter le Code de la route ?

A

Certaines villes ont déjà entrepris d’utiliser le renforcement positif pour inciter les
conducteurs à respecter le Code de la route par la multiplication de petits écrans en
périphérie des routes passantes qui informent le conducteur de sa vitesse de croisière.
Une vitesse qui respecte la limite est indiquée en vert et est souvent accompagnée
d’une image (un pouce vers le haut par exemple) en guise de renforcement. Dans le
cas contraire, la vitesse apparaît en rouge et clignote.
Le conducteur se met alors à rechercher le renforcement (le pouce vers le haut) et à
vouloir éviter l’écran rouge qui clignote. Il respecte ainsi la limite de vitesse

45
Q

Pensez-vous que, dans le domaine de l’éducation, on devrait donner un cours aux
élèves du primaire pour leur « apprendre à apprendre » ? Devrait-on aussi inciter les
enseignants à utiliser encore plus le renforcement positif pour favoriser l’apprentissage
de leurs élèves ? Expliquez pourquoi.

A

L’apprentissage des différentes techniques de conditionnement par les élèves du
primaire serait probablement utile pour certains d’entre eux. Par exemple, un élève qui
présente des difficultés avec ses tables de multiplication pourrait décider de s’accorder
15 minutes de jeux vidéo ou une crème glacée à titre de renforcement pour se
récompenser d’une période d’étude sérieuse et efficace. Au même titre, un élève qui
aurait appris les rudiments de l’apprentissage par observation pourrait montrer
l’exemple en étant attentionné auprès d’un élève qui se fait intimider par ses pairs.
Il ressort des recherches sur la punition que celle-ci est généralement moins efficace
que le renforcement. Une raison intéressante permettant d’expliquer ce phénomène est
que le renforcement informe le sujet que le comportement adopté est désiré. Il donne
donc de l’information sur le comportement à adopter. La punition, en revanche, ne
donne aucune information sur le comportement souhaité. Tout ce que le sujet obtient
comme information, c’est que son comportement n’est pas souhaitable, sans
information sur ce qui est attendu. Pour cette raison, il y aurait peut-être lieu de
favoriser le renforcement pour améliorer l’apprentissage académique. Un collant dans
le cahier d’un élève qui a bien réussi sa dictée ou une petite tape dans le dos d’une
élève qui a fait.

46
Q

Le gouvernement devrait-il, selon vous, réglementer l’utilisation des jeux vidéo à
caractère violent pour les enfants de moins de 16 ans ?

A

Présentement, les avis divergent sur ce sujet, et ce, par manque de données permettant
de trancher la question à savoir si ces jeux peuvent pousser à commettre des actes
violents de nature criminelle ou à basculer dans la délinquance. Il y aurait même, selon
certains chercheurs, une corrélation inverse entre la violence observée chez les jeunes
et la pratique des jeux à caractère violent, et ce, comme s’il y avait un côté exutoire
pour l’utilisateur.
Toutefois, il y a déjà des actions entreprises en faveur d’une réglementation, puisque
les jeux vidéo sont maintenant soumis à une classification1
. Dans la perspective où les
résultats des recherches récentes sur le sujet sont mitigés, la prévention par le bon
jugement des parents doit être de mise.
de gros efforts cette journée-là lui laisse savoir qu’il ou elle a adopté le comportement
attendu