Activité individuelle d'évaluation des connaissances Flashcards
Quelle différence existe-t-il entre le structuralisme de Wundt et le fonctionnalisme de
James?
Alors que Wundt considère la conscience comme un assemblage d’éléments, James pense qu’elle s’exprime plutôt comme un flot de pensées constamment en changement. Wundt s’intéresse aux composantes de la conscience alors que James priorise l’ensemble de la conscience et sa fonction.
Expliquez ce qui distingue l’approche gestaltiste de l’approche béhavioriste.
Pour les tenants de l’approche béhavioriste comme Watson, la psychologie scientifique se limite à étudier quels stimuli provoquent quelles réponses. Les gestaltistes, quant à eux, insistent sur le fait qu’un stimulus n’a pas forcément la même
signification pour tout le monde et que c’est la relation entre le stimulus et l’organisme, c’est-à-dire la combinaison stimulus-organisme, qui déterminera la réponse.
Résumez les critiques formulées par Rogers à l’endroit de l’approche psychanalytique.
-ne pas accorder suffisamment de place aux facteurs sociaux dans l’explication des conflits personnels.
- l’approche psychanalytique ne se
rapproche pas des expériences individuelles, mais elle les interprète, les juge de l’extérieur, dans une perspective peu authentique
Exposez le contexte au sein duquel l’approche cognitive a vu le jour.
Vers 1950, l’essor de l’informatique et les progrès constants dans ce domaine permettent de réaliser qu’un ordinateur adéquatement programmé peut exécuter des tâches qu’on croyait auparavant réservées à l’esprit humain. Des chercheurs proposent alors d’étudier le cerveau en le considérant comme un organisme traitant de l’information et prenant des décisions en conséquence, un peu comme le fait un ordinateur.
Comment l’approche psychobiologique explique-t-elle les comportements et les
processus mentaux?
Selon cette approche, les comportements et les processus mentaux résultent de l’activité de certaines structures physiologiques telles que le système nerveux, les
gènes ou les glandes qui produisent les hormones.
En quoi la communication des résultats est-elle une étape primordiale de la démarche
scientifique?
La communication des résultats est cruciale puisqu’en diffusant leurs résultats dans la communauté scientifique, les chercheurs permettent le cumul de connaissances et rendent possible le progrès dans leur domaine d’étude.
Dans quel contexte serait-il approprié d’utiliser l’étude de cas afin de recueillir des
données de recherche?
Cette méthode de collecte des données est de mise dans l’étude d’un problème psychologique représentatif ou rare. L’étude de cas permet de mieux comprendre ce problème précis et de le traiter, ou de traiter d’autres cas du même type, le plus efficacement possible
De quelle nature le consentement délivré par les participants humains qui prennent
part à un projet de recherche doit-il être
Selon le Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche, le consentement des participants doit être donné volontairement, il doit être éclairé et il doit s’inscrire dans un processus continu, ce qui veut dire que les participants peuvent, à tout moment, se retirer de l’étude à laquelle ils prennent part.
Quel est le secteur de la psychologie qui vous apparaît le plus intéressant et en quoi ?
La psychologie scolaire s’avère très aidante pour les élèves qui éprouvent des problèmes d’apprentissage ou d’adaptation à l’environnement scolaire. La psychologie sportive, quant à elle, est très utile pour améliorer la performance des athlètes, notamment lorsqu’ils font face à des agents stressants tels que la pression de performance. Ces deux secteurs sont très différents, mais fort utiles et dignes d’intérêt, tout comme les nombreux autres secteurs de la psychologie.
Croyez-vous que l’idée de Freud selon laquelle l’énergie sexuelle jouerait un rôle
crucial dans nos émotions et nos motivations peut aider à comprendre les
comportements de tous les jours ? Justifiez votre réponse.
L’identification des causes des comportements humains constitue l’un des buts de la psychologie. Les principales approches reposent sur des théories et des concepts qui permettent justement de comprendre les phénomènes humains. Pour les tenants de l’approche psychanalytique, le concept d’énergie sexuelle s’avère essentiel dans la compréhension des comportements quotidiens puisque c’est cette énergie qui fournit
la motivation nécessaire à ces comportements
Dans quelle mesure le concept d’actualisation de soi prôné par Rogers et Maslow peut-il amener quelqu’un à réfléchir sur ses propres aspirations
Ce concept permet de nous questionner sur la nature de nos aspirations, mais aussi sur la satisfaction des autres besoins humains fondamentaux, besoins qu’il s’avère
primordial de combler si l’on souhaite atteindre ses objectifs, relever des défis,
s’épanouir.
Expliquez pourquoi le port de lunettes à lentilles orangées permet aux travailleurs de
nuit de rallonger leur temps de sommeil.
Les lentilles orangées permettent de déjouer l’horloge biologique en coupant les
longueurs d’ondes bleues, ce qui facilite le sommeil durant le jour. Les résultats
obtenus par les chercheurs ont montré que les travailleurs de nuit dorment de 34 à 40
minutes de plus par jour lorsqu’ils portent ces lunettes le matin au moment du retour à
la maison.
Pourquoi le sommeil MOR est-il aussi surnommé « sommeil paradoxal »?
Le sommeil paradoxal tire son nom du fait qu’on y observe une activité du cerveau qui
ressemble à celle d’un sujet en état de veille, situation qui semble paradoxale, puisque
le sujet est alors profondément endormi
En quoi consiste l’effet de rebondissement?
L’effet de rebondissement correspond à la tendance à passer plus de temps qu’à la
normale dans un stade de sommeil dont on a été privé, et ce, dans le but de récupérer
le temps perdu. Par exemple, lorsqu’un dormeur est privé de sommeil profond pendant
quelques nuits, il aura tendance à reprendre le temps perdu, c’est-à-dire à récupérer le
temps de sommeil profond dont il a été privé. Le même effet peut être observé dans le
cas d’une privation de sommeil paradoxal.
Résumez les découvertes que Michel Jouvet a réalisées lors de ses recherches auprès
des chats.
Jouvet a mis en évidence que le sommeil paradoxal constituait une période tout à fait
différente des autres : l’EEG traduisait une activité élevée de l’ensemble du cerveau,
comme s’il s’agissait d’un organisme éveillé, en même temps qu’était observée une
absence presque totale de mouvements dans l’ensemble du corps. Jouvet a aussi pu
isoler, dans le tronc cérébral et plus particulièrement au niveau du pont et du bulbe,
deux groupes de cellules qui concouraient, l’un à produire l’élévation d’activité
observée dans l’ensemble du cerveau, et l’autre à freiner les impulsions alors émises
par le cortex moteur.
Qu’est-ce qui explique le décalage entre le cycle veille-sommeil des adolescents et celui des adultes ?
La tendance à dormir est réglée entre autres par l’horloge biologique, qui détermine la
concentration de l’hormone du sommeil, la mélatonine, dans l’organisme : cette
concentration varie sur une période de 24 heures, et plus elle est élevée, plus on est
porté à s’endormir. Or, dès la puberté, l’horaire du pic de concentration en mélatonine
tend à être décalé par rapport à l’horaire de la société en général. Ce décalage, dont le
maximum survient aux alentours de 16à 17 ans, fait en sorte que les adolescents sont
non seulement portés à s’endormir plus tard, mais aussi… à s’éveiller plus tard.
En quoi consistent les techniques thérapeutiques cognitivo-comportementales mises au point pour traiter l’insomnie ?
Les techniques mises au point par les psychologues se concentrent sur la
réorganisation des habitudes ainsi que sur les croyances associées au sommeil. Sur le
plan comportemental, il s’agit d’apprendre à l’insomniaque à réduire l’activité de son
système nerveux sympathique et de l’amener, « d’une part, à créer une nouvelle
association entre l’heure du coucher, la chambre et un endormissement rapide et,
d’autre part, à établir un horaire de sommeil régulier » (Morin, 2004, p. 20). Du côté
cognitif, il s’agit d’amener l’individu à se défaire de croyances fréquentes chez les
insomniaques, par exemple le fait de devoir dormir huit heures par jour pour être en
santé. En l’aidant à se débarrasser de telles croyances, le thérapeute favorise
l’élimination du stress qui les accompagne et, de là, il contribue à lui faire retrouver
un sommeil régulier.
Résumez les facteurs qui contribuent à maintenir l’habitude de consommer.
- Une activation accrue du système de récompense : Il a été établi que presque
tous les psychotropes activent un « système de récompense » qui utilise la dopamine
comme neurotransmetteur. La consommation de drogue aurait des répercussions
physiologiques très marquées au sein de ce système de récompense, ce qui
contribuerait à expliquer la dépendance alors susceptible de se développer et, avec elle,
une poursuite et une augmentation de la consommation. - Le type de produit consommé : Alors que certains produits n’entraînent pas de
dépendance ou n’occasionnent qu’une faible dépendance, et ce, très graduellement,
d’autres créent rapidement une forte dépendance. - Des facteurs d’ordre individuel, familial, scolaire et social : Les différences
individuelles et la façon dont la personne interagit avec son environnement social
jouent beaucoup sur le fait qu’elle fera ou non une consommation précoce, sur le type
de produit consommé et sur le fait qu’elle en viendra ou non à une consommation
abusive. - Des prédispositions héréditaires : Il semble que « l’exposition à des substances
psychoactives pourrait avoir un effet beaucoup plus grand sur quelqu’un qui transporte
des gènes le rendant vulnérable à la dépendance à une substance que sur quelqu’un qui
ne transporte pas ces gènes » (Traduction libre. WHO, 2004, p. 125).