A Sémiologie, Psychopathologie & Démarche Clinique Flashcards
La présence d’un état pathologique est révélée par:
a) un indice
b) un symptôme
c) un signe
Réponse a, b, c:
le signe représentant la manifestation d’un état pathologique telle qu’observée
par le clinicien durant l’entretien clinique, le symptôme le reflet de cette manifestation telle que décrite par le patient et l’indice étant considéré comme un synonyme de
symptôme par certains auteurs.
(au moins répondre b et c)
Repérer une angoisse massive chez un sujet, permet de diagnostiquer:
a) une dépression
b) une schizophrénie
c) une crise d’angoisse
Ces trois pathologies sont marquées par de l’angoisse mais aucune des réponses n’est la bonne car un symptôme unique ne suffit jamais pour diagnostiquer un trouble. « un symptôme isolé n’a pas grande valeur. »
Un syndrome est:
a) un symptôme léger
b) un symptôme gravissime
c) un regroupement de symptômes
Réponse c
un regroupement de symptômes, par exemple un syndrome obsessionnel-compulsif comprend
des obsessions et des compulsions.
Un même syndrome peut s’observer:
a) dans plusieurs pathologies
b) dans une seule pathologie
Réponse a
dans plusieurs pathologies
Ex: syndrome délirant persistant peut s’observer dans
une paranoïa, une PHC…
La CIM est:
a) une nosographie
b) une nosophobie
c) une maladie nosocomiale
Réponse a
une nosographie, c’est-à-dire une classification des maladies
Une fois que l’on est parvenu à poser un diagnostic, il importe de:
a) proposer un traitement
b) se reposer
c) écarter les autres diagnostics qui pourraient être envisagés
Réponse c
écarter les autres diagnostics qui pourraient être envisagés, c’est-à-dire procéder à un diagnostic différentiel.
Les troubles psychiques s’inscrivent dans deux dimensions. Lesquelles?
a) diachronique/symphonique
b) synchronique/chronique
c) diachronique/chronique
d) synchronique/diachronique
Réponse d
- synchronique (contexte familial, social et culturel dans lequel est survenu le trouble du sujet
- diachronique (évolution du trouble dans le temps.)
Pour retracer l’histoire d’un trouble, l’on procède à:
a) un biopic
b) une anamnèse
c) une biographie
d) une synthèse
Réponse b
une anamnèse = recueil des informations -âge de survenue du trouble,
-éventuels prodromes,
-épisodes antérieurs,
- personnalité pré-morbide (caractéristiques de la personnalité telle qu’elle s’exprimait avant le trouble)
- …
VRAI / FAUX
Les phénomènes pathologiques n’ont aucun intérêt pour le sujet, ils le font uniquement souffrir
FAUX
Tout phénomène pathologique a une valeur de défense donc une fonction essentielle dans la vie psychique du sujet même s’il fait souffrir ce dernier
VRAI / FAUX
Face à un symptôme, le clinicien doit se préoccuper avant tout de l’éradiquer ou à tout le moins de le réduire.
FAUX
Il doit d’abord en comprendre la fonction.
VRAI / FAUX
Les défenses sont elles-mêmes source de conflit et d’angoisse.
VRAI
Elles le peuvent.
Exemple : une obsession peut susciter une angoisse que le sujet va essayer de résoudre par une compulsion
VRAI / FAUX
Les sujets normaux n’utilisent pas de mécanismes de défense.
Faux: Absolument tout le monde utilise des mécanismes de défense car toute personne est
confrontée à des conflits et des angoisses
FAUX
Absolument tout le monde utilise des mécanismes de défense car toute personne est confrontée à des conflits et des angoisses
VRAI / FAUX
Le pathologique peut se définir par la rigidité des défenses.
VRAI
Tout sujet a recours à des défenses, mais dans un trouble psychique, elles se caractérisent par leur rigidité. Le pathologique peut donc précisément se définir par la rigidité des défenses,
et, inversement, la bonne santé psychique par la souplesse du fonctionnement éponyme.
VRAI / FAUX
La structure psychotique est pathologique alors que la structure névrotique ne l’est pas.
FAUX
Aucune structure n’est pathologique en soi. Mais la structure psychotique recèle un potentiel de vulnérabilité plus grand que la structure névrotique.
VRAI / FAUX
Un événement traumatique est un événement négatif, malheureux ou tragique.
FAUX
un événement positif peut aussi se révéler traumatique. Notons toutefois, qu’un syndrome traumatique (aigu ou persistant) ne se développe que
consécutivement à un événement aversif engageant la question de la mort et jamais suite à un événement positif.