4. MARCHE GENERALE DES OPERATIONS A CARACTERE TECHNOLOGIQUE Flashcards

1
Q

MGO non spécialiste :

A
  1. Recherche de renseignements
  2. protection du personnel - EPI adaptés, équipes de sécurité
  3. sauvetage/évacuation//mise à l’abri - mise en sécurité des populations
  4. périmètre de sécurité réflexe: - définition d’une zone d’exclusion à priori
  5. détection d’alerte - analyse de la zone d’intervention, symptômes, utilisation des détecteurs du chef d’agrès et ou de l’OGC
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2
Q

MGO spécialistes:

A

6. détection de confirmation - identification, mesures

  1. zonage de l’espace - confirmation et balisage du périmètre
  2. prélèvement - échantillons pour la levée de doute - échantillons pour les laboratoires agrées

9. réduction et ou suppression de la cause

10. désengagement. - contrôle de contamination et décontamination éventuelle - gestion de la dosimétrie (le cas échéant) - remise en condition des hommes et du matériel - gestion des déchets

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3
Q

Les cinq premières étapes MGO NRBC sont plus particulièrement du ressort des premiers intervenants donc de la responsabilité ……

A

……. des chefs d’agrès ou de garde

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4
Q
  1. Recherche du renseignement : ? 7
A

a. Situation météorologique;
b. La nature du (ou des) produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) ; - Prendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compétente en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.) - Obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de données sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO)
c. Les circonstances et le lieu précis de l’événement (situation initiale)
d. Présence d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée) ;
e. Relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours ;
f. Les mesures déjà prise par le requérant : - Plan de secours privée ou public éventuellement applicable ;
g. Exploiter les mesures définies dans les plans de secours, privés (POI/PUI) ou publics (ETARE, PPI, ORSEC, TMR, etc.).

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5
Q
  1. Protection du personnel intervenant : ? 6
A

a. S’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ;
b. Porter les EPI adaptés au risque (TDF ou tenue type 3 « COMAT© » + ARI) : - En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la tenue type 3 « COMAT© » ;
c. Contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos
d. Engager le minimum de personnel (en binôme, à vue)
e. Constituer une équipe de sécurité ;
f. En cas d’incendie : - Utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; - Interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau

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6
Q
  1. Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri : ? 4
A

a. Soustraire les victimes du danger immédiat « sauvetage », au sens du BSP 118) ;
b. Mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (il s’agit des actions « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du BSP 118) ;
c. Mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ;
d. Confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).

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7
Q
  1. Périmètre de sécurité réflexe : ? 3
A

Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention.

a. Définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement : À défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes : - 50 m du point origine estimé pour les pompiers ; - 100 m du point origine estimé pour la population ; - 500 m en cas de risques d’explosion ; - Ajouter 300 mètres dans le sens du vent, si le vent est fort ;
b. Matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes (pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.).
c. Identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.

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8
Q
  1. Détection d’alerte: 3
A

Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses

a. Par la mise en œuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et faire des relevés fréquents
b. Pour la demande les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse.
c. Pour fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initiale (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique.

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9
Q

Demande de moyens, le premier COS peut demander :

A
  • Un VRCH pour effectuer une levée de doute ;
  • Un groupe d’intervention si l’intervention est manifestement à caractère technologique ;
  • Les moyens du Plan Jaune alpha ou plan jaune s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée
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10
Q

Intervention à caractère radiologique? moyens?

A

2 EP avec CGI

VLR OGC

GIR

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11
Q

Microcontaminamètre alpha, béta, gamma et X (MCB 2) ?

A

o Une mesure « élevée » impose de demander le GIR.

o Pas ou peu de variation ne lève pas le doute : ne garantit pas l’absence de source radioactive (la mesure a-t-elle été faite au bon endroit ?).

o La demande du GIR est à envisager selon d’autres critères (contexte de l’intervention).

o Ne pas hésiter à demander un VRCH pour « levée de doute »

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12
Q

Inter rad , CAT ?

A
  • EPI : tenue de feu et ARI coiffé et Dosiman® allumé et porté
  • Faire rechercher les documents de transport, les plans, les panneaux de signalisation du danger, en cas d’accident de transport de matières radioactives (TMR)

o Mener les reconnaissances et l’attaque avec un minimum de personnel

o En cas d’intervention avec présence de matières fissiles, il est strictement interdit d’employer de l’eau ou toute autre matière humide

  • L’extinction d’un feu de matières fissiles, qui sont d’abord du métal, se traite comme un feu de métaux en fusion, par étouffement avec des matières absolument sèches.

o Le personnel engagé en zone d’exclusion (susceptible d’être contaminé) ne peut sortir de celle-ci qu’une fois contrôlé par le personnel spécialisé au niveau d’un sas de contrôle de contamination.

  • Prise en charge d’une victime en environnement radiologique :

o Dans tous les cas, l’urgence médicale prime sur le risque radiologique .

o En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque papier (de type FFP2ou FFP3, face à des poussières) ou par oxygénothérapie (en cas de détresse ventilatoire, face à un liquide ou un gaz).

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13
Q

Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait : 3

A

* Par du personnel spécialisé (VRCH/VIRB),

* Avant de sortir de la zone chaude,

* Avant de boire ou manger (ZRCP)

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14
Q

Moyens interventions à caractère bio?

A

Moyens au départ :

2 EP avec CGI

VLR OGC

GIB

Moyens prévenus : VLR VETO, VLR DSM, VLR Officier NRBC opératif

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15
Q

Bio, EPI ?

A
  • Intervention en présence de poudre :

Tenue de protection biologique : (combinaison Tychem ® C + gants de SAV + sur-gants + masque de protection respiratoire FFP3)

  • Intervention en présence de liquide :

o Tenue de protection NRBC complète (tenue type 3 « COMAT© » + APRF + gants butyles)

  • Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie
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16
Q

BIO CAT Secours à victime dans le cadre d’une pandémie :

A

Se conformer aux prescriptions de la division santé

17
Q

BIO CAT Accident dans le cadre d’un transport

A

Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination

18
Q

BIO CAT Intervention dans un laboratoire biologique confiné:

A

Ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non propagation de contamination/infection.

  • Sauf en cas de risque avéré pour la victime (menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple).
  • Pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR

Ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique.

  • Sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes.
  • Attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements.
  • Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.
19
Q

Interventions pour découverte de lettre, enveloppe, pli ou colis suspect:

A
  • Mettre le poste radiophonique portatif dans un sac étanche.
  • Faire arrêter tous les systèmes de ventilation du bâtiment.
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire (un binôme par exemple).
  • Ne pas toucher l’objet suspect.
  • Isoler et condamner l’accès au local où se trouve l’objet suspect (confiner les locaux).
  • Placer les éventuelles personnes ayant été en contact avec l’objet dans un local immédiatement attenant au local où a été confiné le colis suspect.

o Ces personnes dites du 1er cercle (ou au contact) sont appelées « C1 » ou « personne au contact ».

o Elles sont considérées a priori comme impliquées. Il faut relever leur identité. Attention, dans le message le terme de victime ne peut être employé qu’en présence de symptômes avérés ou d’agents radiologiques, biologiques ou chimiques clairement identifiés. Dans le cas contraire, il convient de ne parler que de « personne au contact ».

o Sur-habiller ces personnes avec une tenue de rhabillage après les avoir équipées d’un « masque papier ».

  • Mettre en place un périmètre de sécurité (avec sas d’entrée et sortie unique).
  • Si nécessaire, les personnes « au contact » seront transportées dans un VSAV « protégé » (cette demande doit être anticipée car le VSAV n’est pas armé à T0).
  • Se placer aux ordres du chef du GIB pour les opérations de désinfection de la tenue, déshabillage, recueil des EPI, etc.
  • Laisser les locaux concernés condamnés sous la responsabilité du chef d’établissement
20
Q

Moyens inter CHIM ?

A

2 EP avec CGI

VLR OGC

GIC

21
Q

CHIM Matériels à disposition ?

A

ALTAIR 4X

  • Mesure < 1ère alarme = pas de danger pour moins de 8h00 d’exposition, voire plus.
  • Mesure > 2e alarme = risque d’intoxication aiguë même pour un temps d’exposition < 15 minutes.

AP2C sert à détecter la présence d’agents chimiques contenant soufre ou phosphore (dont certains toxiques de guerre.)

22
Q

CHIM CAT générique ?

A
  • EPI des premiers intervenants :

o Tenue de feu + ARI coiffé (éventuellement tenue type 3 « COMAT© » + ARI).

o En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles.

  • Rechercher et obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits :

o Par le directeur de l’établissement, le transporteur, la personne compétente, le requérant,

o Par les fiches de sécurité des produits dangereux, o Par l’intermédiaire du CO (demande faite sur votre SGAP d’appartenance) : demander la conduite à tenir en fonction du type d’accident et des produits rencontrés.

  • Établir un périmètre de sécurité comprenant un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le phénomène se manifeste à l’air libre.
  • Utiliser systématiquement l’explosimètre et faire des relevés fréquents.
  • Préparer un dispositif de ventilation en espace clos.

o Ne le mettre en œuvre qu’après un avis technique (chef de groupe NRBC, responsable, etc.).

  • minimum de personnel.
  • Ne pas s’engager seul.
  • faire attention aux réactions potentielles des produits avec l’eau.
  • Ne pas entrer en contact direct avec le produit et les eaux d’écoulement.
  • Faire attention aux ruissellements dans les égouts.
  • Demander le GIC, le LCPP d’urgence et les secours médicaux.
  • Isoler, déshabiller, doucher si nécessaire (produits huileux = pas de douche mais gant poudreur), le personnel susceptible d’avoir été contaminé.
  • Prendre des mesures visant à protéger l’environnement (pollution terrestre, aquatique, atmosphérique).
23
Q

BLEVE ?

A
  • Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.
  • Périmètre de sécurité :

o 500 mètres pour un camion ou un wagon citerne,

o 50 mètres minimum pour une bouteille de gaz ou un véhicule GPL

DECOLORATION RAPIDE DU CONTENANT = EXPLOSION IMMINENTE

24
Q

UVCE ?

A

Explosion d’un nuage de gaz non confiné (en plein air).

Périmètre de sécurité : o 500 mètres pour une fuite sur un camion ou un wagon, citerne.

25
Q

Les produits corrosifs ?

A
  • Acides ou basiques, ces produits présentent les mêmes risques pour les sauveteurs :

o Lésions chimiques

  • réactions exothermiques (qui dégagent de la chaleur)
  • dégagements gazeux.
  • Attention à la réaction « acide + métal », elle provoque systématiquement un dégagement d’hydrogène qui constitue un risque d’explosion. (Les relevés explosimétriques devront être réalisés en partie haute)
26
Q

Gaz et vapeurs, toxiques et / ou corrosifs: CAT

A
  • Engagement:

o S’arrêter avant l’adresse et avec, si possible, le vent dans le dos.

o Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes.

o Équiper le personnel en tenue de feu, ARI coiffé.

o Confiner ou évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent.

o Faire des relevés explosimétriques.

o Établir un périmètre de sécurité.

o Regrouper les victimes et les séparant en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.

27
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD) :

A

Moyens : 1 groupe ETARE + GIC (accident) ou 1 groupe ETARE + GIC + FMOGP (feu)

La signalisation est le premier renseignement du chef d’agrès intervenant

Transmettre les informations au centre opérationnel et demander la conduite à tenir.

  • N.B. : Si le code danger comporte un X, cela signifie que la matière transportée réagit violemment avec l’eau. Ne pas utiliser d’eau ou de mousse pour l’extinction.

Le premier chef de garde sur les lieux d’un accident de TMD ordonnera la récupération immédiate de ces documents de bord parmi les actions de reconnaissance et de recherche du renseignement