331 Flashcards
Combien de km de voies navigables?
130km
Que comprend le réseau fluvial ?
► 1 fleuve : la Seine
► 1 rivière : la Marne
► 5 canaux : Saint-Denis, l’Ourcq, Saint-Martin, Saint-Maur et Chelles
Tunnels navigables
Deux tunnels navigables sont situés sur les canaux Saint-Martin et de Saint-Maur
Le courant peut dépasser :
Les 7 km/h en période de crue
Le courant est imprévisible, il est lié :
► aux aménagements du fleuve qui sont parfois immergés et invisibles depuis la surface
► au volume des précipitations
► à la régulation des débits qui sont contrôlés par lesservices d’exploitation
Toujours un courant
Même lorsque les eaux de la Seine et de la Marne semblent immobiles, il existe toujours un courant latent qui peut faire dériver une victime en surface (un courant de 1.5 m/s équivaut à 900 mètres de parcourus en 10 minutes).
Température de l’eau
Comprise en moyenne entre 10 et 15 °C, elle peut parfois dépasser les 20°C en période estivale et descendre à des températures inférieures à 5°C en période hivernale.
Selon la localisation de l’intervention les berges peuvent être difficilement accessibles.
Elles sont constituées :
► de quais aménagés
► de quais hauts sans accès direct au fleuve
► de zones végétalisées
► d’ouvrages sur pilotis
3 grandes activités prédominent :
► le transport de fret
► le transport de personnes
► les activités sédentaires
Le transport de personnes concerne 8 millions de personnes peut être divisé en 3 groupes :
► les promenades touristiques et de plaisance
► les croisières avec hébergement
► les navettes fluviales
Les activités sédentaires engendrent différents types de risques :
► technologique
► pour les personnes
► bâtimentaire
La montée des eaux se fait sous 3 formes :
► débordements (crue)
► remontées de nappe phréatique
► fortes précipitations locales et ponctuelles
Ces évènements météorologiques se caractérisent par une cinétique plus ou moins rapide ayant pour conséquences :
► la mise en danger des personnes piégées par la montée des eaux
► la survenue de pollutions aquatiques
► l’instabilité des embarcations amarrées
Les spécialistes nautiques peuvent intégrer d’autres domaines d’appui dans leur manœuvre comme :
- RSMU
-CYNO - GRIMP
- NRBC
- ELD
- PC appuis
Pour des opérations majeures, la BSPP peut également s’appuyer sur les ressources nautiques de la zone de défense :
SDIS 77 et 78 disposent d’une garde postée «plongée»
Sur intervention, la police fluviale est en charge de la régulation et du contrôle de la navigation.
Une des missions des chefs d’agrès et officiers nautiques consiste à faciliter :
► les relations entre le chef d’intervention de la police fluviale et le COS
► l’intégration des moyens de la police fluviale dans la manœuvre du COS
Les principaux autres acteurs sont :
► la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Ile de France (DRIEA)
► les voies navigables de France (VNF)
► le service des canaux de la ville de Paris
► Ports de Paris
Bâbord / Tribord
Côté d’une embarcation déterminé en se positionnant vers l’avant.
Bâbord : gauche
tribord : droite
Bief
Portion de cours d’eau située entre 2 écluses.
Darse
Bassin intérieur d’un port.
Cale de mise à l’eau
Quai aménagé avec un plan incliné prévu pour la mise à l’eau d’une embarcation sur remorque.
Mise en sécurité en cours d’eau ou en plan d’eau
Action qui consiste à extraire, en l’accompagnant (sauveteur, com- mande…), une personne en surface. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécia- listes NAUT.
Sauvetages en cours d’eau ou en plan d’eau
Action qui consiste à extraire une personne sous l’eau ou en surface et en détresse. Cette action peut être réalisée par les primo-intervenants ou les spécialistes NAUT
Repêchage de corps
Action visant à extraire un corps inanimé, sous l’eau ou en surface, et pour lequel aucun geste de prompt secours ne sera réalisé. Il s’agit normalement d’une mission du ressort de la police fluviale.
Rive principale
Il s’agit de la rive la plus proche de l’embar- cation, du sinistre ou celle sur laquelle sont regroupées le plus de victimes à l’arrivée des secours.
Rive secondaire
Il s’agit de l’autre rive. Si le cours d’eau est divisé en plusieurs bras, il peut y avoir plu- sieurs rives secondaires.
Types d’embarcations :
- Automoteurs
- Convois fluviaux
- Paquebots fluviaux
- Navettes fluviales
- Bateaux de croisières promenades
- Bateaux de plaisance
Seule l’intervention au profit de personnes visibles depuis la berge, vivantes ou pour lesquelles une manœuvre de réanimation est envisageable, justifie une prise de risque.
Dans le cadre des missions de sauvetages, les centres de secours sont dotés :
► d’une ligne de jet par engin-pompe
► d’un Kit Élémentaire de Sauvetage Aquatique (KESA) par centre de secours disposant de plans ou cours d’eau sur leur secteur de compétence
La ligne de jet se compose :
► d’une corde flottante de 25 m
► d’un sac de transport
La ligne de jet permet :
► à une victime consciente de se maintenir seule en surface
► au sauveteur de réaliser le sauvetage sans s’engager dans l’eau
Le KESA est destiné à être utilisé :
► avant l’arrivée des spécialistes SIA ou SIS
► lorsque que les lignes de jet en dotation ne peuvent pas être employées
► en complément des lignes de jets
Les domaines d’expertise et de compétence des SIA/SIS concernent :
► les cours et les plans d’eau, ainsi que leur exploitation
► les réseaux immergés et semi-immergés (égouts, station d’épurations…)
► les embarcations et les établissements flottants à quai ou en navigation
► les activités sur les voies d’eau et les berges
Missions de l’équipe SIA ou SIS :
Sécurité nautique
Reconnaissance en surface
Reconnaissance/recherches subaquatiques simples
Missions du groupe nautique :
- Feux, explosions ou accidents avec bateaux sans passager
- Interventions sur les bateaux sans passager en détresse
- Travaux subaquatiques d’urgence
- Montée en puissance des opérations de reconnaissance/recherches subaquatiques
- Interventions en volumes inondés
- Interventions en milieu pollué
Les missions de la section nautique :
- Feux, explosions ou accidents avec bateaux avec passagers
- Interventions sur les bateaux avec passagers en détresse
MESURES GÉNÉRALES PRÉPARATOIRES À L’ENGAGEMENT DES SPÉCIALISTES :
- Localiser et préciser
- Sécuriser
- Reconnaître
- Identifier
MESURES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ
Sur les bateaux ou à proximité des voies d’eau:
- porter un gilet de sauvetage
Sur une surface gelée
- amarrer le sauveteur
- utiliser un dispositif ou un positionnement permettant d’augmenter la surface portante
Pour intervenir sur un bateau à quai
► contrôler la solidité de l’amarrage
► vérifier la solidité et la stabilité des passerelles
► créer un unique point de passage pour l’accès du personnel
► contrôler les accès à l’aide d’un TGR
► alléger l’équipement du personnel
Sur un feu de bateau
2.5.5 Sur un feu de bateau
► un personnel équipé de la tenue de feu avec ARI qui tombe à l’eau reste en surface plusieurs minutes
► l’ARI coiffé protège les voies aériennes des équipiers et permet de limiter le risque de noyade en cas de chute dans l’eau
► éviter la surcharge des passerelles par les établissements
En zone inondée
► privilégier la traction des ESI à pied, par un ou deux hommes, qui confère une meilleure stabilité à l’embarcation
► la capacité d’une ESI est limitée à 8 personnes
Personne tombée en cours d’eau, les risques pour les sauveteurs sont :
► l’hypothermie
► l’hydrocution
► la noyade
► les blessures
► la collision avec un bateau en navigation
► la collision avec un objet dérivant
Personne tombée en cours d’eau, les facteurs aggravants sont :
► les difficultés à recueillir des informations ;
► les conditions propres de l’environnement aquatique
► la victime éloignée des berges
► l’étendue de la zone de recherche
► la présences de plusieurs victimes
► la difficulté à connaître l’effectif précis du public initialement embarqué sur une croisière
► l’intervention de nuit
En cas de découverte d’une victime décédée:
► l’extraction d’une victime décédée n’est pas une mission du ressort de la BSPP
► la victime doit être conservée dans l’eau pour les besoins de l’enquête
La police fluviale réalise les constatations judiciaires et procède au repêchage du cadavre
Interventions sur les bateaux et feux de bateaux, Les risques pour les sauveteurs sont :
► la chute accidentelle
► d’être bloqué à l’intérieur de l’embarcation
► d’être bloqué entre la coque et le quai
► la noyade
► les blessures
Interventions sur les bateaux, Les facteurs aggravants sont :
► la nature de l’embarcation
► le bateau dérivant
► les conditions propres à l’environnement aquatique
Composition du KESA :
Sac de conditionnement et de portage
Gilet de sauvetage à déclenchement manuel
Palmes
Masque de nage
Lampe à éclats
Corde de 50m
2 canaux de sauvetage 10 places sont en dotation a la bspp
Ces matériels ont pour objectifs de permettre à un maximum de personnes de se maintenir en surface soit :
► en montant à bord du canot
► en s’agrippant aux saisines latérales
Des bouées de sauvetage collectives sont en dotation à la BSPP
Elles sont destinées à être employées dans un contexte présentant de nombreuses victimes tombées à l’eau dans Paris intra-muros