30 définitions Flashcards

1
Q

Anarchie

A
  • Se colle à l’approche réaliste
  • Les relations internationales sont des interactions entre des États souverains
  • Aucune organisation internationale ne transcende l’État.
  • Néoréalistes: Il y a différence entre le système national et international puisqu’il n’y a pas de gouvernement international
  • Selon Waltz: l’anarchie est une structure pré-existante aux États et se conçoit sans que personne n’ait le monopole de la violence légitime
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2
Q

Avantage comparatif

A
  • Selon Ricardo: les pays doivent se spécialiser dans ce qu’ils sont le plus aptes à créer et acheter ce qu’il leur manque à l’étranger.
  • Division internationale du marché
  • Prône le libre échange exacerbé
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3
Q

Balance des paiements

A

Au cours d’une période déterminée, on récence la totalité des transactions effectuées entre les résidents d’un pays et ceux d’une autre région géographique déterminée.
-Deux grands types de transactions: celles courantes, et celles de financement.

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4
Q

Capitalisme

A
  • Système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens des production et sur la liberté des échanges dans le cadre de mécanisme de marché
  • Marx: le capitalisme est l’objet de domination de l’élite bourgeoise économique, leur permettant d’assujettir le prolétariat qui ne dispose que de sa force de travail.
  • Adam Smith “main invisible”
  • Révolution industrielle comme essence de l’étalement du capitalisme.
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5
Q

Co-existence pacifique

A
  • Principe de non-intervention dans les affaires intérieures, à la non-agression et à l’égalité entre les États.
  • Malenkov en 1953 la proclame après l’arrivée en poste de Khrouchtchev en URSS (contexte de guerre froide)
  • Devenu caduque depuis la fin de cette guerre
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6
Q

Dilemme de sécurité

A
  • Les États ne peuvent que compter sur eux-mêmes pour assurer leur survie (version internationale de l’état-nature de Hobbes)
  • Bentham: les États utilisent les r-i dans la poursuite de leurs intérêts personnels
  • Dilemme: ce qui est bon pour la sécurité d’un pays peut être jugé comme insécuritaire pour un autre pays.
  • Exemple: Course à l’armement nucléaire (les maudits communistes contre les bons capitalistes)
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7
Q

Division internationale du travail

A
  • Tout comme dans une usine le savoir est hautement divisé (chaque ouvrier sait seulement comment faire sa pièce de l’automobile), on devrait diviser opter pour une logique semblable à l’international afin d’obtenir une productivité accrue (selon Smith).
  • Spécialisation des économies nationales dans des activités particulières de production ou bien de service. (référence aux avantages comparatifs de Ricardo)
  • Héritage de la colonisation (domination du nord) –> Stiglitz dans La grande désillusion
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8
Q

Équilibre des puissances

A
  • Waltz: la structure du système international tend naturellement vers l’équilibre naturel et stable.
  • Critique: concept très ambiguë, de par son manque de par leur définition très floue de qu’est-ce que l’équilibre.
  • Pour les réalistes/néoréalistes: équilibre des puissances est perçu comme une véritable institution assurant la paix et l’ordre.
  • Pour les libéraux/néolibéraux: la poursuite de cet équilibre mène à l’instabilité et, ultimement, la guerre. On devrait plutôt miser sur la sécurité collective ou la coopération.
  • Quelle est l’importance des puissances économiques, militaire, soft power?
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9
Q

État

A

Weber: Seule institution à détenir le monopole de la violence légitime.

  • Pour les réaliste (Waltz), c’est l’acteur le plus important, implique plusieurs critiques dans les années 1980
  • Découle des Accords de Westphalie de 1648, où on mie en place un système de souveraineté étatique basé sur des frontières géographiques. Sécularisation aussi de l’État.
  • La raison de l’État vise à renforcer les bases d’un contrôle exercé par les institutions sur une population
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10
Q

Guerre

A
  • Concept très controversé, plusieurs définitions
  • Clausewitz (Lumière): la guerre est un acte de violence destiné à contraindre son adversaire à exécuter notre volonté. Elle est la continuation des relations politiques, par la mise en place d’autres moyens.
  • Marxistes (Lénine et Mao): la guerre est une poursuite et l’exercice ultime des guerres des classes. Moyen impérialiste de maintenir le système capitaliste mondial.
  • Théoriciens postmodernes (Foucault): guerre est un rapport de force utilisé par le politique pour dominer par le truchement d’autres moyens.
  • Depuis la deuxième guerre mondiale, la guerre s’est fondamentalement transformé, les affrontements géographiques se font plus rare; on préfert la cyber-guerre ou les missiles.
  • Depuis 2001, on parle souvent de nettoyage ethnique, l’arène s’est approprié le concept de la guerre à des fins instrumentales en créant des discours d’insécurité publique ou xénéphobe.
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11
Q

Gouvernance

A

-Ensemble des mécanismes de gestion d’un système social en vue d’assurer des objectifs communs.
-Gouvernance intérieure vs. globale
-GI: réaliser des changements sans l’autorité légale de l’ordonner
GG: Banque mondiale ; aide au développement
-ACTION COLLECTIVE (pas nécessairement étatique) VISANT L’ATTEINTE DE BUTS PRÉCIS
-La gouv. internationale ne se limite pas aux actions des États, mais implique la participation des org. internationales et de la société civile transnationale dans la résolution des problèmes collectifs.
-S’oppose à Hobbes et son Léviathan: pas de monopole de la violence physique pour forcer la coopération et la coordination entre les acteurs sociaux.

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12
Q

Hégémonie

A
  • Existence au sein du système international de diverses formes de pouvoir et d’influence exercées par des groupes sociaux dominants sur d’autres groupes subordonnés. Capacité que possède un État d’exercer un pouvoir sur un système politique mondial composé d’États SOUVERAINS.
  • Gramsci : pas que de la dominance pure et simple ; exercice d’un leadership intellectuel et moral.
  • Depuis l’effondrement du bloc soviétique et du mur de Berlin, la puissance hégémonique par excellence est les États-Unis. De moins en moins vrai avec le soft power asiatique.
  • Réalistes: Aspects idéologiques et normatifs des formes de pouvoir permettent aux États dominants de rendre leur autorité moralement acceptable et plus facile à exercer. C-à-d que les États les plus faibles tendront souverainement à accepter la supériorité des États les plus puissant et se dirigeront en cette direction.
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13
Q

Idéalisme

A

Domine les RI depuis la première guerre mondiale. Théoriquement, fait référence à l’internationalisme libéral, où règne le laisser-faire.

  • Version théorique de l’enthousiasme suscité par la fondation de la So. des Nations après la WW1.
  • Selon les conjonctures de Kant se basant sur la raison, on pourrait régler les conflits internationaux de façon pacifique. Il se démarque ainsi du libéralisme économique en ce sens qu’il ne croit pas que la seule expansion des marchés suffira à donner vie à une paix internationale.
  • Conception de l’être humain comme animal rationnel.
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14
Q

Impérialisme

A
  • Avec l’expansionnisme de Napoléon Bonaparte, les premiers écrits sur l’impérialisme pris vie dès le début du XIXe siècle.
  • Dénoncent l’accumulation capitaliste de l’époque, le caractère inégal du développement capitaliste.
  • Lénine: La croissante concentration des richesses mène nécessairement à l’exportation du capital des oligarchie et donc à des guerres interimpérialistes.
  • Les empires impérialistes seraient plutôt la manifestation d’une souveraineté globale qui ne reconnaît aucune limite territoriale et qui exerce son pouvoir à travers une multitude d’instances et d’institutions, mais unifiées par une même logique: celle du pouvoir homogénéisant du marché mondial.
  • Lorsque les frontières sont trop étroites pour l’émancipation de l’économie, nait l’impérialisme (Arendt)
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15
Q

Intérêt national

A
  • Waltz: l’intérêt national se définit avant tout comme le fait que l’État veille à assurer sa survie et non pas à augmenter sa puissance. C’est plutôt la distribution inégale des capacités dans le système international et la compétition qui qui déterminent les obj. des États.
  • Institutionnalistes néo-libéraux: les institutions fournissent aux États des moyens d’action nécessaires à l’atteinte de leurs buts.
  • Modèle bureaucratique: l’IN est le résultat de négo d’une multiplicités d’acteurs qui agissent en fonction d’intérêts et de routines organisationnelles.
  • L’intérêt national se veut de plus en plus difficile à formuler, compte tenu des gains en importance des forces transnationales dans les décisions politiques (elles influencent les décisions). L’intérêt est subjectif ; il peut être critiqué par un autre État, l’opinion publique internationale, des alliances. Lien avec l’effritement du concept d’État-nation
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16
Q

Mondialisation

A
  • Processus de transformation dans l’économie mondiale. Transition des sociétés nationales en une société mondiale. Globalisation de l’économie.
  • Les flux privés de biens, de services, d’idées et de communications entre États seraient devenus beaucoup trop importants pour être contenus et régulés par les instances publiques nationales, notamment grâce au développement de technologies qui compressent l’espace-temps
  • Transfert du pouvoir étatique au pouvoir du marché, transfert des dimensions de la vie sociale, auparavant régulées par les autorités publiques, vers celles du marché.
  • Émergence des forces transnationales
  • Critique: (Polanyi): implique une insécurité socio-économique et des inégalités sociales que l’état ne peut pas éradiquer alors qu’il est soumis aux lois du marché.
17
Q

Ordre mondial

A
  • Entente implicite entre les acteurs internationaux autour des règles et des principes régissant leurs relations et des objectifs généraux qu’ils devraient poursuivre.
  • Réalistes/Néoréalistes: l’ordre créé en 1648 avec les Accords de Westphalie marque toujours le système international régi par des pratiques telles que l’équilibre des puissances.
  • Libéraux/néolibéraux: la coopération est une caractéristique évidente de l’ordre international.
  • Théories Marxistes et Critiques: l’ordre représente un système inégal et injuste qu’il importe de modifier.
  • Fin de la dichotomie communisme/capitalisme avec la fin de la Guerre froide donne vie (selon Bush), donne vie à un nouvel ordre mondial.
18
Q

Puissance

A

-Terme extrêmement subjectif
-Réalistes: les États recherchent la puissance dans leurs relations avec les autres États. Capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités. Donc, ce qu’un État peut faire en politique internationale est en fonction de la puissance qu’il possède.
Waltz (néoréalistes): la puissance est relative à la position de l’unité dans la structure internationale.La première préoccupation des États n’est pas de maximiser leur puissance [comme le pensent les réalistes] mais plutôt de maintenir leur position relative dans le système
-Puissance relationnelle (néoréaliste): se définit donc comme la mise en relation de toutes les puissances attributives distribuées parmi les unités d’un système.
-Puissance de contrôle: la capacité d’un acteur (ou d’une unité politique ou d’un État) de modifier le comportement d’un autre acteur
-Nye: Hard power vs soft power

19
Q

Sécurisation

A
  • Weaver: la sécurité est un concept flou qui ne réfère pas seulement à une réalité externe et objective, mais bien à une définition subjective d’un objet qui, posé comme menace au sein des institutions et des discours politiques, vient à être perçu comme menace par l’audience ciblée.
  • Le processus de sécurisation comprend cinq étapes: la désignation d’un «objet référent» à sécuriser, la définition subjective d’une menace à la survie grâce à une rhétorique de mise en péril, l’accomplissement de la sécurisation par une personne ou un groupe de personnes dont on reconnaît l’autorité de sécuriser, la prise de mesures d’exception pour contrer la nouvelle menace et, finalement, l’acceptation de cette réalité par l’ensemble de la collectivité ou par un groupe particulier d’individus (Wæver dans Buzan et al., 1998: 23-26
20
Q

Sécurité collective

A

-Concert européen à la suite du Congrès de Vienne (1815) a ouvert la porte aux 100 ans de paix. Acte précurseur en matière de sécurité collective.
-14 points de Woodrow Wilson après la première guerre mondiale est le premier projet politique en vue d’édifier un systè,e universel de sécurité collective.
FAIRE PASSER L’INTÉRÊT [PACIFIQUE] COMMUN AVANT L’INTÉRÊT NATIONAL.
- Claude: la sécurité collective repose sur un principe tout simple : « l’usage agressif et illégal de la force par tout État sera réprimé par la puissance combinée de tous les autres États ». Ces conditions sont de deux ordres, subjectif et objectif. Du côté des conditions subjectives, il faut que les valeurs pacifiques, comme l’indivisibilité de la paix, soient partagées par la plupart des États, tandis que l’isolationnisme doit être rejeté au profit d’une forme de loyauté face à la communauté internationale. Objectives: un système de sécurité collective nécessite un désarmement partiel, puisqu’un monde démilitarisé satisfera d’autant plus facilement aux conditions subjectives énumérées. Il doit aussi exister un minimum de vulnérabilité économique et d’interdépendance afin que les sanctions puissent être efficaces. Finalement, l’instauration d’un système de sécurité collective requiert la création d’une structure légale servant de porte-voix institutionnalisé à ses principes.

21
Q

Sécurité nationale

A
  • Chaque État doit compter parmi les priorités de ses intérêts nationaux la défense de son territoire, de ses institutions et de sa population.
  • Wolfers: Dans les conditions de la Guerre froide et des menaces externes la « formule de l’intérêt national est devenue pratiquement synonyme de la formule de sécurité nationale » (Aux É-U).
  • Dans son sens le plus étroit, le National Security State fait référence à toutes les institutions qui constituent l’appareil étatique directement ou indirectement responsable de la sécurité interne et externe de l’État. C’est donc une notion qui peut s’appliquer à tous les États. On doit, cependant, élargir la signification de cette idée pour saisir combien la sécurité nationale domine en particulier toute la vie politique américaine. Le National Security State américain, depuis sa naissance dans les années 1940, repose essentiellement sur quatre piliers, deux qui touchent la sécurité extérieure et deux qui traitent de la sécurité interne : 1) l’appareil de l’État ; 2) la grande stratégie ; 3) la législation antisubversive ; 4) les pratiques sécuritaires
  • C’est le National Security Act de 1947 qui mit en place l’appareil étatique du National Security State, même si certaines de ses institutions, telles que le FBI (Federal Bureau of Investigation), existaient déjà.
  • Menace principale de la sécurité nationale: le communisme jusqu’à la disparition de l’URSS en 1991, pour être remplacé en 2001 par la menace terroristes. Ces menaces viennent légitimer la mise en place de nombreuses politiques, notamment de surveillance.
22
Q

Société internationale

A

Dans le langage courant, on utilise indifféremment le terme « société internationale » et « communauté internationale » pour désigner l’ensemble des acteurs internationaux, particulièrement les acteurs étatiques. Toutefois, en théorie de Relations internationales, le concept de « société internationale » prend un sens plus spécifique puisqu’il a été utilisé et son sens précisé par l’École anglaise afin de suggérer l’existence d’une véritable société d’États qui serait régie par des normes et règles au même titre que les sociétés nationales.
École Anglaise : Auteurs principaux = Wight et Bull
État anarchique des relations internationales est modéré par l’existence de codes et de normes qui régissent les interactions entre les États.

23
Q

Souveraineté

A

Selon Weber, la souveraineté n’est autre que la capacité de l’autorité politique à exercer le monopole de la violence légitime à l’intérieur de frontières clairement définies. En d’autres mots, la souveraineté est l’institutionnalisation de relations d’autorité formellement hiérarchisées où l’État exerce l’autorité suprême à l’intérieur d’un territoire délimité.

  • Autonomie de la communauté politique
  • L’indépendance constitutionnelle de l’État trouve son corolaire au niveau « externe » dans la reconnaissance du principe de non-intervention et de l’égalité formelle des États.
  • Chez les réalistes et néoréalistes, la question de la souveraineté est abordée en relation étroite avec la problématique de l’anarchie. C’est l’absence d’un Léviathan mondial qui établit les conditions d’existence des États en tant qu’acteurs souverains.
  • L’approche constructiviste problématise ainsi la souveraineté comme une institution sociale qui formalise les normes d’interaction à l’intérieur du système international et qui façonne de manière significative l’identité et les intérêts des États. C’est ici l’acte social de reconnaissance mutuelle de leur souveraineté respective qui représente le moment déterminant de la fondation d’un système d’États souverains.
  • Principe d’imperméabilité
24
Q

Bretton Woods

A

Le système de Bretton Woods est issu d’une série d’accords multilatéraux sur les relations économiques internationales qui furent signés à Bretton Woods (États-Unis) en juillet 1944 sous l’égide de l’ONU, alors à l’état embryonnaire. Tablant sur les négociations entreprises deux ans auparavant par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, 44 États s’entendirent alors sur l’instauration d’un système monétaire international reposant sur la convertibilité des devises et la stabilité des taux de change. On créa également à cette occasion le Fonds monétaire international et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement ou Banque mondiale.

  • Ce système monétaire et financier institutionnalisa de surcroît la surveillance des politiques économiques et le soutien des pays en déficit dans le cadre du Fonds monétaire international (FMI), de même que l’aide aux pays dévastés par la guerre et aux pays dits « en développement » dans le cadre de la Banque mondiale.
  • Le régime libéral d’après-guerre contribua plutôt à l’universalisation des impératifs du marché et, progressivement, à une intensification de la compétition sur les marchés internationaux
  • Deblock: les États-Unis profitèrent de ces accords pour imposer leurs règles à l’échelle mondiale, notamment en imposant un système étalon dollar cristallisant l’hégémonie états-unienne.