3. De l’illusion rationnelle à la logique du vivant Flashcards
Quel est le sens parmi nos 5 sens qui traite la plus grande quantité d’information ?
La vue
Quantité d’informations traitées par sens :
10 000 000 de bits / sec - Vue
1 000 000 de bits / sec - Toucher
100 000 de bits / sec - Ouïe
100 000 de bits / sec - Odorat
1 000 de bits / sec - Goût
Notre cerveau est principalement conçu pour traiter de l’image.
Nous appréhendons nos environnements majoritairement par la vue.
D’où les expressions:
“une image vaut 1000 mots”
“je ne crois que ce que je vois”
…”
Quel processus opère pour ne porter à notre conscience qu’une partie des éléments traités par notre cerveau ?
C’est l’attention !
Mécanique abordée dans le détail en praticien niveau 2, l’attention opère telle une lampe torche qui vient éclairer certains éléments parmi l’ensemble des éléments traités par notre cerveau.
Les éléments traités par notre cerveau sont à la fois les flux perceptifs et les flux liés à l’imagination.
Seulement les éléments qui remportent notre attention seront portés à notre conscience.
L’émotion est la conséquence de quoi ?
Une émotion est le ressenti physiologique issu de la libération d’une hormone ou d’un neurotransmetteur.
La joie, la satisfaction, la fierté, la surprise, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût…ne sont que des conséquences issues de la libération d’hormones, de neurotransmetteurs.
L’émotion est bien une résultante de l’hormone ou du neurotransmetteur déclenchée par notre système amygdalien.
Quels sont les neurotransmetteurs et hormones libérés lorsqu’une situation est mauvaise pour nous ?
La noradrénaline et le cortisol.
Le cortisol est une hormone stéroïdienne produite par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins.
L’objectif du cortisol est de nous fournir de l’énergie.
La noradrénaline est à la fois une hormone et un neurotransmetteur.
En tant qu’hormone, elle est également sécrétée par les glandes surrénales.
En tant que neurotransmetteur, elle est libérée dans la fente synaptique et agit sur le système nerveux autonome parasympathique pour préparer physiologiquement notre corps à réagir.
Quels signes physiques illustrent le stress ?
dilatation des pupilles
contraction des vaisseaux sanguins périphériques (teint pâle)
ralentissement des foncions digestives :
difficultés à saliver (besoin de boire souvent des petites quantités d’eau)
Noeud à la gorge
Boule au ventre, pas envie de manger
accélération du rythme cardiaque
accélération de la fréquence respiratoire avec un raccourcissement de l’amplitude respiratoire
envie régulière de faire pipi (sans avoir réellement la vessie remplie)
plus souvent malade (baisse des défenses immunitaires)
difficulté d’endormissement ou mauvaise qualité de sommeil (fatigue)
Quand nous sommes apaisés, quel système nerveux autonome est actif ?
Le système nerveux autonome parasympathique.
Lorsqu’il est activé, notre rythme cardiaque est plus lent, notre amplitude respiratoire est plus longues , nos fonctions digestives sont bien actives.
Est-ce que je peux court circuiter l’activation de mon système nerveux autonome sympathique ?
Oui ! Par l’imagerie mentale.
Le monde réel n’existe pas, tout n’est que représentation.
Nos représentations sont issues de ce que nous percevons du monde qui nous entoure (par nos sens), combinées avec nos images mentales (notre imaginaire).
Si nous créons des représentations avec des scénarios positifs, sereins, apaisants, alors nous pourrons amoindrir les effets d’une situation stressante et donc l’activation du système nerveux autonome sympathique.
Qu’est-ce l’homéostasie ?
L’homéostasie est un concept biologique qui désigne la capacité d’un organisme à maintenir un équilibre interne stable, malgré les variations de son environnement externe.
Nous sommes des êtres de tension qui cherchons constamment à maintenir un équilibre interne stable sur l’ensemble des hormones et neurotransmetteurs.
Nous fluctuons entre 2 seuils :
- le seuil de manque : dès que nous passons sous ce seuil nous ressentons de la frustration. C’est un sentiment aversif qui nous pousse à nous mettre en mouvement.
- le seuil d’habituation ou de déclenchement : lorsque je dépasse ce seuil, je ressens un effet plus prononcé (émotion positive ou négative) car le taux de concentration est plus élevé que ce que j’ai l’habitude de vivre. Ce sera un plaisir plus conséquent ou une frustration plus forte (en cas de pic de noradrénaline et de cortisol).
D’un individu à un autre, nous n’avons pas les mêmes besoins, ni les mêmes stratégies pour maintenir ces états d’équilibre internes.
Dans la journée nos taux fluctuent constamment et c’est ce qui nous pousse à nous mettre en mouvement.
De quoi dépend la valeur de toute chose ?
La valeur de toute chose dépend de sa potentialité de satisfaction addictive (DOSE) ou de sa potentialité de réduction aversive (noradrenaline et cortisol).