200.XX Flashcards
Définition backdraft ?
Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.
Définition de comburant ?
Corps dont la nature chimique et la présence permettent à un corps de brûler.
Définition combustible ?
Corps solide, liquide ou gazeux, susceptible de brûler.
Définition combustion ?
Combinaison d’un corps combustible avec un corps comburant en présence d’une énergie d’activation. Elle s’effectue uniquement en phase gazeuse. La combustion s’accompagne d’un dégagement de chaleur accompagné d’une émission de flammes et/ou de fumées.
Définition conduction ?
Phénomène de transmission de chaleur au sein même d’un matériau.
Définition convection ?
Phénomène de transport de chaleur par le mouvement ascendant d’un fluide.
Définition énergie d’activation ?
Source de chaleur nécessaire pour activer une combustion.
Définition Fire Gaz Ignition ?
Il s’agit d’un phénomène d’inflammation ou d’explosion de fumées situées dans un volume. Ces fumées sont composées essentiellement de gaz de pyrolyse et de combustion, qui forment avec l’air un mélange inflammable ou explosif.
Définition flammes ?
Manifestation visible de la combustion caractérisée par une émission de chaleur et de lumière.
Définition Flash Over ?
Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert.
Définition des fumées ?
Particules visibles solides et/ou liquides, en suspension dans les gaz résultant d’une combustion et/ou d’une pyrolyse. Le plus souvent, les fumées d’incendie comportent des particules de carbone imbrûlées entrainées par les courants de tirage.
Définition incendie ?
Feu violent qui échappe au contrôle et à la maîtrise de l’homme dans l’espace et dans le temps.
Définition inertage ?
Conséquence de l’action du binôme d’attaque destinée à rendre inoffensif le plafond de fumée.
Définition LIE, LII ?
On appelle LII ou LIE d’un mélange, la concentration minimale du combustible dans l’air en dessous de laquelle la combustion ne peut ni s’entretenir ni se propager. Les valeurs des limites s’expriment en % des vapeurs du produit dans l’air.
Définition LSI, LSE ?
On appelle LSI ou LSE d’un mélange, la concentration maximale du combustible dans l’air au-dessus de laquelle la combustion ne peut ni s’entretenir ni se propager.
Définition plafond de fumées ?
Couches successives de fumées et de gaz potentiellement inflammables, accumulées en partie haute d’un contenant.
Définition plage d’inflammabilité ?
Intervalle compris entre la LII et la LSI dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant brûle en présence d’une énergie d’activation.
Définition plage d’explosibilité ?
Intervalle compris entre la LIE et la LSE dans lequel la concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant explose en présence d’une énergie d’activation.
Définition point éclair ?
Température minimale à laquelle un matériau combustible émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air un mélange gazeux dont l’inflammation se produit au contact d’une énergie d’activation et s’éteint au retrait de celle-ci.
Définition point feu ?
Quelques degrés au-dessus du point éclair les gaz s’enflamment au contact de l’énergie d’activation et se maintiennent au retrait de celle-ci.
Définition point auto-inflammation ?
Température à laquelle un mélange gazeux combustible peut s’enflammer spontanément sans la présence de flamme ou d’étincelle. On parle aussi de « point d’auto ignition » ou de « point d’auto-combustion ».
Définition stœchiométrique ?
Point de concentration idéale des 3 éléments du triangle du feu correspondant à la réaction chimique qui complète et donne la température la plus élevée.
Définition pyrolyse ?
Processus de dégradation irréversible de la matière sous l’effet de la chaleur avec ou sans présence de comburant.
Définition rayonnement ?
Phénomène de transmission de chaleur par ondes électromagnétiques émises dans toutes les directions par un corps chauffé.
Définition roll-over ?
Langue de feu et/ou rouleau de flammes apparaissant dans le plafond de fumées en partie haute d’un feu de contenant en lien direct avec le foyer d’origine.
Définition suies ?
Particules charbonneuses finement divisées, produites et /ou déposées au cours de la combustion de matériaux organiques.
Définition transfert de masse ?
Mouvement aéraulique induit par une différence de densité entre 2 matières au moins.
Citer le triangle du feu ?
- L’énergie d’activation.
- Le combustible.
- Le comburant.
Quelles sont les origines d’une énergie d’activation ?
- Électrique.
- Thermique.
- Chimique.
- Mécanique.
- Biochimique.
- Naturelle.
Quelles sont les origines du combustible ?
- Organique.
- Inorganique.
Citer les classes de feu ?
- Feux de classe A : feux secs
- Feux de classe B : feux gras
- Feux de classe C : feux de gaz
- Feux de classe D : feux de métaux
- Feux de classe F : feux liés aux auxiliaires de cuisson.
Quels sont les modes de combustion pour un feu de classe A ?
- Combustion vive avec flammes.
- Combustion lente sans flamme visible mais avec formation de braises incandescentes.
Citer les 2 phases d’extinction des feux de classe A ?
- L’arrêt de la combustion vive par l’abattage des flammes.
- L’arrêt de la combustion lente par le noyage des braises.
Quelles sont les particularités des feux de classe B ?
Ils présentent la particularité de flamber ou de s’éteindre mais ne couvent pas.
De quoi dépend la capacité de s’enflammer aux feux de classe B ?
Leur capacité à s’enflammer dépend du « point-éclair », propre à chaque produit.
Quels sont les différents feux de classe B ?
- Feux de liquides inflammables non miscibles à l’eau.
- Feux de liquides inflammables miscibles à l’eau.
- Feux de solides liquéfiables.
Quels sont les agents extincteurs pour les liquides inflammables non miscibles à l’eau ?
- La poudre pour les feux de faible importance.
- La mousse pour les nappes de grande superficie.
Quels sont les agents extincteurs pour les liquides inflammables miscibles à l’eau ?
- Le CO2.
- La poudre.
Quels sont les agents extincteurs pour les solides liquéfiables ?
Généralement l’extinction s’obtient à l’eau. Cependant, dans certains cas, son action pourra se révéler insuffisante. L’extinction est alors menée à l’aide de mousse.
Comment se caractérise un feu de classe C ?
- Très fort dégagement calorifique.
- Danger potentiel d’explosion consécutif à la présence de poches gazeuses.
- Dégagement de vapeurs toxiques.
Comment se créé le risque d’explosion sur les feux de métaux ?
La plupart de ces métaux réagissent violemment à l’eau, en provoquant un dégagement d’hydrogène ce qui crée un risque d’explosion.
Quels sont les types de combustion ?
- La combustion rapide ou vive.
- La combustion lente.
Qu’est-ce qu’une combustion spontanée ?
Il existe cependant une réaction exothermique appelée oxydation très lente, plus connue sous le terme « combustion spontanée ».
En cas de combustion très rapide comment est dite l’explosion ?
Dans ce cas l’explosion est dite : « déflagrante ».
En cas de combustion spontanée comment est dite l’explosion ?
Dans ce cas l’explosion est dite : « détonante ».
Quels sont les différents types de flammes ?
- La flamme de diffusion.
- La flamme de pré-mélange.
Comment se décompose une flamme de diffusion ainsi que leur différente température ?
- Une partie allant du blanc à l’orange, la flamme atteint une température de 1 200° C environ.
- Une partie bleue, la température y est d’environ 1 500° C
Quand une combustion est dite complète ?
La combustion est dite « complète » lorsque le combustible et le comburant se situent dans les bonnes proportions.
Donner la composition des fumées ?
- De vapeur d’eau.
- D’hydrocarbures.
- De dioxyde de carbone.
- De monoxyde de carbone.
- Des suies.
- D’autres gaz.
Le danger des fumées réside dans leurs caractères, quels sont-ils ?
- Inflammable et explosif.
- Toxique.
- Opaque.
- Rayonnant.
- Envahissant et mobile.
Quelles sont les valeurs libérées au cours d’un incendie ?
- Le pouvoir calorifique.
- La charge calorifique.
- Le potentiel calorifique.
- Le débit calorifique.
Comment est définie l’échelle Celsius ?
- L’origine « 0 » correspond à la température de fusion de la glace à la pression atmosphérique.
- La valeur « 100 » correspond à la température de la vaporisation de l’eau à la pression atmosphérique.
Comment se transmet la chaleur ?
- Conduction.
- Convection.
- Rayonnement.
Expliquer la notion de conduction ?
C’est le mode de transmission de la chaleur dans la masse du matériau.
Expliquer la notion de convection ?
La convection est le transport de chaleur par le mouvement ascendant d’un fluide.
Expliquer la notion de rayonnement ?
Le rayonnement est le phénomène de transmission de chaleur par ondes électromagnétiques émises dans toutes les directions par un corps chauffé.
Quelle est l’unité de transfert d’énergie ?
L’unité de ce transfert d’énergie est le kilowatt par mètre carré.
Si la température est multipliée par 2, par combien est multiplié le rayonnement ?
Lorsque la température est multipliée par 2, le rayonnement est multiplié par 16.
Définition d’escarbille ?
Petites particules incandescentes dont le danger de propagation de la combustion se limite à quelques mètres.
Définition de brandon ?
Fragments de solides en ignition pouvant franchir d’importantes distances suivant la force du vent.
Définir la notion de pertes et de gains ?
On appelle « gains » tous les éléments permettant au feu d’augmenter sa puissance et son énergie. À l’inverse, les « pertes » regroupent tous les phénomènes qui concourent à en diminuer sa puissance.
En fonction de quels paramètres peuvent-ils varier ?
- Accroissement de la ventilation.
- Diminution des pertes aux parois.
- Accroissement de l’aire du feu.
- Accroissement des radiations émises par le plafond de fumées.
Quelles sont les étapes du développement du feu ?
- Naissance.
- Croissance.
- Plein développement.
- Décroissance.
Qu’est-ce qui affecte la vitesse de combustion ?
- État de division de la matière.
- Disposition de la matière et des matériaux.
- Température.
- Autres facteurs.
Quels sont les types de situation générique pour les phénomènes thermiques ?
- Développement normal du feu, qui, à partir d’un certain moment, peut générer de lui-même un phénomène thermique (plein développement de l’incendie : FLASH OVER.
- Rupture brutale des conditions de développement du feu (apport de comburant/O2) ou d’énergie d’activation.
Quels sont les types de phénomènes thermiques ?
- Le flash over.
- Le backdraft.
- Le fire gas ignition.
Le FGI se décompose en sous-parties, quelles sont-elles ?
- Le flash fire.
- Le smoke explosion.
Quelles sont les étapes de l’Embrasement Généralisé ?
- Stratification des fumées et rayonnement initial.
- Apparition d’anges danseurs.
- Apparition des roll-over.
- Amplification du rayonnement.
- Apparition de pyrolyse en partie basse.
- Flash over.
À partir de quelle température s’installe l’EG ?
En moyenne, un EG se produit à une température de 600° C.
Quelles sont les caractéristiques de l’EG ?
- Le volume se retrouve entièrement embrasé pendant un très long moment.
- La température « ambiante » atteint environ 1 000° C.
Quels sont les risques d’un brasier considérable ?
- Piéger mortellement les intervenants et les victimes.
- Déstabiliser le dispositif de lutte et de secours.
- Propager l’incendie
Quelle est la puissance minimale d’une EG et quelle est sa charge calorifique ?
La puissance minimale d’un EG est estimée à 3 MW. Il développe une charge calorifique d’environ 7 MW.
Quelle est la condition pour qu’un accident thermique apparaisse ?
- Volume clos en surpression.
- Combustion incomplète.
- Chaleur importante.
- Rupture du confinement.
Quelles sont les étapes de l’Explosion de Fumée ?
- Développement du feu dans un volume clos.
- Diminution progressive du comburant.
- Surpression du volume.
- Backdraft.
Quels sont les signes annonciateurs de l’EF ?
- Aucune flamme nette ou lumière n’est visible.
- Les vitres, couvertes de suie, noire et opaque.
- Les fumées, grasses et foncées, de couleur inhabituelle.
- Les sons sont amortis et aucun crépitement habituel.
- Les huisseries, les portes et leurs poignées sont très chaudes.
Quelle est la conduite à tenir pour une EF ?
- Sécuriser la zone d’intervention.
- Rester à l’extérieur du volume sinistré.
- Se tenir à l’écart des ouvrants et du cône d’expansion d’une éventuelle explosion pouvant s’échapper des portes et fenêtres.
- Interdire toute ouverture des portes et des fenêtres sans ordre.
- Rester attentif à une possible rupture naturelle du confinement.
- Établir un dispositif hydraulique adapté au volume sinistré et au niveau de danger.
Interdire toute utilisation de la VO.
Lors d’une EF si un sortant est impossible à réaliser comment sont inertées les fumées ?
- L’entrouverture de la porte.
- La réalisation d’une trouée d’extinction en partie haute.
Conduite à tenir face au FGI : que faut-il faire pour reconnaitre les volumes autour du foyer ?
- Limiter autant que faire se peut la propagation horizontale et verticale des fumées.
- Isoler au mieux le foyer initial en fermant les portes.
- Attaquer les fumées pour les inerter puis les ventiler.
Conduite à tenir face au FGI : que faut-il éviter ?
- La dispersion de braises.
- La mise à l’air libre de foyer couvant, à noyer avant réactivation, en alternant le noyage par jet droit faible débit ou la position purge.
Conduite à tenir face au FGI : à quoi faut-il faut prendre garde lors d’un mouvement d’air ?
- Mise en œuvre de la VO.
- Effondrement de faux plafond, cloisons, toitures.
- Façade exposée à un vent rentrant.
Définition de sauvetage ?
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
Définition de mise en sécurité ?
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
Définition de confinement ?
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
Définition d’évacuation ?
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
Quels sont les différents types d’établissement ?
- D’alimentation.
- De manœuvre.
- D’attaque.
Comment peut-être réalisé l’alimentation ?
L’alimentation peut être réalisée par :
- Poteau d’incendie.
- Bouche d’incendie.
- Aspiration.
- Relais.
Quelle est la valeur de la perte de charge pour la POCKETWYE ?
Perte de charge due à la division poket wye : 1 bar.
Quel est le matériel de base de la sacoche ope ?
- Bons de prise en charge provisoire de matériel ST 25.
- Bons de mouvement ST 30 bis.
- Carnet de messages BOPE 8.
- Fiches bilan.
- Fiches accouchement.
- Liste intermédiaire SINUS.
- Cahier d’observation DSA.
- Fiche informations patient BOPE 23.
- Fiche informations famille de DCD.
- Décharge de responsabilité - Refus de transport.
- Avis de passage des SP BOPE 13.
- Fin d’intervention RATP-SNCF BOPE 12.
- Transfert de responsabilité BSPP/GrDF.
- Autorisation pénétrer dans une ambassade.
- Étiquettes et plaquettes « Gaz barré ».
- Croisillon de barrage de gaz sur palier.
- Crochet métallique pour regard.
- Crochet voleur.
- Colliers rislan jaune.
- Plaquette aimantée « intervention ascenseur ».
- TGR* (tableau, montre, crayon).
- Corne de brune.
- Obturateurs velcro.
Quel est le matériel de base pour un chef d’équipe ?
- ARI.
- Liaison personnelle.
- Lampe portative.
- Courroie(s) d’amarre.
- Radio + Porte-radio.
- Cagoule d’évacuation.
Quel est le matériel de base pour un chef d’agrès MEA ?
- ARI.
- Liaison personnelle.
- Courroie(s) d’amarre.
- Radio + Porte-radio.
- Cagoule d’évacuation.
- OFD.
- Ceinturon échelier avec sa sangle d’amarre.
Qu’est-il bon à savoir sur l’ARI ?
La plaque patronymique du porteur sera accrochée sur la clé du détecteur d’immobilité dans l’engin.
La clé sera systématiquement retirée du détecteur dès la descente de l’engin.
Le porteur garde la clé (avec la plaque patronymique) sur lui.
Avant tout engagement, il remettra la clé, avec la plaque patronymique accrochée, au responsable du TGR.
Que permet la ligne d’attaque ?
- L’établissement d’une division au plus près du sinistre.
- L’établissement rapide d’une 2de lance sur la division.
- La coupure de l’alimentation à la division pour remplacer ou prolonger l’établissement.
- L’établissement rapide d’une ligne de 70 mm en cas d’indisponibilité d’une colonne sèche ou humide.
- De porter la puissance hydraulique à 1 000 l/min par l’établissement d’une division 50/2 x 50.
- De diminuer les pertes de charges et les « coups de bélier ».
Quelle est l’autonomie d’un bidon d’émulseur de 20L ?
Avec un bidon de 20 l d’émulseur, vous aurez une autonomie de 1 min et 20 s environ (injecteur réglé à 3 %) avec une seule lance.
Quelle est la pression à l’entrée de l’injecteur ?
Le conducteur doit envoyer l’eau progressivement. La pression à l’injecteur doit être au minimum de 10 bars.
Quelle est la définition du Point de Manœuvre Préalable ?
C’est le lieu situé entre le point d’attaque et le point d’eau, où est déposé le matériel jugé nécessaire par le chef de garde.
Quel est l’objet des reconnaissances ?
- Réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation ou le confinement.
- S’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux.
- Déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir.
- Apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des murs, des toits, et des dispositifs de sécurité.
Définition d’une reconnaissance d’attaque ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque ».
Définition d’une reconnaissance périphérique ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
Définition d’une reconnaissance à vue ?
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance à vue ».
Quelles sont les méthodes pour porter l’ARI ?
- Binôme sous ARI
- Binôme porteur de l’ARI
- ARI en position d’attente.
Quel est le temps nécessaire pour effectuer une alerte repli avec les moyens sonores ?
Mise en œuvre de l’ensemble des moyens sonores disponibles sur le site de l’intervention pendant la durée de 1 min.
Définition de la zone de soutien ?
Interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, il s’agit d’une zone qui ne nécessite cependant pas de protection particulière. S’y trouvent toutes les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention.
Définition de la ligne de vie ?
Composée de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » et éventuellement en « reconnaissance périphérique » de rester indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec l’extérieur.
Dans quel sens est effectuer une reconnaissance hormis dans quel cas ?
Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage hormis dans le cas express d’un sauvetage.
Quelles sont les phases en reconnaissance d’attaque ?
- Un engagement initial.
- Un engagement ultérieur
Quel est le temps d’engagement pour une reconnaissance d’attaque ?
Limitée à 25 minutes maximum en engagement initial et engagement ultérieur compris.
Quelles sont les mesures générales pour une reconnaissance d’attaque ?
- Utilisation de l’ARI.
- Utilisation de la ligne de vie.
- Aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars.
- Aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars.
- Chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité.
- Dans tous les cas après une absence de 25 min de l’équipe partie en « reconnaissance d’attaque », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS.
- Établissement d’un moyen hydraulique de 500 l/min. au point d’accès.
Quelles sont les mesures particulières avant de partir en reconnaissance d’attaque ?
- Établir un moyen hydraulique délivrant 500 l/min. au point d’accès.
- Répertorier les dangers potentiels et les neutraliser si nécessaire.
- Réaliser un contrôle croisé des EPI.
- Rappelez les codes de compte-rendu et d’alerte.
- Désigner un binôme de sécurité équipé.
- Renseigner le TGR.
Quelles sont les mesures particulières au cours d’une reconnaissance d’attaque ?
- Le chef progresse en tête, suivi du servant.
- Le binôme reste solidaire au moyen de la liaison personnelle.
- Le servant déroule la ligne guide au cours de sa progression.
- Afin d’améliorer sa sécurité, le binôme progresse au plus près du sol.
- Lorsque le foyer est découvert ou la mission de reconnaissance remplie, le chef amarre la ligne guide à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir indiqué au moyen de sa radio.
- Lorsqu’un signal de détresse retentit, le responsable du point d’accès engage alors immédiatement le binôme de sécurité pour retrouver les sapeurs-pompiers en difficulté.
- Si la ligne guide est trop courte, le chef l’amarre à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir signalé au moyen de sa radio. Il se munit d’une seconde ligne guide et procède à son prolongement à partir d’un point fixe s’il remplit les conditions d’engagement ultérieur. Dans la négative, le COS engage un autre binôme de « reconnaissance d’attaque ».
- Le binôme se replie immédiatement dès que le manomètre mécanique de l’ARI de l’un des 2 sapeurs-pompiers affiche une pression de 90 bars.
À l’issue d’une reconnaissance en quel mode doit-on passer la Soupape à la demande ?
Une fois sorti, le binôme de « reconnaissance d’attaque » passe la SAD en “mode veille”.
Quel est le compte rendu type pour une reconnaissance ?
- J’ai vu !
- J’ai fait !
- Je redoute !
- Je propose !
Combien de temps doit-on rester en Remise en Condition du Personnel pour une reconnaissance d’attaque ?
35 minutes.
Combien de temps dure une reconnaissance périphérique ?
Limitée à 30 min maximum en engagement initial et engagement ultérieur compris.
En quoi consiste une reconnaissance périphérique ?
- Localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre.
- Mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre.
- Rechercher d’autres accès au sinistre.
- Contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes.
- Vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours.
- Vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours.
- Vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre.
- Inspecter les faces arrière du bâtiment sinistré.
- Conduire toutes les actions définies comme telles par le COS.
Quelles sont les mesures générales pour une reconnaissance périphérique ?
- Utilisation de l’ARI.
- Aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars.
- Aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars.
- Utilisation des liaisons personnelles.
- Chaque accès d’engagement doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec un binôme de sécurité.
- Dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance périphérique », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS.
Qui contrôle un point d’accès ?
Chaque point d’accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR. Un CCH titulaire CT1SP à minima.
Combien de temps doit-on rester en Remise en Condition du Personnel pour une reconnaissance périphérique ?
Il n’y a pas de temps imposer en zone de remise en condition du personnel.
Quelles sont les annotations à indiquer sur les portes lorsqu’elles sont reconnues ?
- « Vu ».
- « Fonction ».
- « Engin d’appartenance ».
- « X CONF » s’il y a des confiner.
Que doit-on faire à l’issue d’une reconnaissance périphérique ?
- Signaler les locaux visités en inscrivant à la craie ou par tout autre moyen.
- Aucune inscription ne doit être apposée si la reconnaissance est impossible ou incomplète.
- Rendre compte de l’état des reconnaissances et préciser les difficultés rencontrées.
- Maintenir fermées les portes et les fenêtres des locaux reconnus hormis ceux devant être ventilés.
- Faire un compte-rendu type « reconnaissance ».
Quelles sont les mesures générales pour une reconnaissance à vue ?
- La reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps.
- Port de l’ARI.
- Tout binôme engagé en « reconnaissance à vue » doit être inscrit sur un TGR.
- Le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer.