200.x Flashcards
Que veut dire “SIDACR” ?
schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques
Donner la définition du Départ Normal.
Le Départ Normal est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m² situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.
Les engins-pompe en service à la Brigade sont conçus pour répondre à toutes les missions opérationnelles telles que :
- réaliser des sauvetages ;
- combattre les feux ;
- secourir les victimes ;
- effectuer des opérations diverses.
Chaque engin-pompe dispose de :
- une citerne d’eau
- une ligne d’attaque (LA)
- matériels divers
- matériels de secours à victimes
- moyen mouillant / moussant ( sur certains EP )
- une réserve d’émulseur
- tuyaux de différents diamètres
- deux dévidoirs mobiles à panier
- une pompe
- un dévidoir tournant muni de tuyaux semi-rigides équipés d’une lance (LDT)
- lances
- matériels de sauvetage et d’exploration
L’équipage du Camion d’Accompagnement dispose de :
- 1 lance canon à eau/mousse
- 1 réserve de 2 000 l d’émulseur
- 2 tenues d’approche
- 1 motopompe volumétrique émulseur (MPVE)
- 1 motopompe de transvasement (MPT)
- 1 600 m de tuyaux de 110 mm pliés en écheveaux
- 4 tuyaux 110 mm x 40 m roulés sur eux-mêmes
- matériels divers
Le Moyen Elévateur Aérien (MEA) a pour mission de :
- réaliser les sauvetages et mises en sécurité
- faciliter les reconnaissances
- participer aux opérations de ventilation
- établir des lances
- effectuer des opérations diverses
Chaque Moyen Elévateur Aérien (MEA) dispose de :
- 2 lances de 500 l/min.
- 1 support brancard pour les EPAN
- ventilateur thermique
- 1 LSPCC équipé d’une corde de 60 m
- 1 ARI équipé d’un masque auxiliaire
- tuyaux
- matériels divers
Quand a lieu la vérification du matériel ?
- tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
- dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et la taille de l’ANP-VP
- après une phase de réarmement et/ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel
Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au MEA :
- de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
- de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un second MEA
- d’être stabilisé
- de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre
A son arrivée sur intervention le chef d’agrès du Moyen Elévateur Aérien doit :
- transmettre un message de présentation et afficher un canal tactique
- faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
- s’équiper de l’ARI et se munir du masque auxiliaire
- positionner le ventilateur conformément au BSP 200.14
- rendre compte au COS
Les devoirs généraux de l’équipe sont :
- réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès
- rendre compte de l’exécution de leurs missions et/ou des difficultés rencontrées
- prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises
- se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission
- Le 2e servant recueille les reseignements nécessaires à l’établissement du rapport d’intervention
Les devoirs généraux de l’échelier sont :
• revêtir les EPI et le GHV
• stabiliser l’agrès
• procéder au balisage de l’engin
• rejoindre le poste de commande principal afin d’être en mesure de développer l’agrès :
◦ à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
◦ sur ordre
• recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
• positionner les DFT
Les niveaux de barrage du gaz sur les robinets de branchement sont :
- robinet de barrage général
- robinet pied de colonne montante
- robinet de branchement particulier
- robinet de compteur
Les points clés pour la manoeuvre d’un barrage de gaz sont :
- La fermeture d’un barrage s’effectue toujours par un quart de tour dans le sens des aiguilles d’une montre
- ne pas forcer sur un barrage
- ne jamais revenir en arrière
- après fermeture d’un barrage sous trottoir, refermer le couvercle
Pour poser un court-circuiteur le sapeur-pompier doit :
- Retirer le ceinturon ainsi que tout objet métallique et baisser l’écran facial du casque
- Poser la partie inférieure du court-circuiteur sur le rail de roulement (dit « négatif »). Ne pas se positionner dans l’axe du court-circuiteur
- Approcher la partie supérieure du rail conducteur (dit « positif ») et tourner la tête à l’opposé
- Plaquez fermement le courtcircuiteur sur le rail conducteur sans le lâcher, la tête toujours tournée à l’opposé
Les règles pour l’établissement des tuyaux sont :
- faire une grande réserve
- dérouler les tuyaux en serrant le plus près possible la bordure du trottoir ou du mur
- éviter de couper les rues, si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Cette opération doit se faire le plus près possible du point d’attaque
- employer le moins possible de tuyaux
- éviter de leur faire subir des torsions, des plis ou des coudes brusques surtout aux angles des murs
- ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants
- les mettre à l’abri de la chute des matériaux
Donner la définition d’un point fixe.
Tout objet d’une certaine masse ou d’une structure convenablement ancrée dans le sol ou dans les murs, sur lequel il est possible de s’amarrer constitue un point fixe.
De quoi est constitué un dispositif d’amarrage ?
Le dispositif d’amarrage est constitué au moyen de deux anneaux de sangle sur un ou deux points fixes reliés entre eux à un mousqueton à virole à vis.
De quoi est constitué un dispositif de descente ?
Le dispositif de descente est constitué d’un dispositif d’amarrage auquel est ajouté un frein de descente.
Le dispositif de renvoi permet :
- de dévier la corde d’une trajectoire où elle pourrait subir des dommages
- de placer la corde à l’aplomb de la victime
Le dispositif de remontée est constitué de :
- d’un dispositif de descente
- d’un dispositif de préhension
- d’un ou de plusieurs dispositif(s) de renvoi si nécessaire
- d’un mouflage si nécessaire
Donner la définition d’une reconnaissance d’attaque.
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque ».
Donner la définition d’une reconnaissance périphérique.
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
Donner la définition d’une reconnaissance à vue.
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI , remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance à vue ».
De quoi est composée la ligne de vie ?
Elle est composée composée de la ligne guide et de la liaison personnelle.
De quoi est constitué un compte-rendu type « Reconnaissance » ?
- J’ai vu ! (Le cheminement et sa longueur, la nature et l’importance du feu, les volumes ou les dimensions des locaux sinistrés, les autres accès éventuels) = ANALYSE
- J’ai fait ! (amarrer la ligne guide, etc.) = ACTION
- Je redoute ! (évolution du sinistre, risques de propagations dangers particuliers) = ESTIMATION
- Je propose ! (moyens hydrauliques à utiliser, engagement) = ANTICIPATION
Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance d’attaque ?
• Peut-être rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI si :
◦ Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inferieur à 25 min. ◦ Pression minimum de l’ARI de 180 bars.
• Doit rejoindre la zone de remise en condition si :
◦ Durée engagement initial supérieur ou égal à 25 min.
◦ Pression de l’ARI inférieur à 180 bars.
Après un engagement initial de 25 min, quel est le temps à passer en zone de remise en condition ?
35 min
Les mesures générales à la reconnaissance d’attaque sont :
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- utilisation de la ligne de vie
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 250 bars
- aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 180 bars
- chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité
- dans tous les cas après une absence de 25 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance d’attaque », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
- établissement d’un moyen hydraulique de 500 l/min au point d’accès
Les reconnaissances périphériques consistent à :
- localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
- mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
- rechercher d’autres accès au sinistre
- contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes
- vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours• vérifier la mise en oeuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
- vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
- inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
- conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
Les mesures générales à la reconnaissance périphérique sont :
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 250 bars
- aucun rengagement si l’ARI présente une pression inférieure à 180 bars
- utilisation des liaisons personnelles
- chaque accès d’engagement doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec un binôme de sécurité
- dans tous les cas après une absence de 40 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance périphérique », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
Après un engagement initial, quel sont les deux cas d’un réengagement pour un binôme parti en reconnaissance périphérique ?
• Etre rengagé immédiatement après un nouveau contrôle croisé des EPI dans les conditions suivantes :
◦ Durée totale engagement initial + engagement ultérieur inférieur à 40 min
◦ Pression minimum de l’ARI de 180 bars
• Etre rengagé après un changement de bouteille mais sans durée minimale imposée de récupération si pression de l’ARI inférieur à 180 bars
Les mesures générales à la reconnaissance à vue sont :
- La reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps
- Port de l’ARI
- Tout binôme engagé en reconnaissance à vue doit être inscrit sur un TGR
- Le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer
Qu’impose à l’équipe un changement de posture le plaçant d’une reconnaissance à vue à une reconnaissance périphérique suite à une situation évolutive défavorable ?
- soit poursuivre sa mission et rendre compte au COS sur canal tactique si elle est dotée d’une radio
- soit abandonner sa mission, rejoindre le COS et lui rendre compte de vive voix
Quel est le code d’alerte pour la découverte d’une victime lors d’une reconnaissance ?
La découverte d’une victime lors d’une reconnaissance ne doit pas faire l’objet d’un code d’alerte.
Quels sont les points à vérifier lors d’un contrôle croisé des EPI ?
- Le casque et la cagoule
- Le masque de l’ARI
- L’ARI
- Les gants
- La tenue textile
- Les contrôles divers
Quelle est la longueur maximum de la ligne de vie ?
52,5 mètres
Combien de points d’accés maximum peut avoir un chef de secteur ?
3
Donner la définition d’un Sauvetage.
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
Donner la définition d’une mise en sécurité.
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
Donner la définition d’une evacuation.
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
Donner la définition d’un confinement.
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
Quel est le matériel à prendre pour le chef d’agrès, le chef d’équipe et le servant après l’ordre suivant : “Sauvetage par l’extérieur au moyen de l’échelle à crochets, tel étage, telle fenêtre !” ?
• Chef d'agrès : ◦ matériel de base ◦ LSPCC • Chef d'équipe : ◦ matériel de base ◦ commande • Servant : ◦ matériel de base ◦ échelle à crochet
Quel est le matériel à prendre par le groupe de remontée et le groupe d’éxploration pour un sauvetage en éxcavation ?
● Groupe d'éxploration : ◦ LSPCC ◦ Commande en sac ◦ matériel sur ordre dont l'ARI en particulier ● Groupe de remontée : ◦ LSPCC ◦ Commande en sac ◦ matériel de SAV ◦ matériel sur ordre
Quels sont les 3 types d’établissements ?
● établissement d’alimentation
● établissement de manoeuvre
● établissement d’attaque
Par quoi sont réalisés les établissements de maneouvre ?
● Tuyaux de 45 mm (cf. manoeuvre de la LDT 33 mm)
● Tuyaux de 70 mm
● Tuyaux de 110 mm
Par quoi peut être réalisé l’alimentation ?
● poteau d’incendie (PI)
● bouche d’incendie (BI)
● aspiration (nappe ou cours d’eau)
● relais (engin, motopompe, VEDI,…)
Lors de l’établissement d’une lance sur la ligne d’attaque, quelle doit être la préssion en sortie de pompe ?
9 bars
Lors de l’établissement de 2 lances sur la ligne d’attaque, quelle doit être la préssion en sortie de pompe ?
10 bars
Par qui est réalisé l’établissement de manoeuvre pour les manoeuvres courantes ?
Cet établissement est réalisé par la 2e équipe ou le 1er servant, selon les ordres du chef d’agrès ou du COS.
Citer le matériel de base pour le chef d’agrès engin pompe.
● ARI ● Liaison personnelle ● Courroie(s) d’amarre ● OFD ● Radio + Porte-radio ● Sacoche OPE ● Commande en sac
Citer le matériel de base pour le chef d’agrès échelle.
● ARI ● Liaison personnelle ● Courroie(s) d’amarre ● OFD ● Radio + Porte-radio ● Ceinturon échelier avec sa sangle d’amarre ● Masque auxiliaire d’ARI
Citer le matériel de base pour le 1er et/ou 2ème chef.
● ARI ● Liaison personnelle ● Lampe portative ● Courroie(s) d’amarre ● Radio + Porte-radio
Citer le matériel de base pour le 1er et/ou 2ème servant.
● ARI ● Liaison personnelle ● Lampe portative ● Courroie(s) d’amarre ● Ligne guide
Au commandement « Avec la ligne d’attaque EN RECONNAISSANCE ! », quel est le matériel à prendre pour la 1ère équipe ?
● Matériel de base
● 2 tuyaux 45x20 m + 1 lance (1er chef)
● 1 tuyau de 70x20 m avec la division (1er servant)
● Matériel sur ordre
Au commandement « Avec la ligne d’attaque EN RECONNAISSANCE ! », quel est le matériel à prendre pour la 2ème équipe ?
● Matériel de base
● 1 tuyau de 70x20 m (2ème chef)
● 1 tuyau de 70x20 m (2ème servant)
● Matériel sur ordre
Lors de l’établissement de la LDT 33 mm, à quel ordre le conducteur envoie-t-il l’eau ?
« Halte ! »
Au commandement « EN RECONNAISSANCE ! », qui prends le dévidoir et de quel matériel doit-il être muni ?
La 2ème équipe prends le dévidoir avec division.
Au commandement « Pour l’établissement d’une lance sur colonne sèche, EN RECONNAISSANCE ! », quels matériels spécifique prends la 1ère équipe ?
● 1er chef : ◦ 2 tuyaux 45x20 m + 1 lance ◦ 1 tuyau de raccordement 65/50 ●1er servant : ◦ 1 tuyau de 70x20 m avec la division ◦ 1 tuyau de raccordement 50/40
Au commandement « Pour l’établissement d’une lance sur colonne sèche, EN RECONNAISSANCE ! », quels matériels spécifique prends la 2ème équipe ?
● Dévidoir sans division ● 2ème chef : ◦ 1 tuyau de raccordement 65/50 ● 2ème servant : ◦ Si CS 100 mm : division 100/2x50 («Y») ◦ 1 tuyau de raccordement 50/40