118.2 Flashcards
Caractéristiques d’un feu d’habitation ?
CARACTÉRISTIQUES
► présence de gaz et d’électricité
► propagation horizontale possible vers :
• les autres cellules de l’appartement
• les appartements voisins, les couloirs et les
escaliers lorsque la porte de l’appartement en
cause est restée ouverte ou n’a pas résisté
► propagation verticale possible vers les étages par
les escaliers, gaines, courettes, façades, balcons
► dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs et
s’y accumulent
► pour les personnes :
• risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
• tentation de se réfugier sur les toits, balcons et
corniches, voire de se jeter dans le vide
Feu d’habitation, Extinction ?
Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu
dans son volume initial :
EXTINCTION
Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu
dans son volume initial :
► en évitant de le pousser par une action non
coordonnée des lances
► en coupant les propagations
Le feu intéresse un local de petit volume:
Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer
particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de ?
Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer
particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de :
► se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné
notamment auprès du concierge, souvent présent
dans ce type d’immeuble
► n’engager que le personnel strictement nécessaire
à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui
permettant de délivrer au minimum un débit de 500 l/mn,
en ayant préalablement reconnu l’itinéraire de repli
► ne pas stationner dans la circulation horizontale
du niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un
phénomène thermique
► rechercher rapidement les possibilités de
création de sortants et mettre en œuvre la ventilation
opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)
► s’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient
renseigner sur la configuration des lieux, toujours
différente, des niveaux courants
► prendre les plus grandes précautions lors de
l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des
modifications aérauliques brutales
► lors de la reconnaissance de locaux enfumés,
refermer la porte derrière les explorateurs
LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION ?
LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE
PIÈCE DE L’HABITATION
► extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume
d’eau strictement nécessaire et après avoir neutralisé
le risque d’accident thermique
► investissement des locaux ou volumes adjacents
► reconnaissances dans la totalité de l’immeuble
LE FEU S’EST PROPAGÉ À
PLUSIEURS PIÈCES
Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste
ou aux étages, l’attaque est menée en 3 temps, de
préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :
LE FEU S’EST PROPAGÉ À
PLUSIEURS PIÈCES
Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste
ou aux étages, l’attaque est menée en 3 temps, de
préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :
❶ isoler le foyer principal dans son volume initial
❷ combattre les propagations dans toutes les
directions autour du volume initial
❸ compléter le dispositif à l’intérieur de
l’appartement, afin de faciliter la pénétration et d’achever
l’extinction
Les moyens du « renfort habitation » permettent
d’entreprendre rapidement et simultanément ?
Les moyens du « renfort habitation » permettent
d’entreprendre rapidement et simultanément :
► les missions de reconnaissances
► la prise en charge des victimes et des personnes
impliquées
► les opérations d’extinction
DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE
Ils sont entrepris systématiquement pour éviter les
reprises de feu. Pour cette raison, les rondes peuvent
être plus fréquentes. Le déblai et le dégarnissage sont
conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin ?
DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE
► d’éviter la détérioration des objets, dont certains sont
précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable pour leur propriétaire (photos, bibelots, livres anciens, etc.)
► d’optimiser les investigations, dans les meilleures
conditions, de la garde RCCI et de la cellule investigation
après incendie (CIAI) qui est composée :
• du groupe de recherche des causes et des
circonstances des incendies (GRCCI)
• du laboratoire central de la préfecture de police
(LCPP)
► de préserver les scènes soumises à une éventuelle
enquête (Retex, police judiciaire, etc.)
Feu ERP. Caractéristiques.
Le caractère essentiel d’un ERP est la présence de
public, qui méconnaît les lieux et dont la composition,
l’effectif et la vulnérabilité varient en fonction du type
et de la catégorie de l’établissement :
► public de passage dans les magasins, centres
commerciaux, salles d’expositions, etc.
► enfants dans les établissements d’enseignement
► personnes dépendantes dans les établissements
sanitaires
ERP
Le risque principal en cas de feu est donc … ?
Le risque principal en cas de feu est donc la PANIQUE
ERP
Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside
également dans leur implantation. Généralement
installées au rez-de-chaussée d’immeubles :
► elles disposent d’une devanture donnant sur la rue
et d’une arrière-boutique contiguë, dont les ouvertures
peuvent donner sur une cour. On y trouve fréquemment
le logement du commerçant, au-dessus ou au même
niveau que la boutique et en communication avec elle
► les réserves, servant au stockage de la
marchandise et disposant le plus souvent d’accès
distincts, présentent un potentiel calorifique élevé et
sont également en communication avec la surface de
vente
► associés à l’isolement avec les tiers, qui est
souvent insuffisant, tous ces éléments concourent à
favoriser les propagations et le développement du feu,
horizontalement vers les zones de l’établissement et
verticalement, vers les habitations
EXTINCTION en ERP
L’engagement doit être conduit selon les règles
habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des
dispositifs techniques de prévention existants :
EXTINCTION ERP
L’engagement doit être conduit selon les règles
habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des
dispositifs techniques de prévention existants :
► implantation pour l’accès des secours
► dégagements pour les évacuations de personnes
► cloisonnement pour la lutte contre les propagations
► désenfumage pour l’évacuation des fumées
FEUX D’ESPACES CLOS
CARACTÉRISTIQUES ? (définition)
FEUX D’ESPACES CLOS
1. CARACTÉRISTIQUES
Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage.
FEUX D’ESPACE CLOS
Suivant les cas, cet espace peut ?
FEUX D’ESPACE CLOS
Suivant les cas, cet espace peut :
► être indépendant ou non des structures de la
construction
► déboucher sur des communications empruntées
par le public
► comporter des cages d’escalier ou des gaines
pouvant propager le feu et les fumées
► receler des charges calorifiques importantes, des
produits toxiques, inflammables, voire explosifs
► permettre le passage de conduits ou canalisations
de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc.
ESPACE CLOS
LUTTE CONTRE LES
PROPAGATIONS ?
ESPACE CLOS
LUTTE CONTRE LES
PROPAGATIONS
► rechercher tous les accès, conduits et éléments
de construction (gaines, cages d’escaliers, joints de
dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du
feu, parfois jusqu’en partie haute
► fermer les portes
► barrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité)
CAT EXTINCTION D’UN FEUX DE CAGE D’ESCALIER ?
► rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
paniqués
► barrer immédiatement la conduite de gaz montante
de l’immeuble
► ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et les bloquer en
position ouverte
► si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si
nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement
dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et
préparer la progression des porte-lance
► progresser du niveau inférieur du feu vers le haut
avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes
et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour
combattre les réinflammations et terminer l’extinction
Définition d’un feux de cheminée ?
FEUX DE CHEMINÉE
Tout feu existant dans un conduit d’évacuation desservant un foyer est dénommé feu de cheminée.
FEU DE CHEMINEE : EXTINCTION
Elle est souvent longue et difficile en raison de l’étroitesse
et du cheminement irrégulier des conduits.
Après avoir déterminé rapidement le conduit intéressé
par le feu (liaison à la voix par le conduit, envoi de
petits objets à l’intérieur, ordre des conduits sur le
toit), l’extinction se fera de la manière suivante :
► éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre. La
vapeur dégagée par l’extinction peut, dans certains
cas, suffire à éteindre le foyer à l’intérieur du conduit :
• à l’aide d’un miroir, tenté de localiser le foyer à
l’intérieur du conduit
• si l’action n’a pas été suffisante, procéder à
l’extinction complète sur toute la hauteur du
conduit, en déversant de l’eau par petites
quantités (éviter un refroidissement trop rapide du
conduit, ce qui pourrait provoquer son éclatement)
le long des parois internes du conduit au moyen
du seau-pompe ou de la LDT en jet diffusé. Cette
manœuvre nécessite au préalable de protéger
l’âtre des déversements d’eau mélangée de suie,
et de mettre en place un dispositif de liaison (canal
tactique par exemple) entre les deux extrémités du
conduit, afin de coordonner l’envoi de l’eau
► s’il persiste un point de chaleur anormale et
inaccessible depuis une trappe de ramonage, il
pourra être nécessaire de pratiquer une trouée
de dégagement. Cette trouée, dont la section doit
permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition,
sera réalisée légèrement en dessous du point où la
chaleur est la plus intense
Dans tous les cas, le conduit devra être reconnu sur
toute sa hauteur au moyen de la caméra thermique, pour
s’assurer qu’il n’existe pas de fissures dans lesquelles se
seraient insinués des points chauds.
En raison des risques importants de dégagement de
monoxyde de carbone, il est nécessaire de procéder à
des relevés fréquents au moyen du détecteur multigaz
dans tous les locaux adjacents au conduit.
Après l’extinction complète, il convient de mettre en place
un service de rondes jusqu’au refroidissement complet
du conduit.
CAT Extinction d’un feu de façade ?
EXTINCTION Feu de Façade:
► rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
paniqués
► barrer le gaz sur rue
► ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès de secours et les bloquer en position ouverte
► l’attaque est réalisée par l’intérieur selon les règles
habituelles, mais aussi de plain-pied et au moyen des
échelles afin d’éviter la propagation rapide du sinistre
et de limiter la production de fumée qui s’engouffre à
chaque niveau par les baies brisées
► reconnaître tous les locaux
► porter une attention particulière au dégarnissage
des parties de façade non brûlées. L’utilisation de la
caméra thermique est fortement conseillée
Feux de Terrasse:
Le principal danger réside en la présence de … ?
Feux de Terrasse:
Le principal danger réside en la présence de bouteilles de gaz
Feux de combles:
Origine d’un feu de comble ?
Découverte d’un feu de comble ?
C’est pourquoi, les feux qui y prennent naissance et
qui ont le plus souvent pour origine UNE DEFECTUOSITE DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE, ne sont découverts que TARDIVEMENT et peuvent rapidement se propager sans que l’on ne s’en aperçoive au début de l’intervention (même principe que les feux de mur en pan de bois ou de gaine).
Les éléments de construction sont très variés quant
aux matériaux employés et aux modes de pose. Les
habitations modernes comprennent de plus en plus
souvent :
Les éléments de construction sont très variés quant
aux matériaux employés et aux modes de pose. Les
habitations modernes comprennent de plus en plus
souvent :
► des matériaux synthétiques pour l’isolation
acoustique et thermique (mousses de polyuréthane ou
de polystyrène)
► des cloisons en préfabriqué, à pose rapide et en
matériaux légers
► des faux-plafonds, qui cachent le passage de
canalisations et de fils et masquent les défauts de
recoupement entre locaux ou étages
Dans les constructions plus ancienne
7) FEU DE PSC
Avec l’évolution des nouvelles technologies, la
Brigade doit prendre en compte l’apparition des
véhicules électriques dans les PSC :
7) FEU DE PSC
Avec l’évolution des nouvelles technologies, la
Brigade doit prendre en compte l’apparition des
véhicules électriques dans les PSC :
► soit en station de charges, pouvant regrouper
jusqu’à 10 véhicules
► soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et
dans tous les PSC
7) FEU DE PSC
La situation à l’arrivée des secours peut être
particulièrement défavorable, avec notamment :
7) FEU DE PSC
La situation à l’arrivée des secours peut être
particulièrement défavorable, avec notamment :
► un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés
► un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés
► un effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse
l’attaque au niveau sinistré
► une température élevée entrainant une fragilisation
de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le
cas échéant
► éventuellement une notion de victimes à l’intérieur
du parc
7) FEU DE PSC:
La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2
impératifs :
La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2
impératifs :
► l’engagement des moyens le plus rapidement
possible, afin de réduire au maximum l’échauffement
des véhicules soumis au rayonnement, les dégradations
de la structure et l’extension du sinistre
► la sécurité du personnel : le COS doit veiller à
engager le personnel strictement nécessaire à la
localisation du foyer, en respectant les prescriptions
du BSP 200.11, partie « engagement d’une équipe en
reconnaissance d’attaque »
7) FEU DE PSC
Moyens de secours. Certains éléments d’ordre général
méritent d’être pris en compte par le COS :
► la stabilité au feu des planchers intermédiaires d’un PSC peut varier de une 1/2 heure à 1h30, même en IGH. Il faut donc que le COS prenne en compte un risque possible d’effondrement de la dalle supérieure au foyer notamment si elle est surchargée (toiture terrasse ou surcharge du niveau).
► les PSC peuvent disposer de moyens de secours
type colonnes sèches et/ou système d’extinction
automatique à eau
► les PSC ayant plus d’un niveau peuvent être
également dotés de moyens de désenfumage
mécanique dont les commandes manuelles sont en
général situées au niveau de la rampe d’accès du parc
► la coupure de l’alimentation générale doit rester
exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le
désenfumage mécanique du PSC
7) FEU DE PSC PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC:
Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :
PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC
Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :
► une propagation horizontale rapide, du fait de
la proximité des véhicules, de la présence éventuelle
de cloisons métalliques (boxes grillagés), voire de
stockages anarchiques (fort potentiel calorifique)
► une propagation verticale par les joints de
dilatation et/ou les gaines techniques (absence de
recoupement)
► une propagation descendante par les écoulements
d’hydrocarbures au travers de la dalle fissurée ou
déstructurée
► un risque d’envahissement par les fumées des
niveaux supérieurs du PSC (via les rampes d’accès
des véhicules) et/ou des cages d’escaliers des
bâtiments en superstructure (absence ou défectuosité
de l’isolement), car les PSC se trouvent en règle
générale sous un bâtiment
► la présence d’éventuelles victimes dans les étages
supérieurs, car les fumées peuvent se propager par les
conduits d’évacuation des eaux usées en PVC, détruits
par la chaleur, mais également dans les voitures et
les SAS qui servent parfois d’hébergement à une
population défavorisée
► différents types de motorisation des véhicules, tels
que essence, diesel, GPL, GNV ou électrique et très
prochainement, hydrogène
7) FEU DE PSC
Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la
maîtrise de 6 éléments primordiaux :
7) FEU DE PSC
Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la
maîtrise de 6 éléments primordiaux :
► une prise en compte des moyens de secours
propres à l’établissement
► des reconnaissances approfondies dans
l’ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants
► une localisation rapide du foyer (CTHE)
► une attaque massive du foyer
► l’utilisation du désenfumage mécanique du PSC,
lorsqu’il existe, ou de nos moyens de ventilations
propres, qui permet d’abaisser la température,
d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances
► une utilisation de la mousse qui peut s’avérer
judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas,
attaque « classique » impossible (demande du groupe
mousse ventilation GMV)
7) FEU DE PSC:
l’emballement des batteries (inflammation) qui
survient approximativement …… après le début
du sinistre
7) FEU DE PSC:
l’emballement des batteries (inflammation) qui
survient approximativement 45min après le début
du sinistre.
7) FEU DE PSC
Les stations implantées en dessous du
1er sous-sol doivent être protégées par …… .
7) FEU DE PSC
Les stations implantées en dessous du
1er sous-sol doivent être protégées par un
système d’extinction automatique à eau.
7) FEU DE PSC
UTILISATION DE LA VENTILATION
LORS D’UN FEU DE PSC ?
7) FEU DE PSC
UTILISATION DE LA VENTILATION
LORS D’UN FEU DE PSC
- Si le PSC est doté d’une installation de désenfumage
mécanique, le COS la fait mettre en œuvre, même si le
foyer n’est pas découvert. (mise en œuvre GV) - La ou les rampes d’accès devront être ouvertes afin de
faciliter l’évacuation des fumées et la mise en place de
l’extraction immersive
7) FEU DE PSC
Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la
localisation du sinistre, il doit :
7) FEU DE PSC
Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la
localisation du sinistre, il doit :
► s’appuyer sur la présence éventuelle d’un poste de
surveillance avec ou sans caméras, d’un gardien, d’un
résident ayant une bonne connaissance des lieux, etc.
► se munir d’un plan affiché dans un hall, un sas, le
parc ou la rampe
► couper l’alimentation électrique des éventuelles
stations de charges des véhicules électriques
► barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau
sinistré
7) FEU DE PSC:
RAPPELS CONCERNANT
L’UTILISATION DE LA MOUSSE
1) La mousse agit par ….., …….,
……… et …….. .
2) 3 taux de foisonnement existent :
RAPPELS CONCERNANT
L’UTILISATION DE LA MOUSSE
1) La mousse agit par isolement, étouffement,
refroidissement et diminution du rayonnement.
2) 3 taux de foisonnement existent :
► bas (0 à 20)
► moyen (20 à 200)
► haut (> 200, « grosses bulles »)
TITRE 8 - FEUX DE CLASSE A – FEUX SECS
Ils présentent 2 modes de combustion :
8) Feux de classe A - Feux sec
Ils présentent 2 modes de combustion :
► combustion vive, avec flammes
► combustion lente, sans flamme visible, mais avec
formation de braises incandescentes
TITRE 8 - FEUX DE CLASSE A – FEUX SECS
Il s’agit dans ce cas de feux « couvants ». L’extinction
complète, qui s’effectue généralement à l’eau,
comprend en général 2 phases :
► la cessation de la combustion vive (abattage des
flammes)
► la cessation de la combustion lente (noyage des
braises)
TITRE 9 - FEUX DE CLASSE B – FEUX GRAS
Moyens d’extinctions pour:
- LIQUIDES INFLAMMABLES NON
MISCIBLES À L’EAU (ESSENCES,
HUILES, ÉTHERS, PÉTROLE) - LIQUIDES INFLAMMABLES
MISCIBLES À L’EAU (ALCOOLS,
ACIDES…) - SOLIDES LIQUÉFIABLES
(PLASTIQUES, CAOUTCHOUC,
GOUDRONS…)
1) Non miscibles à l’eau => Eau en jet diffusé pour faible étendue.
Sinon, les 2 agents extincteurs les plus efficaces sont la poudre
pour les feux de faible importance et la mousse pour les
nappes de grande superficie.
2) Miscibles à l’eau => Eau en jet diffusé pour faible étendue. L’utilisation de la mousse est possible en vérifiant la compatibilité de l’émulseur.
Pour les feux plus importants,
le CO2 et la poudre sont les meilleurs agents
d’extinction.
3) Solides liquéfiables => Généralement avec de l’eau et si besoin de la mousse.
Citez les différentes classes de feux ?
Feux de classe A = Feux Sec
Feux de classe B = Feux Gras (liquides et solides liquéfiables)
Feux de classe C = Feux de Gaz
Feux de classe D = Feux de métaux
Feux de classe F = Feu d’auxiliaire de cuisson
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Ce sont les feux de gaz tels que ?
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Ce sont les feux de gaz tels que :
► gaz naturels
► gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane)
► autres produits à l’état gazeux (produits chimiques,
gaz rares, etc.)
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Ils se caractérisent par ?
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Ils se caractérisent par ?
► un très fort dégagement calorifique susceptible de
propager l’incendie par simple rayonnement
► un danger potentiel d’explosion consécutif à
la présence de poches gazeuses créées avant
l’inflammation ou de gaz stockés à proximité du sinistre
dont les récipients ont chauffés
► un dégagement de vapeurs toxiques, dans le cas
de produits chimiques gazeux
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Cependant, en cas d’absolue nécessité d’extinction,
l’agent extincteur à employer est …. . S’il s’agit d’une fuite de gaz de ville, l’extinction ne
sera effectuée qu’en collaboration avec …… .
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ
Cependant, en cas d’absolue nécessité d’extinction,
l’agent extincteur à employer est la poudre polyvalente A,
B et C. S’il s’agit d’une fuite de gaz de ville, l’extinction ne
sera effectuée qu’en collaboration avec les techniciens
de Gaz de France.
TITRE 11 - FEUX DE CLASSE D – FEUX DE MÉTAUX
Les feux de classe D concernent les métaux (sodium,
magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.),
qui sont toxiques par ……, ……. ou ……. . Leur combustion est généralement …….. et
…….. .
La plupart de ces métaux réagit violemment
……., en provoquant un dégagement
…….. qui crée un risque d’explosion.
!
Certains métaux, comme le sodium, le magnésium,
le potassium ou encore le phosphore blanc, peuvent
s’enflammer spontanément en présence de l’air, voire
exploser. D’autres ne peuvent le faire que lorsqu’ils sont
réduits à l’état de poudre ou de copeaux (aluminium par
exemple).
Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au
moyen ………………. . Seuls sont à employer des
agents d’extinction …… (poudre, sable, terre, ciment).
Dans tous les cas, le COS se conforme également aux
prescriptions liées au risque chimique (Partie 3, Titre 3,
§ 3).
TITRE 11 - FEUX DE CLASSE D – FEUX DE MÉTAUX
Les feux de classe D concernent les métaux (sodium,
magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.),
qui sont toxiques par inhalation, ingestion ou simple
contact. Leur combustion est généralement violente et
très luminescente.
La plupart de ces métaux réagit violemment
à l’eau, en provoquant un dégagement
d’hydrogène qui crée un risque d’explosion.
!
Certains métaux, comme le sodium, le magnésium,
le potassium ou encore le phosphore blanc, peuvent
s’enflammer spontanément en présence de l’air, voire
exploser. D’autres ne peuvent le faire que lorsqu’ils sont
réduits à l’état de poudre ou de copeaux (aluminium par
exemple).
Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au
moyen d’eau ou de mousse. Seuls sont à employer des
agents d’extinction secs (poudre, sable, terre, ciment).
Dans tous les cas, le COS se conforme également aux
prescriptions liées au risque chimique (Partie 3, Titre 3,
§ 3).
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT
VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE
Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants ?
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT
Le risque réside en la présence combinée ou non
des éléments suivants :
► réservoir d’hydrocarbure (supercarburant, gazole,
E85)
► réservoir sous pression (gaz naturel, gaz de pétrole
liquéfié, hydrogène carburant ou alimentant une pile à
combustible, azote, air comprimé), qui crée un risque
d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une
torchère
► plancher de batteries ou un générateur thermique
fournissant l’énergie sur les véhicules électriques
susceptibles de présenter un risque électrique et
de générer des feux aux comportements parfois
radicalement différents
► huile et pneumatiques
► matières plastiques en quantité plus ou moins
importante pour ce qui concerne l’aménagement de
l’habitacle
► dispositifs pyrotechniques (airbag, pré-tensionneurs
de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et
d’absorbeurs à air comprimé au niveau des parechocs, susceptibles de se déclencher spontanément
sous l’effet de l’élévation de température
► matières transportées, plus ou moins dangereuses
et plus ou moins bien signalées
► bornes de charge électrique délivrant du courant
alternatif
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT
Citez la règle des 4 “I” ?
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT
Les 4 “I”:
► Identifier le véhicule et ses caractéristiques
► Inspecter les éléments constitutifs
► Interdire les actions potentiellement dangereuses
► Intervenir conformément à chaque type de
motorisation
TRANSPORT FERROVIAIRE
En cas d’incendie, le risque réside essentiellement
dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus
souvent, électrique:
La distribution se fait ?
En cas d’incendie, le risque réside essentiellement
dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus
souvent, électrique.
La distribution se fait :
► par ligne aérienne de contact (câbles sous tension) :
la transmission se fait au moyen de pantographes ou
de perches (tramway ou train)
► au niveau du sol (rails de traction) : la transmission
se fait par l’intermédiaire de frotteurs (métro)
TRANSPORT FERROVIAIRE
En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire
entreprendre l’extinction qu’après la coupure de
l’alimentation électrique, pour éviter la formation
d’arcs électriques et le risque d’électrisation des
porte-lance :
1) ► abaissement du pantographe ou retrait du frotteur ?
2) ► confirmation de coupure à distance de l’alimentation ?
3) Dans tous les cas ….. ?
TRANSPORT FERROVIAIRE
► abaissement du pantographe ou retrait du frotteur :
attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs
uniquement
► confirmation de coupure à distance de l’alimentation :
attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse,
à l’aide de lances à main
Dans tous les cas, calage du train ou actionnement des freins manuels.
AÉRONEFS
Les opérations d’extinction comprennent simultanément ?
AÉRONEFS
Les opérations d’extinction comprennent simultanément :
► l’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant)
réalisée au moyen de la mousse ou de la poudre
► l’attaque des parties métalliques, entièrement
réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut
être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale
n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les
éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des
poudres spéciales ou du ciment
► l’attaque des aménagements intérieurs
(ameublement, sièges, coussins, etc.) est à effectuer
au moyen de jets diffusés
► l’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être
conduite par les moyens ordinaires
BATEAUX OU PÉNICHES
1) La principale préoccupation du COS doit être la ….
…………. amenés à progresser sur les ponts.
2) Les feux de bateau et de péniche, dès lors
qu’ils intéressent les parties en infrastructure,
sont assimilables à …….. et
sont traités comme tels.
BATEAUX OU PÉNICHES
1) La principale préoccupation du COS doit être la sécurité
des intervenants amenés à progresser sur les ponts.
2) Les feux de bateau et de péniche, dès lors
qu’ils intéressent les parties en infrastructure,
sont assimilables à des feux de sous-sols et
sont traités comme tels.
TRANSPORT DE MATIÈRES
DANGEREUSES
En règle générale il faut se conformer à la MGO
NRBC et notamment ?
TRANSPORT DE MATIÈRES
DANGEREUSES
En règle générale il faut se conformer à la MGO
NRBC et notamment :
► se renseigner immédiatement sur le produit, ses
caractéristiques et les moyens d’extinction à employer
(auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit
et auprès du CO, qui dispose d’une base de données
sur les produits)
► caler le véhicule
► délimiter un périmètre de sécurité
► établir des moyens d’extinction autour du véhicule,
en tenant compte de la pente de la voirie et du sens
du vent
► protéger la zone voisine si elle est menacée
► créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des
tranchées pour empêcher le liquide de se répandre
► entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés
au produit
► demander le service des égouts, de la voirie, et le
laboratoire central d’urgence
► si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est
pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des
secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :
• soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir
progressivement
• soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
La difficulté est accrue par ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
La difficulté est accrue par :
► l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
► l’impossibilité pour les victimes de manifester leur
présence
► le risque de décès pour les personnes ensevelies
par :
• asphyxie dans des volumes clos
• manque de soins
• écrasement de membre (crush syndrome)
• privation d’aliments
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement
au cours des opérations de recherche ou de
sauvetage, du fait ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement
au cours des opérations de recherche ou de
sauvetage, du fait :
► de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des
ruines dans la zone d’action
► du non-respect des mesures de sécurité pendant
les recherches
► des chutes de matériaux
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :
► procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir
des renseignements sur le recensement des victimes
potentielles
► procéder selon la chronologie d’une opération de
sauvetage déblaiement :
• à la recherche des victimes de surface
• à la recherche dans les parties peu endommagées
• aux recherches approfondies et aux localisations
de victimes non visibles
• à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des
décombres
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Pendant l’opération, il faut ?
Pendant l’opération, il faut :
► demander les moyens RSMU adaptés
► utiliser les moyens de localisation de victimes
(détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques)
► n’engager dans les éboulis que le minimum de
personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides
► dans les zones de recherche ou dans les zones de
sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent
ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans
lesquelles sont recherchées les victimes, après avis
des spécialistes « sauvetage-déblaiement »
► amarrer le personnel effectuant des missions
d’exploration, de recherche ou de dégagement sous
les décombres, en étant particulièrement vigilant en
présence de sols meubles
► garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches
d’atmosphère explosible ou irrespirable
► si des trouées sont faites pour accéder à des
victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent
causer de nouveaux éboulements
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE
Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :
► d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce
qui nécessite un service d’ordre important
► d’exiger le silence en toutes circonstances