118.2 Flashcards
Feu d’habitation: Comment est conduite l’extinction lors d’un feu d’habitation?
Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :
- en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances ;
- en coupant les propagations
CAT devant l’impossibilité d’ouvrir la porte d’entrée de l’appartement ?feu habitation
- établir une lance en eau en attente devant la porte d’entrée ;
- mettre la VO en manœuvre (surpression au niveau de la porte d’entrée) ;
- localiser tous les sortants par lesquels le feu est susceptible de se propager (fenêtre située à l’arrière, en courette, en puits de lumière) ;
- ne pas se trouver face à la fenêtre (effet thermique) ;
- ne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur ;
- s’il y a plusieurs fenêtres, créer un ouvrant afin de permettre l’expulsion des gaz chaud
CARACTERISTIQUES FEU HABITATION
présence de gaz et d’électricité ;
ªªpropagation horizontale possible vers :
ÂÂ les autres cellules de l’appartement ;
ÂÂ les appartements voisins, les couloirs
et les escaliers lorsque la porte de l’appartement
en cause est restée ouverte ou n’a
pas résisté ;
ªªpropagation verticale possible vers les
étages par les escaliers, gaines, courettes,
façades, balcons ;
ªªdans les immeubles anciens, les appartements
ouvrent généralement directement
sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie
pour le passage des gaz chauds et des
fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs
et s’y accumulent ;
ªªpour les personnes :
ÂÂ risque de ne pouvoir évacuer l’appartement
;
ÂÂ tentation de se réfugier sur les toits,
balcons et corniches, voire de se jeter dans
le vide.
Missions des moyens du renfort habitation?
les missions de reconnaissances ;
- la prise en charge des victimes et des personnes impliquées ;
- les opérations d’extinction
Qu’est ce que le GRCCI?
Groupe de recherche des causes et des circonstances des incendies
Définition d’espace clos
Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage
En quoi consiste la lutte contre les propagations
rechercher tous les accès, conduits et éléments de construction (gaines, cages d’escaliers, joints de dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du feu, parfois jusqu’en partie haute ;
- fermer les portes ;
- barrer toutes les conduites de fluides (gaz, hydrocarbures, électricité).
L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser
le feu vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention
existants qui sont ? ERP
ªimplantation pour l’accès des secours ;
ªªdégagements pour les évacuations de personnes ;
ªªcloisonnement pour la lutte contre les propagations ;
ªªdésenfumage pour l’évacuation des fumées.
Suivant les cas, les espaces clos peuvent
ªêtre indépendant ou non des structures de la construction ;
ªªdéboucher sur des communications empruntées par le public ;
ªªcomporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées ;
ªªreceler des charges calorifiques importantes, des produits toxiques, inflammables, voire
explosifs ;
ªªpermettre le passage de conduits ou canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité,
etc.
les 2 types d extinctions d un feu d espace clos
par penetration et par l exterieur
CAT extinction des feux verticaux?
Rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants paniqués ;
*barrer immédiatement la conduite de gaz montante de l’immeuble ;
*ramener dès que possible les cabines d’ascenseur au niveau d’accès des secours et les bloquer en position ouverte2 ;
*si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des
porte-lance ;
*progresser du niveau inférieur du feu vers le haut avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour combattre les ré-inflammations et terminer l’extinction
Dans quelle phase de l’intervention intervient le refroidissement des bouteilles de gaz?
Le refroidissement des bouteilles de gaz fait partie intégrante de l’attaque. Entrepris dès leur découverte, il est poursuivi jusqu’à complet refroidissement.
Ne pas les bouger jusqu’à l’arrivée du LCPP.
Le feu de parc de stationnement couvert doit répondre à deux impératifs?
l’engagement des moyens le plus rapidement possible, car plus l’attaque du feu se fait tardivement, plus le sinistre peut s’étendre aux autres niveaux et/ou compartiments ;
*la sécurité du personnel : le COS doit veiller à engager le personnel strictement nécessaire à la recherche du foyer, en respectant les prescriptions du BSP 200.11, partie « Engagement d’une équipe en reconnaissance d’attaque ».
A son arrivée le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 5 éléments primordiaux :PSC
une découverte rapide du foyer ;
- une attaque massive du foyer ;
- une utilisation optimale des moyens de ventilation ;
- des reconnaissances approfondies dans le PSC et dans les bâtiments attenants ;
- une utilisation conseillée de la mousse, souvent efficace lors de feux de PSC.
Reconnaissances d’attaque lors d’un feu de psc
ªles cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x)
sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ;
ªªplacer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ;
ªªeffectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau
sinistré, afin de localiser le foyer ;
ªªdans l’impossibilité d’une reconnaissance d’attaque au niveau sinistré (température trop
élevée), effectuer une reconnaissance périphérique (cf. nota) depuis la dalle supérieure.
Dans ce cas, l’action d’au moins une lance dans le niveau sinistré permet de « refroidir »
l’atmosphère et de préparer la mise en oeuvre des lances à mousse, le cas échéant.
Reconnaissances périphériques lors d’un feu de psc
la caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations
;
ªªsi la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles
réguliers des niveaux directement inférieur et supérieur (propagation possible par des
fissures, des joints de dilatation, ou du fait de l’absence de joint dans ou entre les dalles…) ;
ªªsignaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure
Quel sont les différents taux de foisonnement qu’il existe?
Trois taux de foisonnement existent : bas (0 à 20), moyen (20 à 200) et haut (> 200, « grosses bulles
La mousse agit par
isolement, par étouffement, par refroidissement et par diminution
du rayonnement.
Les feux de classe A. Il existe deux types de combustion
combustion vive, avec flammes ;
*combustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes
Qui sont les feux de classe C
gaz naturels ;
- gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ;
- autres produits à l’état gazeux (produits chimiques, gaz rares, e
les feux de metaux ne doivent en aucun cas etre eteint par
en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse.
sur les feux de vehicule a l air libre Le risque réside en la présence
d’un réservoir d’hydrocarbure
(supercarburant, gazole, gaz naturel
véhicule ou gaz de pétrole liquéfié), qui
crée un risque d’explosion ou de violente
aggravation du feu ;
ªªd’un plancher de batteries ou d’un
générateur thermique fournissant l’énergie
sur les véhicules électriques, susceptible
de provoquer un choc électrique ;
ªªd’huile et de pneumatiques ;
ªªde matières plastiques en quantité plus
ou moins importante dans l’habitacle ;
ªªde dispositifs pyrotechniques (air-bag,
prétensionneurs de ceinture, arceaux
automatiques de sécurité) et d’absorbeurs
à air comprimé au niveau des parechocs,
susceptibles de se déclencher
spontanément sous l’effet de l’élévation de
température et potentiellement fragilisés
en cas de choc important ;
ªªde matières transportées, plus ou moins
dangereuses et plus ou moins bien
signalées.
cat S’AGISSANT D’UN FEU DÉVELOPPÉ OU LORSQUE L’ALIMENTATION AU GPL OU AU GNV
N’EST PAS ÉCARTÉE AVEC CERTITUDE
ªfaire délimiter par les services de police un périmètre de sécurité pour interdire les
zones à l’air libre directement menacées (prioritairement les zones situées dans l’axe du
véhicule) ;
ªªfaire coiffer systématiquement l’ARI par le personnel d’attaque ;
ªªne débuter l’attaque que lorsque son engin est alimenté (sauf s’il s’agit d’un EP dont la
réserve d’eau est d’au moins 3 000 litres) ;
ªªfaire réaliser l’approche par l’avant du véhicule et en dehors de son axe ;
ªªfaire procéder à l’attaque au moyen de 2 lances :
ÂÂ en rabattant les flammes de loin, en jet droit (lance 500 l/mn), pour figer le risque ;
ÂÂpuis, en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression (lance
500 l/mn rétrogradée à 330 l/mn), jusqu’à ce que la deuxième lance (LDT ou 180 l/mn)
prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première
procède au refroidissement du réservoir ;
ªªs’assurer de la protection du personnel derrière des abris de fortune (mur, véhicule,
mobilier urbain…).