118.2 Flashcards

1
Q

Feu d’habitation: Comment est conduite l’extinction lors d’un feu d’habitation?

A

Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

  • en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances ;
  • en coupant les propagations
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2
Q

CAT devant l’impossibilité d’ouvrir la porte d’entrée de l’appartement ?feu habitation

A
  • établir une lance en eau en attente devant la porte d’entrée ;
  • mettre la VO en manœuvre (surpression au niveau de la porte d’entrée) ;
  • localiser tous les sortants par lesquels le feu est susceptible de se propager (fenêtre située à l’arrière, en courette, en puits de lumière) ;
  • ne pas se trouver face à la fenêtre (effet thermique) ;
  • ne pas pénétrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par l’extérieur ;
  • s’il y a plusieurs fenêtres, créer un ouvrant afin de permettre l’expulsion des gaz chaud
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3
Q

CARACTERISTIQUES FEU HABITATION

A

présence de gaz et d’électricité ;
ªªpropagation horizontale possible vers :
ÂÂ les autres cellules de l’appartement ;
ÂÂ les appartements voisins, les couloirs
et les escaliers lorsque la porte de l’appartement
en cause est restée ouverte ou n’a
pas résisté ;
ªªpropagation verticale possible vers les
étages par les escaliers, gaines, courettes,
façades, balcons ;
ªªdans les immeubles anciens, les appartements
ouvrent généralement directement
sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie
pour le passage des gaz chauds et des
fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs
et s’y accumulent ;
ªªpour les personnes :
ÂÂ risque de ne pouvoir évacuer l’appartement
;
ÂÂ tentation de se réfugier sur les toits,
balcons et corniches, voire de se jeter dans
le vide.

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4
Q

Missions des moyens du renfort habitation?

A

les missions de reconnaissances ;

  • la prise en charge des victimes et des personnes impliquées ;
  • les opérations d’extinction
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5
Q

Qu’est ce que le GRCCI?

A

Groupe de recherche des causes et des circonstances des incendies

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6
Q

Définition d’espace clos

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage

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7
Q

En quoi consiste la lutte contre les propagations

A

rechercher tous les accès, conduits et éléments de construction (gaines, cages d’escaliers, joints de dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du feu, parfois jusqu’en partie haute ;

  • fermer les portes ;
  • barrer toutes les conduites de fluides (gaz, hydrocarbures, électricité).
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8
Q

L’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser
le feu vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositifs techniques de prévention
existants qui sont ? ERP

A

ªimplantation pour l’accès des secours ;
ªªdégagements pour les évacuations de personnes ;
ªªcloisonnement pour la lutte contre les propagations ;
ªªdésenfumage pour l’évacuation des fumées.

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9
Q

Suivant les cas, les espaces clos peuvent

A

ªêtre indépendant ou non des structures de la construction ;
ªªdéboucher sur des communications empruntées par le public ;
ªªcomporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées ;
ªªreceler des charges calorifiques importantes, des produits toxiques, inflammables, voire
explosifs ;
ªªpermettre le passage de conduits ou canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité,
etc.

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10
Q

les 2 types d extinctions d un feu d espace clos

A

par penetration et par l exterieur

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11
Q

CAT extinction des feux verticaux?

A

Rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants paniqués ;
*barrer immédiatement la conduite de gaz montante de l’immeuble ;
*ramener dès que possible les cabines d’ascenseur au niveau d’accès des secours et les bloquer en position ouverte2 ;
*si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et préparer la progression des
porte-lance ;
*progresser du niveau inférieur du feu vers le haut avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour combattre les ré-inflammations et terminer l’extinction

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12
Q

Dans quelle phase de l’intervention intervient le refroidissement des bouteilles de gaz?

A

Le refroidissement des bouteilles de gaz fait partie intégrante de l’attaque. Entrepris dès leur découverte, il est poursuivi jusqu’à complet refroidissement.
Ne pas les bouger jusqu’à l’arrivée du LCPP.

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13
Q

Le feu de parc de stationnement couvert doit répondre à deux impératifs?

A

l’engagement des moyens le plus rapidement possible, car plus l’attaque du feu se fait tardivement, plus le sinistre peut s’étendre aux autres niveaux et/ou compartiments ;
*la sécurité du personnel : le COS doit veiller à engager le personnel strictement nécessaire à la recherche du foyer, en respectant les prescriptions du BSP 200.11, partie « Engagement d’une équipe en reconnaissance d’attaque ».

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14
Q

A son arrivée le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 5 éléments primordiaux :PSC

A

une découverte rapide du foyer ;

  • une attaque massive du foyer ;
  • une utilisation optimale des moyens de ventilation ;
  • des reconnaissances approfondies dans le PSC et dans les bâtiments attenants ;
  • une utilisation conseillée de la mousse, souvent efficace lors de feux de PSC.
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15
Q

Reconnaissances d’attaque lors d’un feu de psc

A

ªles cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention pour déterminer le(s) niveau(x)
sinistré(s), ainsi que les niveaux enfumés (attention, il peut y avoir plusieurs foyers) ;
ªªplacer systématiquement un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès ;
ªªeffectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique dans le niveau
sinistré, afin de localiser le foyer ;
ªªdans l’impossibilité d’une reconnaissance d’attaque au niveau sinistré (température trop
élevée), effectuer une reconnaissance périphérique (cf. nota) depuis la dalle supérieure.
Dans ce cas, l’action d’au moins une lance dans le niveau sinistré permet de « refroidir »
l’atmosphère et de préparer la mise en oeuvre des lances à mousse, le cas échéant.

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16
Q

Reconnaissances périphériques lors d’un feu de psc

A

la caméra thermique doit également être utilisée pour rechercher d’éventuelles propagations
;
ªªsi la recherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles
réguliers des niveaux directement inférieur et supérieur (propagation possible par des
fissures, des joints de dilatation, ou du fait de l’absence de joint dans ou entre les dalles…) ;
ªªsignaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure

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17
Q

Quel sont les différents taux de foisonnement qu’il existe?

A

Trois taux de foisonnement existent : bas (0 à 20), moyen (20 à 200) et haut (> 200, « grosses bulles

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18
Q

La mousse agit par

A

isolement, par étouffement, par refroidissement et par diminution
du rayonnement.

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19
Q

Les feux de classe A. Il existe deux types de combustion

A

combustion vive, avec flammes ;

*combustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes

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20
Q

Qui sont les feux de classe C

A

gaz naturels ;

  • gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ;
  • autres produits à l’état gazeux (produits chimiques, gaz rares, e
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21
Q

les feux de metaux ne doivent en aucun cas etre eteint par

A

en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse.

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22
Q

sur les feux de vehicule a l air libre Le risque réside en la présence

A

d’un réservoir d’hydrocarbure
(supercarburant, gazole, gaz naturel
véhicule ou gaz de pétrole liquéfié), qui
crée un risque d’explosion ou de violente
aggravation du feu ;
ªªd’un plancher de batteries ou d’un
générateur thermique fournissant l’énergie
sur les véhicules électriques, susceptible
de provoquer un choc électrique ;
ªªd’huile et de pneumatiques ;
ªªde matières plastiques en quantité plus
ou moins importante dans l’habitacle ;
ªªde dispositifs pyrotechniques (air-bag,
prétensionneurs de ceinture, arceaux
automatiques de sécurité) et d’absorbeurs
à air comprimé au niveau des parechocs,
susceptibles de se déclencher
spontanément sous l’effet de l’élévation de
température et potentiellement fragilisés
en cas de choc important ;
ªªde matières transportées, plus ou moins
dangereuses et plus ou moins bien
signalées.

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23
Q

cat S’AGISSANT D’UN FEU DÉVELOPPÉ OU LORSQUE L’ALIMENTATION AU GPL OU AU GNV
N’EST PAS ÉCARTÉE AVEC CERTITUDE

A

ªfaire délimiter par les services de police un périmètre de sécurité pour interdire les
zones à l’air libre directement menacées (prioritairement les zones situées dans l’axe du
véhicule) ;
ªªfaire coiffer systématiquement l’ARI par le personnel d’attaque ;
ªªne débuter l’attaque que lorsque son engin est alimenté (sauf s’il s’agit d’un EP dont la
réserve d’eau est d’au moins 3 000 litres) ;
ªªfaire réaliser l’approche par l’avant du véhicule et en dehors de son axe ;
ªªfaire procéder à l’attaque au moyen de 2 lances :
ÂÂ en rabattant les flammes de loin, en jet droit (lance 500 l/mn), pour figer le risque ;
ÂÂpuis, en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression (lance
500 l/mn rétrogradée à 330 l/mn), jusqu’à ce que la deuxième lance (LDT ou 180 l/mn)
prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première
procède au refroidissement du réservoir ;
ªªs’assurer de la protection du personnel derrière des abris de fortune (mur, véhicule,
mobilier urbain…).

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24
Q

CAT feu de véhicule électrique?

A

créer un périmètre de sécurité ;

  • demander une CMIC ;
  • intervenir sous ARI ;
  • extinction à l’eau ou à la mousse : respecter une distance minimum de deux mètres entre la lance et le véhicule. Des extincteurs à poudre peuvent être également utilisés (respecter les préconisations d’emploi) ;
  • contenir si possible les eaux d’extinction ;
  • ne jamais toucher les câbles à haute tension de couleur vive (orange) ;
  • toujours considérer le risque électrique comme étant présent : pas de dégarnissage ;
  • éviter tout contact avec les produits en provenance de la batterie. Le cas échéant, contacter sans délai la coordination médicale délai et donner les premiers soins.
25
Q

moyen ferroviaire l alimentation electrique se fait

A

ligne aérienne de contact

niveau du sol

26
Q

Feu sur transport ferroviaire l extinction n est entreprise que l orsque ?

A

abaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens
portatifs uniquement ;
ªªconfirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau
ou à la mousse, à l’aide de lances à main.

27
Q

Les opérations d’extinction d’aeronefs comprennent simultanément

A

ªl’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisées de la mousse ou de la poudre ;
ªªl’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement
peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen
de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres
spéciales ou du ciment ;
ªªl’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, ect.) est à effectuer
au moyen de jets diffusés ;
ªªL’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires.

28
Q

Personne tombé en profondeur: Mission à effectuer avant l’opération par le secouriste?

A

chercher à entrer en contact avec la personne ;
*essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique ;
*rechercher des renseignements :
-auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident ;
-auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier,
…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) ;
-auprès des voisins ;
-en consultant les plans spécifiques ;
*contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation.

29
Q

Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut

A

procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des
victimes potentielles ;
ªªprocéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage débal iement :
ÂÂà la recherche des victimes de surface ;
ÂÂà la recherche dans les parties peu endommagées ;
ÂÂaux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles ;
ÂÂà l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres.

30
Q

Dans tous les cas, l’organisation du chantier pour la recherche de personne ensevelie impose

A

ªd’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre
important ;
ªªd’exiger le silence en toutes circonstances.

31
Q

pendant la recherche de personne tombee en profondeur il faut ?

A

n’engager que le personnel strictement
nécessaire ;
ªªamarrer les sauveteurs ;
ªªque les sauveteurs coiffent l’appareil
respiratoire isolant tant que le caractère
respirable du milieu n’est pas établi ;
ªªsi l’explosibilité de l’atmosphère est relevée,
que le COS juge, selon les circonstances,
de la nécessité de ventiler l’excavation et
prenne toutes les mesures pour éviter
l’apparition d’un facteur de déclenchement
d’une explosion ;
ªªpendant toute la durée de l’opération,
garder la liaison entre les sauveteurs et
le personnel en surface.

32
Q

Personne menaçant de se jeter dans le vide: Précautions à prendrelors du dialogue?

A

Toujours vouvoyer la personne ;

  • sourire, mais sans excès : c’est une manière pour « créer de la sympathie » et passer un message indirect : « je suis quelqu’un de gentil » ;
  • donner son prénom et lui demander le sien ;
  • expliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours, et préciser que l’on a tout notre temps ;
  • apparaître calme et tenter de tenir une conversation d’allure naturelle, sans dramatiser, ni banaliser ;
  • parler avec des mots simples, et lentement ;
  • ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes ;
  • écouter le sujet au maximum : l’écoute doit être sincère et il faut montrer son implication : « j’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre » ;
  • se contenter d’écouter en acquiesçant ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet ;
  • informer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue: c’est un élan « réversible ».
33
Q

EN FIN D’INTERVENTION, PERSONNE BLOQUEE DANS UN CABINE ASCENSEUR IL FAUT :

A

ªs’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées ;
ªªlaisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension ;
ªªpréciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la
mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste.

34
Q

CAT dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau

A

faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ;

  • plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ;
  • rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant.
35
Q

Accident de circulation: L’intervention comprend deux aspects distincts, mais menés de front:

A

l’action sur les victimes ;

*l’action sur le véhicule.

36
Q

LES CONSIGNES qui doivent etre systematiquement respecté sur accident de la circulation ?

A

lorsque l’intervention se situe sur une voie à grande circulation (autoroute, périphérique, voie
sur berge…) aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident,
mais bien poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée
(échangeur, voie de service, péage) ;
ªªla signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et
le port du gilet haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel sont permanents ;
ªªaucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans
le véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours ;
ªªles victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins qu’une fois un
balisage efficace et sécuritaire effectué.

37
Q

Par quel organisme sont recensé les carrières et catacombes

A

l’Inspection Générale
des Carrières (IGC), service de la Ville de Paris
dont la mission est la gestion des risques liés
aux carrières.

38
Q

Lors d’un risque d’explosion en quoi consiste la 1ere phase de l’intervention?

A
  • identifier la nature du produit générateur du risque (gaz, poussières, explosifs) ;
  • déterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz, du liquide répandu, etc.) ;
  • délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend, à l’intérieur et à l’extérieur de tous les locaux et bâtiments concernés. Cette recherche se fait de manière concentrique, en partant de la source du risque ;
  • rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion (appareils électriques à déclenchement automatique, contacteurs, sources de courant, de chaleur, de friction, etc.).
39
Q

Dans tous les cas, l’intervention pour risque d’explosion consiste a ?

A

RECONNAÎTRE le risque ;
PROTÉGER l’environnement ;
SUPPRIMER le risque.

40
Q

la conjonction des quatre facteurs suivants est nécessaire pour l’extinction d’une fuite de gaz enflammee

A

doit rester exceptionnel et apres concertation avec edf gdf
ªurgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension
grave, etc.) ;
ªªimpossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais
trop longs ;
ªªpossibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ;
ªªabsence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer
une ré-inflammation spontanée.

41
Q

Avant tout déplacement de la bouteille de gaz soumis a des royonnements sur feu il faut ?

A

en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation
dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure
de point chaud ;
ªªla refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à
ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (acétylène : 65°C –
CO2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C
dans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température
externe a dépassé celle du seuil de rupture.

42
Q

Distance à respecter lors d’un feu sur installation haute tension?

A

Il convient de respecter dans tous les cas une distance minimale de sécurité de 3 mètres entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT pour limiter les propagations
Aucune extinction ne doit être entreprise
avant la mise hors tension de l’ensemble
de l’installation par du personnel qualifié.

43
Q

Distance à respecter lors d’un feu sur installation basse tension ?

A

distance minimale de 2 mètres entre la lance et

l’installation.

44
Q

distance a respecter pour intervention Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC),

A

les secours ne doivent en
aucun cas s’approcher à une distance inférieure ou égale à 3 mètres de la caténaire,
tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé

45
Q

Les agents biologiques empruntent 3 formes

A

Agents bactériens :
Les bactéries sont des micro-organismes unicellulaires capables de se reproduire, de survivre dans l’environnement (eau, air, sol) et de coloniser les êtres vivants. Certains micro-organismes ont la capacité de se transformer en spores (prendre la forme d’une graine) et de survivre ainsi pendant de longues périodes (ex : anthrax).
*Agents viraux :
Les virus sont plus petits que les bactéries et ne peuvent se reproduire qu’à l’intérieur d’une cellule qu’ils parasitent. L’infection virale produit une destruction des cellules hôtes parasitées.
*Toxines biologiques :
Les toxines sont des substances toxiques provenant d’animaux, de plantes ou de bactéries et sont plus toxiques que la plupart des produits chimiques provenant de l’industrie. Elles peuvent contaminer des produits alimentaires, des sources d’approvisionnement en eau et des personnes.

46
Q

La tenue de protection revêtue pour l’INTERVENTION DANS LE CAS D’ENVELOPPES OU
COLIS CONTENANT UN PRODUIT SUSPECT

A

ªPrésence de poudre : tenue de protection biologique (combinaison TYVEK® jaune, calots, gants
médicaux, masque chirurgical, lunettes de protection et bottes butyl) ;
ªªPrésence de liquide : tenue de protection NRBC (TLD + ANP avec cartouche spectre large,
gants butyl et bottes butyl).

47
Q

Quels sont les 3 etats de produits chimique

A

les solides : soufre, sels alcalins, goudrons …
ªªles liquides : solvants organiques (benzène, toluène, tétrachlorure de méthane),
hydrocarbures (octane, fioul, kérosène, etc.) ;
ªªles gaz : méthane, chlorure d’hydrogène

48
Q

Quelles sont les differentes pressions et temperature du reseau cpcu

A
La température en
sortie de chaudière est d’environ 235 °C
pour une pression de 20 bars.
Elle n’est jamais à une pression
inférieure à 5 bars sur le reste du reseau
49
Q

Différents robinets d’arrêt (organes de coupure) CPCU

A

à l’intérieur de l’immeuble, dans un local extérieur à la sous-station et indépendant de celle-ci
ou dans la sous-station, mais avec une commande manuelle située à l’extérieur de celle-ci ;
ªªà l’extérieur de l’immeuble, dans une chambre de sectionnement sous voie publique ou en
emprise privée.

50
Q

Le poste de livraison CPCU comporte :

A

une bouteille de purge d’eau, qui évacue les condensats de la vapeur ;
ªªun échangeur de chaleur dans lequel la vapeur, en se condensant, réchauffe l’eau des réseaux internes du bâtiment raccordé. Ces derniers sont totalement indépendants du réseau vapeur ;
ªªune bâche (un réservoir) qui récupère les condensats, qui sont ensuite envoyés vers le réseau par une pompe.

51
Q

Longueur du reseau CPCU

A

la longueur

du réseau CPCU est de 450 kilomètres pour desservir 460 000 équivalents logements

52
Q

PRINCIPAUX RISQUES CPCU

A

Arrachement de conduite
Fuite de vapeur sur le réseau en caniveau
Fuite de vapeur dans un ouvrage accessible
Fuite de vapeur dans un chantier
Incident et/ou inondation dans une sous-station.
Claquements

53
Q

Dans quel cas le COS peut engager du personnel dans un ouvrage CPCU ?

A

L’ouvrage est ouvert et balisé. Il peut arriver qu’un ou plusieurs salariés soient accidentés
ou fassent un malaise dans cet ouvrage et ne puisse(nt) remonter à la surface sans le
concours des services de secours. Il s’agit du seul et unique cas où le COS peut engager
les secours dans un ouvrage de la CPCU. Si l’engagement est possible, cet ouvrage est
à considérer par le COS comme un espace clos disposant d’installations à risques.

54
Q

consignes concernant LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL pour engagement en ouvrage CPCU

A

port des gants obligatoire ;
ªªport de la tenue de feu ;
ªªen fonction des dégagements de vapeurs possibles, les lunettes de protection peuvent être ajustées
ou l’écran facial positionné. En cas de doute, l’engagement des équipes de secours se réalise sous
ARI , conformément aux procédures en vigueur en ce qui concerne les reconnaissances en espace
clos. Un contrôle de l’atmosphère ambiant peut être réalisé (détection O2, CO et explosimètre…).
De plus, les précautions suivantes doivent être observées :
ªªs’engager prudemment et prendre garde aux risques de chute ;
ªªprendre garde à la température des eaux de ruissèlement et au contact avec les éléments du réseau.
il ne faut jamais descendre dans un ouvrage sans être
accompagné par un agent de la CPCU, hormis dans le cas d’un sauvetage. C’est le
chef d’incident local de la CPCU qui confirme au COS l’autorisation de s’engager

55
Q

Demande de moyen de la ville de paris: 2 cas possibles

A

le déplacement sur la zone d’intervention du PCC de la Ville de Paris, à l’initiative du
CVO ;
*une demande des moyens de la Ville de Paris exprimée par le COS et ce, exclusivement sur le secteur parisien.
Le CO Brigade est chargé d’exprimer et de suivre la réalisation (totale ou partielle) de cette expression de besoin auprès du CVO.

56
Q

Dans quel cas doit-on demander LCPP d’urgence sur un feu de terrasse?

A

Découverte d’une bouteille de gaz acétylène dans ou à proximité du foyer

57
Q

Seuil de rupture du GPL? Acétylène?

A

GPL: 100°C

- Acétylène: 65°C

58
Q

. Délai maximum de déploiement d’hébergement d’urgence de la ville de Paris?

A

30 minutes le jour et 40 minutes la nuit.