118.1 partie 4 Les principes de l'intervention ''incendie'' Flashcards
triangle du feu
combustible
comburant
énergie d’activation
mécanismes d’extinction
refroidissement
étouffement
dispersion du foyer
3 types de feu
contenant
contenus
divers
comment se transmet la combustion
transfert de la chaleur et/ou déplacement des substances en combustion
comment se transmet la chaleur
conduction, convection, rayonnement
principe de la manoeuvre
§ et M§ LCP V A et Ex P
que prescrit, sauf contre indication particulière, le concept tactique sur feu au 1er EP
- dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention
- s’alimenter systématique sur l’hydrant disponible le plus proche
- s’engager selon le principe de la manoeuvre
- pouvoir être désengagé facilement dès que possible
que prescrit, sauf contre indication particulière, le concept tactique sur feu au 1er MEA
- se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
- laisser la place à la mise en station éventuelle d’un deuxième MEA
- stabilisé
- s’engager conformément aux principes de la manoeuvre
- pouvoir être désengagé facilement dès que possible
que prescrit, sauf contre indication particulière, le concept tactique du 2ème EP
- s’assurer de la présence effective du 1er EP à l’adresse
- s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manoeuvre
- de veiller à ne pas gêner l’accès d’éventuels MEA de renforcement
- de s’engager conformément aux principes de la manoeuvre
quels sont les 3 phases actives de l’extinction
circonscrire le feu, s’en rendre maître, en achever l’extinction
feu circonscrit
le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager
maître du feu
on est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit.
A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.
feu éteint
le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débits ou foyer résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’ion n’y ait plus de matières en combustion.
les reconnaissances :
actions qui consistent à explorer tous les endroits exposés au sinistre de manière à :
- procéder sans délai aux sauvetages
- rechercher le renseignement auprès des requérants ou personnes présentes sur les lieux
- rechercher d’éventuelles victimes
- cerner les limites du sinistre
- déterminer la nature des matières en combustion
- déterminer le mode d’extinction approprié
- définir les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir
reconnaissances d’attaque
lorsqu’un binôme sous ARI remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles laborieuses ou menaçante de par la proximité immédiate du sinistre de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvante
reconnaissances périphérique
-//-où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique
reconnaissance à vue
-//- porteur de l’ARI remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique
confinement
opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent
évacuation
opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif
évacuation dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on cherchera à privilégier si possible et par ordre de priorité :
- le confinement
- le transfert horizontal
- le transfert in-situ
sauvetage
action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui sans aide extérieur serait vouée à une mort certaine
mise en sécurité
action visant à extraire en l’accompagnant une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle même
en quoi consiste la ventilation
- mettre en oeuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique
- mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre
- maitriser le sens du tirage
2 principes de ventil
naturelle et mécanique
2 tactiques de ventil
protection et attaque
2 techniques de ventil
dépression ( aspiration ) et surpression ( injonction ? )
ventilation naturelle
courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air
ventilation mécanique
courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une depression.
elle regroupe le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle
ventilation de protection
elle consiste à mettre un compartiment en surpression, afin de le protéger des fumées et des gaz chauds
ventilation d’attaque
elle consiste à créer un tirage favorable pour les porte lances. Elle contribue également à réduire le risque d’embrasement généralisé éclair, à améliorer la visibilité, à réduire la chaleur ambiante et à protéger les voies de communication.
objectifs de la ventilation :
- favoriser les sauvetages, les mises en sécu et les évac
- sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques
- faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
- favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu
l’attaque
phase de la manoeuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu, puis aboutir à son extinction
comment son déterminer les points d’attaque ?
On recherche les endroits vers lesquels la propagation du feu peut se faire le plus facilement ou à partir desquels l’action des lances sur le foyer principal sera la plus efficace.
les points d’attaque sont désignés
au plus près, de telle sorte que l’eau soit projetée de plein fouet ou diffusée avec efficacité sur les matière qui brûlent.
si le foyer n’a pas une grande étendue et si le feu ne peut pas prendre une rapide extension
il est attaqué à l’aide d’une ou plusieurs lances on le maitrise sans avoir besoin de le circonscrire.
si l’incendie a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément
il faut porter ses efforts sur les points les plus menacés, au besoin des ouvertures sont pratiquées dans les cloisons pour faciliter l’attaque.
l’attaque tridimensionnelle
attaque indirecte du foyer au cours de laquelle l’eau sera projetée dès l’approche du feu afin de constituer un brouillard d’eau, même en dehors du compartiment du feu lui même, inerte les gaz surchauffés et refroidit l’atmosphère ambiante
quand l’attaque tridimensionnelle est elle préconisée
- foyer pas maitrisable sans avoir inhibé les risque d’EGE
- apporter plus de confort lors de la progression
en vue d’attaquer par la suite la source principal du feu
DPL : position du porte lance avant de pénétrer dans un local
se placer dans la position la plus basse possible à l’écart des effets d’une éventuelle explosion et en dehors de l’axe de l’ouvrant
DPL : condition avant d’ouvrir un accès fermé
ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance
DPL : exploration
dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 mètres, en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée
DPL : après avoir pénétré dans un local, apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, selon sa position
- sortir du local
- se protéger derrière tout écran ( mur,paroi,porte ) tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage
- se mettre en position de survie en se jetant au sol tout en actionnant un jet diffusé de protection au dessus des casques des intervenants, si le phénomène à lieu tandis que du personel est encore présent dans le local concerné.
DPL : où doit se placer le porte lance lorsqu’il manoeuvre sa lance
au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes
DPL : baisse anormal d’arrivée de l’eau à la lance
se replier
rendre compte
remédier à l’anomalie
DPL : lorsqu’il manoeuvre sa lance, le porte lance doit
- chercher à arrêter la propagation
- si possible du côté le plus menacé
- puis manoeuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité
DPL : utiliser l’eau strictement nécessaire à l’extinction
- fermer sa lance lors de ses déplacements
- attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques
- prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point
- ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader
DPL : en présence d’un risque electrique
- ne pas diriger le jet de sa lance vers les installation électriques
- porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils qui pendent
- manoeuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement
- se mettre à l’abri à la moindre sensation de picotement
DPL : que doit faire le porte lance dans tous les cas
- se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et autant que possible un binôme voisin
- rendre immédiatement compte de tout changement de situation
La protection
Opération qui consiste à limiter le plus possible les débats occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie,puis à protéger les biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en oeuvre le plus tôt possible
que nécessite généralement la protection
bachage evacuation de l'eau assèchement déménagement ( exceptionnel ) aération étaiement léger
déblai
Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction
dégarnissage
Opération qui consiste à gratter les éléments de construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion, afin de s’assurer de l’extinction au coeur du matériau et de prévenir une reprise de feu
matériel incontournable du déblai et du dégarnissage
CTHE
dans quel cas le déblai/dégarnissage sont retardés ou limités
LCPP ou PJ demandés
surveillance
Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de SP une fois le message ‘‘feu éteint’’ transmis.
quel évènement marque l’heure de la fin d’une intervention
La rentrée au CS du dernier détachement constitué ( dernier engin OU dernière équipe de surveillance )
horaire des rondes
- environ 2 h après la rentrée du dernier engin ou la levée du service de surveillance
- puis environ toutes les 4 h jusqu’à la fin du service
quel évènement marque l’heure de la fin d’opération
la rentrée au CS de la dernière ronde
quels sont les 2 types d’accidents thermiques
- l’explosion de fumée
- l’embrasement généralisé éclair
explosion de fumée
il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume si celui-ci est clos
EGE
il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert
Que faut il créer avant même de pénétrer à l’intérieur d’un local sinistré :
un sortant
risque d’explosion : la zone d’intervention est systématiquement
sécurisée dès lors qu’il existe un risque d’explosion.
en cas d’intervention de grande ampleur, le périmètre de sécurité peut être constitué au moyen du lot de balisage Brigade situé dans les BAN
dans les feux de sous sol et dans les milieux où des explosions sont à redouter et afin de limiter les risques encourus, il est absolument interdit
- de se servir d’autre moyen d’éclairage que de la lampe individuelle ou du projecteur portatif de dotation
- en outre leur allumage/extinction doivent se faire impérativement en dehors de ces locaux
en règle ABSOLUE, l’alimentation en GdV doit être neutralisée dès l’arrivée des premiers éléments d’intervention. localisation des barrages :
- trottoir
- façade
- pied de conduite montante pour l’ensemble des étages
- à l’étage pour l’ensemble des locaux de l’étage
seul un agent GrDF
manoeuvre un barrage RÉSEAU
manoeuvre un barrage fermé
prescription CCR
- ramener les ascenseurs / montes charges au niveau des accès de secours
- cet organe de coupure générale de l’électricité concerne les immeubles parisiens uniquement