118.1 part.3 Flashcards
Comment s’articule le commandement opérationnel de la Brigade
L’échelon tactique:niveau groupement
L’échelon opératif : état major
(subordonné à la préfecture de zone : échelon stratégique)
L’anticipation est le grand principe qui régit l’action des secours :
_ en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux ;
_ au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève.
La discipline requiert de la part de l’exécutant :
la stricte observation des ordres reçus ;
_la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant.
En particulier, la discipline d’action impose :
de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.) ;
_De conserver son sang-froid et sa sérénité ;
_D’opérer en silence en toute circonstance ;
_De rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ;
_ De rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative.
Responsable du succès de l’intervention, le COS s’attache à :
donner des ordres clairs, nets et précis.
Zone d’exclusion :
Rouge,
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.
Zone contrôlée :
Orange,
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
Zone de soutien
Verte,
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zones de remise en condition du personnel, etc…
Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant :
_ L'appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du premier appel, moyens envoyés ; _ l’adresse ou le lieu de rendez-vous ; _ les risques existant à l’adresse ; _ les moyens de secours à demeure ; _ l’itinéraire à suivre.
temps entre les dde de police
1er dde
+ 15 min redde
+ 20 min si non présenté message “police demandée à telle heure non présentée,…”
Mention en est faite dans le CR du rapport d’intervention.
En arrivant sur une intervention après l’installation d’un PC TAC et si une ZDI n’a pas été définie,
il stationne son véhicule à un endroit d’où il peut encore manœuvrer, se présente au PC TAC, y remet son jeton de présence, rend compte de sa situation en personnel et matériel, et reste à disposition à proximité jusqu’à ce qu’il ait reçu une mission ou l’ordre de se désengager.
Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC :
_ leur jeton de présence ;
_ les renseignements suivants :
-nom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en œuvre ;
-orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin ;
-risques particuliers rencontrés ;
-besoins éventuels.
L’éthique :
Je ne veut connaitre ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sures. Les minutes d’attentes t’apparaiterons longues, très longues, dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur.
Général CASSO 1er cdt de la BSPP
1963-1970
Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :
- obligation pour les sapeurs pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ;
- lorsque le sapeur pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause.
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :
- à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire ;
- à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif ; - à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle.