118.1 Flashcards
La BSPP est un service interdépartemental d’incendie et de secours. A ce titre, elle est chargée de :
de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies, à Paris et dans les départements de la petite couronne, ainsi que sur les emprises des aérodromes Paris Charles de Gaulle, Paris Orly et Paris le Bourget.
Mission de compétence exclusive : La BSPP est chargée de
La prévention, l’évaluation des risques de sécurité civile; la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours; la protection des personnes, des biens et de l’environnement; l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels; les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophe ainsi que leur évacuation.
Citez les interventions qui ne relèvent pas du SIS selon le genre suivant : interventions dont l’objet relève de sociétés du secteur privé
Brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire; mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion; transport par carence d’ambulance; distribution d’eau potable auprès des populations; divagation des chiens et chats; débouchage d’égout ou de canalisation; personne bloquée dans une cabine d’ascenseur; destruction d’hyménoptères; ouverture de portes sans risque à l’intérieur; fuite d’eau; panne d’origine électrique; assèchement et nettoyage de locaux; enlèvement de banderole ou d’emblème; écobuage.
Citez les interventions qui ne relèvent pas du SIS selon le genre suivant : Interventions dont l’objet relève de services publics spécialisés
Accident matériel de la circulation; alerte à la bombe; engin explosif; objet, colis ou enveloppe suspecte; ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles…); dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables; opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes; reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques; recherche d’objets; recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers; personnes égarés ou disparue ( y compris en carrière ou en catacombe); transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)
Citez les interventions qui ne relèvent pas du SIS selon le genre suivant : Interventions de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes
Transport ou déplacement de personnes décédées; maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre; mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan d’épizootie); brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours; services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion des spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur.
CCitez les interventions qui ne relèvent pas du SIS selon le genre suivant : Interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution
Destruction de nid d’hyménoptère; animaux morts ou errants sur la voie publique; sauvetage d’animaux en lieu privé, intervention pour ascenseur bloqué; opérations de protections lieu privé; intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux; ouverture de porte; levée de doute pour les sociétés de télésurveillance, téléassistance.
Combien de communes défend la BSPP ?
124 communes
Qu’est ce que le secteur administratif ? Quels sont ses domaines de gestion
Le secteur administratif détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants : commandement, gestion du personnel, établissements répertoriés, PEI, cartographie, commissions de sécurité
Qu’est ce que le secteur opérationnel ? Quels sont ses domaines de gestion
Le secteur opérationnel est soit superposé au secteur administratif (par défaut), soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC, aéroportuaires…). Il peut être occasionnel, notamment pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement du PVU…). Il contribue à l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours)
Quels sont les détachemets temporaires engagés sur demande de l’état major de zone ?
Le Détachement de Renfort Urbain à l’occasion des Feux de Forêts (DRUFF); la participation à la constitution de colonnes zonales de secours au profit d’autres zones de défense et de sécurité; la participation à la constitution de modules zonaux intégrés au sein d’un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales
Qu’est ce que la RED
La Règle d’engagement des Détachements
Quelles sont les 3 familles répartissant les fonctions opérationnelles à la BSPP
Fonctions intégrantes; fonctions d’engagement; fonctions d’environnement
Qu’est-ce que les fonctions intégrantes ? De quoi sont-elles composées ?
Il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP. Elle sont composées de : CDT (commandement); SIC (Système d’informations et de commandement); LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN; SIO (soutien infrastructure opérationnel)
Qu’est-ce que les fonctions d’engagement ? De quoi sont-elles composées ?
Il s’agit des fonctions nominales pour intervenir. Elles sont composées de : INC / EXT (incendie/extinction); SAUV (sauvetage); RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée); SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier); VENT (ventilation)
Qu’est-ce que les fonctions d’environnement ? De quoi sont-elles composées ?
Il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialité. Elles sont composées de : NRBC (nucléaire-radiologique-biologique-chimique/antipollution); RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain); NAUT (nautique); IMP (intervention milieu périlleux); CYNO (cynotechnique); PROTEC (protection); ÉCL (éclairage); COM (communication)
En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, comment les compagnies peuvent-elles être renforcées ?
En interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites par certains plans; en externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le centre opérationnel (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin opérationnel
Donnez la composition de la garde au niveau du centre de secours
1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement; 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours; le personnel équipant les engins en service; le personnel du PVO; le service de jour
Donnez la composition de la garde au niveau du groupement
1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi; 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »; le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui; le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel; les conducteurs
Donnez la composition de la garde au niveau brigade
Le commandant opérationnel Brigade; le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO): le médecin-chef Brigade de garde; l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO; le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du centre de mise en œuvre santé [CMO San et officier CMO San (OCS)] et du véhicule d’accompagnement santé (VAS); les officiers ou sous-officiers « garde environnement PC TAC » : prévention, sécurité et dessinateur opéra-tionnel; l’officier communication opération; les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section RSMU, ELD, chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde RCCI; les officiers de liaison Brigade :• CCZ2• CIC DOPC3 / renfort CCZ • COPP/SIC DSPAP; le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle; le sous-officier du service général; les conducteurs de la section transport; le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative
Donner les dispositions mise en place sur le niveau Bravo (Absentéisme de 10% à 20%)
► il consiste en un rééquilibrage des effectifs en fonction des particularités locales (rééquilibrage intra ou entre compagnies)
► les demandes de renforcement sont honorées dans la limite des possibilités du GSS et du GFIS (la décision d’arrêter les actions de formation du GFIS devra être prise par le commandant opérationnel Brigade sur proposition du chef de corps du GFIS). Un point de situation est alors fait quotidiennement
► par le centre opérationnel sur proposition du colonel de garde sur le personnel disponible du GSS et du GFIS pouvant être mobilisé
► il n’y a pas de renforcement entre GIS
Donner les dispositions mise en place sur le niveau Charlie (Absentéisme de 20% à 40%)
► Il induit l’arrêt immédiat des activités non opérationnelles dans les centres de secours, à l’exception de celles qui sont incontournables à la bonne marche des opérations
► les permissionnaires et le personnel en situation de repos (non atteints en cas de pandémie) sont rappelés par les commandants de groupement dans la mesure où les transports peuvent être assurés. Les permissions à venir sont annulées pour tout le personnel de la Brigade
► en cas de pandémie, les malades sont mis au repos, regroupés et isolés dans des chambres des centres de secours ou des postes de commandement de compagnie, en fonction des possibilités bâtimentaires locales, en attendant les décisions médicales
► dans les limites des possibilités du GFIS et du GSS, tout le personnel apte du GFIS et du GSS, à l’exception de celui dont le rôle est essentiel à la gestion de la crise dans leur groupement ou service d’origine, se tient à la disposition, prêt à venir en renforcement des unités d’incendie ou d’appui
Donner les dispositions mise en place sur le niveau Delta (Absentéisme de + 40%)
► en complément des mesures L’EMO prendra les mesures du niveau C, le service de garde nécessaires pour assurer la continuité est modifiable selon le besoin des services avec pragmatisme opérationnel face à cette situation de crise. Elles peuvent faire l’objet de modifications
en cours d’action. La Brigade devra également être réactive face aux mesures qui pourraient être prises au niveau de la zone de défense et de sécurité et des départements.
De qui est composé le service de jour ?
Sergent de jour, caporal de jour
De quoi est responsable le sergent de jour ?
Il est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC).
Quelles sont les missions du sergent de jour ?
► il tient à jour, en permanence la liste de garde et des services de jour. Il effectue obligatoirement les changements de piquets sur la liste de jour informatisée et informe immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant
► il vérifie tous les matins à sa prise de fonction la concordance des immatriculations des engins de SIGTAO avec ceux d’ ADAGIO
► il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention
► il gère l’absence d’un personnel au départ des secours
► il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire
► il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du plan délestage
► il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général
► il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants :
• intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie
• départ de l’OGC
• feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie
• pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention
• déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur
► il s’assure que le stationnaire a alerté l’OGC dans tous les cas prévus au § 1.1 du présent titre
► en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde
► en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel
► il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention
Dans quels cas se rend t-il obligatoirement au PVO ?
- intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie
- départ de l’OGC
- feu ou explosion du niveau du départ normal sur le secteur administratif de la compagnie
- pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention
- déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur
La conduite des opérations à la BSPP se fonde sur 3 principes immuables, citez-les ?
► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants
Est-ce-que le médecin BSSP est sous l’autorité du COS ?
OUI
Si l’OGC est présent sur les lieux d’une intervention mais ne prend pas le COS, est-il néanmois le responsable ?
OUI
La discipline requiert de la part de l’exécutant ?
► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant
La discipline au feu impose ?
► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative
Donner les 3 zonages d’une intervention ?
ZONE D’EXCLUSION (ROUGE) ZONE CONTRÔLÉE (ORANGE) ZONE DE SOUTIEN (VERTE)
Le chef d’agrès recueille le maximum de renseigenement utiles au départ des secours, citez-les ?
► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du 1er appel, moyens envoyés ► l’adresse ou le lieu de rendez-vous ► les risques existants à l’adresse ► les moyens de secours à demeure ► l’itinéraire à suivre
Quels sont les délais d’attente pour une demande de police ?
15 min puis 20 min
Quelle est la procédure lors d’une intervention en militaire isolé sans faire appel à un MMA sur le secteur Brigade ? (à sa reprise de service)
ODE en procédure retard puis rédaction de rapport principal