11 Flashcards
les reconnaissances sur feux consistent a (4)
► réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation ou le confinement
► s’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux
► déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir
► apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des murs, des toits, et des dispositifs de sécurité (tirer-lâcher, commande de désenfumage, barrage des fluides…)
RA
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque »
RP
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
RV
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance à vue »
3 Façons
Sous ARI, porteur ARI, Position d’attente
Binôme de reconnaissance :
Composé d’un chef et d’un servant, il est chargé de la conduite de la reconnaissance
Général : organique / Particulier : Circonstance
Binome de sécurité
composé d’un chef et d’un servant (ARI en « position d’attente »), il est en mesure d’intervenir sans délai au profit du binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » ou en « reconnaissance périphérique ».
Général : organique / Particulier : circonstance
Signal d’alerte :
Transmis sur ordre et sous la responsabilité du COS quand la situation évolue défavorablement
1 ) Alerte repli, Alerte repli, Alerte repli
2) diffusion sonore durée 1min
Zone de soutien
Interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, il s’agit d’une zone qui ne nécessite cependant pas de protection particulière. S’y trouvent toutes les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention
Ligne de vie
Composée de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » et éventuellement en « reconnaissance périphérique » de rester indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec l’extérieur
Les reconnaissances sous ARI doivent toujours s’effectuer dans le sens du tirage hormis dans le cas express d’un
sauvetage
Mesures générales RA (6)
- ARI
- Ligne de vie
- 280b / 200b
- TGR - Binôme sécurité
- Moyen hydraulique 500l/m
Mesures particulières avant de partir (MRRCC)
- MH 500l/m
- Répertorier danger potentiel
- Contrôle croisé EPI
- Code de CR, alerte
- Renseigner TGR
Mesures général RP
- ARI
- 280b/200b
- Liaison personnelles
- TGR - binôme sécurité
- Engagé BS -> absence 30min
Mesures général RV
- Pas limité dans le temps
- ARI
- TGR
- Binôme non amarré, indissociable
Contrôle croisé EPI
- Casque et cagoule
- Masque de l’ARI
- ARI
- Gants
- Tenue textile
- Contrôles divers
En quoi consistent les reconnaissances périphériques ? (9)
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
► rechercher d’autres accès au sinistre
► contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes défenestrées
► vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours
► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
► vérifier l’absence ou la présence de fumées ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
► inspecter les faces arrière du bâtiment sinistré
► effectué les actions définies par le COS
Responsable du points d’accès = .. binômes ?
4 +1 binôme de sécurité
La phase de « reconnaissances » de la MGO s’organise autour des principaux matériels suivants :
► l’ARI
► la cagoule d’évacuation
► la ligne guide
► la liaison personnelle
►TGR
chef de secteur
Combien de points d’accès?
3 points d’accès MAX
Dès lors que plusieurs reconnaissances sont engagées, le COS les organisent sur la base de :
1 binôme par niveau
Il doit visiter en priorité les appartements voisins du sinistre situés au même niveau, ainsi que les locaux situés à N+1, et les appartements du dernier étage et redescendre étage par étage jusqu’au niveau le plus bas par le cheminement le plus adéquat.
De façon générale, les locaux directement exposés aux fumées et gaz chauds doivent être visités en priorité.
Comment sont réalisés les reconnaissances ?
- Réalisées d’abord sur les 6 faces du sinistre (reconnaissances cubiques)
- Elles se poursuivent ensuite de façon concentrique
- Elles peuvent être confiées par le commandant des opérations de secours (COS) à des chefs d’agrès ou des chefs de secteur, qui y affectent des binômes
Quelle est la durée de phase des reconnaissances ?
- Elle commence dès l’arrivée du 1er engin
- Elle est menée tout au long des opérations jusqu’au message “ reconnaissances terminées ”
Si une situation présente un tirage défavorable à un engagement sécurisé des équipes en reconnaissance et que les secours sont dans l’impossibilité technique ou tactique d’en inverser le sens par une ventilation opérationnelle, que doit faire le COS ?
- Il doit interdire toute “ reconnaissance d’attaque ” et procéder directement à l’extinction du sinistre par l’extérieur
Que justifie qu’un binôme de reconnaissance s’engage d’emblée, sur ordre, ce qui induit une prise de risque ?
- Seule la notion de victime ou de sauvetage à réaliser, constaté par le commandant des opérations de secours (COS)
- Dans ce cas, l’usage de la ligne guide est laissé à l’initiative du COS
Pourquoi l’engagement d’un binôme en “ reconnaissance d’attaque ” à une durée maximum à respecter ?
- Compte tenu des contraintes physiologiques liées au port de l’ARI
- Compte tenu de l’absence de communication entre le binôme engagé et le responsable du point d’accès
Que justifie l’engagement immédiat d’un binôme de reconnaissance sur ordre et sans les mesures générales à la reconnaissance d’attaque ?
- La notion de victime ou de sauvetage à réaliser :
en infrastructure, sans la mise en place préalable d’un binôme de sécurité, du TGR et de l’établissement d’un moyen hydraulique. Dans ce cas, l’usage de la ligne guide est laissé à l’initiative du chef d’agrès ou du COS
en superstructure, dans les mêmes conditions en évitant toute modification aéraulique volontaire (ex: ouverture de fenêtre) - C’est une action à risque qui ne doit pas durer dans le temps
Quand se déclenche le sifflet d’alerte de l’ARI ? Que signale-t-il ?
- Il se déclenche à 55 bars
- Il signale la fin proche de l’autonomie de l’appareil
Citer le compte rendu type d’une reconnaissance
1) J’ai vu !
(analyse) le cheminement et sa longueur / la nature et l’importance du feu / les volumes ou les dimensions des locaux sinistrés / les autres accès éventuels
2) J’ai fait !
(action) les actions réalisées
3) Je redoute !
(estimation) évolution du sinistre / risques de propagations / dangers particuliers
4) Je propose !
(anticipation) moyens hydrauliques à utiliser / engagement
Pourquoi l’engagement d’un binôme en “ reconnaissance périphérique ” à une durée maximum à respecter ?
- Compte tenu des contraintes physiologiques liées au port de l’ARI
Que faut-il faire pendant la reconnaissance périphérique ?
- Reconnaissance de l’appartement (recherche dans toutes les pièces)
- Maîtriser l’ouverture des portes et fenêtres lorsqu’ils sont manœuvrables afin d’éviter les mouvements aérauliques brusques
- Ensuite et uniquement sur ordre, ouvrir pour améliorer la ventilation et la visibilité
- Rendre compte immédiatement au COS, par radio ou à la voix, de tout évènement particulier
Si une situation évolutive défavorable contraint un binôme initialement parti en “ reconnaissance à vue ” à un changement de posture le plaçant en “ reconnaissance périphérique ”, que doit faire l’équipe ?
- Soit poursuivre sa mission et rendre compte au COS sur canal tactique
- Soit abandonner sa mission, rejoindre le COS et lui rendre compte de vive voix
- Dans tous les cas, un compte rendu type “ reconnaissance ” doit être fait au COS en fin de mission
- De définir au préalable tant les règles de transmission des comptes-rendus que la communication au sein du binôme
- Au sein du binôme
- De l’équipe de reconnaissance vers le point d’accès
- Du point d’accès vers l’équipe de reconnaissance
Qu’elle communication doit toujours avoir le chef d’agrès avec ses binômes
- Une liaison physique (vue, voix et/ou technique radio), notamment en infrastructure où les transmissions sont difficiles
- C’est l’application du concept : “ le commandement en arrière est garant du maintien de la liaison ”
Quand est transmis le “ signal d’alerte ” ? Par qui ?
- En cours d’intervention, si la situation évolue défavorablement exposant les équipes engagées à un nouveau danger ou à un sur-accident
- Par le commandant des opérations de secours (COS) qui ordonne le repli de tous les binômes directement menacés
Qu’est privilégiée en présence de fumées denses et opaques, ou lors de reconnaissances longues et difficiles ?
- L’utilisation de la caméra thermique
Donner les caractéristiques de la cagoule d’évacuation
- Uniquement destinée à des fins de sauvetage
- Conditionnée dans une housse
- Est reliée au dossard du sauveteur par un flexible de 1,5 mètre
- Permet de délivrer un débit de 50 l/min
- Sa mise en œuvre entraîne une diminution de l’autonomie de l’ARI