1. Principes fondamentaux Flashcards
Ethique du sapeur - pompier
écrit par le général Casso, commandant la brigade de sapeurs-pompiers de Paris de 1963 à 1970
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux,
riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais
bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure-toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les
plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur. »
Le comportement général du sapeur-pompier
- l’efficacité et la crédibilité
- un comportement et une attitude irréprochables visà-vis des victimes et des tiers.
- solidarité humaine et de bienveillance
- politesse
- d’empathie
L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeurpompier à porter une attention particulière :
- à ses paroles et au ton de sa voix
- à son regard
- à sa posture physique
- au contact physique
la discrétion et le secret professionnels ?
La discrétion professionnelle
Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion
professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des
informations ou des documents concernant la BSPP sans
l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un
magistrat.
Le secret professionnel
Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au
secret professionnel qui s’applique à tout ce qui a été vu,
entendu ou compris durant l’intervention.
Le secret professionnel est général et absolu sauf pour
les cas suivants :
- obligation pour les agents publics de dénoncer les
crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ; - lorsque l’agent doit révéler une information à caractère
confidentiel pour prouver son innocence dans une
affaire pour laquelle il est mis en cause.
Cas justifiant le recours aux forces de police: 14
1.décès d’une victime :
- sur la voie publique ou dans un lieu public ;
- à domicile en l’absence de la famille.
-
décès d’une victime par mort violente, ou suspecte
ou inattendue, quel que soit le lieu, avec ou sans
famille sur les lieux :
- si un médecin sur les lieux a établi un certificat de
décès avec obstacle médico-légal ;
- en l’absence d’équipe médicale (décès certain). -
accident du travail ayant entraîné un décès ou une
blessure grave - accident de circulation avec victime ou dégradation
d’un bien public - personne victime d’une agression
-
victime mineure nécessitant une hospitalisation
refusée par le représentant légal -
victime mineure ou dans l’impossibilité de
pourvoir seule à son autonomie en raison de ses
facultés mentales ou corporelles, en l’absence d’un
représentant légal -
victime mineure ayant échappé à la surveillance des
secours avant la transmission de responsabilité au
personnel hospitalier -
victime présentant un danger pour elle-même, un
tiers ou l’équipe de secours -
victime nécessitant une contrainte physique en
particulier en cas d’admission en soins psychiatriques
sur demande d’un tiers (SPDT) ainsi qu’en soins
psychiatriques sur décision d’un représentant de l’État
(SPDRE) -
victime en état d’ébriété sur la voie publique ne faisant
pas l’objet d’un transport en milieu hospitalier - découverte d’arme
-
découverte de stupéfiants sur ou à proximité
immédiate de la victime -
personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard
des secours.
utilisation du harnais pédiatrique présent dans tout engin avec cellule sanitaire ?
- nouveau né
- nourrisson
- enfant jusqu’a 7 ans
Afin d’éviter les événements indésirables parfois très graves
dont l’origine est un défaut de transmission entre soignants,
les professions de santé ont mis au point un outil d’aide à la
communication qui permet de standardiser les informations.
Il s’agit du SAED :
- S = situation ; bilan circonstanciel
- A = antécédents utiles ; antécédents utiles
- E = évaluation ; bilan
- D = demande; décision coordination médicale
Les sapeurs-pompiers peuvent affirmer la réalité d’un
décès face à au moins l’une de ces trois circonstances :
- la décapitation (tête séparée du tronc) ;
- la putréfaction (signes de décomposition du cadavre) ;
- la raideur cadavérique (absence de respiration et de
circulation avec rigidité de l’ensemble des articulations
chez une personne non vue vivante au cours de la
dernière heure).
Mineur émancipé ?
16 ans, affranchi d’autorité parentale
(preuve d’émancipation)
Pour retenir la légitime défense, les conditions suivantes
doivent toutes être réunies :
* L’attaque (agression à l’égard du sapeur-pompier)
doit être :
- Grave (= physique. Une agression verbale ne conduit
pas un geste de défense)
- Actuelle (dans l’instant présent)
- Réelle (= ne pas initier l’acte de défense trop tôt – un
acte hostile)
- Injuste (= sans motif valable - l’usage de la force par la
police entraine des attaques dites justifiées)
* Le geste de défense doit être doit être :
- Immédiat (doit être effectué dans le même temps
que l’attaque – un geste de défense exécuté trop
tardivement pourra être assimilée à une forme de
vengeance)
- Nécessaire (il n’y a pas d’autre moyen d’échapper
à l’attaque – se soustraire à l’agressions n’était pas
possible)
- Proportionné (riposte qui est proportionnée
par rapport à l’intensité de l’attaque – pas de
proportionnalité ou d’égalité entre les moyens utilisés)