1/ L'organisation du systéme d'information opé et de commandement) Flashcards
LE SIOC
Le SIOC peut être caractérisé par trois dimensions principales
ªªdimension applicative (application opérationnelle ADAGIO, système SINUS, etc.) ;
ªªdimension technique (serveurs, unités centrales, câbles,…) ;
ªªdimension organisationnelle (structure du réseau constitué entre les stations utilisatrices, qu’elles
soient directrices ou secondaires, fixes ou mobiles, etc.).
Son architecture (dimensions applicative et technique) comporte plusieurs sous-systèmes interconnectés dont notamment :
ªªADAGIO : application de diffusion de l’alerte et de gestion inofrmatisée des opérations ;
ªªANTARES : adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours ;
ªªSTRADA : système de transmissions de données alphanumériques (alerte du personnel) ;
ªªSIG : système d’information géographique ;
ªªréseau de téléphonie opéré (fixe, mobile, Intranet,…) ;
ªªréseau privé virtuel (Intranet BSPP).
La robustesse (maintenance du fonctionnement en mode nominal) et la résilience (assurance du fonctionnement en mode dégradé) du SIOC sont les deux critères primordiaux pour garantir sa fiabilité. Ils constituent à ce titre les priorités absolues de sa maintenance.
Les stations directrices fixes s’articulent en trois échelons hiérarchisés
ªªla station directrice primaire : le CO. Il est compétent sur les CSO, les PVO du secteur Brigade
et le CTAR ;
ªªles stations directrices secondaires : les CSO. Ils sont compétents sur les PVO du secteur administratif
du groupement ;
ªªles stations directrices tertiaires : les PVO. Le PVO compagnie est compétent sur les PVO de ses
centres de secours
LE CENTRE OPÉRATIONNEL (CO) : MISSIONS
Le centre opérationnel permet au Général ou à son représentant de commander en permanence
l’ensemble des moyens opérationnels de la zone de responsabilité Brigade, en liaison avec l’étatmajor
de la zone de défense et de sécurité de Paris. Il lui permet également de renseigner les
autorités de tutelle sur l’exécution de sa mission et de leur exprimer le besoin en renforcements,
dans le but de garantir une couverture opérationnelle optimale et cohérente.
LE CENTRE OPÉRATIONNEL (CO) : ORGANISATION
Placé sous la responsabilité du chef de section CO ou en son absence de l’officier de garde
CO, le centre opérationnel de la Brigade est composé de 4 entités. Il se structure autour de
3 niveaux opérationnels correspondant à sa montée en puissance progressive :
CO de niveau 1
Activé en permanence, il est constitué du CTA
18/112, placé sous la responsabilité d’un
chef de salle 18/112, et de la coordination
médicale, placée sous la responsabilité du
médecin chef coordinateur. Il est destiné au
traitement de l’alerte, ainsi qu’à l’exploitation
des bilans secouristes et médicaux passés par
les chefs d’agrès et les médecins sur intervention.
Il est interconnecté avec les autres
plateformes d’appels d’urgence (15, 17, 115,
119) agissant sur le secteur de compétence
Brigade et dispose de contacts privilégiés
avec les grands partenaires de sécurité civile
publics ou privés.
CO de niveau 2
Activé par l’officier de garde CO lors d’évènements
particuliers tels que les interventions
importantes et placé sous sa responsabilité,
il est constitué du CO de niveau 1 et de la
salle opérationnelle
CO de niveau 3
Activé sur ordre du colonel de garde lors d’évènements
majeurs et des situations de crise, et
placé sous la responsabilité du chef CO, il est
constitué du CO de niveau 2 et de la salle de
gestion de crise.
LE CENTRE DE SUIVI OPÉRATIONNEL (CSO) :MISSIONS
Le centre de suivi opérationnel, station directrice secondaire, est un organe de coordination
décentralisé au niveau d’un groupement opérationnel en charge :
ªªde l’exploitation du SIOC ;
ªªdu suivi de l’activité opérationnelle courante et particulière;
ªªde la coordination de l’activité opérationnelle sur son secteur :
ÂÂengagement des moyens demandés en renfort en fonction des droits alloués et en lien
avec le CO ;
ÂÂéquilibrage de la couverture opérationnelle (gestion des montées en garde…) ;
ªªde la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
ÂÂanticipation des journées complexes (violences urbaines, …) ;
ÂÂsuivi et organisation d’un délestage ;
ÂÂsuivi et organisation d’un DPS ou d’un dispositif pré-positionné (hors DPS) ;
ÂÂsuivi des exercices ;
ªªdu contrôle de sa couverture opérationnelle (exercice, sport, CAO, contrôle technique…) ;
ªªde l’organisation et du contrôle des actions entreprises par les PVO, en particulier lors de plans spéciaux (VU, délestage…).
Placé sous la responsabilité du commandant de groupement, il est également subordonné
à la station directrice primaire dans la réalisation de ses missions opérationnelles.
CSO : ORGANISATION
Sous les ordres du chef de section opérations à l’état-major du groupement, le centre de
suivi opérationnel (CSO) est armé quotidiennement par un sous-officier chef de salle, un
chef d’équipe et des opérateurs
Le sous-officier chef de salle (sous-officier « statique »)
Titulaire de la qualification SIC 52 , il est responsable du fonctionnement du CSO du groupement,
d’où il dirige l’exploitation fonctionnelle du SIOC.
Dans ce cadre :
ªªil s’assure que les stationnaires des PVO effectuent toutes leurs mises à jour inhérentes au suivi
et à la gestion d’une opération ;
ªªil fait le point des interventions et alerte le personnel de garde du groupement selon les règles
définies au niveau groupement ;
ªªil veille au maintien de la couverture opérationnelle sur le secteur administratif de son groupement.
A ce titre :
ÂÂil est chargé de la bonne application des différentes notes et directives opérationnelles
de la Brigade, en particulier en termes d’indisponibilité des engins ;
ÂÂil rend compte à l’OSG et au CO de toutes situations particulières relatives à la couverture
opérationnelle ou à une opération en particulier ;
ÂÂil honore les demandes de moyens jusqu’à concurrence des droits qui lui sont attribués
dans ADAGIO ;
ÂÂil organise, en liaison avec le CO, la désignation et la relève du personnel de déblai
ou de surveillance et les montées en garde ;
ÂÂil rend compte au CO de l’envoi ou de l’indisponibilité de moyens spéciaux ;
ªªil est en mesure de faire appliquer les modes de fonctionnement dégradés associés au SIOC afin
d’en garantir sa résilience ;
ªªil est en contact permanent avec l’officier de liaison groupement en fonction au Centre Opérationnel
Départemental dans le cadre de son activation ;
ªªsur demande ou en fonction de situations particulières, il est responsable de la transmission
au CO de dossiers finalisés et corrigés dans les délais ;
ªªil est responsable de la qualité de rédaction de la main courante opérationnelle ADAGIO ;
ªªil assure la préparation opérationnelle des chefs d’équipe et des opérateurs et contrôle celles des
PVO en fonction des directives du groupement ;
ªªil est responsable du bon fonctionnement du CSO pendant toute la durée de sa garde, notamment
pour tout ce qui concerne l’ordre et la discipline
LE POSTE DE VEILLE OPÉRATIONNELLE (PVO) : MISSIONS
ªªde l’exploitation locale du SIOC ;
ªªdu suivi de l’état de mise à jour des moyens en dotation au sein de sa base opérationnelle (intervention,
exercice, sport, contrôle technique…) ;
ªªde l’engagement de ses moyens :
ÂÂréception et transmission des ODE au(x) engins concernés (acquittement, validation,
sonne engin(s), impression ODE) ;
ÂÂgestion des moyens affectés temporairement ;
ÂÂclôture de l’opération afin de permettre la rédaction des rapports de sortie de secours
par les chefs d’agrès, le chef de détachement ou le COS.
ªªde la veille opérationnelle courante et particulière afin d’alimenter rigoureusement les mains
courantes opérationnelles sur ADAGIO ;
ªªde la préparation de la réponse opérationnelle à des évènements particuliers :
ÂÂsuivi et organisation d’un délestage à son niveau ;
ÂÂsuivi des exercices ;
ªªdu contrôle des actions entreprises par les PVO de ses CS (pou run PVO de Cie)
PVO ORGANISATION :Sous les ordres du sergent ou du gradé de jour, il est armé quotidiennement par un stationnaire
titulaire de la qualification SIC 2.
Le stationnaire est responsable du bon fonctionnement du PVO pendant toute la durée de
sa garde, notamment pour tout ce qui concerne l’ordre et la discipline.
En prenant son service, il doit :
ªªprendre en compte, vérifier et mettre à jour l’ensemble de la documentation réglementaire du
PVO (rues barrées, BI-PI, …) ;
ªªs’assurer du bon fonctionnement des installations qui le composent (ADAGIO, sonneries de feu,
pupitre de télécommunication, postes radio, temporisations,…) et de la garantie de leur mode
de fonctionnement dégradé ;
ªªassurer le suivi de ses moyens ;
ªªvérifier l’état de mise à jour de ses moyens et de ses ressourcse ;
ªªprendre connaissance des consignes laissées par son prédécesseur.
Pendant son service, il doit :
ªªen permanence, assurer l’écoute radio sur la communication attribuée à son territoire de compétence.
Il rend compte au sergent ou gradé de jour de toute intervention particulière sur son
secteur ;
ªªs’attacher à connaître les principales caractéristiques de son secteur administratif (limites,
artères principales, risques, points particuliers, établissements répertoriés) ;
ªªsur ordre du CO, annuler la bascule de la ligne de feu ;
ªªfaire toujours preuve de la plus grande correction. En particulier, lors de communications téléphoniques,
il se présente systématiquement, en respectant la contexture des exemples suivants :
ÂÂappel sur le réseau interne (RETENIS) : « caporal X, stationnaire du CS Y, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de ville : « les pompiers, j’écoute » ;
ÂÂappel sur la ligne de feu, le cas échéant : « urgences pompiers, j’écoute » ;
ÂÂs’il s’agit d’une demande de secours, il se conforme au présent règlement Partie 2 /
Titre 5.
Avant de quitter son service, il fait signer les documents du service opérationnel au chef de
garde descendant. Il informe également le stationnaire montant des évènements en cours
et de l’état des engins du CS.
LES VEILLÉES
A partir de minuit et jusqu’au réveil, pour les PVO de compagnie, des veillées doivent être
organisées, afin de maintenir un potentiel de vigilance. Elles consistent au remplacement
du stationnaire en titre par un personnel a minima SIC 1, mais de préférence SIC 2.
La prise de veillée est inscrite sur le cahier « main courante opérationnelle », en précisant
l’horaire de prise de fonction. En centre de secours, elle s’accompagne obligatoirement d’un
compte-rendu téléphonique au PVO de compagnie
LE MODE VIGILANCE
Principe général
Le mode vigilance permet au stationnaire d’un PVO, équipé de temporisations et hors PC
de compagnie, de se reposer sans être remplacé de minuit jusqu’au réveil. Ce mode peut
être supprimé sans préavis sur décision de commandement, sur ordre du CO, du CSO ou
à la suite d’une défaillance technique du PVO (application des modes de fonctionnement
dégradés) ou de consignes, temporaires ou permanentes, relevant de la sécurisation du site.
Avant d’aller se coucher, le stationnaire doit demander au sergent de jour du PC de compagnie
l’autorisation de passer en mode vigilance puis, en cas d’accord en rendre aussitôt
compte au CSO
A son réveil, le stationnaire rend compte au PC de compagnie de sa reprise de veille et récupère
la pleine fonctionnalité des installations de son PVO.
Le stationnaire est réveillé par le stationnaire du PC de compagnie pour toute demande de
renfort, de moyen de renforcement ou spécial et pour toute intervention sortant du cadre
de l’intervention courante sur le secteur de sa responsabilité.