1 Flashcards

1
Q

5 définitions des théories de la victime

A

Positivisme (blâme la victime)
Féministe (blâme le criminel)
Radicale-Critique (Toute forme de souffrances humaines; Svt violation droits & libertés par institutions ou groupes sociaux)
Interactionniste (victime doit être définit comme tel)
Phénoménologique (victime doit se qualifiée comme tel)

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2
Q

La définition connu et reconnu de la victime

A

ONU: Doit enfreindre les lois pénales. Subit un préjudice ou atteinte grave aux droits fondamentaux

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3
Q

Définition de la victime:
1- Selon Mandelsohn
2- Selon Cario
3- Selon la Charte Canadienne des droits des victimes

A

1- Au sens large (catastrophes naturelles aussi); s’intéresse à la détresse des victimes
2- Souffert d’un acte prohibé par la loi pénale
3- Article 2: Subit des dommages matériels, corporels ou moraux ou des pertes économiques par suite de perpétration (c.cr.) ou prétendue perpétration (nous-même) d’une infraction

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4
Q

Définition de la victimisation:
1- Selon Fattah
2- Selon Mandelsohn
3- Selon Cario

A

1- Pas de crime, pas de victime; s’occupe de la victime directement, tout ce qui s’y rattache (+ relation avec le criminel et rôle dans la genèse du crime) POSITIVISTE
2- Ce n’est pas l’envers du crime, recouvre une réalité beaucoup plus large (souffrance = seul dénominateur commun) RADICAL-CRITIQUE
3- Branche de la crimino; Analyse globale des victimisations d’ordre pénal. Favoriser la récupération matérielle et psychosociale de la victime et restaurer le lien social brisé par l’infraction INTERACTIONNISTE

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5
Q

La première victimologie: Une victimo étiologique

A

Qui étudit les causes, la contribution de la victime au passage à l’acte criminel; fondée sur des travaux médicaux

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6
Q

Quelle est la typologie de victime de Von Hentig

A

Il y a deux groupes de victimes: Les généraux (6 catégories: femmes, enfants, personnes âgées,…) et les psychologiques (6 catégories: déprimée, dévergondée, …)

+ tu tombes dans plusieurs catégories, plus tu as de chances d’être victime

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7
Q

Quelle est la typologie de victime de Henri Hellenberger

A

C’est une relation bizarre entre victime et criminel (attraction complémentaire) :
1- Victime-Criminel (Doer-sufferer) : Successivement criminel et victime ou simultanément; il y a des aspects inconnu de la personnalité (5 séries de circonstances) qui peuvent ressortir
Exemple: Criminel sort de prison et se fait tuer
2- Victime-latente (potential victim): Possède des prédispositions :
-Prédispositions générales: Victime-née, inconsciente, épisodique à jouer le rôle de victime
-Prédispositions spéciales: âge, métier, etc

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8
Q

Quelle est la typologie de victime de benjamin Mendelshon

A

Comme il existe un ‘‘penchant à devenir agresseur, il existe un penchant à devenir victime, à souffrir’’. Gradation (5) : de victime parfaitement innocente à uniquement coupable

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9
Q

Quelle est la typologie de victime de Ezzat Fattah

A

Partage équitable de la culpabilité entre criminel et victime (recherche de justice)
- Victime conscientes (exprès):
Désireuse ou supplicative (avortement mais meurt)
Consentante (librement et consciemment) (viol statutaire)
Non-Consentante
- Victimes inconscientes (pas exprès) (Enfants )

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10
Q

Quels sont les deux facteurs victimogènes de la seconde victimologie (la révolution féministe)

A

1- Facteurs socio-démographiques (jeune âge, sexe, état physique,…)
2- Facteurs socio-culturels (statut social, style de vie, lieux urbains,…)

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11
Q

Pourquoi avons-nous remis en question la 1ère victimologie? (3)

A

1- Passage à l’acte ne dépend pas juste de la victime-agresseur (couple pénal) il y a aussi: la part de la société, de l’entourage et du contexte
2- De Geef et le processus de ‘‘réduction de la victime’’: la manière dont les criminels justifient leur passage à l’acte (déresponsabilise le crime) = réduit l’importance et la valeur de l’intégrité de la victime
3- Apport des théories phénoménologiques des années 70: La plupart des victimes se sentent coupable, ont honte de leur victimisation, elles se blâment elles-même

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12
Q

CALACS c’est quoi

A

Centre d’aide et de lutte contre les Agressions à caractère sexuel; organisme communautaire pour les femmes, adolescentes et enfants; Intervention téléphonique, individuelle, groupe, accompagnement démarche médico-sociales, policières, judiciaires, animations et formations sur les AG

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13
Q

Approche féministe des CALACS

A

Le problème des femmes est vu comme un produit d’une société sexiste qui les maintient dans une position de victime du fait d’une oppression liée à des facteurs sociaux, politiques et économiques (problème étudié dans le contexte social plutôt que personnel)

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14
Q

Objectifs des CALACS

A
Reprise de pouvoir des femmes sur leur vie
Estime de soi
Briser la solitude
Prendre des décisions de façon autonome
Rester dans le ici et maintenant 
...
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15
Q

Approche Individuelle des CALACS

A

10-15 rencontres aux 2 à 3 semaines; travailler à partir des conséquences des AG et les besoins des femmes; expression de sentiments, émotions, propose des outils

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16
Q

Intervention de groupe des CALACS (2)

A

1 - Groupe: 8 femmes, briser isolement, reprise de pouvoir, partage de vécu, informer, prise de conscience et soutien

2- Boîte à outils l’égo: 10 femmes, partenariat avec Viol-Secours; comprendre la victimisation, se dévictimiser et reprendre le pouvoir sur sa vie

17
Q

Le volet LUTTE des CALACS

A

S’impliquer activement pour changer préjugés/mythes
Dénoncer notre désaccord face à la violence et inégalité entre hommes et femmes
(ex: Action Pro-Choix, journée contre la violence faite aux femmes)

18
Q

Qu’est-ce que la trousse médicolégale

A

Examen médical et gynécologique (24/7)

  • 5 jours ou moins
  • Prélèvement médicolégaux (poils, peau, cheveux, etc.)
  • 14 jours pour porter plainte
  • doit donner son consentement à l’examen
19
Q

Qu’est-ce que la trousse médicosociale

A

Examen sans prélèvement

  • 6 jours à 6 mois
  • Victime veut être rassurée sur son état de santé ou recevoir des services d’aide psychosociale
  • ce n’est pas conditionne à un dépôt de plainte
20
Q

Propriétés des tousses médicolégales et médicosociales

A
Gratuites (couvert par la RAMQ)
Pour toutes victimes d'AS
Coordonnées par viol-secours
À l'hôpital St-François-d'Assise
Consentement : 14 ans
21
Q

Qu’est-ce qu’une agression sexuelle

A

Geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis pas individu sans consentement, manipulation affective, chantage (enfants), abus de pouvoir, utilisation de la force ou contrainte ou sous menace explicite pour assujettir ses désirs

L’AS pote atteinte aux droits fondamentaux (intégrité physique et psychologique) et à la sécurité

22
Q

Qui sont les victimes des AS

A

Femmes (83%) 66% ont moins de 18 ans (79% filles et 21% garçons)

Les plus vulnérables: Femmes handicapées physiquement, avec déficience intellectuelle, marginalisées, autochtones, communauté culturelle

23
Q

Qui sont les agresseurs (en AS)

A

Homme = 97%, connu de la victime et des types ‘‘normaux’’

21% de ces hommes sont des adolescents

24
Q

Mythes tenaces quant aux AS

A
  • Femmes provoquent ou s’attirent les AS
  • Hommes ne sont pas capable de retenir leurs pulsions sexuelles
  • les agresseurs sont malades
25
Q

Les causes des AS

A

Rapport inégaux entre hommes et femmes
valeurs sexistes
influence de la pornographie

26
Q

Pourquoi est-ce difficile de dénoncer une AS

A
Crainte de représailles
Impression d'être seule
Culpabilité
Honte
Responsabilité
Isolement
Banalisation
...
27
Q

Influence de la gravité et la durée des conséquences d’une AS

A

Contexte agression caractéristique personnelles de la victime, réactions et capacités du milieu familial et entourage

28
Q

Conséquences (physiques, sociales, psychologiques et sexuelles) d’une victime d’AS

A

Physique: blessures, ITSS, risque de grossesse
Social: Isolement/rejet, intimidation, perte de confiance
Psychologique: Cauchemars/flashback, sensation d’être sale, colère, peur,..
Sexuelle: dégoût, douleur, baisse du désir

29
Q

La réaction des victimes d’AS

A

La réaction est différente d’une personne à l’autre

30
Q

Quels sont les besoins des victimes après une AS

A

Protection, réparation, information, aide ponctuelle, intervention médicosociale et psychosociale

31
Q

Qu’est ce qu’une demande IVAC et quelles sont ses difficultés

A
  • Indemnisation pour les victime d’actes criminel

- Délai très long, longueur et complexité de la demande, replonge la victime dans des souvenirs douloureux

32
Q

Quelle doit être la réaction des proches suite à une AS

A

Le soutien est très important, on doit respecter la victime dans ses réactions et ses décisions, la surprotection n’est pas conseillée

33
Q

Quels sont les aptitudes adéquates pour une intervention auprès des victimes de AS

A

empathie, respect, croire la victime, aider et non contrôler, ne pas la juger, …

34
Q

Pourquoi passer à la deuxième victimologie?

A

Contexte des années 60, changements sociaux, croissance du mouvement abolitionniste et augmentation du féministe (on passe de l’étude de la victimisation à l’étude de ses conséquences) Les Féministes s’emparent du ‘‘pouvoir victimologique’’

35
Q

La montée du mouvement en faveur des victimes

1- Quel est le nom de la 1ere initiative pour les victimes d’actes criminels et quel est son rôle

2- Enchaînement rapide: Qu’est-ce que NOVA et quel est son rôle

3- Quelles sont les premières associations des victimes (3)

A

1- Law Enforcement Assistance Administration (LEAA) en 1967 (USA) ; subventions aux 1ers organismes qui viennent en aide aux victimes et aux témoins; (bureaux dans les tribunaux: Aide aux témoignages, accompagnement, garde des enfants, etc.)

2- NOVA: National Organization for Victim Assistance; (Californie), Unifer les travailleurs bénévoles qui travailles auprès des victimes, organisation en faveurs des victimes (la + forte et la + influente au monde)

3- MADD (mother against Drunk Driving); POMC (parents of Murdered Children); National Coalition against Sexual Assault

36
Q

Lente évolution de la victimo au Canada et au Québec

1- Quels sont les premiers centres à voir le jour

2- Qui sont les chercheurs majeurs en victimo

A

1- Les centres d’hébergements pour femmes en 1975 qui ont contribués à développer des centres CALACS (1985: Politique d’aide aux femmes violentées)

2- Fattah, Waller, Micheline Baril

Canada = un des 1er à indemniser les victimes d’actes criminels (manitoba ensuite qc en 1972 (adoption de la Loi sur l’indemnisation des Victimes d’actes Criminels)

37
Q

Quelle est la politique en ce qui a trait à la violence conjugale? (2 dates importantes)

Aux agresses sexuelles?

A

1986: Politique d’interventions en matière de violence conjugale
1995: Importante révision de cette loi: elle devient la : Politique d’interventions en matière de violente conjugale: Prévenir, dépister, traiter la violence conjugale.

1983: Réforme du Code Criminel (viol disparait)
1991: Scandale de l’Arrêt Seaboyer (consentement AS)
1992: Reforme

38
Q

En 1988, il y a adoption de la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminel
Qu’est ce que le BAVAC, le FAVAC et les CAVAC

A

BAVAC: Bureau aide aux victimes d’actes criminels : Élaboration des politiques et programmes (C’est le bureau qui gère le:
FAVAC: Fond aide aux victimes d’actes criminels: Vient des sureamandes des délinquants (La banque qui paye:
CAVAC: Centres d’aide aux victimes d’actes criminels: Services gratuits : information ensuite on dispatch (ex: CALACS)

En aucun cas il ne s’agit d’indemnisation: