Séance 9: Douleur chez la aînés Flashcards
Prévalence de la douleur ? à 60 ans
Prévalence de la douleur DOUBLE à 60 ans
La douleur chronique (persistante) est plus fréquente chez les aînés dans quel contexte?
en RI, CHSLD (60-93%)
Ensuite (**Pas connaître %):
50 % ≥ 80 ans
25 à 76 % à domicile
45 à 85 % en milieu hospitalier
Vrai ou faux:
1) Aîné moins vulnérables à la douleur (maladie chronique et polypathologie)
2) Aîné reçoit moins d’analgésique qu’un adulte pour une douleur semblable
3) Douleur sur détectée, sur diagnostiquée et sur traitée
4) Les aînés sont +à risque de faire un délirium sur une dlr non soulagée que sur un opioïde
1) Faux; sont plus vulnérables
2) Vrai
3) Faux: sous-détectée, etc.
4) Vrai
Facteurs prédisposants (5)
1) Vieillissement normal
- Diminution de la tolérance
- Élévation du seuil de la perception
- Difficulté à bien qualifier et localiser
2) Polypathologie
3)Syndrome gériatrique
4) Altération des fonctions cognitives
- Difficulté à comprendre les consignes, à préciser et se rappeler de l’intensité
- Difficulté à s’exprimer verbalement
5) TNCM sévère
- Recours à la mémoire affective plutôt qu’à la mémoire épisodique (souvient de l’expérience négative, anticipe et réagit à la douleur)
- Réponse à la douleur est non verbale
Facteurs précipitants (4)
- Surcharge sensorielle dans l’environnement
- Contexte de soin qui nécessite de la mobilisation : hygiène, transferts, déshabillage, etc.
- Activités impliquant plusieurs mouvements ou des déplacements
- Mauvais positionnement ou positionnement prolongé
Facteurs précipitants liés à l’équipe de soins (8)
Approche de base non adaptée aux besoins
Gestes trop rapides, manipulations trop longues.
Manque de/d’:
- connaissance sur la douleur chez l’aîné
- outils d’évaluation adaptés dans le milieu
- suivi post administration de la médication
- communication et d‘interdisciplinarité dans la gestion
Fausses croyances, mythes et préjugés
Difficulté à reconnaître les signes non verbaux de la douleur (interprété comme un SCPD)
La douleur gériatrique a un impact X et Y
La relation entre la nociception (stimuli nociceptifs) et ses effets est influencée par différents facteurs: polypathologies, stratégies d’adaptation, fonctions cognitives, croyances.
Et l’impact de ceux-ci sont de niveau FONCTIONNEL (X) et AFFECTIF (Y).
Douleur aigüe
Douleur brève (moins de 3 mois)
Facteur responsable souvent unique avec des symptômes à traiter.
Décroit et disparaît avec les traitements.
Signes classiques : pâleur, tachycardie, hypertension, diaphorèse et mydriase.
Plus facile à dépister et à traiter, souvent localisée.
Exemples : Infarctus du myocarde, plaie chirurgicale
Douleur persistante (chronique)
Persiste au-delà de la période attendue de la guérison : +3-6 mois
Facteurs responsables souvent multiples avec un syndrome à traiter.
Sans les signes classiques douleur aiguë : tachycardie, hypertension, diaphorèse, pâleur et mydriase.
Exemples : Zona, traumatisme médullaire, arthrite, maux de dos
Charactériques de la dlr chez l’aîné (5)
Signes physiologiques: Élévation TA, tachycardie, hypersudation, dilatation pupille
Faciès: Grimaces, rougeâtre, lèvres pincés, froncement des sourcils
Comportements verbaux: Cris, gémissement, difficulté d’élocution, demandes répétées, mutisme
Comportements non-verbaux: Geste de retrait, agitation, immobilité, résistance aux soins, pleurs
Paramètres cliniques: Perturbation de l’humeur, trouble de sommeil et de l’appétit, ralentissement psychomoteur, nausée, fatigue
Impacts dlr non soulagée (3)
1) Diminution de l’autonomie fonctionnelle
- Altération de la mobilité, augmentation des chutes
- Diminution de l’appétit
- Altération du sommeil (qualité/quantité)
2) Répercussion sur l’humeur (irritabilité)
- Isolement social
- Détresse des aidants
3) Augmentation de l’agitation verbale et physique
- Médication pour manifestation des SCPD
Les capacités cognitives de l’aîné lui permettent de répondre adéquatement à des questions concernant sa douleur: quel type d’outil utiliser?
Outil d’AUTO-évaluation
= Prise en charge similaire aux autres adultes
Les capacités cognitives de l’aîné ne lui permettent pas de répondre adéquatement à des questions concernant sa douleur:** quel type d’outil utiliser?**
Outils d’hétéro-évaluation ou d’évaluation par un tiers (basé sur l’observation d’expression, comportements ou signes suggérant dlr)
=Prise en charge plus complexe
Quand évaluer la douleur chez un aîné atteint d’un TNCM?
Dès un changement de comportement ou de l’état mental
Dès une première rencontre.
Chercher présence maladies potentiellement douloureuse et ATCD de douleur
Première 24h après son admission, tout type de milieu. Puis, 1 fois/sem (stabilité)
Après l’administration d’un analgésique et la modification de la médication analgésique
Comment évaluer la douleur chez un aîné atteint d’un TNCM?
- Outil validé qui donne un score (toujours utiliser le même)
- PQRSTUI
- Comparer les scores à différents moments: repos, lors de la mobilisation et pendant les soins