Séance 4 Flashcards
Les 2 activités du comptable :
- Enregistrement des opérations courantes qui affectent la vie de l’entreprise (achats, ventes, règlements), et celles qui touchent aux immobilisations, dans le GL et le Journal
- Enregistrement des opérations de fin de période
Les opérations courantes permettent :
1 avantage
1 inconvénient
- permettent une simplification de la réalisation des états financiers
mais ils ne sont pas publiables comme ça
- l’image de la situation patrimoniale et du résultat de l’entreprise qu’ils renvoient n’est à ce stade pas fidèle à la réalité de la firme.
A l’issue des opés courantes quelle est la seule chose finie ?
Seul l’état des flux apparait alors dans sa forme définitive car il ne sera pas impacté par les opérations de fin de période.
PB avec les opés courantes sur le bilan et le compte de résultat :
- Ne respectent pas le principe de reconnaissance des produits et le principe de Matching.
- Certains actifs sont mal évalués (certains sont surestimés)
- Des provisions peuvent également être enregistrées pour tenir compte de certains risques qui n’ont pas encore été constatés.
Pour obtenir des états financiers justes, il faut procéder à divers ajustements, réalisés en fin de période :
- Régularisation des stocks en inventaire intermittent (déjà vu)
- Les amortissements (déjà vu)
- Les dépréciations des stocks et des créances clients
- Les régularisations de charges et de produits
- Les provisions
Quelles info sur les doutes sur la valeur d’un actif doivent être enregistrées ?
Toute information concernant les doutes portant sur la valeur d’un élément d’actif doit être enregistrer, en comptabilisant si nécessaire, des dépréciations. Il convient de prendre en considération le risque de perte de valeur.
Principe de dépréciation
Le principe est le même pour tous les actifs : dès lors que la valeur de la créance-client au bilan ne reflète plus sa juste-valeur, il convient d’enregistrer une dépréciation.
Comment fait on pour déprécier un actif ?
➢ Comment fait-on ?
- On diminue le montant de la créance pour le ramener à la valeur que l’entreprise s’attend désormais à encaisser → on enregistre une augmentation du compte d’actif négatif « dépréciation des créances » au bilan
- On constate au compte de résultat la contrepartie de la baisse de la valeur de la créance client, et donc un appauvrissement des actionnaires → cette charge est enregistrée dans le compte « dotations pour dépréciation de créances »
Dépréciation hors taxe ou avec taxe ?
La TVA est un impôt neutre en matière de résultat : la TVA non perçue n’est donc pas un appauvrissement et donc pas une charge pour l’entreprise. La dépréciation est donc enregistrée hors taxe.
Amortissements = def
pertes de valeurs certaines, irréversibles et planifiées des éléments d’actifs
Dépréciations = def
pertes de valeurs probables, réversibles et non planifiées des éléments d’actifs
est il utile de garder la trace de la dépréciation ?
En cas de nécessité de reprendre la dépréciation, il est utile de conserver une trace de celle-ci
Dépréciation quelle méthode on choisit ?
- Diminuer directement le montant de la créance à l’actif
- Diminuer indirectement le montant de la créance à l’actif en enregistrant séparément la perte de valeur dans un compte de dépréciation
On choisit la deuxième solution car :
- On préserve le montant initial de la créance, car le client nous doit toujours la somme qu’il nous devait initialement
- On garde une trace des dépréciations pratiquées par le passé
Un traitement comptable spécifique est réservé aux les clients pour lesquels des doutes sur la solvabilité apparaissent.
Les sommes dues par ces clients sont dans un premier temps, transférées du compte client, vers un compte regroupant les clients à problèmes, le compte « clients douteux ».
Intitulé compte dépréciation des créances
Dotations pour dépréciations de créance (douteuse)``
Dépréciation de créances douteuses
dépréciation des stocks principe
dès lors que la valeur des stocks au bilan ne reflète plus leur juste valeur, il convient d’opérer une dépréciation