Pharmacothérapie cancer colorectal Flashcards
Nomme les différents cancers digestifs bas et le type de traitement pharmacologique utilisé pour chaque
Colon : Adjuvant (FOLFOX)
Rectal : Néo-adjuvant (RAPIDO)
Métastatique : Palliatif (FOLFIRI)
Anus : Traitement/Étiologie différents (pas dans le cours)
Quelle étude a été mise au point afin de développer le FOLOX et sous quel prétexte principal
MOSAIC a étudié ce protocole car dans le temps, environ 40-50% des patients ayant eu un traitement potentiellement curatif récidivaient en stade métastatique
Décris l’incidence du cancer colorectal dans le monde entier et en Amérique du Nord
Monde entier : 3e cause de cancer (9,6% d’incidence)
Amérique du Nord : 4e cause de cancer (6,9% d’incidence)
Au Canada, entre 1984 et 2019, l’incidence du cancer colorectal a ___________________
DIMINUÉ de 1%, plus rapidement que tout autre cancer
Par tout dans le monde, le cancer colorectal est la _____________ cause de mortalité par cancer
2e (SAUF femme au Canada c’est la 3e)
Les taux de mortalités liés au cancer colorectal sont en ___________________ au Canada
Baisse chez les deux sexes (probablement mieux dépisté) PAR CONTRE on a une légère augmentation chez les moins de 50 ans qui est inquiétante
Environ _____% des cas de diagnostique en cancer colorectal sont des 50 ans et moins
8%
Décris l’impact que peut avoir la médication et la diète quant au risque de développer un cancer colorectal
Certains médicaments semblent protecteurs comme l’aspirine et l’hormonothérapie de remplacement (et peut-être statines). De plus, une diète bien équilibrée (ex : méditerranéenne) en limitant les viandes rouges et aliments transformés semble protectrice.
Nomme des facteurs de risque liés à l’histoire personnelle pour le cancer colorectal (5)
Homme de plus de 50 ans
Polypes adénomateux
ATCD de cancer colorectal
Maladie inflammatoire intestin (ex : colite/Crohn)
Diabète
Jusqu’à _________% des cancers colorectaux seraient héréditaires
35%
Nomme des facteurs de risque liés à l’histoire familiale pour le cancer colorectal (4)
Cancer du colon
Polypes adénomateux
Polypose familiale (DOIT être traitée)
Syndrome de Lynch (cancer colorectal héréditaire sans polypose)
Qu’est-ce que le syndrome de Lynch
Défaut dans des gènes impliqués dans la réparation de mésappariement de l’ADN qui prédispose la personne atteinte au cancer
Quels sont les cancers les plus à risque chez ceux avec un syndrome de Lynch
Colorectal (jusqu’à 80%)
Endomètre (jusqu’à 60%)
Nomme des facteurs de risque liés au style de vie pour le cancer colorectal (4)
Diète faible en fibres et riche en viande rouge
Faible activité physique / Obésité
Tabac / Alcool
Décris la prise en charge général du cancer du côlon aux stades précoces (I, II et III)
On a toujours comme but la guérison. Le geste chirurgical est la pierre angulaire mais il y a aussi la nécessité d’un traitement adjuvant complémentaire. Le rôle de la radiothérapie est très limité.
Décris le risque de récidive et les sites plus susceptibles de métastases pour le cancer du côlon en stades précoces
Pour le stade I la récidive est très faible mais pour le stade II et III elle peut atteindre 30% et 50% respectivement. Les métastases sont plus fréquentes au foie et aux poumons
Quels sont les facteurs pronostiques les plus importants en cancer du côlon
La pénétration de la tumeur dans les différents tissus et l’atteinte ganglionnaire
En cancer du colon, le stade III correspond à __________________ tandis que le stade IV correspond à ___________________
III : Atteinte ganglionnaire
IV : Métastases
Avant le FOLFOX démontré par l’étude MOSAIC, quel protocole était principalement étudié
Avant c’était simplement le 5-FU combiné au leucovorin, il n’y avait pas d’oxaliplatine
Décris le mécanisme d’action du 5-FU et sa particularité
Mécanisme principal varie en fonction de l’administration :
- PERFUSION : Inhibition thymidilate synthase
- BOLUS : Altère la fonction transcription ARN
Quelle est l’utilité du leucovorin combiné au 5-FU
Sert à stabiliser la liaison 5FdUMP-Thymidilate synthase, donc l’inhibition de la synthèse de l’ADN est plus durable
Le taux de réponse du 5-FU seul en cancer colorectal était au maximum seulement de 15-20%, nomme des stratégies tentées afin d’améliorer cet effet (3)
Augmenter la formation de métabolites actifs
Réduire la dégradation forme active
Réduire la disponibilités des substrats pour synthèse pyrimidines
Décris l’avantage principal et le désavantage principal de la combinaison 5-FU et leucovorin comparé au 5-FU seul
La combinaison est beaucoup plus efficace (15% vs 45%) mais est aussi plus toxique
Nomme les effets indésirables associés au 5-FU et au leucovorin
Diarrhées
Mucosites (ex : stomatite)
Myélosuppression
Larmoiement
Érythèmes palmoplantaires
Vasospasmes
Pour l’étude MOSAIC, nomme l’objectif principal et comment ils ont procédés
Ils ont sélectionnés des patients en stade II et III (car en stade I bénéfice limité de chimiothérapie) et ont administrés la chimiothérapie dans un délai post-op maximal de 7 semaines (sinon efficacité moindre)
L’étude n’a pas pu être en double aveugle car l’oxaliplatine cause souvent des neurotoxicités et donc les patients seraient au courant de leur traitement
L’étude comportait 2200 patients, ce qui est beaucoup pour une étude en oncologie
Le facteur de risque principal des neurotoxicités liées à l’oxaliplatine est _____________________
La température froide (et le contact avec des objets froids)
Décris la neurotoxicité aigue de l’oxaliplatine
La dysesthésie laryngopharyngée se manifeste par une perte de sensibilité du larynx et du pharynx qui résulte en une sensation de difficulté à respirer et avaler. Cet effet peut se produire pendant la perfusion ou peu après
Décris la prise en charge de la neurotoxicité aigue de l’oxaliplatine si elle arrive pendant la perfusion
On doit arrêter et s’assurer que ce n’est pas un bronchospasme et donner un anxiolytique avant de continuer. Puis pour la prochaine perfusion on peut l’élonger sur 6h pour mieux prévenir
Décris la neurotoxicité tardive de l’oxaliplatine
La dysesthésie ou paresthésie des extrémités qui débutent quelques heures après la perfusion et qui peuvent durer jusqu’à quelques jours. Peut aller jusqu’à la sensation d’étouffement (comme en aigue)
Le questionnaire des dysesthésies et paresthésies secondaires à l’oxaliplatine repose sur ____________ (3)
Durée
Motricité fine
Douleur/Activité de vie quotidienne
Décris les différents grades de dysesthésies et paresthésies associées à l’oxaliplatine et la prise en charge nécessaire
Grade 1 : N’interfèrent pas avec la motricité fine et on devrait maintenir la même dose peu importe la durée
Grade 2 : Interfèrent avec la motricité fine mais PAS les activités de vie quotidiennes
- Moins de 7 jours : Maintenir la dose
- Plus de 7 jours : Envisager diminuer la dose
- Persiste entre cycles : Diminuer la dose
Grade 3 : Interfèrent avec la motricité fine ET les activités de vie quotidiennes
- NON persistant entre cycles : Diminuer la dose lors d’une première incidence, diminuer davantage lors d’une deuxième incidence et considéré cesser l’oxaliplatine
- PERSISTANT entre cycles : Cesser l’oxaliplatine
Grade 4 : Incapacitantes et potentiellement mortelles, on devrait CESSER l’oxaiplatine peu importe la durée
Décris la persistance de la neurotoxicité de l’oxaliplatine montrée par l’étude MOSAIC
Les neurotoxicités peuvent perdurer pendant longtemps, par exemple ils ont montrés dans l’étude que la neurotoxicité de grade 1 était encore présente chez 20% des patients après 18 mois
Nomme des moyens de prévention pour la neurotoxicité liée à l’oxaliplatine (5)
Utiliser une couverture durant la perfusion
Se protéger du froid en hiver (vêtements chauds)
Éviter de prendre de grandes inspirations lorsque l’air est froid
Éviter mets aliments congelés, glaçons, boissons froides dans
les jours qui suivent la perfusion
Attentions aux recettes de rince-bouche maison, conserver à
la température de la pièce
Nomme un autre effet indésirable important des analogues de la platine comme l’oxaliplatine qui n’est pas en lien avec la neurotoxicité
Peuvent causer des nausées et vomissements assez intense, parfois on donne de la dexamethasone ou de l’olanzapine pour contrer les effets